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forum sidasante

Jibrail

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Tout ce qui a été posté par Jibrail

  1. OK je pige mieux C'est sûr que les examens c'est long c'est compliqué... Mais avec la tarification par activité les hôpitaux n'ont pas intérêt à en faire un max ? Sinon j'espère que tes bons résultats vont durer ! Pour le régime gras et sucré, attention à ce que Wallypat en dis!!
  2. Une injection unique de Ceftriaxone n'a quand même qu'un impact limité, et a le bon goût de te débarrasser immédiatement et durablement de gonocoques relativement embarrassant et également invalidant s'ils s'incrustent dans la durée... Et puis même si l'effet n'est pas neutre, ça n'a quand même rien à voir avec la prise de Bactrim au long cours comme c'était la règle pendant toute une époque pour les séropositifs (en préventif qu'ils disaient...), ni même avec les flacons et les flacons de poppers que la plupart des mecs (gays) continuent à utiliser régulièrement... Je veux bien incriminer l'industrie pharma quand il le faut, mais tout rejeter en bloc est le meilleur moyen de se planter. Du Ceftriaxone j'en a pris deux fois dans ma vie, et ces deux fois là j'étais content que ça existe. J'en prendrais pas pour autant tous les jours, c'est clair. De toute façon j'ai la sensation qu'à comparer, l'effet des gonocoques a aussi un effet bien plus perturbant sur le résultat du test dit VIH qu'une prise unique d'antibios, étant donné que c'est un facteur très souvent incriminé dans les études épidémio de transmission : voir à ce sujet l'avis des médecins suisses qui indiquait que sous condition (de prise de multithérapies et de CV indétectable), il n'y avait pas de risque de "transmission" de séropositivité (d'un point de vue orthodoxe), SAUF dans le cas d'une MST active type gonocoques ou autres (pour les raisons scientifiques que Cheminot a décrit plus haut) Sinon content pour tes résultats, en particulier la hausse des T4 : c'était sans prise de multithérapie ?
  3. Effectivement les dernières données vont dans ton sens et en cas d'étude épidémiologique un peu sérieuse sur cette "catégorie" d'hommes séropositifs consommateurs réguliers de Viagra, on devrait rapidement aboutir à des résultats très significatifs : on devrait trouver parmi eux un grand nombre d'hommes hétérosexuels ayant une vie sexuelle et "chimique" assez classique, loin des habituelles "catégories à risque", et peut-certains recommenceront à se poser des questions ? Tu as sans doute entendu parler du futur médicament "Naproxcinod", qui selon toute vraisemblance devrait devenir un des prochains "blockbuster" de l'industrie pharmaceutique : il s'agit d'un anti-inflammatoire classique (le Naproxene) utilisé notamment pour soulager l'arthrose, auquel on a ajouté un groupement donneur de NO afin d'éviter toute hausse de la pression artérielle, source d'effets secondaires dans cette classe de médicaments (la population cible étant de plus généralement âgée). Les études concluent à une efficacité remarquable, et prévoit si tout se passe bien une commercialisation à partir de 2010. N'aura-t-on pas là le même effet "vasodilatateur" du NO que l'on retrouve dans le sildénafil (Viagra) et dans les nitrites d'alkyle (poppers) qui se retrouverait utilisé à grande échelle et en permanence par des millions de personnes souffrant d'arthrose ? Si cela se confirmait, on aura peut être là une épidémie de séropositivité chez des personnes âgées, hommes et femmes, à mille lieues des catégories à risques... et dans ce cas... là les choses devraient s'éclaircir assez rapidement.
  4. Puisqu'on évoque le sujet, cela ne concerne pas le sida, mais cet article indique une fraude de grande ampleur portant sur 21 études publiées entre 2002 et 2007 dans des revues scientifiques de renom dans sa spécialités (anesthésie)... information passée relativement discrètement au milieu du mois de mars... Le labo Pfizer avait largement subventionné le bonhomme. Comme quoi dans certains domaines pointus qui laissent de la place à l'interprétation scientifique.... il y aussi de la place pour la fraude scientifique.
  5. D'après cet article, déjà ancien (1996), il semble difficile de mesurer le stress oxydatif comme l'activité antioxydante de l'organisme et la mesure du gluthation n'y fait pas exception - des variations importantes ne sont donc pas à exclure. Pour le reste il est instructif de relire le long fil sur le gluthation et particulièrement cette remarque de Cheminot :
  6. S'agit-il de l'huile de coco Bioplanète que l'on peut trouver chez Biocoop ? Je ne connais pas celle d'Arman Prana, mais je trouve que celle de Bioplanète a tout de même une odeur de coco bien marquée et réagit bien aux changements de température (se figeant à température ambiante). Bon après mes papilles n'ont pas de capteurs chimiques bien précis...
  7. Sur ce point : nombreuses et régulières sont les études qui tendent à montrer que les personnes déprimées et stressées sont en plus mauvaises santé que celles qui sont moins déprimées et moins stressées. C'est vrai sans doute pour de nombreuses pathologies y compris le cancer ou le sida. Néanmoins, et on rejoint ta question initiale : rien ne (me) laisse penser que cet état de fait touche plus particulièrement le sida et le cancer que d'autres pathologies, en bref, qu'il s'agit d'un élément spécifique à ces deux pathologies. C'est important en général : je suis pas sûr que ce soit important en particulier pour le sida et le cancer. Cela me pose question plus particulièrement dans la mesure où, dans le sida (mais aussi le cancer), les médecins qui ne peuvent pas s'appuyer sur des théories claires et vérifiées, ont tendance à transférer une partie de leur ignorance sur le dos des patients : c'est bien sûr les séropositifs rendus responsables de leur séroconversion (ils n'ont pas su se protéger - qu'il s'agisse de la version dure - culpabilisante - ou de la version molle - misérabiliste), mais aussi pour le cancer où les malades sont parfois sommés de mettre toute leur force et leur volonté pour combattre la maladie. Alors que c'est plutôt l'inverse qui devrait être la règle : comme on beaucoup d'interrogations sur ce qui provoque ces pathologies, il est forcément plus difficile de s'en protéger (voire la question controversée du lien entre alimentation et cancer où Wallypat arrive à des conclusions radicalement inverses à celle de l'orthodoxie nutritionniste...) Et comme le soulignait Brume de l'Abro il y a peu, insister en premier lieu sur la situation affective des individus, ça peut envoyer à mon sens directement sur la responsabilité individuelle (la situation affective est perçue comme un problème personnel plutôt que social), et renvoyer à l'idée qu'en résolvant une partie de ses problèmes affectifs, relationnels, les malades pourraient améliorer nettement leur situation. Et donc aller dans le sens d'accentuer la responsabilisation-culpabilisation des patients et de la déresponsabilisation de la médecine (qui n'a plus à élaborer une théorie qui fonctionne et à trouver des moyens naturels ou chimiques d'y remédier). D'où le besoin, à mon sens, de manier ce thème avec pas mal de pincettes.
  8. Je suis entièrement d'accord avec toi, néanmoins si personne ne met la pression à l'orthodoxie, ça va prendre des années et des années. D'où l'intérêt de s'organiser un minimum dans cet objectif (sachant que la dissidence n'a presque aucun moyen matériel pour vérifier et faire progresser ses théories). Le plus grand obstacle comme souvent n'est pas l'orthodoxie, mais la division de la dissidence. Le rôle de ce forum est bien, à l'échelle francophone, de permettre de débattre, aussi modestement soit-il, afin de contribuer à rapprocher les points de vue et d'atténuer les divergences. Mais aussi essentiel soit ce rôle, rien ne remplace les rencontres réelles pour aller au-delà.
  9. L'essentiel des réponses à tes questions figurent dans la synthèse, mais en quelques mots, si les marqueurs dits du VIH ne sont pas spécifiques et peuvent de ce fait être positifs chez des gens en bonne santé, ou avec d'autres problèmes de santé plus "classiques" (parce que les faux positifs qui font une crise de palud ou de la tuberculose ne sont pas exactement en pleine forme), chez les "groupes à risques" il y a une corrélation certaine entre les marqueurs VIH et la possibilité de développer un certain nombre de pathologies "exotiques" liées au sida (pneumocystoses, toxoplasmose et Kaposi notamment), bien que celles-ci ne soient pas totalement spécifiques non plus. En fait, pour le Perth Group comme pour beaucoup d'entre nous ici, il s'agit de reconnaître qu'il y a quelque chose de spécifique et de nouveau dans les pathologies associées au "VIH", même si le VIH n'en est pas la cause ou au moins pas le facteur essentiel, et s'il on ne sait pas exactement ce que c'est. Ces groupes à risques, l'orthodoxie les définit en fonction de leur risque par rapport à leurs pratiques sexuelles et aux transmissions de produits sanguins. Cheminot les a avantageusement substitué par le risque d'exposition aux peroxynitrites (type particulier de stress oxydatif), plus vraisemblable tant chimiquement qu'épidémiologiquement. Dans cette hypothèse, tous les groupes ne sont pas risqués, loin de là.
  10. Bonjour, As-t-il eu finalement un Western Blot pour confirmer ou non ? Si ce n'est pas le cas, cela me parait la première chose à faire, étant donné qu'effectivement l'Elisa est davantage sujet aux faux positifs, et qu'un Western Blot pourrait éventuellement l'invalider. Est-ce que ses ulcères buccaux se sont résorbés ? D'après ce que tu décris, et d'après les statistiques officielles en vigueur, il parait également assez improbable que tu aies été susceptible de le contaminer (du point de vue des pratiques sexuelles habituelles, non "extrêmes", le risque concernerait d'abord le partenaire passif et non protégé de relations anales - même s'il vaut mieux bien entendu conserver le préservatif également pour des relations vaginales)... et sa petite blessure ne change rien (on a toujours des micro-lésions qu'on ne voit de toute façon pas à l'oeil nu). Par rapport au vaccin contre la grippe, il semblerait qu'effectivement la vaccination suscite une réaction du système immunitaire (c'est le but recherché de la vaccination) qui favorise la production d'anticorps et pourrait favoriser la séropositivité au test dit VIH. Cela dit il n'y a bien sûr pas eu d'études sérieuses - tu t'en doutes- qui ont été conduites pour en avoir le coeur net. Si tu suspectes un faux positif, il faut peut-être voir au niveau des CD4 s'ils demeurent à un niveau élevé (dans cette situation, les multithérapies ne sont pas nécessaires). S'ils sont faibles et se maintiennent à un niveau faibles, c'est plus ennuyeux. Et si le Western Blot est positif, il ne vaut mieux pas le refaire tout de suite, même en cas de trouble transitoire le niveau d'anticorps qui est également mesuré dans ces tests semble assez long à se réguler, et conduirait à un nouveau test positif.
  11. Salut, Comme l'indique les papiers que cite Cheminot, il y a de nombreuses présomptions sur le rôle du système digestif et particulièrement des intestins dans la régulation du système immunitaire (il y aurait autant de Cd4 dans les intestins que dans le reste du corps, et cela correspond aussi à la plus grande surface d'échanges du corps, et de très loin, entre l'extérieur et l'intérieur du corps), et partant, dans l'apparition de la séropositivité et des maladies liées au sida. La plupart des études d'observation de la transmission laisse aussi entendre que seule l'intensité de pratiques de sodomies passives non protégées sont vaguement corrélées avec la fréquence de la séropositivité (à la différence de toutes les autres pratiques sexuelles et en lien avec le caractère oxydant du sperme). La seconde observation (sur la base limitée de ton très court extrait) me parait néanmoins très contestable, en laissant entendre que l'Afrique serait particulièrement touchée parce que la sodomie y serait plus fréquente. C'est une assertion qui de mon point de vue ne repose sur rien (les enquêtes sérieuses sur la sexualité se compte sur le doigt de la main), qui assimile l'Afrique à un tout homogène alors qu'il s'agit d'une mosaïque de sociétés très variées, dont certaines sont très prudes et certaines plus libérées... Il l'oppose au reste du monde en matière de sexualité, sans doute parce qu'il ne sait pas expliquer autrement pourquoi il existe de telles différences entre les taux de séropositivité (par ailleurs passablement surgonflés) en Afrique ou dans les Caraïbes par rapport aux autres régions... Cela participe du même présupposé raciste qu'utilise l'orthodoxie, où des idées préconçues sur la sexualité des Africains seraient de nature à expliquer la fréquence de la séropositivité sur ce continent, tout simplement parce que c'est l'unique raison qui serait compatible avec l'hypothèse rétrovirale du sida. Pourtant de nombreux autres facteurs tels que cité par Cheminot dans ce message peuvent expliquer la situation spécifique de l'Afrique. Pour résumer par rapport à ta question : oui le sida est peut-être en partie une maladie digestive, la sodomie joue sans doute un rôle chez un certain nombre, mais non pas du tout pour la suite concernant la sodomie en Afrique.
  12. Je suis pour ma part, sur ce point, essentiellement d'accord avec Nico : ce n'est parce qu'on remet en cause l'orthodoxie du sida qu'il faut forcément tout jeter d'un bloc dans la science médicale "orthodoxe". On peut imaginer qu'il y ait à gagner à revoir tout ou partie du cadre conceptuel de la médecine moderne, de ses outils, de ses méthodes, comme plusieurs intervenants le suggèrent dans ce fil, plutôt qu'à essayer de combattre l'orthodoxie du sida avec ses propres armes. Je pense pour ma part qu'on gagnerait surtout à s'y noyer, car les différentes écoles conceptuelles "alternatives" sont très variées et divisées, que le poids des influences "idéologiques" sont parfois aussi importants que dans la science médicale orthodoxe, et surtout qu'elles se placent dans un cadre "philosophique" qui ne peut pas débattre et dialoguer concrètement sur la question du sida avec les chercheurs, les malades, les médecins et le reste de la société, qui réclament un cadre "scientifique". Amha, si on en est là aujourd'hui par rapport au sida, ce n'est pas parce qu'on s'est enfermé dans les règles de la science "matérialiste", mais parce qu'on a les ignoré, à différentes étapes cruciales (sur "l'isolation", sur l'AZT...). On peut rouvrir le débat sur ce que sont les microbes, les virus ou le système immunitaire et personne n'a jamais de vérités définitives sur toutes les questions. Mais faire d'une révolution conceptuelle (sur le rôle des microbes ou autres) la clé de la réponse sur le sida, alors que de nombreuses pistes issues de la recherche "orthodoxe" (sur le rôle de l'oxyde nitrique, sur le fonctionnement du système immunitaire, sur la biochimie) est susceptible de nous faire avancer, c'est à mon avis le meilleur moyen de perdre encore de nombreuses années, et de renforcer encore plus l'orthodoxie du sida en lui laissant le champ libre.
  13. Jibrail

    Probiotiques...

    Une toute première étude, hélas seulement en anglais, concernant l'efficacité des probiotiques sur des diarrhées, chez des séropositifs. Un petit nombre (24) de femmes du Nigeria, souffrant de diarrhées et ne prenant pas de traitement "antirétroviraux", ont participé à cette étude, avec des résultats très positifs parmi le groupe ayant bénéficié de suppléments probiotiques par rapport au groupe de contrôle (une cessation des diarrhées dans les deux jours), avec des résultats apparemment un peu meilleurs en terme de T4 (peu détaillé dans l'abstract/résumé de cette étude). Cela va aussi plutôt dans le sens de ceux, nombreux, comme par exemple Tony Lance, qui pensent que les intestins jouent un rôle clé dans le système immunitaire et sa régulation.
  14. C'est la nouvelle molécule du moment, approuvée il y a quelques mois à peine, en septembre dernier. C'est une lointaine cousine de l'enfurtivide (Fuseon), censée bloquée le "CCR5", un "co-récepteur" des T4 qui permettrait selon l'orthodoxie au "VIH" d'infecter les cellules. Elle semble pour l'instant limitée au patients en "échec thérapeutique" (tout comme le Fuseon), et est censée agir de façon tout à fait différente des autres molécules habituelles des trithérapies (les antiprotéases comme le lopinavir et le ritonavir que l'on trouve dans Kaletra et les inhibiteurs de transcriptase inverse comme Epivir/3TC ou Sustiva). Elle n'est cependant pas exempte d'effets secondaires, comme l'ont montré les essais cliniques de validation. Vigilance toujours de mise...
  15. Bonjour et merci pour ton témoignage très riche... Juste quelques considérations générales suite à une recherche rapide sur le net, sur la vigilance à porter à mon avis sur toute plante ou produit censé stimuler le système immunitaire. Le système immunitaire se caractérise par une multitude d'agents, de molécules et de réactions complémentaires, qui se régulent et se contre-régulent selon des modes complexes dans laquelle la recherche avance assez progressivement. Au cours des années 90, le modèle associant un équilibre entre l'immunité cellulaire (dite "Th1", du nom d'une sous-famille des fameux T4) et l'immunité humorale (dite Th2) a permis de faire progresser les modèles explicatifs : un déséquilibre en faveur du système Th1 pouvait être associé avec l'inflammation et les maladies auto-immunes (sclérose en plaques, arthrite...), tandis qu'un déséquilibre du système Th2 était associé avec une forte production d'anticorps, des manifestations allergiques... Clairement, la séropositivité et les maladies liées au sida étaient associées à une déséquilibre vers le système Th2 (cf Heinrich Kremer), même si la recherche semble montrer que ce modèle est sans doute simpliste et beaucoup plus complexe. Néanmoins, en recherchant rapidement le net, il semblerait que la "Dracontium loretense" soit relativement mal connue tandis que l"Uncuria tomentosis" le soit beaucoup mieux, avec des effets variés et puissants. Parmi ceux-ci, on note apparemment un effet anti-inflammatoire, soulageant la polyarthrite et l'inflammation du colon. Or ces deux affections sont souvent reliées à un système déséquilibré en faveur du système Th1 (voir par exemple cette étude), c'est à dire inverse au déséquilibre Th2 (associé à la séropositivité). En bref : cette plante pourrait être susceptible de moduler le système immunitaire... mais dans le mauvais sens pour les séropositifs. Si ces plantes agissent, ont un effet, c'est quelles sont puissantes. Si on ne sait pas dans quel sens elle agit... c'est possible qu'elles n'aient pas un effet positif sur tes T4. Si j'ai bien compris, la chute de tes T4 est synchrone avec le début de ton traitement par les plantes ?
  16. Si les mots ont un sens la Sécu est tout sauf une secte. Elle ne dirige presque rien, ce n'est qu'un instrument. C'est une pépite, et une des rares qui nous reste encore. Et ne t'inquiète pas, il y en a pas mal qui rêvent de lui faire la peau. Que les milieux médicaux - tous pays "développés" confondus - se fourvoient dans certaines impasses, sur un nombre assez réduit de pathologies, et parfois de façon intéressée, ne change rien au statut de la Sécu.
  17. C'est juste, et c'est dans doute lié au fait que le groupe de Perth soit constitué plutôt de chercheurs - donc moins porté sur les aspects thérapeutiques, et que Heinrich Kremer ait été d'abord un clinicien (qui a suivi de nombreux patients mais plutôt, à ma connaissance, dans les années 80, en tout cas avant l'introduction de HAART). L'ouvrage d'Heinrich Kremer, qui vient enfin d'être traduit en anglais, reste cependant pour moi l'ouvrage "dissident" le plus abouti, en particulier sur l'importance qu'il porte aux phénomènes purement chimiques, malgré ses inévitables imperfections, et son esquive des effets positifs des multithérapies. Est-ce que tu as cependant réussi à convaincre des dissidents des Etats-Unis ou d'ailleurs sur ton hypothèse portant sur les capacités réductrices du 3TC et du FTC ?
  18. Vous avez sans doute entendu parler du procès d'Orléans, où une femme a été scandaleusement condamnée à 5 ans de prison avec sursis pour avoir "transmis" le sida à son mari. Il me semble juste important de souligner que certains articles indiquent que le mari, militaire, a découvert sa séropositivité lors d'un retour d'une mission au Cameroun, en 1997, alors que celui-ci était hospitalisé pour une crise de paludisme. De nombreuses études, y compris récentes, comme celle-ci, ont tendance à montrer un lien entre paludisme (et notamment lors des crises) et des réactions plus fréquemment positives au test dit VIH. Leur enfant né en 1997 (la mère se sait séropositive depuis 1991) est bien entendu séronégatif... Je serai curieux de voir le rapport d'enquête ou le PV des audiences, si quelqu'un en sait plus.
  19. Tu as raison de poser la question des associations homos comme Act-Up qui sont absolument cruciales. En fait, il y a eu un enchaînement assez déterminant au début des années 80. Avant les publications de Gallo et Montagnier, au tout début des années 80, il y avait un débat scientifique très fort entre les tenants d'une hypothèse infectieuse (de type virale) et ceux d'une hypothèse liée aux "modes de vie" ("l'épuisement immunitaire"), qui mettait en cause l'impact de la promiscuité sexuelle et de l'usage des drogues. Ce débat s'est répercuté dans les associations homosexuelles, bien qu'une majorité de celles-ci se positionnaient a priori plutôt contre cette seconde hypothèse : remettre en cause par exemple la liberté sexuelle conquise dans les années 60 et 70 par le biais du SIDA était vu comme une instrumentalisation des milieux conservateurs qui pouvaient ainsi prendre leur revanche (ce n'était pas sans raison, on se situait, aux Etats-Unis, dans le contexte de l'arrivée de Reagan au pouvoir, du trauma de la défaite du Viet-Nam attribuée justement à ces contestataires, et d'une sévère crise économique). L'hypothèse infectieuse, à l'inverse, ne portait pas un tel contenu politique. Mais il n'y avait pas pour autant unanimité d'un côté ou de l'autre. Les publications de Gallo et Montagnier, en 1983 et 1984, le soi-disant modèle animal (sur les chimpanzés), la découverte de cas de SIDA chez des transfusés et des hémophiles vont amener progressivement la majorité des milieux scientifiques vers l'hypothèse infectieuse, même si c'est loin d'être immédiat, s'il n'y a pas unanimité, et s'il faut attendre bien deux ans, 1986, pour que le plus gros des voix contestataires se taisent (faute de mieux, d'une hypothèse alternative plus structurée, aussi). Logiquement, les associations homosexuelles vont suivre ce tournant dans la foulée. On ne connait pas encore bien non plus, sur le moment, toutes les controverses concernant Gallo. Le dernier acte vient avec les publications de Duesberg dans Cancer Resarch et Science, en 1987/1988, qui rouvre complètement le débat en réinscrivant de façon plus précise et plus scientifique l'hypothèse liée "au mode de vie". Mais cela vient trop tard (l'orthodoxie s'est déjà trop engagée dans l'autre voie), Duesberg reste trop isolé (malgré K. Mullis et quelques autres), parfois trop imprécis, et ses affinités parfois conservatrices (notamment certaines déclarations sur l'homosexualité) l'ont coupé des malades, qui était déjà "a priori" plus favorable à l'hypothèse infectieuse. Et surtout les découvertes déterminantes qui auraient permis de préciser l'hypothèse de Duesberg sur le rôle de l'oxyde nitrique, sur le fonctionnement du système immunitaire (sur l'équilibre Th1/Th2, sur les cytokines) ont été mises en évidence plus tardivement, par la recherche fondamentale, au cours des années 90. Mais dès 1988, on entre dans la période de nombreux séropositifs, "soignés" au Bactrim puis à l'AZT, commençaient à décéder massivement. L'urgence d'avoir accès à des traitements thérapeutiques devenait secondaire sur les controverses scientifiques. La plupart des malades était dans une situation infernale : entre prendre de l'AZT ou non, entre crever pour donner raison à Duesberg ou crever pour donner raison à Gallo... Si j'avais dû me poser la question à l'époque, je doute que j'aurais refusé l'AZT... Act-Up s'est construit à la fin des années 80, sur la base de cette urgence, sur la base d'offrir des accès aux soins les plus larges et les plus rapides possibles. Act-Up a défié l'industrie pharmarceutique, l'establishment des milieux médicaux et de la santé publique, mais sur la forme, en leur demandant d'être plus rapides, plus compétents, plus efficaces. Mais ils ne sont jamais allés jusqu'à remettre en cause leur fond scientifique, parce que cela aurait été complètement contradictoire avec leurs attentes en matière de traitements, et cela aurait totalement démoralisés les malades (qui hélas ne se sont pas portés mieux pour autant). Du coup, ils se sont transformés malgré eux en alliés objectifs des labos, en leur permettant de leur faciliter le travail : procédures de mises sur le marché accélérées, aides massives, etc... sous la pression des assoc' de malades! Puis un des grands combats d'Act-Up, c'était d'éviter que les séropositifs soient oubliés et abandonnés ou marginalisés (le fameux slogan Silence=Mort), et cette position, qui était parfaitement justifiée (lors de l'impasse thérapeutique de 1990-1995, c'était un souhait largement partagé par bon nombre d'autorités scientifiques et politiques), était aussi complètement contradictoire avec un questionnement sur la cause virale (remettre en cause le rétrovirus serait revenu à remettre en cause l'urgence thérapeutique)... c'est une vraie tragédie faustienne. A partir de 1995, de l'introduction du 3TC, toute la question de la cause du SIDA n'est plus d'actualité. Pourtant, ce n'est pas parce qu'elle a été résolue correctement et définitivement, c'est parce qu'il y a eu cet enchaînement tragique durant les années 80, qui n'a fait que poser un couvercle sur les braises du débat initial. D'ailleurs, s'il y a recrudescence des pratiques dites à risques chez les homos en ce moment, c'est bien parce qu'il y a un écart grandissant entre la perception de la réalité du risque, par ceux qui sont les premiers concernés, et les incohérences de la théorie officielle. Et c'est bien pour cette raison que c'est Act-Up, totalement engagée dans l'orthodoxie pour les bonnes et les mauvaises raisons décrites ci-dessus, qui mène le combat le plus acharné contre le relâchement des pratiques dites "à risque", et qu'elle a remise en cause sans le questionner l'avis des médecins suisses (à la différence d'autres assoc' plus récentes). Plusieurs ouvrages permettent de bien se remettre dans le bain de l'époque : - Le livre de Steven Epstein sur l'Histoire du sida, côté américain. - Le récit de Didier Lestrade, fondateur d'Act-Up (Act-Up, une histoire), côté français. Pour faire échos aux propos de Cheminot, la défense par D. Lestrade des drogues récréatives, des années plus tard, est sans ambiguité.
  20. Sur un forum allemand, un intervenant (informé par une connaissance personnelle qui travaille à l'hôpital de la Charité de Berlin) rapporte que le patient en question, s'il est bien guéri de sa leucémie et n'a plus de trace orthodoxe du soi-disant VIH, en revanche il accumulerait les problèmes de santé, passerait le plus clair de son temps en soins intensifs et n'aurait passé que peu de temps à l'extérieur de l'hôpital depuis l'opération. Un "détail" oublié dans la presse alors qu'il ne s'agit pas d'un simple stress post-opératoire, car la greffe a eu lieu il y a déjà 20 mois... Si c'était confirmé, cela expliquerait le buzz pas très net autour de cette opération : grand article initial dans le Wall Street Journal, mais aucune publication dans un journal scientifique, réactions mitigées voire très embarrassées de plusieurs médecins allemands dans la presse, reprise sans recul par tous les journaux généralistes... Encore une fois : prudence toute...
  21. Je pense Wallypat que tu as tout à fait raison de faire la peau au CCR5 sur lequel se focalise le médecin du patient et les journalistes relatant les faits, car l'essentiel ne me parait pas résider dans le CCR5 mais bien dans la greffe de moelle dont a bénéficié ce séropositif traité pour leucémie. En effet, lorsqu'un patient leucémique bénéficie d'une greffe de moelle, comme dans ce cas qui nous est relaté, il subit au préalable une chimiothérapie intensive qui lui détruit totalement son système immunitaire (il reste en chambre stérile plusieurs semaines), condition nécessaire pour accueillir les nouvelles cellules de la moelle greffée (précision que c'est dans la moelle osseuse que sont produits les lymphocytes qui formeront plus tard les futurs T4). En lisant ce qu'indique par exemple une spécialiste des greffes de moelle (le Dr Agnès Devergie à l'Hôpital St-Louis de Paris) sur cette page, on comprend aisément comment le patient a pu redevenir négatif aux différents tests dits du VIH fonctionnant sur les tests d'anticorps. Avec un "nouveau" système immunitaire, suite à la chimiothérapie puis à la greffe, on peut en effet imaginer d'une part que la mémoire des anticorps aux protéines dites du VIH a disparue, et d'autre part que si le patient n'a pas subi des effets profonds et irréversibles liés au stress oxydatif, il n'y a peut-être pas de raison que son "nouveau" système immunitaire réagisse contre un événement qui n'est plus actualité (du type d'un stress oxydatif intense qui l'a conduit a sa séropositivité initiale). Ce serait bien sûr à creuser. Mais évidemment, c'est plus facile de se focaliser sur le CCR5 qui reste "politiquement correct" en restant compatible avec l'hypothèse rétrovirale du sida.
  22. La fragilité des acides gras monoinsaturés et polyinsaturés à l'oxydation réside dans leur structure chimique, par la présence de doubles liaisons carbones (une pour les mono-insaturés, plusieurs pour les poly-insaturés), très fragiles au phénomène d'oxydation. A l'opposé, les acides gras saturés sont beaucoup moins sensibles à l'oxydation. Récemment, j'ai d'ailleurs été surpris que la végétaline était en fait fabriquée à base d'huile de coco (mais par un procédé qui, je l'imagine, l'éloigne très fortement des qualité d'une huile vierge). L'huile d'olive vierge, qui est essentiellement composée d'acides gras mono-insaturés (une seule double liaison carbone), est donc naturellement moins fragile que d'autres huiles composées d'acides gras polyinsaturés (AGPI). D'autant plus que l'huile d'olive vierge contient naturellement de nombreux antioxydants (les polyphénols), qui freinent le processus - mais elle rancit quand même au bout d'un certain temps. A côté, la plupart des huiles à base d'AGPI présentes dans la grande distribution sont largement transformées, par hydrogénation, afin de lui donner une meilleure stabilité à la cuisson (mais d'une façon qui génère uns structure chimique spécifique, les acides gras trans, encore plus nocifs). En conséquence, l'huile d'olive est excellente à température ambiante (de par les propriétés antioxydantes des polyphénols qu'elle contient, et parce qu'elle contient peu d'AGPF, source ultérieure d'acide arachidonique), mais assez fragile dès qu'elle est chauffée à haute température (parce que justement elle n'est pas transformée, hydrogénée, pour la rendre plus stable). Seuls les acides gras saturés, qui ne rancissent pas, ne s'oxydent pas à la cuisson.
  23. Jibrail

    vih

    Bonjour, - Je n'ai jamais lu de liens, y compris d'un point de vue "repenseurs", entre tabagisme et positivité au test dit "VIH". Vu le nombre de fumeurs de par le monde, je pense que ce biais aurait été détecté d'une manière ou d'une autre, y compris par les médecins orthodoxes. - Atripla ne contient pas de l'AZT, mais de l'Efavirenz, l'Emtricitabine et du Tenofovir. D'après un de nos intervenants réguliers sur le forum (Cheminot), l'Emtricitabine partagerait avec la Lamivudine les effets les plus bénéfiques des multithérapies, les deux molécules étant assez proches. L'Efavirenz est réputé pour certains de ses effets secondaires (en particulier sur la psyché). - Le test oral rapide est une version encore plus sujette à caution du test dit VIH, qui ne détecte pas le VIH mais un niveau d'anticorps élevé à certaines protéines. Mais la procédure actuellement pratiquée dans les pays développés, qui utilise un premier test de détection (ELISA) et une deuxième test de confirmation (Western Blot), réalisés pour l'essentiel dans des labos d'analyses privés, est longue et chère, en particulier le deuxième test, le plus "fiable" (dans la détection de ces protéines). Le test rapide n'est ni long ni cher. L'argument massue utilisé par exemple par le Conseil National du Sida (en France) est clair : les tests rapides permettent de faire plus de chiffre. Il s'agit, dans cette logique, de généraliser Plus loin, ils proposent carrément que le test soit réalisé pour tout accident courant chez des professionnels du santé, ou encore chez le médecin généraliste (rappel : celui-ci ne peut utiliser comme test rapide aujourd'hui que les test de détection des streptocoques dans les angines)... Bref, dépister toujours et tout le temps : plus de tests, plus de dépistage, et plus de patients/clients pour l'industrie du $ida. Et peu importe que les généralistes soient encore plus ignorants du sida et des faux positifs détectés par la méthode rapide (apparemment comparable à l'ELISA) : cela fera plus de personnes terrorisées (j'imagine le patient chez son toubib de famille en train d'attendre les yeux rivés sur le kit, les 20 minutes que son test devienne positif, le médecin stressé qui n'a jamais traité ça et qui ne sait pas ni quoi dire ni comment annoncer...), donc ensuite plus de peur, moins de raison, moins de réflexion autour du VIH...
  24. Oui, c'est un excellent article de Christian Fiala, médecin autrichien et "repenseur" de longue date.
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