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forum sidasante

un vaccin francais d'ici 3 ans


amedeo

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Leur traitement est très certainement un réducteur chimique. Alors oui, cela peut être nocif.

Pour comprendre, il faudrait que tu reprennes le fil depuis le tout début (2000-2002).

Simplement pour moi, le sida existe, il est dû à l'impact de substances chimiques oxydantes qui font apparaître des structures rétrovirales.

Les traitements actuels sont efficaces car ce sont des réducteurs chimiques. Mais ils sont également toxiques...

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d'accord merci cheminot.

Si on considère une personne qui n'a jamais eu de comportements à risques(drogues,réception anales réceptives entre autres) pour toi la personne n'a aucun risque de développer un sida?

Je vais essayer de reprendre le fil mais peut tu m'indiquer à quel endroit stp

Quelles sont pour toi ces substances chimiques oxydantes?

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en gros, c'est oui pour ta première question. En Afrique, il y a beaucoup de drogues oxydantes, libérant du monoxyde d'azote et des peroxynitrites : flagyl, chloramphénicol, isoniazide,.... Le manque de sélénium des terres africaines ne facilite pas non plus l'élimination correcte de ces oxydants.

Les substances chimiques dangereuses sont celles qui amènent à la formation finale de peroxynitrites : drogues (amines tertiaires : cocaïne, secondaires : amphét), médocs (AZT, bactrim, isoniazide, nitrofurantoïne, tous les composés nitrés, etc...), et les sources naturelles telles le sperme.

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Je suis entièrement d'accord pour les drogues!

Par rapport au médocs des tas de gens prennent des médocs et ne développpent pas de sida pour autant!

et lefait de recevoir du sperme lors de relation anale mais dans le cadre de relation hétérosexuel alos là je ne comprends plus car de nombreuses femmes passent disons 10 ou 20 ans de leur vie en ayant des relations régulières avec leur conjoint sans pour autant devenir séropositive(d'ailleurs qu'est ce que celà change d'avoir le sperme d'un séronégatif ou séropositif?)

Bref c'est bien complexe toute cette histoire de sida!

Ps: je t'ai envoyé un mp

Modifié par gaia
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Tout d'abord, les séropositifs ont plus de peroxynitrites dans le sperme.

Ensuite, crois-tu que la nature n'a pas prévu le caractère oxydant du sperme? Tout cela pour la procréation...

Voici un lien perturbant :

http://www.biolreprod.org/content/52/6/1209.full.pdf

Ensuite, je ne parle ici que des médocs qui libèrent des peroxynitrites...

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Cheminot,

si on expose quelqu'un à un fort stress oxydatif, si on le bourre de toutes ces molécules super oxydantes,on constatera un niveau élevé de peroxynitrites (radicaux libres), mais, le type ne sera pas séropositif pour autant, n'est ce pas ?

pour moi, le sida c'est la suite d'une modification génétique qui fait que les éléments chargé de combattre le stress oxydatif n'assument pas leur fonction : soit ils sont inactifs ex non matures, soit inexistants.

je pense que les quelques publications et les recherches sur la moelle osseuse orientent sur la génétique (inhibition de la maturation cellulaire, par réarrangement de chromatine, ajout ou retrait de groupes methyl (méthylation ?)).

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Cheminot,

si on expose quelqu'un à un fort stress oxydatif, si on le bourre de toutes ces molécules super oxydantes,on constatera un niveau élevé de peroxynitrites (radicaux libres), mais, le type ne sera pas séropositif pour autant, n'est ce pas ?

pour moi, le sida c'est la suite d'une modification génétique qui fait que les éléments chargé de combattre le stress oxydatif n'assument pas leur fonction : soit ils sont inactifs ex non matures, soit inexistants.

je pense que les quelques publications et les recherches sur la moelle osseuse orientent sur la génétique (inhibition de la maturation cellulaire, par réarrangement de chromatine, ajout ou retrait de groupes methyl (méthylation ?)).

Eh bien je pense que si !

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Bonjour Cheminot, je t'ai posé une question sur un autre fil et aussi posté 2 liens pouvant peut-être t'intéresser. Je pense que tu as pu ne pas voir mon post, donc, le voici :

@Chemminot

As-tu lu ce que nous expose Dorade et ce que je lui ai écrit ? J'ai pensé à toi quand j'ai trouvé des informations sur l'Inipomp ("antisécrétoire gastrique", ou encore "inhibiteur de sécrétions"), et voulais te demander ce que tu en penses en tant que chimiste :

- Sur le principe actif, le Pantoprazole sel de Na sesquihydrate, j'ai trouvé sur un site dédié ceci :
"La molécule de pantoprazole porte le groupe fonctionnel sulfoxyde, c'est donc un composé organo-sulfuré. Son atome de soufre est asymétrique, rendant la molécule chirale qui se présente donc sous forme de deux énantiomères ."

- Sur les excipients, on trouve ceci, ce qui à mon avis fait vraiment beaucoup :

"Excipients communs : Ammoniac solution concentré, Calcium stéarate, Citrate de triéthyle, Crospovidone, Encre pour impression, Fer jaune oxyde, Fer noir oxyde, Fer rouge oxyde, Gomme laque, Hypromellose, Mannitol, Polysorbate 80, Povidone K 25, Povidone K 90, Propylèneglycol, Sodium laurylsulfate, Titane dioxyde.
"Autres excipients (spécifiques à certaines formes) : Copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle, Eudragit L 30D, Sodium carbonate, Sodium carbonate anhydre."
Sur mon site source, suit une liste d'effets indésirables assez longue, comprenant des choses pas si anodines que ça... : http://www.eurekasan...01-INIPOMP.html
Merci pour ta réponse.
@Tous :
Je viens de découvrir, un peu par hasard, des descriptifs/historiques très détaillés, en anglais, sur les technologies Elisa et les anticorps et réagents monoclonaux (Answers.com me semble être un moteur de recherche assez intéressant) :
- http://www.answers.com/topic/elisa (pour le plus détaillé, descendre sur la page jusqu'à la définition par Wikipédia)
Peut-être cela pourra-t-il apporter quelques lumières aux dissidents et visiteurs du forum suffisamment avertis ?

Mon post était sur cette page : http://www.sidasante.com/forum/index.php?/topic/17425-mort-de-peur/#entry315007

Merci pour ta réponse sur la compo de l'Inipomp.

Modifié par Jardinier
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  • 3 mois après...

Bonjour à tous,

J'étais retombé sur cette vidéo, l'autre jour, concernant les vaccins, de manière générale.

Mais comme ce docteur Saluzzo travaille dans la recherche anti-SIDA, cela pourrait en intéresser plus d'un.

Surtout, sur ce qu'il annonce.

La vidéo date de 2011, et je ne sais pas si vous l'aviez relayée. En tout cas, mieux vaut deux fois plutôt qu'une.


Le Dr Jean-François Saluzzo, Directeur de Production des vaccins viraux et chef de projet Recherche & Développement pour les vaccins anti-SIDA, anti-dengue et contre le SARS chez Sanofi Pasteur mais également consultant pour l'OMS, a notamment déclaré dans une vidéo sur la fabrication et le contrôle des vaccins qu'ils ne savaient pas comment marchent les vaccins. Ils ne savent pas comment ça fonctionne mais il faut cependant qu'on continue absolument à vacciner sans savoir, dogme et idéologie obligent.

Et cette vidéo fait partie des cours de vaccinologie aux médecins (sic !).


Voici ce qu'il dit:


« Quels sont les éléments essentiels du vaccin ? Il y a d’une part les bactéries qui vont servir à produire les vaccins ; il y a aussi les virus, et un point important pour tout ce qui est en particulier les virus, ce sont des cellules eucaryotes, c’est-à-dire que les vaccins sont produits sur des cellules.

Tout ceci dans le cas des vaccins viraux. Il faut bien comprendre qu’il s’agit du vivant et tout ce qui va servir à cultiver un virus peut-être source de danger.

Quand vous utilisez par exemple des sérums de veau, et bien vous devez être sûrs que le sérum de veau n’apporte pas un virus de la BSE dans les vaccins (BSE= encéphalopathie spongiforme bovine ou maladie de la vache folle), car c’est du vivant ; vous allez l’incorporer dans votre vaccin et vous risquez de l’avoir au final…

Au cours de toute cette activité de production vivante, à tout moment il y a un risque d’introduction d’agent contaminant dans le vaccin par l’intermédiaire des techniciens…

Le risque potentiel qu’il y ait un problème au niveau d’un vaccin, ce n’est pas les effets secondaires ; ça, on connaît les effets secondaires, mais c’est l’accident bête qui serait l’introduction d’un virus à l’intérieur du vaccin final. – Nous avons eu dans les années ’60 un drame qui s’est produit, c’est-à-dire que des cellules de reins de singes étaient contaminées par un virus qui s’appelait le SV40 qui est un virus tumorigène, et on a découvert que ce virus contaminait les vaccins, et notamment les virus utilisés chez les enfants. 60 millions d’Américains ont reçu ce vaccin tumorigène. Par chance, il s’est avéré qu’il n’était pas adapté à l’homme, mais ça a été une grande crainte…ça s’est reproduit, ça se reproduira ! » (SIC !!!)

« Dans le cas des virus aviaires, il y a eu le problème avec la fièvre jaune qui était contaminé avec un virus de leucose aviaire ; ça a été également un drame. Par chance encore une fois, 400 millions de personnes ont reçu ce virus de la leucose aviaire vivant qui s’est multiplié chez l’homme, mais par chance, il n’était pas pathogène.

[…] « les cellules hétéroploïdes ont constitué une étape essentielle, mais posent encore énormément de questions. C’est une réflexion qu’il faut avoir. Par exemple la cellule MDCK pourrait être utilisée pour la production du vaccin contre la grippe ; c’est un excellent support de production du virus contre la grippe, mais elle est tumorigène et le grand débat philosophique qu’il y a : peut-on utiliser une cellule tumorigène pour faire un vaccin destiné à des enfants ? C’est vous dire qu’au niveau des autorités c’est une énorme discussion et pour les industries aussi. Certains disent que les quantités d’informations génétiques, c’est-à-dire d’ADN sont extrêmement faibles et qu’il n’y a aucun risque ; certains disent « oui, mais attention », on vaccine des enfants de 1 an à 5 ans et… dans 50 ans, qu’est-ce qui va se passer ? Donc, avant d’accepter une cellule comme ça, le débat est très ouvert. C’est actuellement ce qui se passe aux Etats-Unis avec le vaccin de la grippe produit sur MDCK par la société Novartis. Le débat, je peux vous dire, au niveau de la FDA reste très élevé parce que c’est moralement un problème très important. Que vous vacciniez une personne de 75 ans, le risque est très faible, mais quand vous vaccinez des enfants, vous vous posez aussi des questions sur le long terme. »

(En riant) : « Je ne veux pas dire qu’avec le vaccin il faut éliminer les personnes de plus de 75 ans. »

« En 1955, le premier vaccin a été mis au point par Jonas Salk, premier vaccin produit sur des cellules de reins de singe. Malheureusement il y a eu un drame qui s’est produit quelque temps après : un vaccin produit par les laboratoires Cutter était mal inactivé et il y a eu plus de 270 enfants qui ont contracté la polio et plusieurs sont décédés. »

En ce qui concerne les vaccins mal inactivés

« Pour le vaccin contre la rage ; c’est arrivé au Brésil où il y a eu plusieurs dizaines de personnes qui sont mortes de rage.

Concernant la fièvre jaune

« Pendant la guerre, l’armée américaine avait décidé de vacciner tous ses soldats qui partaient, ainsi que les anglais. Donc, on a vacciné et malheureusement, il y a eu une dramatique épidémie d’hépatite B. Il y a eu 28.000 cas d’hépatite B suite à la vaccination contre la fièvre jaune. Parmi les vaccinés, il y en a eu un qui était très fameux : Churchill qui a été vacciné avec un vaccin contre la fièvre jaune contaminé par l’hépatite B. »

« Il n’y a pas de solution miracle pour produire un vaccin ; on ne sait pas vraiment comment. » ICI, IL PARLE DU VACCIN ANTI-SIDA, DANS LA VIDÉO.

« Une des raisons essentielles de l’histoire des vaccins, c’est qu’on ne comprend pas comment marchent les vaccins. Tout simplement parce que quand un vaccin a été mis au point, plus personne ne s’intéresse au vaccin, si bien que de nos jours quand un nouveau virus apparaît, on ne sait pas comment les autres vaccins ont marché et est-ce qu’on peut s’inspirer d’autres vaccins ? Je pense que si on veut faire des progrès dans l’avenir dans le domaine de la vaccinologie et des vaccins nouveaux, c’est d’étudier d’abord la réponse immunitaire. »

« …Jamais on n’a pu faire un vaccin avec une protection mucosale…tout simplement parce qu’on met toujours la charrue avant les bœufsOn ne connaît pas comment marchent les vaccins. »



Vous remarquerez alors, que ces annonces sur les vaccins font assez froid dans le dos.
Et par conséquent, pour le vaccin anti-SIDA, il y aura de bonnes douches froides.

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  • 5 mois après...
  • 1 mois après...

L'EVIPLERA est un nouveau traitement en comprimé unique proche de l'ATRIPLA : il y a toujours l'entricitabine (analogue de la lamivudine), le tenofovir, et la rilpivirine (nouvel ART) se substitue à l'Efavirenz. Cela tombe bien, parce que l'Efavirenz est de plus en plus controversé pour ses effets secondaires (notamment sur le système nerveux central, avec des effets psychiatriques bien connus - dépression, cauchemars, voire plus grave - voire le témoignage de Sérodivergences), et surtout, son brevet s'achève cette année. C'est dire que l'EVIPLERA arrive au bon moment.

Cette fois, ce n'est même pas moi qui le dit : la revue en ligne américaine "The Body" consacrée au VIH, dans son bilan de l'année, titre sur "La consternation Efavirenz", selon les propres mots de son rédacteur- David Alain Wohl, professeur de médecine associé à l'université de Caroline du Nord, aux Etats-Unis (qui accessoirement se situe à un épicentre méconnu de la recherche mondiale dans les biotechs - de l'industrie pharmaceutique - et de la recherche contre le sida).

Il y va fort, le Dr Wohl, la "consternation", pour un médicament magique comme l'Efavirenz, qui est supposé avoir sauvé des millions de vie ! Eh oui, mais comme on le rappelait plus haut sur ce fil, Efavirenz est puissant contre notre supposé VIH, les experts l'ont prouvé, mais Efavirenz est aussi à la source d'effets secondaires, notamment sur le système nerveux. Et bien le temps de la complaisance est terminé, le Dr Wohl ose ! Il est temps d'en finir avec les non-dits sur les effets secondaires de l'Efavirenz !

Il rappelle donc la présentation d'une étude en octobre 2013 qui conclut ni plus ni moins à un doublement des suicides ou des tentatives de suicides chez les patients prenant Efavirenz par rapport aux patients prenant d'autres molécules. Le rédacteur de l'article estime qu'en valeur absolue le nombre "d'événements" reste faible; les chiffres de l'étude disent néanmoins que ces "événements" concernent chaque année environ 3 personnes sur 1000 parmi ceux qui prennent Efavirenz contre 1,2 pour les autres, ce qui fait quand même, sur une période de 10 années... 1,8% des patients qui se suicident en plus... pour un million de personnes prenant Efavirenz sur 10 ans (et ce n'est pas forcément exagéré car Efavirenz était considéré comme une des molécules les plus efficaces figurant en tête des recommandations dans la plupart des pays depuis sa mise sur le marché en 1998), cela ferait juste... 18.000 personnes qui se suicident ou tentent de se suicider... :tresfache: Une peccadille pour nos experts cyniques du VIH.

Bien entendu, la présentation de cette étude intervient en octobre 2013 alors que le brevet de l'Efavirenz... vient d'expirer. Aïe. Mais c'est sûrement un hasard.

Et comme le souligne le Dr Wohl, non seulement c'est un hasard mais en plus, c'est vraiment pas de chance. Pas que cela vienne trop tard et que des dizaines de personnes se soient suicidés ou aient tenté de le faire à cause d'Efavirenz, non... C'est pas de chance parce que cela vient juste au moment où la molécule devenait générique et donc enfin accessible à tous. Rendez vous compte, une "analyse provocatrice" estime à 1 milliard de dollars par an les économies possibles simplement en substituant l'Atripla du labo Gilead (la pilule en prise unique qui contient à la fois Efavirenz, Emtricitabine et Tenofovir) avec une prise de génériques d'Efavirenz et Lamivudine(équivalent de l'emtricitabine) - le Tenofovir restant au prix fort (le brevet n'ayant pas encore expiré).

Et bien cette belle économie qui devenait enfin possible... en fait c'est pas de chance, elle ne sera pas possible. Comme le dit le Dr Wohl, "Effacer Efavirenz de nos prescriptions pourrait être difficile s'il devient bon marché, mais cette étude, malgré ses limites, soulève d'importants questionnements qui affecteront l'usage futur de cet antirétroviral". C'est vraiment, vraiment pas de chance.

Complicating the issue is that efavirenz is on the verge of going generic. A provocative cost analysis estimates savings on the order of US$1 billion with the use of generic versions of efavirenz and lamivudine (3TC, Epivir) along with brand name tenofovir (Viread) in place of the fixed-dose efavirenz/tenofovir/emtricitabine. Prying efavirenz completely from our prescribing hands may be hard if it becomes cheap, but this study, despite its limitations, raises important concerns that will affect the future use of this antiretroviral.

Et oui le futur s'annonce mal pour Efavirenz, certes, on a mis un peu de temps à s'en rendre compte. D'accord, l'étude constitue la synthèse de 4 autres études qui se sont déroulées entre 2001 et 2007. C'est sans doute un hasard qu'il faille attendre 6 ans pour extraire ces données alors que les effets psychiatriques de l'Efavirenz étaient identifiées avant sa mise sur le marché en 1998. On avait les données là, sous la main... mais... on s'est pas rendu compte, on s'en doutait un peu, mais c'était peut-être pas si simple peut-être, va savoir... C'est comme ça, foutu hasard !

Cela n'a rien à avoir non plus - mais alors là encore moins - avec le fait que les chercheurs responsables de l'étude présentent des conflits d'intérêts longues comme une liste au Père Noël - il y en a même trois qui sont consultants pour Merck, un des deux labo commercialisant Efavirenz, et pas moins de 5 chez Gilead, qui commercialise l'Atripla (la pilule en prise unique contenant Tenofovir, Emtricitabine... et Efavirenz). Doit-on imaginer que chez certains, c'est Noël tous les jours ?

K. Mollan, Gilead: Collaborator, Research support

M. Smurzynski, None

L. Na, None

K. Robertson, viiv: Consultant, Consulting fee

abbott: Consultant, Consulting fee

T. Campbell, Gilead: Scientific Advisor, Consulting fee

P. Sax, BMS: Investigator and Scientific Advisor, Grant recipient and Salary

Gilead: Investigator and Scientific Advisor, Research grant and Salary

Janssen: Scientific Advisor, Salary

Merck: Scientific Advisor, Salary

GSK: Investigator and Scientific Advisor, Grant recipient and Salary

E. Daar, Abbott: Research Contractor, Grant recipient

Bristol Myers Squibb: Consultant, Consulting fee

Gilead: Consultant and Investigator, Consulting fee and Grant recipient

Janssen: Consultant, Consulting fee

Merck: Consultant and Investigator, Consulting fee and Grant recipient

ViiV: Consultant and Grant Investigator, Consulting fee and Grant recipient

J. Eron, BMS: Consultant, Consulting fee and Grant recipient

Merck: Consultant, Consulting fee

Gilead: Consultant, Consulting fee

GSK/ViiV: Consultant, Consulting fee and Grant recipient

Janssen: Consultant, Consulting fee

R. Gulick, None

L. O'keefe, None

C. Tierney, Tibotec: I am a member of a Data Monitoring Committee for a hepatitis C drug, fee for Data Monitoring Committee Membership

Mais heureusement, une lueur d'espoir nous est aussi offerte par le professeur Wohl, qui titre également sur "l'invasion des anti-intégrases". Et oui, les recommandations officielles des Etats-Unis ont été mises à jour en octobre, et c'est selon lui un véritable "hymne à l'amour des anti-intégrases", 4 des 7 multi-thérapies les plus conseillées contiennent désormais au moins un médicament de la classe des anti-intégrases (raltegravir, elvitegravir, dolutegravir).

Et oui après tout, comme il le souligne, pourquoi encore s'embêter à "se perturber le sommeil" à cause d'Efavirenz (voire à se suicider, si on a bien suivi), alors qu'on a une toute nouvelle classe de beaux médicaments tout neufs, dont l'Elvitegravir qui constitue une "merveille de la chimie médicale", pour lequel non seulement une "prise quotidienne suffit", et qui en plus tient la dragée haute à "toutes les alternatives, y compris Efavirenz"?

After a timorous start, our embrace of inhibitors of HIV-1 integrase has flowered into what promises to be a long-term love triangle among integrase inhibitors, the providers who prescribe them, and the patients who must swallow them. One look at the Oct. 30 update to the U.S. Department of Health and Human Services (HHS) guidelines is all it takes to see this integrase lovefest -- considering that more than half of the regimens listed as preferred for initial treatment, expanded from four to seven, are integrase inhibitor-based.

And, why not? Over the past decade, the number of new potent antiretroviral agents has grown; yet, patients preparing to start HIV therapy have still had to choose from a constricted list of imperfect options. Essentially, the selection of initial therapy came down to choosing between the fixed-dose formulation of efavirenz/tenofovir/emtricitabine (Atripla) and one of two flavors of ritonavir (Norvir)-boosted protease inhibitors (darunavir [Prezista] or atazanavir [Reyataz]) plus tenofovir/emtricitabine (Truvada).

When the efavirenz (Sustiva, Stocrin)-based single tablet became available in 2006, the troublesome neuropsychiatric adverse effects of the regimen seemed a relatively small price to pay for convenience and potency. But, do our patients really need to continue to have to deal with nighttime dosing, a break-in period of dream disturbance, and a nagging question of mood effects (see the next highlight)? Likewise, the boosted protease inhibitor regimens are excellent at suppressing viremia and are virtually bulletproof against drug resistance, yet require multiple pills, bottles, co-pays, plus are straddled with important potential drug-drug interactions.

Raltegravir (Isentress) plus tenofovir/emtricitabine offered an option that played well with other medications with almost non-existent toxicity. But, unlike the other first-line regimens, it requires twice-daily dosing -- an understandable deal-breaker for many people living with HIV who want to take as few pills as infrequently as possible over the course of their, now extended, lives. This is why the release of elvitegravir and dolutegravir (Tivicay, DTG) are a big deal. The single-pill-a-day elvitegravir tablet is a marvel of medicinal chemistry and holds its own against alternatives, including efavirenz and ritonavir-boosted atazanavir.

This is why the release of elvitegravir and dolutegravir (Tivicay, DTG) are a big deal. The single-pill-a-day elvitegravir tablet is a marvel of medicinal chemistry and holds its own against alternatives, including efavirenz and ritonavir-boosted atazanavir.[...]

Et oui pourquoi s'embêter à moins que... tiens, l'Elvitegravir est commercialisée par Gilead ? Quoi, la nouvelle pilule magique (nom commercial : Stribild) de Gilead qui contient l'Elvitegravir est en cours de mise sur le marché en Amérique du Nord et en Europe et son brevet ne devrait pas expirer avant 2026 ? Comment, elle coûte aux US 2800$ par mois, soit 30% plus cher que l'Atripla (2200$) commercialisé par le même Gilead et qui contient Efavirenz promis au triste de destin de "générique" ?

Et oui...

Encore une fois, je dois rendre les armes et m'incliner devant l'incroyable précision du timing de Gilead - les horlogiers suisses peuvent trembler. Pour pouvoir vendre la nouvelle pilule encore plus chère que l'ancienne - l'Atripla a quand même rapporté 3,57 milliards de dollars rien qu'en 2012 - il fallait non seulement développer en développer une aussi efficace, mais il fallait aussi réussir à tuer l'ancienne avant qu'elle ne devienne un générique low-cost redoutablement concurrentiel, produit à la chaîne par les indiens ou les brésiliens.

Il fallait le faire ni trop tôt - ne pas entamer les ventes miraculeuses d'Atripla avant que le générique ne débarque - ni trop tard - pour permettre le décollage du Stribild avant qu'un concurrent ne vienne prendre la place toute chaude. Et pour ceux - indiens, brésiliens,... qui ne peuvent pas se le payer - qu'ils continuent à se "perturber le sommeil" !

Le hasard - toujours lui ! - a voulu que cette étude discrètement assassine réalisée notamment par 5 collaborateurs réguliers de Gilead (sur 11) - sorte... à peu près juste... très près, tout près du bon moment. A vrai dire, juste à l'expiration du brevet et à la mise sur le marché du Stribild, sans se faire déborder par des retards ou des imprévus. Et de la bonne façon, en recyclant de vieilles données - il n'aurait surtout pas fallu attirer l'attention avec une nouvelle étude portant spécifiquement sur ces effets secondaires, et qui aurait pu arriver trop tôt - ou trop tard...

Non, c'est du vrai travail de ninja, précis, synchrone, invisible, pile au bon moment... ou presque, sauf... pour les suicidés de l'Efavirenz - mais qui ne sont plus là pour se plaindre - pour s'en plaindre... du hasard.

De ce putain de hasard.

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Ce ne est même plus surprenant tout ça... ça ne fait que me convaincre toujours et encore plus de l opportunité VIH pour l industrie pharmaceutique ....

Quelle aubaine quand même surprenant.... on oublie vite tous ceux littéralement assassinés à coup d AZT à haute dose.... à chaque nouvelle molécule c est la même histoire. une bonne promo, une distribution outranciere ... un démantèlement... une nouvelle molécule.

Moi je vous le dit, pour reprendre leur sloggan bien connu "non non ça ne passera pas par moi !"

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Bravo Jibrail pour ces infos et tes analyses !

A propos de l'"épicentre", alias le fameux Research Triangle Park, l'article du Monde que tu signales est particulièrement intéressant, notamment pour l'historique qu'il présente de cette structure :

A l'origine du "cluster", il y a " une volonté politique" , rappelle Robert Mac Mahan,conseiller scientifique du gouverneur de Caroline du Nord. En 1959, un noyau d'hommes d'affaires et d'universitaires convainc le gouverneur qu'il faut sortir cet Etat du sous-développement en attirant des entreprises à haut niveau de technologie.

Le RTP est créé mais, plusieurs années durant, son existence demeure virtuelle. L'arrivée d'IBM en 1965 change la donne. Quatre ans plus tard, 21 entreprises ont logé là leurs centres de recherche.

Il faut toutefois attendre 1980 et le Robert Dole Act pour que la recherche publique américaine commence à collaborer véritablemant avec la recherche privée. Selon Mark Crowell, responsable du transfert de technologie à l'Université de Caroline du Nord, c'est à cette date que l'Etat fédéral a transféré aux universités les revenus des brevets de toutes les découvertes scientifiques effectuées dans les laboratoires d'Etat.

"UN PARI FORT SUR L'AVENIR"

Mais si l'on écoute Yves Ribeill, PDG de Scynexis, une entreprise spécialisée dans le service aux laboratoires pharmaceutiques, le tournant biotech du RTP a été pris en 1994, lors de la fusion des laboratoires Glaxo et Wellcom. " Les deux établissements étaient l'un en face de l'autre. La fusion a entraîné la suppression de nombreux axes de recherche jugés secondaires ."

Plutôt que de s'inscrire au chômage, ou de rechercher un emploi fixe ailleurs, des équipes entières de chercheurs ont opté pour la création d'entreprise. Scynexis est née d'une activité destinée à mourir après la fusion entre Rhône-Poulenc et Hoechst en 1998.

[...]

[c'est moi qui souligne]

Par ailleurs, de lien en lien à partir de cette page du Monde, je tombe sur ceci, qui concerne Glaxo Smithkline :

GlaxoSmithKline: le pharmacien qui lave plus blanc

Je n’ai rien fait mal, mais, je vous le promets, l’année prochaine j’arrête. » On pourrait résumer ainsi les bonnes résolutions annoncées à l’approche du Nouvel An par le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK).

Il a toujours rejeté avec la plus grande énergie toutes les accusations de corruption des Etats-Unis jusqu’en Chine. Il annonce néanmoins une profonde refonte de ses méthodes commerciales. Il était innocent, il le sera encore plus !

Le laboratoire pharmaceutique a décidé d’arrêter de payer les médecins pour qu’ils prescrivent ses médicaments. Présenté lundi 16 décembre à ses cadres, ce plan de bonnes pratiques a été élaboré « pour [qu’ils restent] en phase avec la façon dont le monde est en train de changer», justifie Andrew Witty, le patron de GSK, dans une interview au New York Times.

Le britannique, dont les ventes se sont effondrées de 61 % au troisième trimestre en Chine, où une enquête pour corruption a été ouverte en juillet, propose rien de moins qu’une révolution.

GSK prévient qu’il va cesser de rémunérer les médecins et de leur offrir de luxueux voyages pour leurs interventions sur ses produits dans des conférences ou séminaires de formation. Il se trouve que dans le cadre de la réforme Obama sur la santé, toutes ces dépenses devront être publiées par les laboratoires en 2014. Le législateur américain a probablement joué ici le rôle d’aiguillon.

Rémunération variable

Dans cette quête de vertu, le laboratoire, connu en France pour le Clamoxyl, la Ventoline ou le Zantac, va plus loin. A partir de 2015, la rémunération variable de ses commerciaux ne sera plus indexée sur le nombre de prescriptions que font les médecins. Leur intéressement sera désormais fondé, explique GSK, sur leur compétence technique, la qualité du service qu’ils apportent aux clients afin d’améliorer les soins des patients, et la performance commerciale du groupe.

Alors que tous les géants de la pharmacie réfléchissent à faire évoluer leurs pratiques commerciales, aucun ne s’était engagé de façon aussi radicale. Il faut applaudir fortement cette initiative.

Sans faire de procès d’intention, il ne faudra pas cesser pour autant de surveiller les pratiques commerciales de GSK et de ses concurrents. Et ne pas renoncer à user de la loi ou de la justice pour aider...

[c'est moi qui souligne]

Au-delà des problèmes de corruption qui relèvent du droit de la concurrence et du droit pénal, le sujet est crucial alors que tous les pays s’inquiètent des dérives de leurs dépenses de santé. En anticipant de manière aussi volontariste, GSK n’est pas seulement dans une bataille d’image. Il compte imaginer avant ses concurrents les stratégies commerciales de demain.

Restera la question de la formation des professionnels de santé. Mais la confier à des médecins payés par les laboratoires pour vanter les mérites de leurs produits n’était pas un gage de qualité optimum.

http://ecobusiness.blog.lemonde.fr/2013/12/17/glaxosmithkline-le-pharmacien-qui-lave-plus-blanc/

Intéressant aussi, non ?

Amitiés à tous.

Modifié par Jardinier
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  • 1 mois après...

Hasard du calendrier, Gilead vient de publier ses résultats financiers pour 2013 (ici le communiqué officiel en anglais).

Les ventes de l'Atripla... stagnent par rapport à 2012 (à 3,5 milliards de dollars quand même), tout comme celle du Truvada (3,1 milliards $).

Heureusement, comme suggéré plus haut, les ventes d'Eviplera et de Stribild décollent (1,2 milliards de $ à elles deux, soit trois fois plus qu'en 2012, et ce alors que les ventes de Stribild n'ont pas démarré en Europe), ce qui aide Gilead à augmenter confortablement ses bénéfices annuels, qui atteignent 3,07 milliards de $ (contre 2,59 en 2012) - ce qui reste largement supérieur à leur budget en Recherche et Développement (qui progresse néanmoins à 2,1 milliards de $).

Tout va bien.

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en gros, c'est oui pour ta première question. En Afrique, il y a beaucoup de drogues oxydantes, libérant du monoxyde d'azote et des peroxynitrites : flagyl, chloramphénicol, isoniazide,.... Le manque de sélénium des terres africaines ne facilite pas non plus l'élimination correcte de ces oxydants.

Les substances chimiques dangereuses sont celles qui amènent à la formation finale de peroxynitrites : drogues (amines tertiaires : cocaïne, secondaires : amphét), médocs (AZT, bactrim, isoniazide, nitrofurantoïne, tous les composés nitrés, etc...), et les sources naturelles telles le sperme.

Cheminot, il y a des peroxynitrites soit, mais comment vois tu la simultanéité des cas de sida en afrique et chez les gays américains (1983 et suite). Les peroxy ont toujours été utilisés tout comme les poppers mais ce qui me gène c'est le fait que les décès ont eu lieu sur les mêmes périodes, il y a forcément un rapport!

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Si je me souviens bien, il n'y a pas tout à fait simultanéité : on commence à s'intéresser au sida africain avec au moins 3 ou 4 ans de décalage par rapport à celui des gays américains, puis français avec 2 ans de décalage. A Paris, le bruit commence à courir en 82, puis l'affolement commence en 83-84, alors qu'aux Etats-Unis les choses commencent en 80-82 dans les milieux médico-scientifiques, puis de la santé publique à peu près simultanément.

A Paris, il semblerait que ce soit le Dr Leibowitch qui mette Montagnier en piste à partir de 1982 ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Leibowitch : "en 1982, il émet l’hypothèse qu’un rétrovirus exotique CD4 trope pourrait être à l’origine de l’épidémie naissante de sida et lance les équipes de Montagnier et de Gallo sur la piste du virus" (à mon avis, et même selon les détails fournis par le Wiki, c'est certainement au moins en partie faux pour Gallo). A son crédit, Leibowitch aurait déclaré que les monothérapies à l'AZT étaient inutiles lors d'une conférence en 1989 (Leibowitch présentera aux spécialistes mondiaux réunis en congrès à Marnes la Coquette (colloque Pasteur-les Cent Gardes, novembre 1989) ses résultats montrant que la monothérapie par AZT devient rapidement inefficace puisque la quantité de virus en activité chez le patient traité, après une baisse sensible d’un mois, ré-augmente ensuite malgré la présence continue d'AZT). Leibowitch encore est l'auteur d'un livre, "Un virus étrange venu d'ailleurs", paru chez Grasset en 1984, où il pose la thèse d'un virus africain.

Grosso modo, dans l'info grand public en tout cas, je crois bien qu'on commence à beaucoup parler de sida africain seulement à partir de 1986. Le rapport serait aussi qu'à partir de la plus ou moins fausse piste du virus contracté par des gays américains en Haïti, on aurait commencé à avoir l'idée de s'intéresser à une origine africaine du virus.

Modifié par Jardinier
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Les premières publications scientifiques évoquant des cas de sida en Afrique datent de 1983, après avoir constaté des cas de sida chez des Africains résidant en Europe ou en Amérique du Nord. La toute première publication (1983) à l'évoquer provient de Belgique et relate le cas de deux Zaïrois (comme on disait à l'époque) et un Grec,sans antécédens particuliers, transférés de Kinshasa à Bruxelles, et tous trois décédés d'une infection fongique (cryptococcose, plus pneumocystose dans deux cas). Cela avait déjà été repéré chez des Haïtiens quelques mois plus tôt (ceux-ci étant nombreux en Amérique du Nord). Ce qui avait intrigué à l'époque, c'est le profil des patients (hommes et femmes hétérosexuels de milieux variés) qui tranchaient avec les cas en Amérique du Nord et en Europe concentrés chez les homosexuels masculins et les toxicomanes.

Il est important de noter que cette "découverte" est antérieure à l'établissement du test d'anticorps dit "VIH" et que cette constatation de cas de "sida" se faisait sur des critères cliniques définis à l'époque par la CDC américaine et qu'on peut trouver contestable car peu spécifique pour des populations affectées par de nombreuses infections "tropicales" : notamment développer une infection parasitaire ou fongique sévère suffisait à définir le sida, alors que que cela ne devait malheureusement pas être exceptionnel à l'époque (il n'y a qu'à jeter un oeil à cette vieille publication de 1992 qui disait que la cryptococcose était généralisée dans tout le bassin du Congo, au moins dans les années 60). Cela dit, les tests pratiqués ensuite ont confirmé qu'il y avait des problèmes sanitaires, mais tout en restant prisonnier de cette ambiguïté initiale (ces maladies étaient-elles réellement nouvelles par leur caractère et leur fréquence ?)

Les anglophones pourront relire cette publication de l'OMS de 1984 et notamment son annexe 1 qui résume ces critères cliniques. La plupart des publications scientifiques de l'époque ne sont malheureusement pas numérisées ou pas en accès libre. Cela précède de peu la fameuse définition de Bangui de 1985, qui permettait de "diagnostiquer" les cas de sida sur la base de critères cliniques sans passer par le nouveau test d'anticorps alors mis au point (car jugé dans la pratique non réalisable, dans le contexte de l'époque, dans des pays dépourvus des infrastructures sanitaires les plus élémentaires), à l'inverse des pays du nord.

Parmi les hypothèses expliquant le sida "africain" concomittant avec le sida des pays du nord, de nombreuses hypothèses ont été évoquées sur le forum : pré-existence de ces infections (caractérisant le sida) bien avant l'apparition du sida dans les pays occidentaux, dégradation de la situation sanitaire générale après les années 60 sous l'effet de l'explosion démographique, de l'urbanisation (dans les bidonvilles) et des nombreux conflits ayant alors ravagés le continent; effets de la longue durée de certains antiobiotiques utilisés massivement à partir des années 60 pour lutter contre ces infections (métronidazole, bactrim, chloramphénicol, etc...), ou des antituberculeux (isoniazide) tel que l'a souvent décrit Cheminot, le déficit de sols de certaines régions en sélénium (Afrique du Sud notamment)... toutes les hypothèses alternatives nécessiteraient d'être sérieusement étudiées.

Je reste pour ma part persuadé que la forte "réactivité" des populations africaines au test d'anticorps dit "VIH" réside aussi dans une certaine spécificité génétique liée, du fait de l'évolution, à l'adaptation du système immunitaire au paludisme (et peut-être aussi aux multiples infections "tropicales"), probablement par une modulation de la production de monoxyde d'azote, le fameux NO, composé essentiel du système immunitaire contre les infections fongiques et les parasites. Le paludisme est en effet un facteur particulièrement sélectif dans l'évolution: la maladie génétique la plus courante au monde (et en France), la drépanocytose, est par exemple le résultat de l'adaptation au paludisme et touchant essentiellement les populations d'origine africaine (et également d'Inde et plus rarement en Méditerranée). Et on a retrouvé dès 1984 un cas de sida chez un jeune Zaïrois de 19 ans, atteint de drépanocytose : très faible, polytransfusé en raison de sa drépanocytose, développant de multiples infections opportunistes traités par toute la gamme des antibiotiques nitrés : faut-il vraiment un nouveau virus pour expliquer ce tableau clinique ?

On ne la retrouve pas chez les populations d'Asie du sud-est (et comparativement "peu réactives" au test dit VIH) qui sont soumises aux mêmes conditions ("infections tropicales"), mais d'autres maladies génétiques, les différentes sortes de thalassémies sont aussi fréquentes (dont la béta-thalassémie connue dans le bassin méditerranéen mais aussi en Asie), qui sont également le produit d'une adaptation au paludismes, toutes (comme la drépanocytose) étant susceptibles de créer diverses formes d'anémie (notamment selon que les personnes soient hétérozygotes ou homozygotes au niveau des gènes concernés).

Cela ne veut dire d'ailleurs que cette adaptation serait complètement sans conséquence sur l'état de santé réel (indépendamment des résultats des tests) : de nombreuses études aux Etats-Unis ont montré que les afro-américains avaient tendance à développer certaines maladies (notamment cardio-vasculaires et auto-immunes) de façon nettement plus importante que les autres groupes et y compris toutes choses égales par ailleurs (à niveau socio-économique équivalent). Mais la prendre au sérieux permettrait peut-être, qui sait, de mieux cerner "l'origine" du sida.

Modifié par Jibrail
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pour moi les singes infectés, l'ont été suite à des essais et etudes sur les animaux (vr les publications Horowitz Len). les humains ont été infectés à partir des résultats obtenus sur ces singes : virus inclus dans les vaccins hépatite et autres,

et en cherchant encore plus loin on comprendra comment et pourquoi, aux usa le sida est plus fréquent chez les noirs ? en europe on peut dire que la majorité des séropo c'est les noirs immigrés ! donc contaminés en afrique, où en sont les noirs nés en europe ? équivalent aux noirs usa. y a t il des statistiques ?

tout mérite réflexion mais le principal c'est de trouver comment vivre avec, s'en débarrasser ? on peut toujours rêver

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aussi et surtout si la thèse du singe était logique, il y aurait eu épidémie chez les peuples mangeurs et chasseurs manipulant lde singe, la séopositivité y est nulle!!!! si intéressé , faire des recherches sur le net ou ailleurs.

et l'on ne peut parler de pauvreté et des conditions alimentaires et hygièniques qui logiquement influenceraient, car.....les décès de sida ont d'abord concernés les couches socio professionnelles plus ou moins aisées!!! enseignants, commercants, des fonctionnaires de tout genre, des employés d'o.n.g, des gens qui se nourrissaient bien, avaient un travail, une vie normale quoi!

j'ai déjà posté ces incohérences sur le forum et échangé avec certains d'entre nous : constat, chacun comprend le sida à sa manière !

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