bamboo Posté(e) le 19 octobre 2008 Partager Posté(e) le 19 octobre 2008 SIDA, la maladie d'Amour . (Syndrome d'Inaccessibilité aux Droit d'Aimer .) Etude sur la forme psychologique/mental du SIDAS Faisant suite à une première approche dans mon témoignage personnel où je tente de mettre en évidence la corrélation entre la "déprime affective" et l'établissement de la maladie . Dans mon étude des principaux arguments de la dissidence concernant les causes du SIDA, j'ai particulièrement été intéressé par la mise en évidence d'une atteinte du système immunitaire par le biais d'un certain stress oxydatif en corrélation avec l'aspect psychologique . Outre, l'autre regard extérieur qu'on peut avoir sur d'autres intervenant que le virus, comme les drogues, la mal bouffe, la pollution etc...qui pourraient induire du stress oxydatif, on peut aussi avoir un regard intérieur sur les conditions internes qui causent également du stress oxydatif, comme le stress évidement, et ce que ça englobe : les peurs, angoisses, mal être divers, déprimes, etc... toutes ces choses que notre société connait bien malheureusement . En consultant l'histoire du sida dissident, j'ai retenu aussi cet aspect suivant qui passe un peu inaperçu . Et c'est ce détail qui m'a bcp éclairé pour la suite de ma réflexion . Tout a commencé aux Etats Unis en 81 disons, avec des premiers cas trouvés d'abord dans des groupes minoritaires : les gay, les blacks, les prostitués, les drogués, ce qui permit de conclure a ce concept simple de transmission sexuelle ou sanguine, puisqu'il ne partageaient que entre eux . Mais il fut remarqué aussi,(pas assez peut être d'où cette étude) que ces catégories de gens appartenaient a des groupes EXCLUS de la société . Les pas aimés ! C'était tous des minorités qui devaient faire face à un rejet de la société de par leurs différences non reconnues . Elles cumulaient leurs propres difficultés d'être différents avec celle d'un rejet social . La vie étant un combat, ce combat pour exister, pour être, s'affirmer, faire sa place, est pour eux bien plus difficile . D'autant qu'on constatera que les drogués, les gays et leurs pratiques d'une « sexual/affection » compulsive pouvant s'assimiler à une thérapie/drogue, et les prostitués, sont déjà de par leurs pratiques dans une première réaction par rapport à un rejet . Cette réaction devenant une 2ème sources de rejet ! On constatera chez ces personnes en fait , un grand stress oxydatif d'ordre affectif, un manque de reconnaissance venant d'abord souvent de la famille et ensuite de la société . Même si il y eu des avancés pour les gays, (qui ne sont d'ailleurs plus les premiers porteurs du sida), il y a encore bien des problèmes d'intégration . D'une façon général, plus étendue, on peut dire que, la société ne s'étant pas adoucie, cette difficulté d'intégration concerne aujourd'hui tout le monde ! On s'en rend compte plus ou moins, mais la société est bien basé sur la loi du plus fort, et n'invite pas de fait à se sentir très détendu ! Même pour un couple hétéro bien diplômé avec de beaux enfants et qui passe bien partout, c'est pas facile ! Ce bonheur apparent ils le doivent à une lutte avec le système pour pouvoir l'obtenir . Ëtre efficace, ne pas perdre son job, se faire aimer, être aimable, l'éducation des enfants, etc....du stress comme tout le monde, pas le temps d'être parent tout le temps, du stress affectif pour les enfants et pour les parents . A différentes échelles, chacun subit donc plus ou moins un stress oxydatif affectif en fonction de son cercle proche, en fonction de son cercle social et de son éducation . On peut dire que cette difficulté d'intégration à commencé à être généralisée à tout le monde avec le développement du capitalisme dans les années 60 ou depuis, la vie n'a fait que devenir plus frénétique et stressante . Par ailleurs on constate que les grandes maladies de notre époque, maladies cadio-vasculaires, cancer, sida, allergie, alzheimer, etc...suivent une courbe de progression parallèle à celle du développement des pays et de la pollution, sous entendant des activités humaines plus nombreuses et stressantes . Les cancers auraient augmenté de 60% en 40 ans ! Les maladie cardio-vasculaire n'existaient quasiment pas au début du XXéme s. Le sida n'existait pas il y a 30 ans . Enfin si, il existait mais le sida était dispersé dans 30 maladies différentes qui étaient soignées chacune individuellement . Aujourd'hui ce sont devenue les maladies opportunistes du sida . (Est-ce que c'est maladies devenant de plus en plus nombreuse aussi, n'auraient pas été mise sous le couvercle du sida, pour justifier leur progression ? On peut imaginer que les scientifiques(et les politiciens/économistes) voyant que les maladies se développes, déjà embêtés par les cancer multiformes, invente un « sac « pour y mettre 30 (ou 29?) maladies . Ça en fait 30 en une, et il en reste plus qu'une, ce qui est plus politiquement correcte .??) Toutes ces maladies différentes, les cancers, sida, sont avant tout, des maladies d'immuno dépression . Un système immunitaire en dépression sur lequel se greffe ensuite différentes forme de maladies . Des maladie qui apparaissent bien comme des forment individualisées, où chacun à son propre sida, son cancer, différents des autres, mais partageant une cause commune : un système immunitaire défaillant . On peut voir la corrélation entre le développement d'une immuno-dépression dans la population et entre le développement d'une société qui est devenue toujours plus stressante et affectivement difficile . Les minorités ne sont pas vraiment mieux intégrées, et de plus, on vit de plus en plus seul, isolés et + de 50% des enfants ont des parents divorcés . Il y eut aussi des enquêtes sur les cancéreux portant sur 20 ans, où il fut démontré que dans les années précédents leurs maladies, ils avaient tous connu un problème que je résumerais par « affectif » . Que se soit la reconnaissance sociale, l'harmonie familiale ou celle du couple, ils avaient rencontré un « blocage » un stress affectif . Cette première analyse des causes sociales du sida, trouva son point de départ dans ma propre expérience ou je développe comment cette théorie du stress oxydatif affectif, me semble particulièrement mis en évidence dans le cas de mon ami . J'ai pu également me référer au témoignage de Agrathor qui soulève également cet aspect . (Je n'ai pas lu tous les témoignages du site.....?) Dernièrement Agrathor nous a fait part de la biologie des croyances, qui corrobore également cette théorie . C'est pourquoi j'en arrive à cette première conclusion, où les conditions psychologiques disposant aux sentiments de « mal être »général : le côté dépressif, la difficulté d'être, que ce soit être gay ou simplement « être » dans son boulot, pouvoir exister, être aimé, pouvoir aimer, s'affirmer dans le monde....; seraient les principaux pourvoyeur de stress oxydatif, a travers des dépressions morales diverses et variées plus ou moins profondes qui se reflèteraient dans ces « épidémies » d'immuno-dépression . En poussant la réflexion un peu plus loin, du coté ésotérique (pour ceux qui adhère), j'ai trouvé dans la médecine anthroposophique, qui dispose de cliniques en Suisse et en Allemagne où il « guériraient » les cancers et sida, une explication qui m'a paru fort judicieuse . En ésotérisme on distingue différents corps subtil constituant l'être humain, dont ce qu'on appelle le Moi . Le Moi existe dans le JE, l'affirmation de soi, le sentiment d'être, la conscience, c'est le siège de la volonté, celle qui nous permet d'avancer et d'être . Le Moi veut être et exister, et il a besoins de pouvoir faire face à l'environnement . C'est pourquoi le système immunitaire est directement relié au Moi, il est le reflet du Moi dans sa volonté d'être et lui permet d'affronter l'environnement . Un Moi confiant, rayonnant, disposera d'un système immunitaire qui le soutient dans cette démarche . Un Moi « frileux », ou fragilisé, avec une volonté coincée dans les peurs, ou rejets, n'incitera pas son système immunitaire à être performant et combatif, il se repliera, se mettra en dépression . Dans le cadre du sida, on parle « d'effondrement du Moi » . Rajoutons que le Moi a pour représentant physique le Soleil qui est donc représenté par le cœur (love!) et le sang . Le Moi a comme véhicule physique le sang . C'est lui qui nous donne bonne mine, ou un teint rouge de honte, ou un teint vert de mort, ça dépend de la conscience et de ses sentiments Cette vision ésotérique des choses est venues corroborer ma première partie d'analyse sur la capacité à exister et à être reconnu dans la vie . Le nœud du problème serait celui d'un « Moi Je » qu'on ne voit pas ou qu'on entend pas . Donc pas de cœur, pas d'amour . Pourquoi ? Quel est le moteur qui va nous permettre d'exister, d'être, ou au contraire nous faire défaut ? Première condition pour sortir dehors et exister, aimer et se faire aimer : Avoir confiance en soi, avoir une bonne image de soi, être fier de soi, se trouver beau ou intéressant, bref avoir de « l'amour propre » pour soi-même . D'abord s'aimer soi, pour pouvoir aller se faire aimer ou aimer les autres . Avoir quelque chose à partager . Ça veut dire aussi qu'on a de l'intérêt, de l'empathie pour le monde, de la compassion pour les gens, de l'envie de partager, d'échanger . Pour ça, il faut aussi en fait, un peu s'oublier (donc ne pas avoir de trop gros stress personnels) et porter notre attention aux autres . C'est ce cocktail entre l'envie d'être et l'envie des autres, qui nous permet de nous épanouir dans la vie et de nous affirmer . L'envie, l'en vie, étant un mot très représentatif du syndrome étudié ! Dans ma démarche vers cette théorie, j'ai trouvé un éclairage, et un appuis venant d'un personnage inattendu dans cette enquête : le Dalaï-lama ! Il fut présent en France au mois d'aout ou il donna une série de conférence à Nantes . C'est un ami qui m'a fait part de l'info alors que je lui expliquais cette théorie . Dans l'une d'entre elle, celle du 15 aout, (vers les 2/3 de la conférence) dont le thème est sur « la paix extérieure et la paix intérieure », le Dalaï-lama en vient à expliquer les aspects médicaux et comment la compassion, l'affection et l'amour protège le système immunitaire et pourquoi la colère, la haine, l'agressivité, détruise le système immunitaire . Il fait un parallèle entre le sentiments négatif qui détruisent (guerre) et les sentiments positifs qui construisent et créent (paix/europe) (Venant du Dalaï-lama, je pense que cette déclaration n'est pas innocente ! ) J'ai été agréablement surpris de l'entendre parler dans le sens de la dissidence, et d'apporter l'éclairage philosophique de ma première impression personnelle . Ëtre heureux de vivre avec l'envie d'être, génère affection et compassion, bonne santé Etre malheureux et déprimé, génère la rancune, l'agressivité etc...mauvaise santé Il explique aussi l'importance de l'affection, de la compassion que l'on reçoit dans l'enfance et comment elle peut amener l'être en devenir, à rayonner, ou au contraire a se replier . L'amener à se construire et se créer, ou l'amener à s'autodétruire . (c'est complètement le cas de mon ami !) C'est ce dernier témoignage qui m'a décidé à vous faire part ici de ma réflexion à ce sujet . Cette théorie qui reste à peaufiner, semble s'étoffer de points de vues convergents : sociologique, scientifique, anthroposophique, bouddhiste et témoignages personnels .... Cela dit, cette idée semble aussi vieille que le sida, puisque forcément dans ce contexte, il m'est revenu en tête cette chanson si troublante de BARBARA « Sid'amour à mort » http://www.paroles.net/chanson/21934.1 Elle savait déjà tout ça ! J'espère que cela peut enrichir et éclairer notre cause . Personnellement je suis convaincu de ce caractère affectif du sida . Elle pourrait aussi englober l'aspect alimentaire, puisqu'une compassion pour soi et un plaisir de vivre, nous amènerons à prendre soin de nous et à nous mijoter des bons petits plats . Notre instinct détendu, permet d'avoir aussi une intuition alimentaire plus claire et de choisir les choses dont notre corps a vraiment besoin . Le plaisir de manger génère une joie, un bien être qui participera à une meilleur digestion et assimilation des aliments ....etc... Une première conclusion qui pourrait être retirée, c'est que, consacrer tous les jours un peu de temps pour cultiver des sentiments de paix intérieur, de bien être, d'affection, de compassion, et d'amour, pourrait avoir autant d'importance (voir plus ?) sur l'équilibre de la santé, que les compléments alimentaire et vitamines qui sont préconisés également (?) Cette étude est ouverte et tout témoignage est bienvenue ainsi que les aspects contradictoires . Merci de votre écoute et au plaisir de vous lire . Bien à vous Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
yacre Posté(e) le 21 octobre 2008 Partager Posté(e) le 21 octobre 2008 Merci Bamboo, ton post fait écho en moi sur bien des aspects et d'avoir une vision en amont de l'apparence me semble nécessaire. Le stresss oxydatif alimenté, aussi, et peut être même en première intention, par une impression d'inaccessibilité au Droit d'Aimer, m'a conduit à vivre des expériences de vie où j'étais en position d'accorder plus d'importance à l'Extérieur, avec un comportement d'attente, de passivité, d'isolement, marginalité...un effacement de ma personnalité, mon Être ayant de la difficulté à trouver sa place dans la société. En famille, au travail, cette perception Intérieure à bien souvent déclanché pour moi des problèmes de santé, dès mon plus jeune âge, pour aboutir à ce déséquilibre immunitaire, en particulier au niveau de mon immunité intra-cellulaire ( th1 ). Aujourd'hui, je reconnais que c'est mon choix d'incarnation, il m'appartient d'en prendre conscience et de m'orienter vers ma solution, ma prise de responsabilité pour l'accepter et ainsi agir avec la Sensibilité qui est la mienne. Tendre donc vers une autre perception de mon environnement, savoir remercier les circonstances de la vie, en y retenant les enseignements pour permettre au MOI de se manifester avec plus d'assurance, de détachement vis à vis de l'extérieur, en gardant bien-sur un sens d'être humain . Y découvrir et révéler cette partie de moi- même qui cherche à se manifester...un vaste programme fait d'incertitudes, certes, et aussi, plus d'élan pour tendre vers, voilà mon ressenti, ma perception vue de l'intérieur . Agir avec un Autre Regard, pour tranformer ces circonstantes de vie en opportunité pour m'affirmer sans attendre de reconnaissance de l'extérieur, mais plus en adéquation avec Qui je Suis ; donc tendre vers plus de Présence Intérieure. Yacre. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bamboo Posté(e) le 22 octobre 2008 Auteur Partager Posté(e) le 22 octobre 2008 Merci Yacre d'apporter ton témoignage sur ce thème . Tu nous parles de ta jeunesse où déjà se manifestait ces conflits entre soi et les autres, ce qui me rappelle mon frère, qui entrant dans l'adolescence, est devenu asthmatique et s'est mis à développer des exémas un peu partout . Il visitait tous les spécialistes, jusqu'au « sorciers » des campagnes... Ensuite, en assumant sa gaytitude, il développa des polypes anaux qui lui ont pourri sa vie pendant des années malgré des chirurgies régulières ! La corrélation entre ses crises d'exéma,d'asthme et polypes, avec ses déprimes affectives étaient devenue très évidente pour lui et son entourage . Par ailleurs, c'était le « meilleur » élément de la famille ! (sur 4 enfants) . Etudes exemplaires, fils prodige qui faisait tout bien à la maison.....comme une quête « infernal » de reconnaissance et de considération . Mais sa gaytitude l'a mis en porte à faux avec cette image d'excellence, et le dilemme ne fut jamais vraiment dissipé . Après 10 ans de passion pour le théâtre, (où la reconnaissance par un public n'est pas anodine! Sa Thérapie ) il du se reconvertir pour survivre, quitter Paris et ses amis,..... faire de « l'alimentaire ».....Ce fut le début de sa fin et 18 mois après c'était fini . pour m'affirmer sans attendre de reconnaissance de l'extérieur Je pense que la clef est là ! Comme tous, j'ai été confronté à ce problème, d'autant que je suis artiste peintre entre autre . Mais l'erreur serait bien là, dans cette attitude attentiste envers les autres, consistant a attendre que les autres nous donnent leur assentiment, nous autorise à être . Je pense que dans cette quête d'amour venant des autres, on peut être prêt à faire n'importe quoi ! Puis, un jour j'ai compris que je n'avais pas à attendre après les autres, qu'ils me donnent une valeur pour en avoir une . Que mon amour pour moi-même n'avait pas à être dépendant de l'amour que m'accordait les autres, et que si on ne m'appréciait pas, cela restait un "point de vue" et ne devait pas remettre en cause la perception que j'avais de moi-même . Dans l'absolu, seule notre « bonne conscience » ou « mauvaise conscience » doit nous guider, même si ça paraît contradictoire avec la pensé officielle . Le « Croire en soi » est toujours en conflit avec « croire les autres », et pour que cette « amour propre » ne se dissolve pas il lui faut des bases, des valeurs acquises par soi-même et qui nous porte face aux valeurs communes . Sans tomber dans un égoïsme m'en foutiste, il faut faire la part des choses entre ce qu'attendent les autres de nous, et ce qu'on souhaite pour soi . C'est un jeu d'équilibre, entre le regard extérieur qui représente la pensée commune dans laquelle on doit s'insérer, et notre pensée personnelle qui doit apprendre à exister tout en restant intégrable à l'ensemble . Mais la concession envers le monde, ne doit pas aller jusqu'à la négation de soi, sinon on devient sans intérêt, et pour le monde, et pour soi ..... S'affirmer, c'est s'exprimer . C'est à dire que l'on donne forme à notre vie intérieur et qu'on l'extériorise . D'où l'importance et les résultats des arts thérapies, qui permettent ces extériorisations de notre vie interne . Personnellement, ce fut ma démarche inconsciente dès 17 ans, ou j'exprimai par différents arts mon ressenti interne . Aujourd'hui, je pense que c'est une donné vitale, et que l'accumulation des ressentis, les envies non exprimées, les regrets enfouis, les idéaux qui le restent, les passions rejetées, tous ces sentiments qu'on étouffe et qui s'accumulent à l'intérieur, continuent à vivre insidieusement en nous . Si on ne leur offre pas une sortie à l'extérieur, ils chercheront une autre façon de sortir . Ils se transforme en humeur, il faut entendre ce terme dans son ancien sens médical, quand il était attribuée aux sécrétions du foi, celles qui donnent les « mauvaise humeurs », et on parlait alors « d'humeurs » qui deviennent « morbides » . Je pense que l'accumulation de ces « humeur morbides » doit être considérée dans le développement des maladies . Personnellement, ma démarche d'artiste est avant tout thérapeutique, et je pense aujourd'hui, qu'elle a participé à me préserver jusque là . Mes valeurs aussi, mon permis de croire en moi, et je pense que dans l'optique de « la biologie des croyances »(lien ci dessus), celle de croire en soi, me paraît être l'essentielle . Dans ma réflexion jusqu'à aujourd'hui, si l'on suppose que les valeurs rationalistes sont les causes plus ou moins directes des problèmes d'équilibre de nos vies, je n'ai pas trouvé d'autre solutions que de me référer à quelques notions irrationnelles . Par ailleurs, le rationalisme étant peu scrupuleux sur un ensemble de phénomènes toujours inexpliqués (pensées, sentiments, rêves, nde, magnétisme, personnages historique hors norme, etc...) avec lesquels il travaille quand même, qu'on ne peut objectivement pour le moment, se prévaloir que de l'un au détriment de l'autre . Bien à toi, garde confiance, et dis toi que dans ta catégorie, t'es le meilleurs ! C'est sur ! Merci d'apporter à l'humanité cette facette du diamant de la Vérité . Chacun apportant son éclat par sa facette, à ce Diamant qui nous rassemble tous . Chacun a sa lumière et ne doit pas s'éblouir de celle des autres . Pas de lumières artificielles . Etre dans sa conscience, là, à l'instant présent, dans la grâce d'être en vie, et d'apprécier chaque matin, le présent qui nous est offert, c'est déjà être rayonnant ! Tenez ! Une petite phrase que j'ai trouvé un jour par terre et que je garde au fond de ma poche : Prend soin de ta nature, et la nature prendra soin de toi . Merci d'apporter à ce post votre « point de vue » . Bien à vous . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Agrathor Posté(e) le 27 octobre 2008 Partager Posté(e) le 27 octobre 2008 Chapeau Bamboo c'est fort tout ce que t'écris là. Tel que je l'avais soulevé dans un autre post, ce syndrôme psychologique est à mon avis bien encré dans le subconscient avant qu'il se somatise dans le corps. Il y a un travail de déprogammation à faire sachant que ce sont les ressentis et la pensée qui programment les cellules. Le Syndrôme d'Incapacité au Droit d'Amour (ou d'innaccessibilité) vient de deux situations possibles, à mon humble avis. La première se fait avant la naissance lorsqu'un enfant est mis au monde avec "condition". "J'te fais un enfant SI t'arrêtes de boire" "j'te fais un enfant SI SI SI ... l'enfant vient au monde dans une tonalité de condition à l'amour et ce ressenti s'imprime au plus profond de lui. En deuxième lieu, et tu l'as décrit à la merveille, les pas aimés, il peut s'agir d'adhérer au désir de disparaître de l'inconscient collectif. Dans les deux cas, le voyage avec l'enfant intérieur peut donner de bons résultats. Pour identifier les éléments à la source de la programmation on peut employer le testing musculaire en demandant directement au corps d'où elle vient. J'ai terminé le livre la Biologie des Croyances et Bruce Lipton y explique comment le stress met en péril la santé avec l'axe HPA, l'hypotalamus. Je ne saurais décrire tout le fonctionnement mais les stress aigus font que les cellules cessent de croître parce qu'elles sont en état d'alerte et de défense. Maintenant pour savoir comment un tel stress (issu d'un ressenti précis) affecte tel tissus ou région de l'organisme il faut fouiller dans la symbolique du corps humain dans le spirituel. Meilleurs souhaits Agrathor Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bamboo Posté(e) le 29 octobre 2008 Auteur Partager Posté(e) le 29 octobre 2008 Merci bien Agrathor . J'essaye d'apporter de ce que je peux . Cela-dit, tu pourras remarquer, avec Yacre, que ça suscite pas mal de silence aussi ...... !! Il est possible qu'on passe pour des illuminés ! se croyant bénis des Dieux et venant prêcher les bontés divines . ....? ça peut paraître facile à dire, mais pas facile à faire? Bon bref, je fais ce petit point: J'aimerais préciser que je n'appartiens à aucun mouvement religieux, et que si un petit air religieux peut transparaitre dans ce que je dis, c'est qu'il est difficile de parler d'esprit sans tomber dans des pensifs religieux galvaudés . Je crois au spirituel qui appartient à chacun, et si je dois donner une référence, se sera celle de la spiritualité individuelle, libérée de toutes autorité . Le corps est le temple, et la conscience est mon dieu (on peut trouver des bases dans « La philosophie de la Liberté » de R.Steiner ) Les religions et philosophies sont pour moi des formes extérieurs différentes pour une même spiritualité commune, que chacun doit redécouvrir individuellement . l'esprit n'a plus vraiment de représentant dans notre société et il se vit « clandestinement » sous des formes non officielles, individuellement, il se vit aujourd'hui dans les pratiques de yogas, ou d'art martiaux, de stages de bien être, des cures thermales, des voyages au soleil des îles, des massages du corps, des activités artistiques....bref tout ce qu'on peut appeler les diversions offertes pour échapper à notre système sans foi ni loi . Tout ce qu'on fait pour « alléger » le quotidien . Alléger pour rendre plus subtil et se sentir plus spirituel ! Je sais qu'il n'est pas toujours bien vu dans notre monde rationaliste d'invoquer les notions d'esprits . Mais, au vues des énigmes que la science n'a pas résolues (dont celui du sida) et des mystères qui subsistent dans notre vies interne, (pensées,sentiments, rêve, nde, magnétisme etc...) je pense que le rationalisme ne peut se prévaloir d'une absolue réalité tant qu'il n'aura pas prouvé l'inexistence de l'esprit . Par ailleurs, le concepts d'esprit peut permettre d'expliquer nombre de mystères à commencer par les lois de l'interactivité (voir vacuité)qui tissent le monde ainsi que nous même . C'est pourquoi, je me permet d'apporter un regard intérieur sur le sida, qui pourrait manquer à la démarche de la dissidence . J'applaudis tout a fait votre démarche ici, et le travail effectué par « Sidasanté » et vous tous est remarquable . Cela-dit j'ai relevé que ce travail était essentiellement tourné vers l'extérieur . C'est à dire qu'au niveau de la vision du monde, on est dans la même position qu'avec l'orthodoxie qui recherche un responsable à l'extérieur en l'occurrence le virus . La dissidence n'a plus de virus, mais elle cherche toujours sur l'extérieur, des responsables, où des aides . Dans tous les cas, c'est toujours la responsabilité individuelle qui est zappée et étouffée dans l'inconscient . L'influence de la vie interne sur les dérèglements du corps n'est pas considérée (nos pensées, nos sentiments, nos intentions, nos peurs, nos angoisses etc...) . Cela nous dégage de notre responsabilité et nous pose en position de victime tributaire de l'extérieur, cultivant une impuissance . Cela peut être confortable, mais pas forcément judicieux . La conscience est bien à l'intérieur, dans notre crane et la vie n'est pas forcément un combat avec la nature.....au contraire ! Cette attentisme vis à vis de l'extérieur, est une autre sources insidieuse de stress . Accepter sa responsabilité, c'est aussi se libérer de l'extérieur et se donner le pouvoir d'agir . Samuel Hannemann, le créateur de l’homéopathie l’a très bien exprimé : « la maladie commence à l’instant où l’on justifie par l’extérieur le malaise intérieur ». Voilà, c'était une petite aparté pour préciser ma démarche . Concernant les enfants, Agrathor, ça me rappelle ce que disait le Dalaï-lama, qui peut paraître une évidence, mais pourtant..... Il parlait de l'importance de l'affection qu'on doit porter à l'enfant pour le libérer de l'insécurité qui porte vers l'attachement au choses,(sécurité matérielle) lesquelles sont sources de souffrances, donc d'agressivité etc... c'est vrai que l'enfance d'aujourd'hui n'est pas trop gâté ! A 2 mois ils sont déjà en crèche face à des inconnus et déconnectés des parents, à 2 ans c'est l'école, et les parents sont aperçus le plus souvent, dans leur état stressé, fatigués, impatient....Ne reste que les vacances pour (essayer de) s'aimer un peu ... Maintenant pour savoir comment un tel stress (issu d'un ressenti précis) affecte tel tissus ou région de l'organisme il faut fouiller dans la symbolique du corps humain dans le spirituel. Oui ! That's the question ! On ne fait qu'introduire l'idée, reste à lui donner sa réalité . Même si on arrive à étayer quelques relationnels entre certains aspects, il apparaît que la part individuelle reste importante dans la forme que prendra la maladie . Mais j'ai trouvé un premier chercheur .... La maladie cherche à nous guérir de ce que nous ne sommes pas, pour nous aider à être ce que nous sommes. Jung l’avait si bien dit dans son « vous ne guérirez pas de vos maladies, ce sont vos maladies qui vous guériront ». (Et je rajouterais : n'oublions pas Pasteur qui sur son lit de mort, reconnaissait la prééminence du terrain face a la bactérie . Comme je dis, c'est le marais qui fait le moustique, et pas l'inverse ! ) C'est phrases ci-dessus sont tirées de l'excellent article d'Olivier Soulier sur le symbolisme de la maladie aigüe et chronique . http://symbolismes.com/frame_accueil.htm Sont site très intéressant regorge d'infos sur les symbolismes des maladies, l'embryologie, etc ... Voilà, cette recherche a déjà un début...............A consulter..... http://symbolismes.com/frame_accueil.htm L'immunité, c'est « l'unité de imm(soi) » ................. Les causes psychiques du sida, on déjà été abordées sur le forum sous d'autres formes, et qui rejoignent celle-ci . Je met ici celles que j'ai trouvé, mais j'ai pas tout épluché, alors si des anciens du forum, connaissent d'autres post sur ce sujets, on pourrait rappeler ici leurs liens , afin de rassembler les témoignages concomitant .(?) le sida virtuel : http://www.sidasante.com/forum/index.php?showtopic=93 L'approche Karmique est très intéressante aussi: http://www.onnouscachetout.com/forum/index...T&f=50&t=161&s= Toutes ces données se recoupent et s'enrichissent . Je préciserait que les maladies karmiques d'après ce que j'en sais, correspondent essentiellement aux maladies de l'enfance . L'enfance où on peut supporter des douleurs insupportable en tant qu'adulte, permet d'épurer une grande partie de son karma . Mais le karma, n'attend pas forcément la prochaine vit pour se purger, on construit un karma aussi pendant cette enfance qui peut se répercuter à l'age adulte . C'est un peu ce que je souligne dans mon témoignage personnel, quand je parle de l'alimentation de notre enfance et comment on la transforme en mouvement et en action . Qu'est-ce qu'on en fait ? Comment construit-on notre corps et qu'elles sont les sentiments, les pensées, qui ont imprégnées cette construction . Je pense que la viabilité, la qualité des valeur véhiculées pendant l'échafaudage de notre corps, se révèlent à l'age adulte . Si l'énergie véhiculée pendant l'enfance n'était pas porteuses de valeurs « solides », des valeurs fondamentales avec une base, celles qui vont permettre à l'enfant un épanouissement serein et confiant dans la vie, on peut imaginer qu'à l'age adulte quand la structure doit s'affirmer, celle-ci puisse vaciller et perdre l'équilibre si elle n'est pas « cousue » de « fils solides » . C'est encore une image un peu abstraite, mais ce qui est à retenir c'est qu'il y a un karma qui se réalise dans une même vie . Grosso modo, on peut dire aussi que notre 2éme partie de vie au-delà de 35 ans, est en reflet de ce qu'on a construit et comment on la construit de 0 à 35 ans . D'un point de vue spirituel, la maladie est toujours considérée comme venant de l'intérieur . Si l'extérieur peut agir c'est aussi parce que l'intérieur le permet . C'est une réaction de l'esprit à un déséquilibre . L'équilibre se joue entre ce qu'on appelle le bien et le mal, ces deux forces étant nécessaire au cycle de la vie, on doit apprendre à les harmoniser, notamment en se dégageant de la dualité . Le déséquilibre résulte d'un bien ou d'un mal qui n'est pas à la bonne place, comme un déplacement d'énergie dans le corps au mauvaise endroit . La maladie est une déformation d'un équilibre entre ces 2 forces . (il y a des réflexions éclairantes dans le site Olivier Soulier dans les maladies anales par exemple .) pour conclure je dirais qu'il faut avoir FOI en soi . Pas la foi en l'autre, pas la foi en un dieu, ou une force extérieure, non, avoir foi en sa vie, foi en sa force, foi en sa réalité . Comprendre comment nous sommes le résultat de nos pensées, et sentir leur pouvoir de création (ou de destruction) qui ne demande qu'à se mettre à notre service . Avoir Foi en sa capacité d'être libre d'être ce qu'on veut . Le libre arbitre sert justement à se libérer du destin et du karma, et de voir qu'à chaque instant la vie nous offre mille choix, que tout l'avenir peut dépendre d'un geste ou d'une parole et qu'il nous appartient d'être des créateurs permanent, artiste de notre vie, comprendre que cette vie est bien la votre, unique et que tous les horizons sont possible................ou de faire des copiés/collés avec nos habitudes et nos certitudes qui peuvent finir aussi, avec le temps qui passe, par ne plus être à la bonne place . Notre attitude face à la vie, dépend bien-sur des croyances que l'on a sur elle . bien à vous Bamboo Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Agrathor Posté(e) le 29 octobre 2008 Partager Posté(e) le 29 octobre 2008 Merci Bamboo pour ces écrits riches. Je suis de la tradition amérindienne des Abénakis, et on m'a enseigné que la vérité sur soi-même est au centre du labyrinthe intérieur et que seul cette vérité a un sens profond. C'est de la souffrance que vient l'éveil et pour ce faire on doit réconcilier l'ego et l'esprit. Tâche ardue mais possible dans la mesure ou on se permet cette possibilité. D'un point de vue biologique, pour éviter que la souffrance nous fasse sombrer, la glande pinéale envoie des ondes parasites lorsqu'on se trouve dans une situation insupportable et que les ressentis sont trop dures à encaisser. Ces ondes brouillent la sensation de souffrance et on tombe parfois dans l'irrascible, dans la colère, dans la tristesse ... et on passe à côté d'une information essentielle. On pourrait écrire un bouquin : la biologie de l'ignorance. Et c'est dans ces moments qu'on est porté à mettre la faute sur l'autre ou sur les objets nous entourant. C'est un réflexe de survie. Réflexe que l'on retrouve à toutes les échelles, aussi bien dans nos vies propres que dans la société (il en va de même pour la science et la médecine). En même temps, je ne crois pas qu'il soit aisé de mettre toute la faute sur l'individus. On a une part de responsabilité, oui, mais certains éléments nous échappe étant des êtres conditionnés et programmés. C'est un travail de groupe. L'indivius n'est rien sans le clan et de ce clan lui viennent des mémoires avantageuse et désavantageuse. Là où Darwin a fait erreur est que l'évolution n'est pas déterministe. On a besoin de la communauté, tout comme les milliards de cellules composant un organisme. Si le réel concept de vie était "la cellule la plus forte le remporte" on ne serait pas là aujourd'hui. Je pense qu'on doit tenir en compte les éléments intérieurs et extérieurs, les uns sans les autres perdent leur sens. Si le VIH existe réellement il est certain qu'il a un but, et en considérant l'apport de tes écrits Bamboo, le virus vient fermer la boucle avec ce qui se trouve à l'intérieur. C'est une question de perception, voir les virus comme des agents maléfiques ou comme des êtres qui ont leur place dans la biosphère. Quoi qu'on a pas vraiment besoin de virus dans ce cas, les symptômes parlent d'eux-mêmes. Je pense que le système de croyances pour ce qui est de la santé n'a pas bien changé depuis quelques siècles. On met toujours la faute sur un élément extérieur. Il fut un temps on aurait sûrement dit que la maladie était le châtiement attribué à un mécréant ou un pécheur, punition venant d'une divinité ou de dieu. Je ne vois pas beaucoup de changement dans le concept de la médecine traditionnelle, la maladie n'est démystifiée qu'en apprence, mais le fond est encore le même. On a fait que polariser, avant on croyait pouvoir tout expliquer par la foi et la magie et aujourd'hui c'est par le microscope, mais à force de fouiller dans les cellules et les atomes il se peut bien qu'on les anéhantisse et qu'on leur enlève leur magie. Il y a des bouquins qui traitent de symbolisme, un dont je me rappelle maintenant est "La symbolique du corps humain" par Annick de Souzenelle. En Biologie Totale on se sert des symboles hébraïques, de la numérologie, des mots (Gérard Athias). Mais ce n'est pas tout, selon la Biologie totale la maladie possède une histoire naturelle que l'on retrouve dans les règnes minérales, végétales et animales, les processus de survie des autres règnes sont en nous. Mais j'ai trouvé un premier chercheur .... La maladie cherche à nous guérir de ce que nous ne sommes pas, pour nous aider à être ce que nous sommes. Dans le mile, nous sommes porteurs de projets qui ne nous appartiennent pas et qui viennent en premier lieu de la vie de nos parents. Outre l'investissement narcissique, d'autres désirs nous sont passés sous la couverture (inconsciemment) et ils nous rendent malheureux parce qu'ils sont en contradiction avec notre Moi. Pour donner une exemple concret de ma vie. Je porte le désir de mon père qui est de plaire aux hommes de spiritualité. Je porte également le sentiment d'impuissance qu'il vivait par rapport à la spiritualité lorsque j'étais dans le ventre de ma mère. Ce sentiment d'impuissance je le vois dans ma vie, c'est même évident, et cela a entraîné petit à petit le déchaussement de ma gencive inférieure. J'ai toujours eu le désir de me faire reconnaître pour mes connaissances, mes idées, surtout dans le domaine de la spiritualité. Et chaque fois que je vivais un conflit avec des gens, que ce soit en réel ou sur les forums d'ésotérisme je saignais, surtout lorsque je me taisais et que je ruminais mon impuissance en me morfondant dans mon for intérieur. Pourquoi les dents et les gencives: l'expression. Et les dents sont le symbole de puissance, mordre au travers de la vie. Non seulement je me suis soigné en travaillant sur cette aspect de moi-même, mais j'ai également appris à m'affirmer et à faire valoir mes dons et mes connaissances. Kordia, Agrathor Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
brume de l'abro Posté(e) le 29 octobre 2008 Partager Posté(e) le 29 octobre 2008 Salut Bamboo et autres, Bamboo : Cela-dit, tu pourras remarquer, avec Yacre, que ça suscite pas mal de silence aussi ...... !! Ca ne veut pas dire qu'on ne le lit pas, ou que ça ne fasse pas refléchir. En tout cas, ça vaut pour moi. Dans un contexte comme celui-ci ce n'est pas évident de discuter de choses comme ça, car il s'agit vraiment de la vie intérieure de chacun/e, donc c'est difficile d'essayer d'évaluer et discuter de "méthodes" ou données plus ou moins concrètes. Mais encore une fois, ça ne veut pas dire que ton approche (ou celle d'agrathor) serait sans intérêt ou pas lue. Voilà, je voulais juste dire ça, puis je retourne au boulot qui n'en finit pas... amitiés, brume Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jerman Posté(e) le 29 octobre 2008 Partager Posté(e) le 29 octobre 2008 Mais le silence est d'or, dit-on ! En tout cas, bel échange entre vous deux , Bamboo et Agrathor. Je pense que vous abordez le fond du problème de l'origine du sida et de beaucoup de maladies. Existe t-il une biologie de l'amour qui nous immuniserait contre toute maladie ? A 100% peut -être pas, mais il y a fort à parier que le manque d'amour ou d'estime de soi ( pourvoyeurs de formes pensées négatives) soient des déclencheurs de maladie. Le lien est déjà établi par certains chercheurs avant-gardistes lorsqu'ils parlent de forme pensées persistantes. C'est de la souffrance que vient l'éveil et pour ce faire on doit réconcilier l'ego et l'esprit. Tâche ardue mais possible dans la mesure ou on se permet cette possibilité. On est au coeur de la problématique de la maladie : Réconcilier l'esprit et le corps, c'est déjà accepter le fait que l'on soit constitué de plusieurs corps. Les peuples anciens l'avaient compris et intégré dans leurs cultures. Aujourd'hui, notre société est partie en c..... sur ce sujet, et elle s'acharne à faire taire tous ceux qui avancent dans cette voie. Sincèrement Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Agrathor Posté(e) le 30 octobre 2008 Partager Posté(e) le 30 octobre 2008 Existe t-il une biologie de l'amour qui nous immuniserait contre toute maladie ? A 100% peut -être pas, mais il y a fort à parier que le manque d'amour ou d'estime de soi ( pourvoyeurs de formes pensées négatives) soient des déclencheurs de maladie. L'important à mon avis est de mettre de côté les croyances qui limitent l'esprit. Pour faire un parallèle avec la biologie, les cellules cessent de croître lorsqu'il y a un danger, que ce danger soit du domaine réel, virtuel ou imaginaire. Pour que la croissance soit "normale" il ne suffit pas d'être sur le neutre, ça prend de la joie de vivre, de la sécurité, des rêves, de la passion, de la tendresse ... et tous ont un point en commun : l'amour (aimer la vie). C'est notre histoire !!! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bamboo Posté(e) le 2 novembre 2008 Auteur Partager Posté(e) le 2 novembre 2008 Bonjour à Tous, je viens continuer mes bavardages.... Merci Brume de ton attention . Je sais bien que ce n'est pas facile de répondre, .....c'est d'ailleurs un peu pour aider à décoincer que je bavarde ici . Si je peux permettre a certain de casser leur glace .... Mais je comprends que vos réflexions restent du domaine personnel . Cela dit je tente ici une analyse qu'il ne faut pas prendre pour une critique personnelle . Qu'avons nous à exprimer ? Comment être, si ce n'est en exprimant notre ressentis ? On retombe dans le fond du débat . S'exprimer, s'est faire valoir son intimité, et...c'est pas facile ! On se connait si mal . On est plus facilement passif et réactif vis à vis de l'extérieur, que actif et créatif par nous même . Pourquoi cette vie intérieur est si peu préhensible ? Je dirais que cette difficulté d'exprimer son ressentis interne est symptomatique d'un malaise généré par un système, pour lequel nos vies intérieures ont bien peu de place . Comme désarmé face à nous même . Soit on garde sa vie intérieur dans un recoin oublié, soit on la remet à un spécialiste qui nous l'éclaire, mais tout seul face à nous, on est souvent largué ! Est-ce normal ? Personnellement, je pense que la vie interne ne devrait pas être tabou ni cachée, qu'elle devrait pouvoir se vivre pour chacun en pleine lumière . Ça toujours été ma position même si ça m'a valu d'être perçu comme un provocateur ou un « débile », simplement parce que je faisais part de mon intimité . D'ailleurs dans mon témoignage je n'ai pas hésité à vous raconter le fond de ce que je vis . Pour moi, c'est vital que d'exprimer ce qu'on a sur le cœur, et cela devrait l'être pour tous . Il n'y a rien de plus humain et de plus beau, le reste c'est du théâtre, celui de la vie... Donner vie à ce qu'on est, exprimer ses ressentis, c'est le sens de nos vies . La vie interne doit se matérialiser .... La vie interne à un côté vague et imprécis, et c'est important d'arriver à la traduire en mots . Les mots donnent une forme et ainsi on peut voir . Mais exprimer sa personnalité, c'est incompatible avec la pensée unique et l'esclavage de masse . Il faut prendre conscience du formatage ... La vie interne est enfermée dans un cachot et elle devient morbide . C'est ça qui est triste a mourir . Ce qu'on a de plus précieux, de plus vrai, est tenu à l'écart et vécu dans l'intimité, de force, simplement parce que c'est devenu difficile de l'extérioriser . L'extérieur est devenu très imposant . On est comme handicapé face à notre être . C'est une anormalité acceptée . C'est là que commence l'effacement face au monde dont je parlais plus haut . Encore une fois, je comprends que ce soit du domaine personnel . Je veux simplement signifier que ce qui nous est personnel, est aussi nécessaire à tous . Nos visions, s'enrichissent ici mutuellement . Je ne veux rien imposer, je soumet en partage . Oui, Agrathor, un homme seul ça n'existe pas . Nous sommes en interactivité avec l'environnement, et l'homme ne doit pas en porter toutes les responsabilités . Mais je pense qu'il faut rendre à César ce qui lui appartient et que chacun doit retrouver « sa part » de responsabilité mais aussi de liberté . Cette responsabilité de soi s'est évaporée comme tu dis il y a qques siècles, quand la pensée et la science matérialiste s'est imposée, et que dieu a disparu au fond des éprouvettes . L'homme a cesser de lire dans les étoiles, pour se mettre à lire dans les os, et voir soudain que l'homme descendait des singes ! Les hommes ont perdus leurs connaissances ataviques et instinctives des conditions de la nature, comme celle des Abénakis j'imagine et elles furent remplacées par une nouvelle approche scientifique qui donna un nom à chaque être vivant et à chaque chose, divisant, séparant, triant en bien et en mal . Après avoir regardé vers le ciel, il s'est mis a regarder la terre, et là, il a perdu Dieu de vue et il a prit peur et depuis il ne s'en remet pas ! Depuis, la liste des choses dangereuses ne cesse de s'allonger, tout devient plus ou moins cancérigène ou allergisant, il y a toujours plus de bactéries désignées dangereuses et des virus mutant incontrôlables qui deviennent terrible ! Les légumes, les fruits, viandes et poissons deviennent suspect, et l'air et l'eau ne sentent plus très bon . Tout est aseptisé et javellisé . Bref, pour avoir bonne mine, reste plus qu'à se mettre une crème ! Ou retrouver sa liberté d'être au delà de ce marasme intellectuelle . Dans l'absolu, le mal et le bien, n'existe pas et appartiennent à la dualité dans laquelle sont plongés les hommes, un peu à cause de leurs 2 yeux .....!. Il y a bien 2 forces qui agissent, mais nécessaire l'une à l'autre et on ne saurais définir le noir, si on n'avait pas de références blanches . Cette complémentarité, il faut la comprendre et l'accepter, et non essayer de diviser les choses en bien ou mal, souvent arbitrairement, pour n'en retenir qu'un . La plante plonge ses racines dans le noir et le froid, puis elle lève sa fleur vers la lumière et la chaleur, entre les deux, c'est le point de création, le point d'équilibre, et on voit la plante qui nous présente dans ses feuilles et ses tiges sa forme archétypale . Tout est en complémentarité, aucune forme n'est du au hasard et chaque chose a sa place . C'est la chose déplacée qui devient polluante et morbide comme le pétrole qui était très bien sous terre ! Beaucoup d'homme aussi ne sont plus à leur place et ils portent des destins dont ils ne savent pas quoi faire, il s'embrouille avec la vie ... La vie n'est pas forcément un combat contre une méchante nature qui chercherait par toute sorte de nuisances, à nous détruire . En voyant ce que la nature a permit à l'homme de devenir, je ne crois pas qu'elle lui veuille vraiment du mal, sinon elle l'aurait laissé à l'état de salamandre bonne à se faire croquer par les rats . Cette vision d'une nature dangereuse n'est pas saine ni réaliste . Elle cultive la suspicion, entretien une insécurité, et mène les hommes vers des comportement stupide : comme cette mère qui criait à son enfant : »Touche pas l'herbe c'est sale ! » Cette nature vicieuse, c'est le film dans lequel on nous berce . C'est bon pour les assurances vie et les antidépresseurs....Les gens sont à 80% citadin et beaucoup s'ennuient à la campagne, comme devenus aveugle à toutes les couleurs et toutes les lumières qui scintillent, allergique aux fleurs et angoissés par ce silence et ce calme..... L'homme dans son orgueil, veut s'émanciper de la nature et se croire libre dans ses cités et en dehors de toute interactivité, et il joue aux dieux, en s'amusant avec la vie et avec la mort.... C'est une croyance bien pernicieuse... Cette rupture d'avec la nature participe aux manques des valeurs fondamentales qui font défaut chez l'enfant et qui déstabilise l'adulte . La nature est un livre d'éducation et de sagesse qui nous invite à la beauté, à la vérité, au partage et à saisir le sens de la vie . Il faut retrouver le sens de l'émerveillement, loin du gris des villes, retrouver un profond respect pour cette alchimie de la vie et se laisser vivifier par la lumière qui illumine la végétation . Au matin ou le soir, la lumière des plantes traversées par les rayons du soleil, peut être une véritable « nourriture » bienfaisante . Bon, ça peut vous paraitre délire, mais peu importe la forme, l'essentiel est de retrouver des moments de communions avec les éléments naturels . C'est d'ailleurs ce qu'on tente un peu de faire pendant les vacances passées à la mer où à la montagne . On veut se ressourcer, se recharger ! Notre relation avec les forces de vie, est une évidence, à laquelle on ne donne plus assez d'espace . La vie, la nature, ne nous impose rien, sauf si on se comporte comme une victime, un esclave . La vie n'attend que nous, pour exister . Elle est à notre disposition et elle n'attend que nos « envies » pour se réaliser devant nous . La vie ne doit pas nous animer, mais nous devons animer la vie . il ne suffit pas d'être sur le neutre, ça prend de la joie de vivre, de la sécurité, des rêves, de la passion, de la tendresse ... et tous ont un point en commun : l'amour (aimer la vie). Oui, il faut croquer la vie et la vivre avec passion . Etre conscient chaque matin du « présent » qui nous est offert . J'aimerais bien faire des grâces mâtinés, mais le soleil, la pluie ou la neige me font me lever comme un enfant, curieux de voir les élément jouer entre eux . La lumière, les oiseaux, la nouvelle journée qui s'offre, les parfums de la vie, du matin....peut être qu' aujourd'hui un rêve va se réaliser ! La vie est neutre, c'est notre intellect qui positive ou négative . Rêver, fantasmer, espérer et SURTOUT tenter de les réaliser . On pourrait résumer le tout à : Croire, espérer, oser ! L'espoir fait vivre ! C'est notre projection dans l'avenir qui rend cet avenir possible . Espérez, rêvez, imaginez, créez, la vie n'attend que ça ! La vie est faîtes pour s'amuser avec elle et méfiez-vous des interdits, on y cache beaucoup de choses ! La première croyance à avoir c'est d'abord la sienne, croire en soi, espérer son devenir . C'est celle qui nous donne de l'avenir, celle qui nous laisse le plus libre, celle où on sera à notre place et qui nous limite le moins . Comme tu dis Agrathor, il n'y a pas pire que les croyances diverses et variées venues d'ailleurs qui enferment et nous éloignent de notre réalité...... à en perdre notre esprit ! D'ailleurs, ici il ne faut pas me croire, il vous faut le vivre ou l'oublier ! La réalité de chacun ce n'est pas une superstition, c'est une opportunité à saisir . Est-ce que l'amour pourrait être le remède universelle à 100% ? « Vivre d'amour et d'eau fraiche », dit la sentence des amoureux . Le sentiment amoureux appartient à la nouveauté, à l'inconnu...le sentiment amoureux est plein de rêves et d'espoirs, plein de confiance....c'est le pendant de la peur et du doute . Face à l'inconnue on a 2 choix possible : embrasser ou fuir . Ça dépendra de notre regard . Si il est sale ou propre . Soit il est encombré de douleurs et de préjugés, soit il reste limpide et ouvert à la nouveauté et à l'évolution qui se présente en permanence, frais comme le regard d'un enfant . Soit « l'instinct du cœur » est entendu, soit l'intellect impose sa raison . Mais le cœur a bien des raisons que la raison ne saurait comprendre . Être amoureux de la vie, ça commence là où on devient plus trop raisonnable ! Là où ça devient drôle ! La liberté et l'amour sont intimement liés . On ne peut aimer qu'en étant libre d'aimer . « Nous ne pouvons pas penser jusqu’au bout le concept d’homme sans arriver à l’esprit libre comme étant la forme la plus pure de la nature humaine. Nous ne sommes tout de même véritablement des hommes que pour autant que nous sommes libres 31.» R.Steiner les homosexuels et tous les originaux, peuvent considérer avec joie la part d'humanité qu'il apportent au monde .... Libre d'amour....mais avec un peu d'eau fraiche pour le corps, ça doit être possible..... En tout cas, ça doit être coool !!! Bien à vous Bamboo Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bamboo Posté(e) le 14 novembre 2008 Auteur Partager Posté(e) le 14 novembre 2008 Extrait du Témoignage de Piloulou Je suis un mec de 42 ans, gay et en couple depuis maintenant 8 ans. Je ne sais pas très bien à quel moment mes défenses immunitaires se sont effondrées mais je pense qu'elles ont suivi un schéma psychologique. Depuis mon plus jeune age, je suis un grand angoissé, nerveux intérieurement, et avec pas mal de passages dépressifs. Mon plus grand problème est que j'ai du mal à extérioriser mes sentiments. De ce fait, la plupart des gens me voient comme quelqu'un de jovial et de positif. Mais au fond de moi, j'ai toujours vécu avec la peur de tomber malade, ou de me retrouver seul au monde. Mes aventures amoureuses ont souvent été chaotiques. A force de chercher le grand amour, je suis tombé à chaque fois sur les mauvaises personnes. Et à chaque fois je me sentais plus seul et vulnérable encore. Il y a 8 ans, j'ai enfin rencontré l'homme avec qui j'ai décidé de partager ma vie. Malheureusement, après 2 ans de vie commune, et vu qu'il se sentait affaibli par son travail et des problèmes respiratoires, suite à une prise de sang, on lui a diagnostiqué un VIH positif. Il a commencé une trithérapie assez rapidement, qui lui ont fait du mal au début. Les traitements lourds attaquaient ses nerfs et il avait de plus en plus de mal à marcher. Après changement de son traitement, les choses se sont améliorées. Il est "traité" depuis avec Kivexa et Kaletra. Pour ma part, j'étais à présent persuadé d'avoir été contaminé! Ainsi, il y a maintenant 2 ans, j'ai commencé à avoir de plus en plus de symptomes liés au Sida. Rhumes qui n'en finissent pas, bronchites, eczéma etc. Mais je n'osais pas aller faire une prise de sans. Jusqu'au jour où mon médecin m'a diagnositqué une pneumonie. J'ai été hospitalisé durant 3 semaines, et la pneumonie s'en est allée avec les antibiotiques. C'est aux urgences, qu'un médecin m'a dit que j'avais le sida. Comble de tout, ma mère était à mes côtés. Le choc n'en a été que plus douloureux. Depuis, je suis traité, comme mon copain, avec Kalera et Kivexa. C'est en recherchant sur internet des inforamtions concernant la maladie est les traitements naturels que je suis tombé sur ce forum. A présent je me sens prisonnier de ma trithérapie. Bien que j'ai le sentiment de mieux me sentir, j'ai l'impression qu'à long terme elle finira par m'abattre. Je prend tous les jours des antioxydants (thé vert, selenium ACE), ainsi que de l'huile de noix de coco. Mais tous les jours aussi, j'ai peur que la maladie me rattrape, et je sais que tout vient de mes angoisse Il y a un symbole fort à mon avis, que tu dois méditer aussi, concernant cette quête de l'autre, qui te rendait vulnérable, jusqu'à cette rencontre concrète où tu te met dans une situation où l'amour te rend vraiment vulnérable . Approcher l'amour te fragilisait, le concrétiser t'a rendu malade ....c'est l'image que j'ai .... Si tu cherches un blocage inconscient à dénouer, tu pourrais chercher dans ton enfance, là, où on construit nos valeurs, notamment affective et avec quoi et qui , as-tu construit ces valeurs affectives . Nos formateurs, exprimaient-ils une affection dénuée de tout mal être personnel ? N'avaient-ils pas eux aussi qques problèmes les amenant à des comportements apparemment anodins mais qui pour un enfant peuvent être très marquant ? Par exemple, mon ami, avait une image flamboyante de sa jeunesse, le top ! Grâce à son père qui était à ses petits soins ....Extérieurement, l'enfant et l'adolescent épanouie et heureux . J'ai bataillé des années, et encore c'est pas acquis, pour lui faire voir à quel point il avait occulté les comportements de sa mère, et que, en ayant une mère alcoolo qui se suicide plusieurs fois devant vous en se ratant, et qui ne vous a jamais pris dans ses bras ; il était impossible objectivement de conclure : « j'ai eu une enfance merveilleuse » . Il y avait forcément un problème de zapping ! Mon mec est surement un cas ! Mais assez représentatif du pouvoir de l'inconscient, qui peut effacer des pans entiers de la mémoire affective . Je pense qu'on fonctionne tous plus ou moins comme ça, et qu'on se cache beaucoup de mauvais souvenirs . Surtout dans ce qui est considéré comme « normal » alors que pour l'enfant ce n'était pas perçu positivement, mais le « normal » peut devenir là, une super cachette pour les douleurs ! Bamboo Eh bien je pense que tu as mis le doigt sur quelquechose d'essentiel! La peur d'aimer et dêtre aimé! Ou l'impossibilité d'aimer ou d'être aimé. Depuis tout petit, je me suis toujours senti perdu , vulnérable dans un monde cruel, dans lequel j'ai du me battre pour survire. Pour y parvenir? Faire fi de l'amour! Il était inconcevable pour moi que l'on puisse m'aimer! Contrairement à ton ami, j'ai pour ma part des souvenirs d'enfance faite d'une profonde solitude. Un père absent, et des frères tyranniques, m'ont rendu un image de moi détestable. Et ma mère dépressive, que j'ai plus eu l'impression de soutenir, de tout faire pour ne pas la blesser, lui montrer une image de moi qui n'était pas moi. Il est dur d'aimer les autres si on ne s'aime pas soi-même. Et encore moins d'accepter que les autres vous aime! PILOULOU -------------- Chers tous, n'hésitez pas à faire part de votre ressentis, de votre expérience, ou d'études corolaires .... merci. Bien à vous bamboo Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bamboo Posté(e) le 12 janvier 2009 Auteur Partager Posté(e) le 12 janvier 2009 Je viens compléter cette analyse en vous proposant d'étudier le travail du Dr Gérard Athias . Que certains connaissent déjà peut être à travers ses livres . Il développe une Généobiologie tout a fait pertinente, qui rejoint par ailleurs les problèmes d'affection et les stress affectifs développés ici, qui se développent dans l'inconscient de notre enfance . Son forum est très intéressant aussi, mais la partie question/réponse est fermée pendant ses enseignements et réouvre le 31 janvier . Son enseignement repose sur le symbolisme de la « mal à dit » ! voilà l'une de ses présentation : La maladie et le symbole Une théorie basée sur l’expérimentation animale ! Des bébés rats n’ont pas apprécié d’être séparés de leur mère (du 2 iéme au 14 iéme jour) On a observé chez ces rats un accroissement de la perméabilité colique et une réaction inflammatoire des cellules épithéliales. La privation maternelle induit des altérations à long terme de la muqueuse colique. Le langage biologique est clair : sur le plan physiologique la fonction du colon est de réabsorber l’eau. Dans la symbolique on peut décrypter les colites comme le conflit de vouloir récupérer l’amour maternel. Le colon en manque d’amour maternel prouvé et démontré dans cette expérience par la direction de l’INRA à Toulouse ! La maladie est une information, un enseignement. Elle vient nous raconter une histoire et le thérapeute redonne l’histoire en mots de ce que la maladie raconte en maux. Cette histoire peut être aborde de plusieurs manières 1. L’ Ecoute biologique de la maladie A) La maladie une adaptation physiologique au stress. De façon physiologique, le milieu interne maintient des constantes uniformes et de nombreux facteurs régularisent la composition chimique, la température, le pH et tous les facteurs biologiques. En cas de stress énorme et inhabituel, les mécanismes physiologiques ne suffisent plus à la régulation et dans ce cas le système de protection biologique déclenche un ensemble de modifications corporelles. Si la physiologie de base ne suffit plus à équilibrer l'organisme, un état supra physiologique le remplace momentanément afin de résoudre le problème. Ce changement prépare le corps à affronter l'urgence. Dans une réaction d'alerte, deux attitudes sont possibles l'affrontement ou la fuite; en fonction du contexte et de la situation. Ces réactions ont pour objectif de mobiliser toutes les ressources possibles en vue d'une réponse biologique la mieux adaptée. En règle générale, cette étape suffit pour nous faire traverser le danger alors les conditions de l'organisme reviennent à la normale. Toutefois si l'alerte reste présente, l'épuisement entraînerait la mort. Un mécanisme relais d'urgence se met alors en place, une nouvelle fonction apparaît, un principe biologique ultime de survie: la maladie. B) La maladie, un système biologique naturel d'adaptation au stress. A ce stade, les réactions chimiques entraînent la mort cellulaire ou une ultime adaptation et c'est alors le cancer. La nature a prévu une protection maximale et nous donne une chance de survie. La maladie n'est pas due au hasard et chaque cellule répond à une situation d'urgence précise. Ainsi la cellule cancéreuse prend les mesures nécessaires pour surmonter l'obstacle. Ce phénomène naturel est prévu pour toutes les cellules du corps et n'est rien d'autre qu'un programme maximum de survie. La maladie est le témoignage de la puissance de la nature et de la vie. La biologie est un langage universel, c est le dénominateur commun de la maladie. La maladie est une solution parfaite du cerveau. Quand dans notre vie un problème reste sans réponse, automatiquement le cerveau se met en marche et cherche la solution. Mais la réponse peut venir bien des années après Exemple : C’est une dame d’origine arménienne dont la mère répète sans cesse les turcs sont méchants. Mais pour elle une question restera en suspend « pourquoi sont ils méchants ? » Quarante ans plus tard elle doit se faire opérer de la hanche à Marseille et refusant les transfusions elle se prépare pour des autotransfusions. Sachant que les journées sont longues, elle achète un livre et en choisit un sur le génocide arménien .Elle apprend alors que les turcs ont éventré les arméniens à coup de sabre. Aussitôt son cerveau biologique inconscient sait « pourquoi ils sont méchants » Elle a enfin la réponse que sont inconscient se posait depuis toujours. La réponse est parce qu il donnent des coups de sabre dans le ventre des gens. Immédiatement, sa biologie prend le relais et alors qu elle avait été examine 15 jours avant pour son opération de la hanche, lors de la visite de contrôle le médecin diagnostique : un cancer du péritoine. En quoi c est la solution parfaite du cerveau, c est que les cellules viennent lui proposer inconsciemment un système de protection pour répondre à l’attaque contre le ventre .Les cellules normales n’étant pas suffisamment puissante des cellules modifiées prennent place pour protéger le ventre Le cerveau a fabriquer un bouclier. C) Si la maladie est une réponse vous êtes d accord qu il y a toujours une question. La maladie répond à la question que je ne me suis pas posé Mais pourquoi nous ne nous sommes pas pose cette question ? Parce qu’on ne la connaît pas consciemment ! Mais qui pose alors cette question, qui nous pose le problème ? Cette question est posée par nos ancêtres C’est au travers des messages circulants trans.générationnels que chaque individu se programme dans ses maladies Chacun de nous apporte des solutions gagnantes à notre généalogie .Pour notre survie ils nous ont envoyé un programme d’adaptation à une situation émotionnelle inachevée qu ils ont vécu. Cette adaptation dans un autre langage s’appelle ni plus ni moins qu’une maladie Exemple : C’est une famille d’immigrés qui ne parlent pas le français .Des leur arrivée ils doivent s’adapter et vivent très mal cette situation .Leurs stress c’est de se faire comprendre et c’est ce message qui sera véhiculé dans leur descendance. Cette famille ne peut solutionner qui se transmettra chez leur enfant. Mais dans la trajectoire du mot compris l’inverse sera la programmation de la descendance. Sur 4 enfants ,3 feront la maladie qui sera le transposé d’incompris c est à dire l’ulcère d’estomac. L’histoire se continue sur la 2 iéme génération car leurs petits enfants s’orienteront vers des métiers comme instituteur, professeur de français et orthophoniste. Ainsi ils détiennent la solution gagnante des grands parents. C’est comme si la descendance continuait à apprendre 3 générations après à leur grand-mère le français Donc par l’intermédiaire de la biologie, on comprend quelle est la question inconsciente que pose la « mal à dit » ainsi la problématique se révèle et il est plus simple de répondre autrement que par la maladie. 2. L’ Ecoute symbolique de la maladie Exemple : C’est une dame qui me dit « j’ai mal là » en me montrant son bassin à gauche. Cette partie anatomique s’appelle une crête iliaque. Je lui demande alors ou elle habite. Sa réponse est simple à Marseille dans un quartier appelé Sainte Marguerite. Connaissant Marseille et ce quartier, il est en bas de la Gineste une crête allant vers Cassis. Que s’est il passé sur cette route ? Ma mère a eu un accident de la route et elle a failli mourir. Et toi ? J’ai fait le GR20 (Sentier connu par les marcheurs) j’y étais avec mon ancien chéri. Le bassin en biologie a deux symboliques : Une sexuelle La deuxième est liée à la portance de l’enfant Apres avoir cherche un avortement, je lui demande quelle relation il existe entre son ancien chéri et un enfant. « Il voulait faire un enfant avec moi et c est pour cela que j’ai rompu » Depuis lors (un an et demi), elle n’a plus aucune relation sexuelle et s’inquiète et se demande à 37 ans si un jour elle aura un enfant. Elle regrette de ne pas avoir fait un enfant avec lui et s’est par l’intermédiaire de sa hanche qu’elle raconte sa dévalorisation et sa frustration sexuelle et son désir d’enfant. Exemple : Un monsieur se plaint d’une douleur systématique « Chaque fois que je monte en voiture ; 2 heures après j’ai une douleur, elle irradie sur la jambe » Aussitôt je lui demande de me parler d’Elisabeth et surtout ce qu il avait à lui dire ? Vous avez bien compris sa douleur le renvoie à ce prénom Pourquoi ? La voiture est représentée par la septième carte du Tarot de Marseille correspondant à la lettre Z (Zain en hébreux) Le 2 c’est le BEITH Elle i radie s’écrit en langue des Oiseaux ELI DIRA Il suffit de mettre les pièces du puzzle bout à bout et apparaît « dira ELISABETH » 3 L’Ecoute par la langue des Oiseaux La langue des Oiseaux est une manière de décrypter par la symbolique des lettres chaque maladie Ainsi l’alphabet vient nous révéler une autre grille de lecture et je pense que ce n’est pas par hasard que telle maladie s’appelle ainsi Anémie : c’est celui qui veut retourner vers le principe de l’amour Divin. Cette maladie raconte que l’individu n’a pas été aimé par son clan. Acné : C est le refus du principe et des règles corporelles Hématurie : La maladie raconte que l’individu a choisi l’amour dans le principe de la violence L’amour a été massacré Leucémie : L’eux c’est moi. C’est une perte de l’identité profonde Ainsi c est la possibilité de s’intégrer dans un autre clan pour être protége. Conclusion Par l’intermédiaire de la maladie le but est de révéler les causes profondes douloureuses et inconscientes de chacun. Ce travail d’exploration devient révélateur de conscience Par ce chemin chaque être arrive à reprendre le dialogue avec lui-même et avec son être intérieur enfoui au plus profonde nos cellules. A travers le labyrinthe de l’inconscient la biologie et le symbole fabriquent un fil d’Ariane qui permet à chacun de devenir créateur de son existence. Gérard Athias http://www.athias.net/forum/viewtopic.php?t=1767 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bamboo Posté(e) le 11 juin 2009 Auteur Partager Posté(e) le 11 juin 2009 Bonjour mes Amours A l'occasion de sa conférence du 7 juin à Paris, dans un Bercy plein à craqué, le Dalaï Lama a réitéré les propos tenu l'an dernier que j'avais rapporté au début de ce topic . Il a surement raison d'insister ! L'extrait de ce résumé est fort explicite : « Il s’agit donc de cultiver l’amour altruiste, et le sentiment de responsabilité universelle. Les bienfaits à en retirer nous concernent aussi, et cela va même au delà de la paix intérieure de l’esprit : des scientifiques ont montré que la haine, la colère, la peur, l’hostilité, le sentiment d’insécurité, le rejet ont des effets néfastes sur notre santé en affaiblissant le système immunitaire. Au contraire, ressentir de la compassion, de la bienveillance, être altruiste et avoir bon coeur renforcent notre système immunitaire. » Pour bien comprendre cette pensée, et ce qu'elle insinue concernant nos sociétés Malades, il faut la mettre en parallèle avec nos sociétés qui sont basées sur le concept du champion, du plus fort, du meilleur et du mérite et donc de ceux qui ne mérite pas ! On peut ainsi mesurer, comment, ce Système qui nous éduque depuis notre enfance, à être sans scrupule pour nos copains et collègues qui deviennent nos concurrents, à être sans coeur dans une société ou la sensibilité est perçue comme une faiblesse, à refouler nos sentiments d'empathie et de bienveillance afin d'apparaitre musclé du coeur et poilu du cerveau, fini par faire perdre la vie à ses Hommes qui passent leur temps à essayer de la gagner, afin d'être plein de mérite et de pouvoir mérité cette vie . Comme si ils devaient se justifier d'avoir cette grâce d'être vivant . Cette course infernal de chacun pour assurer sa survie, révèle bien le plaisir que chacun prend à être vivant . Dommage que cette course dans les arènes du système, qui est motivé par la joie d'être aimable, d'être aimé et de pouvoir aimer, finisse par détruire tout le plaisir d'être vivant, dans un Sacrifice saignant au Dieu Argent . Pour ceux qui se reconnaissent victime de ce schéma, leur blessure peut se muer en espoir et c'est le but de cette intervention . La reconnaissance du phénomène permet de saisir la responsabilité dont parle le Dalaï Lama, et comme je l'ai déjà indiqué, si la responsabilité peut être inconfortable elle a ce grand avantage de donner le Pouvoir d'agir et de réagir . Ce qui semble plus prometteur que d'attendre après le bon vouloir, ou le bon pouvoir des autres, notamment concernant un hypothétique remède . Donc, entre une vitamine et un antioxydant, n'hésitez pas à vous goinfrer d'Amour ! Commencez par de l'Amour Propre, l'Amour de vous, et les autres suivront …. Aimez tout ce que vous pouvez, surtout tout ce que l'on ne comprend pas et nous oblige à réfléchir et grandir ... Toujours pour illustrer cette Maladie d'Amour, et les pensées du Moine Tibétain sur le rôle de l'Affection, je vous joints cet extrait (un peu long mais instructif) de "PRINCIPE DE LUCIFER" de Howard Bloom, paru en 2001 et qui reçut de nombreux louanges des scientifiques et de la presse . (les ref. sont à la fin) L'isolement : le poison ultime Retirez une cellule d'une éponge, empêchez-la de retourner vers ses cellules soeurs et elle mourra. Prélevez une cellule hépatique sur le foie, et, isolée, elle aussi s'étiolera et renoncera à vivre. Mais qu'arrive-t-il si vous supprimez à un être humain ses liens sociaux, l'arrachant au superorganisme dont il ou elle fait partie ? Dans les années 1940, le psychologue René Spitz mena une étude portant sur les bébés séparés de leur mère. Ces bébés étaient les enfants de femmes trop pauvres pour s'en occuper, des enfants qui avaient été placés de façon permanente dans un foyer pour orphelins. Les enfants y étaient maintenus dans ce que Spitz appela un « isolement sensoriel », placés dans des lits à barreaux entourés de draps afin que les bébés ne puissent voir que le plafond. Les infirmières ne s'occupaient d'eux que quelques minutes par jour. Et même au moment du repas, elles les laissaient seuls avec pour seule compagnie un biberon. L'hygiène dans les foyers était impeccable, mais ils n'avaient aucun contact physique, ne recevaient pas d'amour et n'étaient intégrés à aucune toile sociale : leur résistance en fut affaiblie et 34 bébés sur 91 moururent. Dans d'autres foyers pour orphelins, le taux de mortalité était encore plus élevé. Dans certains, il atteignait le chiffre terrible de 90%.19 De nombreuses autres études ont démontré la même chose. Les bébés ont beau être nourris et abrités dans un lieu où règnent chaleur et hygiène, s'ils ne sont pas tenus dans les bras et caressés, ils ont anormalement tendance à mourir. Les chercheurs ont trouvé deux moyens de provoquer une dépression chez des animaux de laboratoire : la punition incontrôlable et l'isolement. Mettez un animal seul dans une cage, séparé des autres animaux : il perdra tout intérêt pour la nourriture et le sexe et présentera des troubles du sommeil ainsi qu'une confusion mentale.20 La destruction des liens à l'organisme social peut avoir des conséquences extrêmes.21 Chez les êtres humains, le sentiment de n'être pas désiré peut freiner la croissance. Le flux d'hormones de croissance, selon des recherches récentes, est fortement affecté par les « facteurs psychosociaux ». Des singes enlevés à leur famille et à leurs congénères sont sujets à des obstructions artérielles et à des maladies cardiaques.22 l'inverse, la durée de vie de lapins pris comme animaux de compagnie et choyés augmente de 60%. Lorsque leur compagne meurt, les hamsters mâles cessent de se nourrir, de dormir et succombent souvent eux-mêmes. Ils ne sont pas les seuls. Selon une étude britannique, dans la première année suivant le décès de sa femme, un veuf a 40% de risques en plus de mourir. Dans une autre étude menée au Mount Sinaï School of Medecine de New York, des hommes dont les épouses étaient décédées d'un cancer du sein subissaient une baisse très marquée de leur système immunitaire un à deux mois après le décès de leur femme.23 Une étude portant sur 7000 habitants du comté d'Alameda, en Californie, montre que l'« isolement et l'absence de liens sociaux et communautaires » ouvrent la porte à la maladie et à un décès prématuré. Une enquête encore plus importante menée par James J. Lynch sur les données actuarielles et statistiques concernant les victimes de maladies cardiovasculaires indique qu'une proportion étonnante du million d'américains qui décèdent chaque année suite à des problèmes cardiaques présente une difficulté sous-jacente qui semble déclencher leur maladie : « manque de chaleur et de rapports significatifs avec les autres. »24 D'autre part, des recherches européennes indiquent que s'embrasser régulièrement fournit de l'oxygène supplémentaire et stimule la production d'anticorps. La proximité des autres peut guérir. La séparation peut tuer. Rompre les attaches qui lient deux individus peut aussi être fatal dans la Nature. Jane Goodall, chercheuse qui étudie les chimpanzés de la réserve de Gombe en Afrique depuis 1960, a pu observer l'application de ce principe dans le cas d'un jeune animal nommé Flint. Lorsque Flint naquit, sa mère l'adorait. Lui, en retour, lui donnait des coups. Elle l'embrassait, jouait avec lui et le chatouillait jusqu'à ce qu'une sorte de sourire de chimpanzé apparaisse sur sa petite tête ridée. Ils étaient inséparables. Cependant, lorsque Flint atteignit l'âge de trois ans, le moment vint pour sa mère de le sevrer. Mais Flo, la mère, était vieille et faible. Et Flint, le bébé chimpanzé, était jeune et fort. Flo lui tourna le dos et tenta de l'empêcher de téter. Mais Flint fut pris de brusques accès de colère. Il frappa violemment le sol et s'enfuit en hurlant. Finalement, Flo, inquiète, fut obligée de donner la tétée à son fils pour le calmer. Plus tard, Flint développa des techniques encore plus agressives pour obtenir le lait maternel. Si Flo essayait de le repousser, Flint lui donnait des coups de poing et ponctuait ces coups de morsures acérées. A un âge où les autres chimpanzés avaient quitté le giron maternel, Flint agissait toujours comme un bébé. Alors qu'il était devenu un jeune adulte robuste et que sa mère s'affaiblissait de jour en jour, Flint insistait pour être constamment porté par sa mère. Si Flo s'arrêtait pour se reposer et que Flint voulait absolument goûter le fruit des arbres vers lesquels ils se dirigeaient, l'enfant devenu lourd poussait, frappait et pleurnichait pour que sa mère se remette en route. Puis il remontait sur son dos et jouissait de la promenade. Lorsque ni les poussées ni les pleurnicheries ne motivaient sa mère à le reprendre et à l'emmener là où il voulait aller, Flint donnait parfois à la pauvre mère épuisée un violent coup de pied. Flint était assez grand pour construire son propre abri pour la nuit. Au lieu de cela, il insistait pour dormir avec sa mère. Flint aurait dû détourner son attention de Flo pour s'intéresser aux chimpanzés de son âge, créant ainsi des liens avec le superorganisme (la tribu des chimpanzés) dont il faisait partie. Mais il ne le fit pas et la conséquence allait en être terrible.25 La mère de Flint mourut. Théoriquement, les instincts de Flint auraient dû le pousser à survivre. Mais au bout de trois semaines, il retourna à l'endroit où sa mère avait poussé son dernier soupir et se blottit en position foetale. Quelques jours plus tard, il mourait lui aussi. L'autopsie ne révéla aucune anomalie physique : aucune infection, aucune maladie, aucun handicap.26 En toute probabilité, la mort du jeune singe était due à l'équiva- lent simien de cette voix qui dit aux êtres humains subissant une telle perte qu'ils n'ont plus aucune raison de vivre. Flint avait été coupé de son seul lien avec le superorganisme. Cette séparation l'avait tué. L'attachement social est tout aussi vital pour les êtres humains. Le Dr George Engel, psychiatre et chercheur, a recueilli dans les journaux 275 témoignages de mort subite. Il a découvert que 156 d'entre eux avaient été causés par de graves perturbations des liens sociaux. Cent trente cinq morts avaient été déclenchées par « un événement traumatisant dans une relation humaine proche ». Vingt et un décès avaient été causés par la « perte d'un statut, une humiliation, un échec ou une défaite ». Pour prendre un seul exemple, le président d'une université avait été contraint à prendre sa retraite à l'âge de 59 ans, poussé par le Conseil d'administration. Alors qu'il prononçait son dernier discours, il fut victime d'une attaque cardiaque. L'un de ses plus proches amis, médecin, s'élança sur la scène pour le sauver. Mais la douleur de la perte de son ami fut trop forte pour le médecin. Il s'écroula lui aussi sur le sol et succomba à une crise cardiaque.27 Notre besoin de l'autre n'est pas seulement basé sur notre structure biologique, il est également la pierre angulaire de notre psychisme. Les êtres humains sont irrépressiblement sociaux, à tel point que lorsque nous errons dans notre maison où personne ne peut nous voir, nous parlons tout seul. Lorsque nous nous écrasons le pouce d'un coup de marteau, nous ne maudissons personne en particulier. Dans un univers dont les paradis semblent dénués de matière vivante, nous nous adressons aux Dieux, aux anges et parfois aux extraterrestres.28 Notre besoin des autres façonne jusqu'aux plus infimes détails de nos vies. Au début des années 1980, un groupe d'architectes décida d'étudier l'utilisation des espaces publics à l'extérieur des immeubles de bureaux modernes. Pendant plus de vingt ans, les architectes avaient supposé que les gens rêvaient de moments de contemplation tranquille, loin de l'agitation du monde. En conséquence, ils avaient conçu pour leurs immeubles des terrasses solitaires séparées de la rue. Ce que découvrirent les architectes, à leur grande stupéfaction, c'est que les gens fuyaient ces endroits isolés. Ils préféraient s'installer sur des murets ou des marches à proximité des trottoirs bondés. Les êtres humains, semble-t-il, ont un désir irrépressible d'observer leurs semblables.29 38 Même de simples distorsions des liens de l'interdépendance sociale peuvent affecter la santé. Selon une étude menée par J. Stephen Heisel du Charles River Hospital de Boston, l'activité des cellules tueuses naturelles (qui défendent le corps contre la maladie) est faible chez les personnes qui, lors du test de personnalité multiphasique du Minnesota, présentent les caractéristiques suivantes : dépression, repli social, culpabilité, faible amourpropre, pessimisme et inadaptation. Ceux qui se sont retirés du monde se sont libérés de l'étreinte de leurs semblables. Ceux qui culpabilisent sont certains que leurs péchés les ont marqués du sceau du rejet social. Les inadaptés n'ont pas réussi à s'intégrer à ceux qui les entourent. Et ceux qui ont peu d'amour-propre sont convaincus que les autres ont de bonnes raisons de les fuir. Dans l'étude, la faible activité des cellules tueuses naturelles n'était pas liée à la prise de médicaments, d'alcool, de marijuana ou d'un traitement médical récent, mais uniquement à des phénomènes d'altération des liens sociaux.30 Selon Meyer Friedman, le médecin qui a défini les personnalités de Type A et de Type B et leurs rapports avec les maladies cardiaques, « Si vous pensez que ce que vous faites n'a pas d'importance et si vous sentez que si vous mouriez, personne ne vous pleurerait, vous recherchez la maladie ».31 Même le bien-être des hommes que l'on imagine les moins vulnérables aux forces sociales dépend du sentiment que le superorganisme a besoin d'eux. Lorsque le Président Dwight Eisenhower (Ike) eut une attaque cardiaque, le 24 septembre 1955, des quantités de courrier arrivèrent du monde entier. Ike affirma, « Cela aide vraiment de savoir que des personnes du monde entier prient pour vous ». Le médecin d'Eisenhower sentait que la place du Président dans le réseau social pouvait le guérir. Il insista auprès des assistants d'Ike pour qu'ils continuent à parler affaires avec le Président convalescent, afin de lui faire comprendre qu'il était toujours aussi important. Finalement, Ike alla passer cinq semaines de repos à Camp David. C'était la pire chose qu'il puisse faire. Dépossédé du sentiment de son utilité sociale, il fit une grave dépression. C'était la première fois qu'Eisenhower était écarté depuis sa crise cardiaque. Le chef d'état souffrant finit par se rétablir lorsqu'il put se remettre au travail.32 Le sentiment d'utilité dans l'organisme social eut un impact similaire sur un autre guerrier : le Colonel T.E. Lawrence, Lawrence d'Arabie. Au Moyen-Orient, Lawrence était une figure fougueuse et énergique. Il 39 s'habillait comme un Arabe et travaillait dur pour gagner le respect des chefs de tribus. Il avait appris à faire un bond de près de trois mètres pour sauter sur le dos d'un chameau, un tour de force que peu d'Arabes pouvaient accomplir. Il s'était endurci à chevaucher dans le désert pendant des jours sans aucune nourriture. Il avait repoussé ses limites jusqu'à acquérir une endurance bien supérieure à celle de la plupart des habitants du désert, et pour tout cela, il était l'objet d'une grande admiration. Pendant la Première Guerre Mondiale, Lawrence convainquit les Britanniques qu'il pouvait mobiliser les nomades arabes en une grande force de combat unifiée. Grâce à cette force il pourrait participer à la victoire sur les Allemands et les Turcs. Le succès de son argumentation amplifia son pouvoir. Lorsqu'il arrivait dans un cercle de tentes bédouines, ses chameaux étaient souvent chargés de plusieurs kilos d'or valant plusieurs milliards de dollars, en guise de présent pour sceller ses négociations avec les chefs du désert. Grâce à la corruption et à sa propre réputation, Lawrence rassembla les tribus arabes dispersées dans tout le désert pour livrer l'assaut à Akaba. Ses troupes prirent la ville, en dépit d'une inégalité apparemment insurmontable, réussissant même à vaincre une petite armée turque. Après avoir parcouru le désert pendant des jours et mené l'assaut en deux batailles couronnées de succès, Lawrence était totalement épuisé. Pourtant, lorsqu'il se rendit compte que ses troupes mouraient de faim à Akaba, il grimpa sur son chameau et chevaucha pendant trois jours et trois nuits, parcourant 400 km, mangeant et buvant sur le dos de son chameau, pour atteindre le Golfe de Suez et demander de l'aide à un navire britannique. Le sentiment d'être un élément crucial de la réussite de l'organisme social avait donné au jeune officier britannique une endurance physique incroyable. Lorsque la guerre prit fin, Lawrence se rendit dans la ville de Damas en Rolls Royce comme l'un des conquérants de l'immense Empire turc.33 A la fin des combats, Lawrence fut obligé de ranger ses tenues arabes et de retourner en Angleterre où il se sentit totalement étranger. Bien sûr, il avait des amis haut-placés--Winston Churchill et George Bernard Shaw, entre autres.34 Mais il se sentait comme arraché au corps social auquel il s'était greffé. Il était dépossédé de son utilité, inutile pour la bête sociale. 35 Lawrence revint habiter chez ses parents. Sa mère raconta que l'ancien héros de guerre descendait prendre son petit-déjeuner le matin et restait assis à la table jusqu'au déjeuner, fixant distraitement le même objet pendant des heures, immobile, démotivé. Finalement, à l'âge de 47 ans, Lawrence mourut sur une petite route de campagne, victime d'un accident de moto. Ou bien était-il victime de quelque chose de beaucoup plus subtil ? Peu de temps avant sa mort, Lawrence écrivit à Eric Kennington, « Vous vous demandez ce que je fais ? Et bien, en vérité, je me le demande aussi. Les jours semblent se lever, les soleils briller, les soirs tomber, puis je dors. Ce que j'ai fait, ce que je fais, ce que je vais faire, me déconcerte et me déroute. Vous êtes-vous déjà senti comme une feuille tombant d'un arbre à l'automne et en avez-vous été réellement déconcerté ? C'est ce que je ressens ».37 Les spécialistes du suicide expliquent que les personnes dépressives qui cherchent à mourir sont souvent victimes d'accidents de la route.38 Était-ce un pur hasard, alors, que T.E. Lawrence, un homme aux capacités physiques presque surhumaines, se tue en conduisant un véhicule qu'il utilisait depuis des années sur une route un peu pentue ? Ou bien les calculateurs internes de l'ancien chef des arabes sont-ils arrivés à la conclusion que, comme une cellule inutile dans un organisme complexe, il était simplement temps pour lui de disparaître ? 19 Spitz, « Hospitalism », pages 53-74 ; Spitz et Wolf, « Anaclictic Depression », page 331 ; M. T. Erickson, Child Psycho-pathology, page 87 ; Kanner, Child Psychiatry, pages 684-85 et Corsini, Encyclopedia of Psychology, 1:161 20 Jon Franklin, Molecules of the Mind: The Brave New Science of Molecular Psychology (New York : Atheneum, 1987), page 161. 21 Pour en savoir plus sur ces conséquences, cf. « Social Relationships and Health », de James S. House, Karl R. Landis et Debra Umberson, Science, juillet 1988, pages 540-45. 22 Jay R. Kaplan et autres, « Social Stress and Atherosclerosis in Normocholesterolemic Monkeys », Science, 13 mai 1983, pages 733-35. 23 Restak, Mind, page 152. 24 Bertram H. Raven and Jeffrey Z. Rubin, Social Psychology (New York : John Wiley & Sons, 1983), pages 56-57. Il existe aujourd'hui un très grand nombre d'études démontrant les dommages provoqués par la rupture des liens sociaux. Cf. par exemple, les références de Kenneth R. Pelletier au sujet de l'impact du deuil et de la perte d'un emploi sur la mortalité dans son article « Stress: Etiology, Assessment, and Management in Holistic Medecine », dans Selye's Guide to Stress Research, éd. Hans Selye, Scientific and Academic Editions (New York : Van Nostrand Reinhold Co., 1983), 3:51-53. Cf. également « Social Support, Personality, and Health » de I. G. Sarason, B. R. Sarason et G. R. Pierce, dans Topics in Health Psychology, éd. S. Maes et autres (New York : John Wiley & Sons, 1988), pages 245-56 et « Chronic Social Stress Affiliation and Cellular Immune Response in Non-Human Primates », de Sheldon Cohen et autres, Psychology Science (septembre 1992), page 301. Les premiers sociologues tels que Durkheim et Halbwachs virent clairement une relation entre l'isolement et le suicide (Martin, « Theories of Variation in the Suicide Rate », pages 76-80). Des recherches plus récentes ont montré que les suicides diminuent significativement pendant les vacances qui accentuent l'« intégration sociale » en réunissant les familles (David P. Phillips, « A Dip in Deaths before Ceremonial Occasions: Some New Relationships between Social Integration and Mortality », American Journal of Sociology 84 [1979], pages 1150-74 ; David Phillips et Judith Lu, « The Frequency of Suicides around Major Public Holidays: Some Surprising Findings », Suicide and Life Threatening Behavior [spring 1980], pages 41-50). 25 Goodall, In the Shadow of Man, pages 99, 232-36. 26 Les décès de Flo et Flint eurent lieu après la publication du livre de Goodall, In the Shadow of Man. Ils sont narrés dans Among theWild Chimpanzees, un reportage spécial du National Geographic réalisé par la chercheuse. Pour plus de détails, cf. « Life and Death in Gombe » de Goodall, pages 605 et 614. 27 Pelletier, « Stress », dans Selye's Guide to Stress Research de Selye, 3:53. 28 Même les enfants traitent les objets inanimés comme s'ils étaient des personnes. Le psychologue John Watson construisit plusieurs appareils qui faisaient tourner des mobiles au-dessus de la tête de bébés lorsqu'ils appliquaient une pression à un oreiller. Lorsque les enfants comprenaient le fonctionnement de l'appareil, ils avaient tendance à sourire et à gazouiller comme s'ils avaient une conversation avec le mobile dès que celui-ci se mettait à tourner. (Herbert M. Lefcourt, Locus of Control: Current Trends in Theory and Research, 2e éd. [Hillsdale, N. J. : Lawrence Erlbaum, 1982], page 144). 29 Les macaques rhésus partagent ce besoin avec nous. Un sujet simien isolé dans une boîte tirera sur un levier encore et encore juste pour jeter un coup d'oeil à un autre singe (Wilson, Sociobiology, page 7). 30 Bruce Bower, « Personality Linked to Immunity », Science News, 15 novembre 1986, page 310. Des tests de personnalité associés à l'isolement montre qu'il est un facteur d'augmentation des risques de cancer dans une série d'études décrites dans Science News (Bruce Bower, « The Character of Cancer », Science News, 21 février 1987, pages 120-21. Cf. également Bruce Bower, « Heart Attack Victims Show Fatal Depression », Science News, 23 octobre 1993, page 263). 31 Déclaration de Friedman sur le plateau du « Phil Donahue Show », 16 mai 1983. 32 Manchester, Glory and the Dream, pages 755-56. 33 T. E. Lawrence, Seven Pillars of Wisdom (New York : Doubleday & Co., 1926 ; New York : Dell Publishing, 1962). 34 Desmond Stewart, T. E. Lawrence (New York : Harper & Row, 1977), page 293. 35 Philip Knightley et Colin Simpson, The Secret Life of Lawrence of Arabia (New York : McGraw-Hill Book Co., 1969), page 175. Bien à Vous Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
patou2407 Posté(e) le 11 octobre 2009 Partager Posté(e) le 11 octobre 2009 Bonjour, Merci Bamboo pour tes explications elles sont totalement réelles et vont dans mon sens aussi au cas par cas je pense faire un travail sur soi même, c'est une démarche longue et difficile, s'aimer se sentir soi même, c'est surement la clef de notre santé encore merci Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bamboo Posté(e) le 22 octobre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 22 octobre 2009 Bonjour à vous braves gens C'est gentil Patou et c'est avec plaisir, que je ne fais que transmettre . Ce ne sont pas vraiment MES explications, je ne pense pas inventer quelque chose, mais juste rappeler le bon-sens oublié . Certes, toutes nos jeunes années malléables passées à ce laisser formater dans des croyances matérialistes lénifiantes, nous laissent des schémas psychologiques bien ancrés et bien difficiles à bouger .Ce qui s'installe sur des années, ne se défait pas comme ça, et la compréhension intellectuelle du phénomène n'empêche pas celui-ci de persister . Il faut que la prise de conscience passe dans des actes nouveaux qui s'imposent face aux habitudes établies . Un peu comme un lavage de cerveau . Le maîte disait : « il faut oublier(tuer) les parents, les profs et les curés . « Ce sont les 3 barreaux de notre prison, qui nous séparent de notre réalité . Si il doit y avoir un fil conducteur dans cette démarche, ce sera l'Enthousiasme, ce sentiment profond qui vient des tripes, c'est un sentiment d'âme qu'il faut redécouvrir et laisser vivre . L'Enthousiasme est un bon guide, il génère les Envies, le regard perçois mieux les beautés de la vie, il stimule, revivifie, et permet d'embrasser la vie dans la confiance . Comme il arrive qu'on entretiennent des mauvais sentiments pendant longtemps qui deviennent habituels, il faut aussi réveiller et entretenir les sentiments d'Enthousiasme et de joie . Etre libre dêtre heureux de vivre quand on veut, de s'émerveiller de la vie, sans plus être un simple réactif malheureux à ceux qui font Croire que la vie est très compliquée et très dangereuse, pour justifier que vous leur donniez votre vie et votre âme au passage . Les villes sont des usines a Matrix qui déconnectent l'homme de lui-même . La nature, peut aider à retrouver l'enthousiasme, parce qu'elle en est baignée, toute la nature est enthousiaste, c'est la base et l'essence de sa créativité . Toutes les plus belles formes d'expressions artistiques sont aussi dans la nature, on y trouve aussi, en utilisant le langage symbolique, les réponses aux mystères de la vie, bref, en se rapprochant de notre Nature, on se rapproche de nous . Toute la nature est contenu en nous . Bon, j'en profite pour donner quelques news de Monami qui devrait finalement illustrer ce topic . Donc en début d'année, il avait 220 CD4 et un rapport CD4/CD8 à 13% . Ttrapie sans régimes particulier complémentaire . Hormis le GOJI (vous connaissez? Meilleur antioxydant.) . Vie assez sédentaire, très peu d'enthousiasme . Reprise du tabac a volonté depuis un moment. Bonne santé générale et puis un événement important, apparemment anodin . Début avril, son « Beau grand père », fait une adoption pour faciliter les héritages, et devient son père . Je rappel que son vrai père était comme un dieu, mort trop tot . Au retour de ce séjour chez ses Gds parents, le lendemain il fait un Pneumothorax assez violent .(poumon gauche percé et applati comme un pneu crevé ) 3 semaines d'hospitalisation avec complications et 2 opérations + 3 mois de repos total . Impossible de savoir si ça peut etre une conséquence de la pneumosystose . D'autant qu'il correspond au profil du pneumothorax : fumeur fin et maigre . Les cicatrices laissées par la pneumosystose fragilise les poumons, surement . Avec la mal bouffe et le reste des traitements lourds, il est sorti de là pas très frais ! Donc, sortie d'hosto, reprise en main après un gros flip . Arret du tabac, 1 heure de bonne marche par jour, et l'appétit qui revient incroyablement . Son appétit d'oiseau tendance anorexique, se transforme en un appétit impressionnant ! 1 mois après, il fait des examens . Avec ce qu'il a vécu et son état physique, on s'attend à du mauvais ! Ben non surprise ! Mi-juin il est a 260 CD4, soit une progression importante de 40 sur qques mois et quels mois ! Le rétablissement se passe bien, et en septembre, de 40% de capacité respiratoire à sa sortie, il en était à 70% . Mais petit à petit, depuis l'été, le tabac est revenu, la marche a cessé, et l'appétit est retombé, et la sédentarité qui s'ennuie, s'est réinstallé . Résultat : Les examens de cette semaine : CD4 205, rapport CD4/CD8 9% . Depuis bientôt 3 ans qu'il est sous traitement, c'est la 2éme fois qu'il subit une forte hausse suivi d'une forte baisse . Tout de suite, il nous est apparu évident qu'elles étaient liées à deux périodes bien distinctes . La première pour son travail en décembre 2007 et cette fois-ci en juin . 2 moments ou il s'est mis dans un état d'enthousiasme, de volonté d'être présent et en bonne santé . Déterminé dans l'Envie d'être en forme et confiant en lui et se revalorisant a travers ses actes . 2 moments ou il s'est battu et redevenait très vivant, contrairement au reste du temps ou la chape de plomb sida, fait encore ses effets . C'est là une première analyse qui reste dans la logique des CD4 . Si on peut les remettre en cause par ailleurs, peut être peuvent-ils être liée aux humeurs internes et donc aux stress ou antioxydant que ces humeurs génèrent .? En tout cas , ses médecins non pas d'explications, d'autant que sa charge virale est toujours indétectable . Il devrait avoir des problèmes de santé style angine etc... ou une CV plus importante suivant eux (?) Pour lui, et c'est le plus important, cela l'éclaire sur les mécanismes de la vie, et comment il peut agir dessus en bien ou en mal . Il a compris quelque chose et il avance . Il va arrêter de nouveau le tabac, reprendre la marche, et veut retrouver le plaisir de se nourrir et se soigner par la même . Ainsi la vie parle aux humains . Bien à vous Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aixur Posté(e) le 22 octobre 2009 Partager Posté(e) le 22 octobre 2009 La hausse des cd4 est à mon avis liée à l'arrêt du tabac. L'arrêt du tabac a engendré une compensation vers la bouffe ; d'où son énorme appétit. C'est un phénomène connu. Ceux qui arrêtent la cigarette compensent sur la nourriture. Du coup, ayant plus de particules dans le sang (puisqu'il mange plus), le taux de cd4 remonte. Parce que ce que mesure le test en question, c'est en réalité la quantité de particules de la taille des cd4, pas seulement les cd4. Il suffit que 3 protéines venant du dernier repas s'agrègent entre elles et que cet amas ait la taille d'un cd4 pour que ce soit comptabilisé comme cd4 lors du test. Puis, ayant recommencé à fumer, il ne mange à nouveau plus que très peu. Du coup, le taux de cd4 redescend. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bamboo Posté(e) le 23 octobre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 23 octobre 2009 Oui, Aixur, c'est comme ça qu'on le voit aussi . En fait c'est un ensemble, parce que l'arret du tabac vient d'une prise de conscience et d'une Envie de mieux être, puis il y eu aussi une meilleur oxygénation et les randonnés aussi . C'est pas pour rien que son Prof lui a recommandé la marche ! Bouger boost aussi les CD4, si j'ai bien suivi . Peut être aussi parce que ça ouvre l'appétit !? En tout cas, le rapport, appétit/dynamisme/CD4 , semble évident . Quoique, par ailleurs, je ne pense pas qu'on puisse dire qu'il suffit de manger ou de marcher, pour faire remonter les CD4, à juste titre puisque la machine humaine ne parait pas si simple qu'une machine qu'il suffirait de nourrir . Alors quels sont les l'éléments qui font la différence .? Il affichait aussi un sourire et un contentement de soi, une fierté et un amour propre, il s'affirmait comme un winner ! Mais cela dura peut de temps aussi . Bien à vous Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bamboo Posté(e) le 2 novembre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 2 novembre 2009 Salut Petit complément d'infos croustillant ! Après les examens ci-dessus, Monami a refait des examens pour des compléments d'analyse, 4 JOURS après . Les CD4 sont à 234 ! SOIT 30 CD4 de + en 4 JOURS ! ça laisse rêveur, non ,? Quand on met des mois pour en gagner 20 ! Bon, comme disent ses médecins, "savez, y'a pas mal de "choses" qui interfèrent .sur les CD4... ah ! bon ?? Malheureusement, Monami est trop gentil et poli pour leur rentrer dans le lard et leur demander : "Mais ! c'est quoi ces choses ?" Pourtant, il a pas eu le temps de changer sa vie ! si ce n'est peut être une remobilisation spychologique . enfin, voila ... Que disent les CD4 ? (à part que CD conneries !) CD = céder ? ou CD=s'aider ? 4 = Carré, cube, maison, famille, patrimoine, père, racines, assise, pied de croix, hérédité, passé, histoire, mémoire, origine... Dans le 7, chiffre de l'homme, le 4 est au milieu, niveau du Moi/conscience, siège de la volonté et de sa liberté d'être .... bien à vous Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
brume de l'abro Posté(e) le 7 novembre 2009 Partager Posté(e) le 7 novembre 2009 Bien que je n'attribue pas un rôle aussi décisif à l'aspect psychosocial (étant donné qu'on ne peut pas retourner l'équation : tous ceux qui sont dépressifs, mis au ban de la société, de l'amour, etc. ne sont pas forcément séropositifs - whatever recouvre la "séropositivité") que tu sembles le faire, Bamboo, j'apprécie ton point de vue et m'aperçois de plus en plus du poids de cet aspect. Ca pourrait en effet très bien être un "cofacteur' décisif, ça oui. Je ne connais mon ami que depuis deux ans et demi, donc je ne sais pas grand chose de son passé, je n'ai pas le "suivi" pour ainsi dire. L'autre jour, il m'a parlé aussi d'une envie de suicide durable avant que tout ce tralala commence qui menait finalement à la diagnose hiv-positif. Comme au mois d'avril, quand suite à un problème de boulot, il s'est petit à petit "décomposé" (ça se voyait, il changeait de couleur, de "normal" à "gris"), là aussi, suite à des problèmes de travail récents, il change de "couleur". Maintenant je sais que ça vient de soucis, de manque de reconnaissance professionnelle, de statut social, et je sais qu'il pourrait se taper une grippe ou autre chose, comme en avril... Comme ça évolue (hélas) de jour en jour, le "cause à effet" crève les yeux. Si je transpose le même type de situation (en bien pire) à la situation qu'il connaissait il y a 4 ans environ, quand allant de pis en pire, on finit par l'étiqueter sidaïque... Ben oui, rien de surprenant. Il y a 3 jours (suite à une méga-cata électrique localement qui a flinguée la plupart des ordis et tv/dvd-player à la maison, ne laissant que du vieux matos, non branché lors de l'impact, en état de marche, dont un lecteur dvd "achetés") il a enfin regardé le film de Gary Null "Aids Inc.", un film qu'on a à la maison depuis bien un an et dont je n'ai pas manqué de faire les éloges..., et du coup voulait/veut arrêter immédiatement toute la tri. C'est comme s'il découvrait pour de vrai les points de vue dissidents, venant non seulement d"illuminés" mais de tout genre de scientifiques bien diplômés et expérimentés. Et là c'est moi qui mets les freins, lui conseillant d'attendre, de lire plus, de se faire une vraie opinion, puis de soit arrêter, soit réduire, pour éviter des décisions yo-yo. Disons qu'entretemps je suis devenue dissidente modérée et sa "découverte" toute fraîche me fout carrément la trouille, car il me semble qu'il faut creuser quand-même les causes de la "séropositivité" (et sida bien en béton, même s'il a re-dépassé la barrière symbolique des 200 CD4 dans le bon sens) et d'adapter au moins son alimentation (un minimum). Voilà, pas une vraie réaction. C'est plutôt que ça déborde, car je sens ma responsabilité, en tant que dissidente (modérée) confortablement non-séropositive moi-même, bien engagée, elle est terriblement lourde. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bamboo Posté(e) le 8 novembre 2009 Auteur Partager Posté(e) le 8 novembre 2009 Laisse tomber la responsabilité, Brume . J'en ai fait le tour aussi, et en fait tu ne trouveras que ta peur . La responsabilité, c'est pour ceux qui savent ce qu'ils font, ce qui n'est pas notre cas . Tu es tout aussi responsable qu'il n'est pas encore arrêté la tri . A ce jeu là, tu va finir « bourrique « ! On en est réduit qu'à espérer, aimer et soutenir . Oui, ça peut paraître léger, au premier abord . Mais c'est l'essentiel, et c'est ce dont ils ont le plus besoin de toute façon ! La responsabilité dont tu parles n'est pas la notre . Laissons là à CEUX (les manipulateurs )qui l'ont créée ! Dans l'absolu, seul nos « malades », peuvent avoir la bonne intuition, certes on peut les aider à ça . Mais on doit les laisser vivre, les aider a retrouver leur sens de la liberté . Ce qui veut dire qu'on lache prise, qu'on détend la pression ...et qu'on fini par enlever toute importance à la CHOSE . Laisser aller la CHOSE, pour qu'elle se dégonfle toute seule, sortir de la peur et du réactif et retrouver un esprit serein, afin d'avoir la juste réaction . Concernant ton ami, sa réaction « brutale » n'est bien sur pas très saine, puisqu'elle est encore motivé par une peur . Ce n'est plus celle du sida, mais la peur du complot ! La motivation me paraît le plus important . Ce n'est pas le fait d'arrêter d'un seul coup la tri, qui me paraît dangereux, mais POURQUOI on l'arrête, sous quelle impulsion ! Je pense « qu'intimement » la science se sert beaucoup de l'effet placebo, de la force de la croyance, pour faire valoir son bordel . De même dans l'arret, c'est la pertinence du sentiment, sa profondeur, sa vérité, sa force, qui feront le succès de cette libération . La force de conviction est essentielle, et celle-ci ne peut pas se batir sur une peur ou une crainte comme pour le sida . Il faut développer une assurance, une espérance, une foi, qui permettra de soutenir l'action, dans un acte libre . Pour retrouver cette confiance, il faut retrouver sa fierté de soi . Pour retrouver sa fierté de soi, il faut comprendre pourquoi on l'a perdu . Il y a une chose bien importante a saisir : RECONNAITRE OU ET COMMENT LE SYSTEME EST ORGANISE, POUR NOUS AMENER A DETRUIRE NOTRE IMAGE, NOTRE COEUR ET NOTRE REALITE HUMAINE . Vous auriez bien aimé être gentil, serviable, montrer votre bonté, aider votre prochain et faire quelques chose de bien pour l'humanité . Vous avez bien vu, que si on est un peu sensible, un peu délicat et qu'on souhaite que tout le monde soit gentil, on fait surtout sourire, au passage vous pourrez vous faire traiter de « femmelette », et vous aurez compris que dans ce monde de mec pure et dure, les coeurs ont été remplacé par des calculettes et l'esprit n'est plus qu'un amoncèlement d'abstractions mathématique . Le système oblige à devenir con et méchant pour y faire sa place, et se sont les plus coriaces et sans scrupule, qui ont les meilleurs place ! Pour réussir à ce jeu , il faut accepter le deal de son âme..... Sinon, c'est la guerre à l'intérieure ….le conflit entre le vouloir humain et le devoir matériel . Ce conflit commence tout petit déjà et culmine à l'adolescence, à l'issue de laquelle, la guerre, la crise, est fini, et il en ressort un vainqueur . C'est là ou se divise la vie entre les acteurs et les spectateurs . Soit on baisse l'échine a « contre coeur », soit on reste fidèle à son coeur, à soi . Cette 2éme solution est bien sur, souvent, plus inconfortable matériellement, c'est fait exprès ! C'est la zone des marginaux et des heureux poètes, mais aussi des groupes a risque, dans lesquels se trouvent les « tièdes », ceux qui voudraient bien s'affirmer mais qui restent dans le doute face aux système, qui leur dit en permanence qu'ils sont nuls, mauvais, qu'ils font le MAL et sont inhumain, déviant etc etc etc....Il culpabilise et ne veulent pas faire le mal, ...pourtant, ils n'ont pas l'impression de faire mal, mais paraît que si, et comme ils sont gentil et poli, ben on fait comm'il « faux ». On se fait du mal en croyant faire du bien . Bien sur que l'homme est bon à la base, mais il faudra bien accepté, bientôt, ce qui est Ecrit ! Le matérialisme appartient aux lois de l'Ombre et génère donc, des hommes de plus en plus Ombrés ! Ceci pour remettre les choses en place ! Ce n'est pas soi même, qui sommes mauvais, pas aimable, ou qui ne savons pas aimer, nous mettant si mal dans notre peau . Ce n'est pas soi-même, qui construisons cette mauvaise image de soi . C'est le système qui impose ces conditionnements pour notre réussite, sous prétexte d'une croissance économique déguisée en morale humaniste . Pour une fausse morale et un faux dieu de l'argent, qui n'apporteront pas ce qu'ils promettent, les hommes « acceptent » de tordre leur esprit . Je pense que dans cette « acceptance », suivant son vécu, se cachent bien des maladies . C'est dans cette compréhension que chacun peut reprendre le pouvoir sur lui-même . Je crois que les évènements de notre époque, nous aident un peu . En tout cas , je me sert de ce doute qui s'instaure partout, concernant différents complots éventuels, 11/9, crise économiques, bordel de la Grippe A, etc...qui permettent de sortir le SIDA de son statut de complot marginalisé . Cela permet de le noyer dans une masse de malversations en tout genre dont serait victime notre monde, et de lui enlevé de son panache . Cela relativise aussi le malade qui ne se voit plus comme l'unique victime d'un machiavélisme . Comprendre que nous sommes tous victimes à différents niveaux d'un mécanisme qui nous oblige à la déshumanisation et nous éloigne des buts humanistes affichés . Comprendre que c'est bien le système, qui inspire le mauvais, contrairement à ce que laisse croire son image de sainte ni-touche, et que c'est bien le peuples et ces valeur sociales qui protègent les valeur humaines d'où sont générées toutes les Associations qui viennent parer aux manquement du système . Oui, nous sommes très aimable, beau et bon, oui nous avons raison de garder notre coeur et de cultiver notre sensibilité parce que c'est là qu'on se sent le plus humain ! Détruire les schémas psychologiques imposés par le système, qui sont les mêmes qu'une secte, peut demander une violence psychologique . Les violences psychologiques qui sont employées actuellement pour faire tordre les esprits des peuples, peuvent être retournées contre leur dessein, en nous aidant à violenter les croyances lénifiantes établies dans notre cerveau, pour rétablir notre réalité de coeur et humaine . étant donné qu'on ne peut pas retourner l'équation : tous ceux qui sont dépressifs, mis au ban de la société, de l'amour, etc. ne sont pas forcément séropositifs - whatever recouvre la "séropositivité") Dans quel état sont-ils ? Cela dit tu as raison, c'est d'ailleurs pour ça qu'au début de ce fil je parle aussi des cancers et du reste de la panoplie ! Le point physique commun à la plupart des maladies, est une atteinte du système immunitaire et des autres « gardes fous », ensuite la forme de la maladie dépend de chacun . Pour en avoir une idée, il faut imaginer les force de vie, dites éthérique, qui sont partout, mais s'expriment surtout a travers les formes végétales . Dans le végétale, les forces de vies peuvent s'exprimer dans la forme qu'elle veulent . On distingue des formes de vie archétype,les races et espèces, d'où sortent des variétés . Mais on peut aussi voir un seul archétype végétal, d'où sort tout le monde végétal . Ainsi toutes les formes végétales, sont considérée comme des « anomalies » par rapport à l'archétype de base, des expressions d'une « maladie », par rapport à la forme originale et originelle . Mais ces variantes végétales par rapport à l'archétype, n'ont pas d'incidence sur le végétal, il n'est pas malade, mais seulement plein de forme différentes . Il se passe la même chose en l'homme qui possède l'acquis du monde végétal . La différence, c'est que les expressions morbides de notre archétype éthérique prennent la forme d'une maladie . En fait, le monde végétal à son reflet dans l'intérieur humain, et les expressions morbides du végétal, ses différentes formes, se reflètent dans les expressions morbides de l'homme . Ce qui permet de comprendre le sens de la phytothérapie et le rôle qu'une plante peut avoir sur une de nos formes pathologiques . Ce qui explique aussi, qu'il peut y avoir autant de maladies humaines qu'il y a de formes végétales . Pour résumer: - Recadrer le SIDA dans le cadre d'une société pourrie, étant une malversation parmi d'autres . Sa dégonfle la baudruche, sa dévalorise le problème et le met à égal dans un cadre plus général ou il y a plein d'autres victimes à différents niveaux . - Accepter que le système ne veut pas forcément notre bien, et qu'on a cru au père Noël . Détruire l'image de père Noël et regarder la réalité . Là, c'est violent ! Tant mieux , on en profite pour être violent dans sa tête et mettre tout le monde dehors ! Tout ce qu'on a laissé entrer...: fausses croyances et illusions etc.., et ce qu'on a laissé se développer : lâcheté, hypocrisie etc.. - On reconnaît, on voit la manipulation qui nous a fait détourné de notre réalité . On voit le mensonge qui s'étale dans tout le système jusqu'à s'épandre dans le ridicule . La manipulation a moins d'emprise, puisqu'elle est conscientisée . La baudruche se dégonfle encore, le sida devient même une histoire ridicule aussi, et finalement tout ça n'était qu'un film dans lequel on a accepté le rôle du con . Ouf ! Notre vérité et beauté peut resplendir de nouveau . Il faut défaire l'autorité du système, pour remettre sa propre autorité en place . - Il y a une fenêtre ouverte en ce moment, pour pouvoir discrédité le système, et reconsidérer sa propre conscience . Ainsi, s'aimer de nouveau, se respecter, s'admirer même ! Croire à soi de nouveau, face à une autorité abstraite devenant incroyable . Reconnaître le fort sentiment d'avoir eu raison face à un système qui nous a trompé . Retrouver sa beauté qu'on a enfoui sous les peurs inventées . Redevenir l'enfant, comme disent les Bouddhas . C'est si vrai ..!! CESSEZ d'attendre et de croire que le système apportera les solutions à vos problèmes existentiels qu'il a lui-même créé pour vous maintenir dans la demande et l'acceptance . La solution est en soi, et chacun peut/doit retrouver le pouvoir de sa responsabilité et de sa liberté . Pour bien jeter la TT rapie, Il faut que ce geste soit sans importance et en pleine confiance . C'est donc travailler en aval sur la Cause, qui doit perdre toute son énormité : celle de la maladie terrible et celle du complot terrible dont l'immoralité, doit permettre aux victimes de retrouver leur dignité et de se redresser dans leur fierté . Culpabiliser le système pour pouvoir se déculpabiliser, ce qui n'est que rendre a césar ce qui lui appartient . Voilà ou j'en suis dans ma réflexion, par rapport a Monami, ou je sent que les évènements « troublants » du monde, font un bien meilleur travail que la dissidence directe, et qu'il lâchera la Tri avec l'eau du bain, avec le reste de ce système avec lequel on a plus envie de jouer, tellement son ridicule peut tuer ! et son in-humanisme devenant si visible ! L'arret de la Tri ne doit pas impliqué une notion de responsabilité, car ça implique une notion de danger, de peur . Ça doit se percevoir comme un acte libérateur, presque initiatique . La Tri se prend dans la croyance et la peur, elle se lâchera dans la joie et la liberté . Elle se prend loin de soi, pour nous ramener jusqu'à soi, où on peut la laisser ... La maladie ne sert pas à mourir, la mort s'en occupe très bien . La maladie sert à aimer la vie et l'opportunité d'être vivant . Cette opportunité si précieuse ….qui fait dire à certain qu'ils n'ont pas le temps d'être malade . amitiés Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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