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forum sidasante

Jibrail

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Tout ce qui a été posté par Jibrail

  1. En France la N-AcétylCystéine est disponible en pharmacie sous diverses préparations génériques, mais essentiellement pour deux indications : la fluidification des sécrétions bronchiques et comme antidote au surdosage au paracétamol. Pour cette raison, elle n'est disponible qu'en 200mg, sous deux formes, effervescent ou en poudre en sachet. Je ne saurai dire si l'une des deux formes et meilleure que l'autre, mais comme souligné plus haut, ça laisse supposer que les autres formes (comprimé simple ou gélule) ainsi que les formes combinées laissent peut-être à désirer (voir ce message). En allant voir sur certains sites de vente par correspondance, belges notamment (par une rapide recherche sur Google), il est possible de trouver des comprimés effervescents avec des doses plus adaptées (600 mg), y compris des génériques venant des grands labos, et ce pour un prix qui reste relativement modique. A voir après ici où là, chez les spécialistes en compléments alimentaires, qui ont cependant tous des produits un peu différents. Concernant la charge virale, de nombreuses études montrent que le corrélation entre la charge virale, le nombre de CD4 et l'état de santé réel souffre pas mal d'exceptions, même s'il est toujours confortable d'avoir un niveau de charge virale plus faible - c'est vrai comme pour de très nombreux indicateurs médicaux (la pression artérielle par exemple) qu'il faut toujours interpréter avec tout un ensemble d'indicateurs pour tenir compte de la spécifité et du terrain de chacun. Evidemment, dans le cas du sida, les médecins orthodoxes ont souvent tendance à réduire à outrance à ces deux seuls indicateurs "virologiques" (CV et CD4) qui ont leur intérêt et leurs limites... D'ailleurs, il ne faut pas croire que la différence entre 33.000 et 1.000.000 est si importante que les chiffres le supposent. En effet, la charge virale est mesurée sur une échelle logarithmique, et 33.000 correspond en fait à 4,52 (log) et 1.000.000 à 6 (log) - l'orthodoxie préfère cependant les chiffres effrayants aux chiffres réels... Dans ton cas, je ne sais pas si c'est "rassurant" d'avoir une charge virale plus faible compte tenu de ta thrombopénie et du Kaposi, je suis bien incapable de le dire, il faut le prendre au mieux comme un indicateur parmi d'autres, l'important me paraît surtout de traiter tes affections opportunistes et je te souhaite qu'elles puissent s'améliorer au plus vite.
  2. En complément, j'ajoute aussi la traduction d'un texte plus ancien (Février 2010), toujours du Perth Group, issues de leur réponse au médecin italien Fabio Franchi, qui les interrogeait entre autres sur cet aspect.
  3. Dans la foulée des questions de Rico, ci-joint quelques recommandations du Perth Group, qui me semblent de bon sens, qu'ils ont développé sur le forum anglophone QA (Questionning Aids) sur lesquels ils étaient invités à répondre aux questions des participants du forum. Dans le passage traduit, un participant les a questionné à propos de leurs recommandations thérapeutiques.
  4. C'est exactement la question qu'il faut poser à ton médecin ! A ma connaissance, le Bactrim n'est pas indiqué dans le traitement du Kaposi, c'est d'abord pour la prévention des infections fongiques type pneumocystoses. Je ne suis pas spécialiste mais cela me semble en tout cas très contradictoire avec ta thrombopénie, notamment si tu n'as pas d'infections fongiques. Concernant la NAC, il y a un consensus pour dire que les effets secondaires sont particulièrement limités, et que la limite de surdosage a du mal à être précisément définie. Néanmoins, comme pour tout produit, il vaut mieux rester raisonnable. Dans la principale étude (Herzenberg) parue dans un contexte "sida", la dose était de 3,2 à 8g par jour pendant 8 semaines, avec des comprimés effervescents. Ce sont des quantités très importantes par rapport aux quantités habituellement disponibles dans les préparations (0,6g maximum le plus souvent). Le principe des comprimés effervescents est sans doute le meilleur pour conserver le potentiel de la NAC, qui en toute logique s'oxyde si on la laisse à l'air...(et sans doute idem lorsqu'elle figure dans des multivitamines avec des métaux). Dans cette étude brésilienne, la dose n'était plus que de 1g par jour. Il faudrait pouvoir avoir un suivi médical pour déterminer correctement les doses, mais c'est compliqué... Le médecin dissident Felix de Fries recommande lui 3 à 8g par jour... En tout état de cause, au moins 2 à 3 g pendant un à deux mois, vu ton état, ne devrait ni être superflu ni dangereux. Certains recommandent de la prendre à jeun mais je ne saurai pas détailler. D'ici un ou deux mois, tu auras le temps de voir où tu en es... Concernant l'acide alpha-lipoïque, je n'ai pas de références précises. Les études que j'ai pu voir ont souvent lieu sur l'animal ou dans des tubes à essai... Les indications donne au maximum 600 mg par jour, de préférence en plusieurs fois.
  5. Merci Rico pour tes nouvelles. J'ai eu le temps de faire quelques recherches et j'espère ne pas trop te noyer dans les différentes infos ci-dessous... Concernant l'argent colloïdal, après quelques recherches sur le net, j'aurai tendance à le déconseiller formellement pour les personnes concernées par la problématique "sida". D'après ses promoteurs, l'argent colloïdal fonctionnerai comme un antibiotique "naturel" puissant contre les micro-organismes, en particulier in vitro. Ils affirment que ce serait "sans danger" et "sans effet secondaire" pour le corps humain... Mais quand on regarde son fonctionnement, ce n'est pas du tout le cas. L'argent colloidal aurait 3 modes d'actions dont le premier serait l'oxydation catalytique. Si je résume le lien, l'argent colloidal favorise l'oxydation des groupes sulphydriles (-S-H) ce qui favoriserait l'arrêt de la respiration cellulaire et la mort de la bactérie. Mais l'ennui, c'est que ce mécanisme n'est pas spécifique aux bactéries : le gluthation, qui constitue le principal antioxydant produit par le corps est aussi un groupe sulphydril (-S-H), et dont les études montrent qu'il est en quantité insuffisante chez les "séropositifs" et les personnes qui sont victimes des "maladies opportunistes" liées au sida. L'argent colloidal vient tout bonnement oxyder le glutathion, et donc diminuer encore la réserve de gluthation : il n'y a donc rien de plus toxique pour ceux qui en manquent déjà ! A très court terme, il est possible que l'argent colloidal, par son pouvoir oxydant, viennent suppléer un système immunitaire en difficulté pour éliminer bactéries et autres pathogènes. En effet, lorsqu'il y a survenue de maladies opportunistes, on constate que les cellules du système immunitaire (macrophages notamment) produisent en général moins de NO (monoxyde d'azote) oxydant pour éliminer les pathogènes. Mais comme les difficultés du système immunitaire sont aussi corrélées à la baisse de la réserve de gluthation, les faire baisser par la prise d'argent colloïdal va rapidement venir aggraver la situation ! Par ailleurs, comme l'indique cette étude de chercheurs berlinois, on retrouve (sans surprise) la dépletion de glutathion (GSH) et l'élévation du stress oxydatif dans les cas de thrombopénies immunes : Je passe plus vite sur les deux autres moyens d'action censés être efficace : la réaction avec la membrane bactérienne et la liaison avec l'ADN bactérien, qui sont je pense intimement liés à ses propriétés oxydantes, et je serai surpris que l'argent colloidal n'agisse pas de même avec les mitochondries des celulles humaines, lesquelles sont aussi sous tension en cas déplétion du gluthation. Par ailleurs l'argent, à la différence d'autres minéraux (Fer, Cuivre, Zinc, Sélénium...) n'est pas essentiel à l'organisme et je ne suis pas persuadé qu'il sache bien le gérer... A l'inverse, la NAC est un précurseur du gluthation et permet de le faire remonter. Je pense que l'acide alpha-lipoïque est également bénéfique; ses propriétés antioxydantes sont largement reconnues dans nombre d'études scientifiques. Sur les minéraux, en dehors du cuivre (mais qui doit aussi être oxydant), je suis très réservé sur l'or et encore une fois sur l'argent qui tous deux ne sont pas des minéraux habituellement gérés par l'organisme. Par rapport à l'Acerola, je rejoins les critiques formulées plus haut, d'autant plus que la vitamine C à haute dos est oxydante vis-à-vis du gluthation... et donc peut contribuer à en réduire les réserves (je publierai un lien détaillé prochainement). Donc en résumé, pour les "suppléments", j'aurai tendance à ne conserver que la NAc, l'acide alpha-lipoïque, et pour le reste je m'abstiendrai en attente d'un avis médical autorisé - mais je sais qu'on en trouve pas à tous les coins de rue. Enfin concernant les médicaments que l'on t'a prescrit... c'est encore plus compliqué... Les dissidents n'ont eu de cesse de critiquer le Bactrim, en particulier sa prise en préventif au long cours tel qu'il est prescrit aux séropositifs avec un faible niveau de CD4. En effet, non seulement le Bactrim est un puissant oxydant, mais en plus dans ton cas cela frôle la schizophrénie car la thrombopénie est bien connue comme un effet secondaire du Bactrim ! En effet, sa toxicité sur les cellules de la moelle osseuses où sont produites les cellules sanguines (dont les plaquettes et les cellules du système immunitaire) est très documentée. Il faudrait à mon sens que ton médecin s'explique là-dessus. Enfin concernant les ARV... à voir ceux que l'on te proposera... l'AZT, la Névirapine, la Didanosine, la Stavudine, l'Indinavir, le Saquinavir ne sont presque plus prescrits mais au cas où sont absolument à éviter; le tenofovir et l'efavirenz, très prescrits en revanche, sont plutôt douteux du point de vue des effets secondaires. On te proposera à coup sûr lamivudine ou entricitabine dans le cocktail, qui selon Cheminot ont le profil le plus favorable.
  6. Je n'avais donné le lien vers cet article que pour témoigner de la controverse autour de la publication de ces articles... Il n'y a effectivement pas de critiques détaillées ans cet article. Sur les articles de Duesberg et de Ruggiero, mon jugement était à titre perso, c'est le sentiment que j'avais eu en les lisant, en faire une critique et détaillée demanderait pas mal de temps (et puis comme plus grand monde ne réagit ici....). Mais j'ai déjà souvent expliqué, comme d'autres ici, combien l'hypothèse absurde de Duesberg sur le virus passager avait joué un rôle catastrophique sur la critique du sida en général et sur la dissidence en particulier. Concernant l'hypothèse de l'article initial, je précise également, je suis incapable d'en avoir un avis définitif vu que je n'ai pas accès au texte. J'ai juste en tête que plusieurs versions sur ce thème ont eu lieu (une fois c'était le vaccin contre la polio, ici c'est celui de la variole), ce qui m'ennuie avec ces causes c'est qu'elles frappent l'esprit et politiquement, c'est une façon de répondre aux orthodoxes qui jugent que le sida vient d'Afrique : avec le vaccin, on inverse la culpabilité et maintenant c'est la faute des occidentaux. C'est de bonne guerre mais les histoires de culpabilités des uns ou des autres ne m'intéresse pas plus que ça, c'est pas ça le problème. Tout ce que j'ai lu me laisse penser qu'il n'y a pas un facteur unique mais une série de facteurs combinés; qu'on a déjà de nombreuses pistes qui expliquent la questions des tests positifs en Afrique (la malnutrition, le changement des conditions de vie avec l'urbanisation massive dans des conditions catastrophiques, l'utilisation massive de certains antibiotiques peu chers et de certains médicaments comme l'isoniazide, tous donneurs de NO comme l'a souvent souligné Cheminot, le développement de la tuberculose...), etc, etc... En se focalisant sur l'histoire du vaccin, qui joue peut être un rôle mais sûrement pas le seul, on évacue toute les questions sur tous ces facteurs environnementaux et chimiques dont je suis persuadé qu'ils jouent un rôle globalement plus important que ce qu'a pu jouer un vaccin à un moment ou à un autre, et sur lequel on ne peut plus agir aujourd'hui de toute façon.
  7. Medical Hypotheses était un journal scientifique d'un type particulier qui ne soumettait pas strictement ses publications à la règle du peer-review, justement pour faire émerger des idées moins convenues, comme le souligne justement son titre (des hypothèses un peu spéculatives). Le Perth Group y a également publié, et notamment un de ses articles séminaux, en 1988 (Reappraisal of Aids:Is the Oxidation Induced by the Risk Factors the Primary Cause?). La revue, qui bénéficiait auparavant d'un éditeur indépendant, a été repris en 2002 par le groupe néerlandais ELSEVIER, poids lourds des publications scientifiques (2000 titres !), spécialisée dans le coût exorbitant de ses revues (aucun article ELSEVIER n'est disponible en libre accès), avec une telle morgue que même Harvard a dû contester les prix scandaleux pratiqués. Il ne faut donc plus s'attendre à que ce type d'article refleurisse dans Medical Hypotheses (deux articles de Duesberg et Ruggiero en 2009 - à mon sens pas bien bons, c'est bien le problème - avaient conduit à une bronca de l'orthodoxie qui a conduit à l'annulation pure et simple de ces deux articles et à la mise au pas du fonctionnement de la revue, voir par exemple ici). Les chiens sont mieux gardés... Cela dit, concernant l'article sur le lien avec le vaccin contre la variole (l'article n'est cependant pas accessible évidemment...), je n'y crois pas plus que ça, du moins pas comme facteur déterminant même si cela a pu jouer chez certains. Dans les études épidémiologiques récentes en Afrique (par exemple sur l'efficacité du gel vaginal microbicide) montrent qu'un taux très élevé de jeunes femmes par exemple continuent à avoir un résultat positif au test, bien qu'étant nées après, voire longtemps après les dernières campagnes de vaccination.
  8. L'actualité me ramène sur cette question : une étude anglaise d'octobre dernier constate le développement de rétinopathies graves liées à l'inhalation de poppers depuis quelques années. 7 patients anglais sont concernés. Des médecins parisiens avaient déjà alerté sur ce point l'an dernier.Mais ce qui est étonnant, c'est que les chercheurs anglais attribuent au changement de composition des poppers le développement des dégâts ophtalmiques, qu'ils n'observaient pas auparavant. Il s'agirait en particulier de l'utilisation de nitrites d'isopropyle, en lieu et place du nitrite d'isobutyle, interdit dans de nombreux pays au début des années 90. C'est étonnant car comme discuté plus haut sur ce fil, le mode d'action est censé être identique quels que soient le poppers, car l'effet recherché (et atteint) est toujours celui de la production de monoxyde d'azote (NO) qui détend les vaisseaux sanguins et les muscles lisses - et forme accessoirement des peroxynitrites par réaction, ce composé fortement oxydant souvent décrit par Cheminot. Dans tous les cas, avec le stress oxydatif (qui avait été mis en évidence par les médecins parisiens dans ces cas d'atteinte ophtalmique), les effets sont en général cumulatifs sur le long terme, et on peut craindre que cela prenne importante grandissante au cours des années à venir. Ceux qui ont toujours défendu l'usage inconditionnels des poppers (en particulier chez les marchands du temple gays) et ceux qui ont toujours minimisés leur toxicité (notamment l'orthodoxie, à la seule fin de discréditer les dissidents) en sont pour leur grade. Hélas, comme toujours la publication est payante et interdit d'appronfondir.
  9. Salut Eric, Et bienvenue sur le forum. C'est toujours très difficile de donner des conseils avisés, en quelques mots et l'interprétation forcément personnelle que j'en fais: - Incontestablement, par ce que tu décris, ton état est sérieux, voire très sérieux, même si tu n'as ni fièvres ni amaigrissement. D'après ce que tu nous indiques, ce n'est pas lié à une prise de médicaments (ou de substances) récentes, qui pourrait être amélioré en arrêtant d'en prendre. Cela semble être plus au fond. A ce niveau là, je pense que les compléments alimentaires qui peuvent avoir tout leur rôle au long cours en préventif n'ont plus d'efficacité quand la situation est bien dégradée, à part peut-être la N-Acétylcystéine (NAc) en dose élevée, et encore à condition qu'elle soit dans une préparation adéquate, et probablement pas toute seule. La NAc est le seul complément sur lequel on a un résultat positif scientifiquement mesuré dans le contexte sida. - Sur la thrombopénie : il n'y a pas de doutes sur le fait que c'est souvent associé avec un résultat positif au test dit VIH. Idem bien sûr pour le Kaposi. Comme le dit Aixur, il y a d'autres causes possibles aussi, et à la fin on ne sait jamais qui de l'oeuf et de la poule (si c'est une dégradation quelconque qui génère la thrombopénie ou l'inverse). Mais à ce stade, je ne sais plus si c'est la question essentielle. L'important c'est que ton état est sérieux et qu'il parait capital de ne pas le laisser s'aggraver (la mort aura toujours le temps de venir plus tard...) Est-ce que les médecins te proposent quelque chose de spécifique pour la thrombopénie et le Kaposi, ou juste les antirétroviraux ? - Et on en vient toujours à l'alternative : antitrétroviraux ou pas ? Vu ton état, vu les expériences négatives d'un certain nombre de dissidents qui refusaient d'en prendre (dont certains sont bel et bien morts), vu les expériences positives d'un certain nombre d'autres dont la santé s'est parfois rapidement et notablement rétablie (mais c'est pas systématique), j'aurais tendance à les conseiller vu ton état et vu que ces affections (thrombo+Kaposi) sont typiquement associés au contexte sida. D'autant plus que Cheminot a montré comment certains antirétroviraux peuvent avoir un effet bénéfique même d'un point de vue dissident, même si le fameux virus fantôme n'existe pas, par des propriétés antioxydantes spécifiques. Après, il est évident que comme disait Brume c'est pas des oeufs en chocolat, il peut y avoir comme chacun sait des effets indésirables forts, allergiques ou autres. Mais c'est aussi une chose d'en prendre dans un état dégradé comme tu te trouves aujourd'hui, et autre chose que de le prendre à forte dose au long cours... Les ARV les plus nocifs sont de moins en moins prescrits, mais comme on en a déjà parlé souvent ici, il sont loin d'être tous équivalents. Si jamais tu décides d'en prendre on peut en recauser ici. Bon courage et donne nous de tes nouvelles
  10. Merci pour ces infos. Il a fallu cependant l'autorité d'Irène Frachon pour qu'il puisse enfin s'excuser de sa désinvolture...comme s'il n'était pas une part du système lui aussi qui a permis à Servier de prospérer!
  11. Les lois naturelles de la vie ? Celles qui - par exemple - n'ont rien trouvé de mieux que de tenter de faire mourir les femmes à chaque fois qu'elles donnent la vie, et qui réussissent d'ailleurs très régulièrement ? Je ne sais pas si je leur confierai les clés de ma voiture...
  12. Si le problème réside dans le fait que plus personne ne partage ta conception du "Plaisir", je ne suis pas sûr que la perte soit si importante. Je reste pour ma part sidéré d'un avis aussi définitif, de la part d'un homme, sur la sexualité féminine; surtout avec cette folle élégance stylistique, si caractéristique de ceux qui aiment confondre le bon sens de leur nombril avec celui du reste du monde.
  13. Je suis allé un peu vite et je dois rappeler ici, pour être précis, que si c'est bien le Perth Group qui a émis l'hypothèse fondamentale, dès les années 80, le rôle majeur de l'oxydation dans le développement des maladies opportunistes liées au sida, le rôle spécifique des oxydants azotés a été mis plus particulièrement en évidence par Heinrich Kremer (rôle de la chimie du NO - le monoxyde d'azote - dans l'immunité) puis développé ici par Cheminot, notamment concernant l'action nocive des peroxynitrites et le rôle bénéfique de certains ART (lamivudine notamment) pour y faire face.
  14. Non, car dans cette étude les effets ont été mesurés in vitro sur des cultures cellulaires. Le témoignage de Sérodivergences est malheureusement édifiant à ce sujet, cela peut aller très vite chez certains et les effets sont probablement cumulatifs avec le temps. Tout cela est connu empiriquement depuis très longtemps, mais comme pour le sida, on regarde les CD4, la charge virale et c'est tout, cela n'avait pas été jugé digne d'intérêt... Les auteurs de l'étude proposent d'ailleurs de modifier légèrement la molécule, de manière à la rendre potentiellement beaucoup moins neurotoxique, en se basant sur la différence de neurotoxicité observée entre les deux principaux métabolites de la molécule ; je ne sais pas si c'est faisable et efficace mais cela montre simplement, 14 ans après la mise sur le marché de l'Efavirenz, que ce n'est pas vraiment le genre de choses qui intéresse l'orthodoxie malgré les milliards de dollars qu'a généré cette molécule.
  15. Les recommandations thérapeutiques de Felix de Fries (et de son groupe) sont désormais disponibles en français, ce qui n'est pas un luxe vu la complexité du sujet (mais s'il y a quelques petites fautes, s'agissant d'un document traduit). Mais à mon sens, vu le catalogue de minéraux, suppléments et acides aminés conseillés, le plus souvent à des quantités astronomiques (par exemple 3 à 8 g de N-AcétylCystéine par jour, là où la plupart des gélules ou comprimés comprennent aux maximum 0,6g - encore s'agit-il d'un composé relativement peu cher), il me paraît impossible de se passer d'un avis médical plus ciblé et plus personnalisé pour faire le tri dans ces recommandations. Felix de Fries est à Zürich en Suisse, mais il faut lui demander en direct car je crois qu'il a des contacts chez des médecins français.
  16. Une étude (ici un résumé en anglais) qui vient de paraître démontre la toxicité de l'Efavirenz pour les cellules neuronales, les dégâts étant jusqu'ici volontiers attribué au seul et supposé VIH. L'Efavirenz a été mis sur le marché en 1998 (nom commercial Stocrin ou Sustiva; il est également présent dans Atripla). C'est un des métabolites issu de l'oxydation de l'Efavirenz, le 8-hydroxy-Efavirenz, qualifié de "neurotoxine" qui provoquerait des dégats sur certaines cellules du cerveau, avec une forte variabilité interindividuelle (certaines personnes sont plus particulièrement exposées)... Cette situation est d'autant plus choquante, notamment quand on la met en rapport avec le témoignage de Sérodivergences, que les effets indésirables de l'Efavirenz sur le système nerveux central et sur le cerveau sont très bien connus depuis l'origine; le développement de cauchemars, rêves anormaux, dépression sévère ont toujours été fréquemment constatés. Et pour cause, car l'Eafvirenz était un des rares ARV à pouvoir traverser efficacement la barrière hémato-encéphalique (à pouvoir atteindre les cellules du cerveau), ce qui a toujours constitué un argument commercial majeur pour la molécule (sa supposé capacité à agir sur les affections opportunistes dans le cerveau). Le métabolite toxique, le 8 hydroxy-Efavirenz avait lui aussi été identifié dès... 1999 au moins lors des premières études sur l'efficacité et la tolérance de la molécule. Pendant ce temps, l'Efavirenz (Stocrin ou Sustiva selon les pays) est resté considéré comme un des ARV de référence, prescrit en première intention et au long cours à des millions de personnes. Les auteurs de l'étude ne se privent pour dire que malgré cela, "malheureusement, très peu de données expérimentales sont disponibles sur la capacité des ARV à endommanger les neurones" (Unfortunately, very little experimental data is available on the potential of ARVs or drug metabolites to damage neurons), et que c'est non seulement les molécules initiales mais également leur métabolites dont la toxicité doit être mesurée (these data highlight the importance of screening antiretroviral drugs and drug metabolites for neurotoxic potential). On pourra voir si cette étude, parmi d'autres études récentes, mais bien tardives, feront évoluer les prescriptions, de toute façon "le marché" s'en chargera : le brevet de l'Efavirenz, dont les ventes ont encore atteint 1,5 milliard de dollars pour la seule année 2011, expire en 2013; il sera temps de le remplacer par une nouvelle molécule plus coûteuse.
  17. Bonjour, Merci pour ton témoignage qui montre bien jusqu'à l'outrance comment certains médecins se bornent à leurs deux indicateurs fétiches (CD4 et charge virale) en oubliant tout le reste... faut dire que c'est tellement plus facile ! Alors que les effets secondaires de l'Efavirenz sur le système nerveux central (SNC) sont connus depuis l'origine, aurait dû être surveillé comme le lait sur le feu - les études montrent qu'il y a toujours eu de nombreuses discontinuations de cette molécule en raison de ses effets secondaires parfois très puissants, nombreuses sont les personnes traitées qui ne la supportaient plus. Si tu es positif depuis 18 ans tu as peut être aussi été traité avec les premières molécules genre didanosine ou stavudine qui se sont révélées également être particulièrement toxiques dans leur genre. Mais arrêter complètement tout traitement n'est pas évident non plus. Bienvenue à toi ici !
  18. Les labos privés sont excessivement légers avec les résultats de ce type de tests, qui normalement, positifs ou négatifs, doivent être délivrés par des gens (normalement) formés pour ça - et formés pour réagir aux réactions des patients, (voir sur le forum que tu citais celui qui pensait au suicide), en l'occurence des médecins... j'ai fait l'expérience avec un labo privé (j'avais refait le test avec un ami séropositif) où le résultat négatif est arrivé tout seul par courrier, et pour le résultat positif, il y avait une invitation à venir consulter - bref on savait déjà que c'était positif et ça arrivait comme ça dans la boîte aux lettres. Je suis pas sûr que tout le monde puisse gérer ça bien facilement quand il prend son courrier tout seul le matin. On peut discuter sur la formation des médecins à ça, mais c'est sans doute aujourdhui les moins mal formés et au moins la personne n'est pas toute seule. Cela m'aurait étonné aussi que les labos privés te fassent un test anonymement, ne serait-ce que pour des raisons d'identification et de facturation. Ce sont surtout les hôpitaux publics qui le font à ma connaissance, et qui prennent en charge financièrement le test. Dans ton premier post, tu évoquais les tests rapides en vigueur aux US par rapport aux tests "longs" français. En fait il ne s'agit pas exactement du même test. Le test rapide ne mesure que les anticorps à deux ou trois protéines dites antivirales. S'il est positif, le test doit être confirmé par un test de confirmation qui en mesure une dizaine. Tous les tests doivent être fait deux fois, et le test de confirmation est techniquement plus compliqué à réalisé que le test rapide. D'où le délai. Des questions de fiabilité ont été posés à propos des tests rapides, dont le rôle principal est de tester plus de monde de façon plus light pour avoir plus de séropositifs à traiter. Dans ton dernier message, tu dis que certains sont positifs en ayant pris en gros 10 fois moins de risques que toi. Il y a comme toujours une question de terrain individuel qui fait que certains sont plus résistants que d'autres. Mais c'est effectivement des histoires que l'on entend souvent. Je me souviens bien que lors de mon premier test, l'infirmière m'avait dit que c'était la "roulette russe", bref qu'il y avait un genre de hasard non explicable..., bref quelque chose que la théorie rétrovirale du sida (l'infection par le supposé VIH causerait à terme les maladies opportunistes liées au sida) n'explique pas, et c'est là qu'elle est la plus nocive parce qu'elle ne rend pas bien compte de la nature des risques et de comment s'y protéger. Si on se base sur la théorie alternative à mes yeux la plus crédible, celle du Perth Group, ce n'est pas d'avoir des relations sexuelles non protégées qui peut amener au sida (par la transmission du supposé VIH), mais l'exposition aux agents oxydants, et tout particulièrement aux agents oxydants azotés, qui dégradent d'une façon de particulière l'état de santé et rendent vulnérable aux maladies opportunistes. Ce n'est pourtant pas sans lien avec les relations sexuelles, et notamment celles entre hommes, car dans le cadre de cette théorie plusieurs facteurs oxydants liés à la sexualité sont bien identifiés, particulièrement chez les homos : l'usage répété d'antibiotiques pour soigner des IST répétées genre chlamydiae ou plus méchants, l'usage répété de drogues récréatives de type amphétamines ou ecstasy ou autres, l'usage répété de poppers et le dépôt rectal répété de sperme (toutes ces substances y compris le sperme étant le plus souvent très fortement oxydante). Ces deux derniers facteurs étant généralement l'apanage des passifs, il n'est pas étonnant que les actifs (tels que tu te définissais dans ton premier post) soit en général bien moins concernés, ce qui est depuis longtemps constaté. Si tu me suis bien, tu comprendras aussi que je me démarque de certaines interventions sur ce fil, en particulier celles de Jardinier (mais il est bien au courant de mon désaccord et on en a déjà maintes fois discuté). Comme tu le dis si le test mesurait d'abord le stress, vu l'état de la plupart des gens qui y vont, bien davantage aurait un résultat positif et sans doute davantage les hétéros qui en sont nettement moins familiers. Or c'est généralement le contraire. Le test a été étalonné au début des années 80 sur des hommes homosexuels malades et il n'y a donc pas de surprise si ce sont ces derniers qui ont le plus souvent un résultat positif, du moins dans les pays développés. On peut évoquer un contrôle social comme le fait Jardinier, et il y a bien certains éléments, mais aucun ne me paraît susceptible d'expliquer pleinement comment un test d'anticorps peut avoir des affinités avec certains groupes sans qu'il n'y ait une question de santé commune sous-jacente. On peut discuter l'importance du résultat (le test n'est pas précis sur l'ancienneté et la gravité éventuelle de la situation), l'intérêt à le réaliser, mais je reste persuadé que le balayer d'un revers de main est une erreur fondamentale.
  19. Bonjour, Ce que tu décris ressemble effectivement à une primo-infection, mais du virus de l'herpès, qui est répandu chez plus de 80% des adultes.... rien que de très terriblement banal. D'un point de vue orthodoxe (officiel), si tu as eu un seul rapport anal mais sans éjaculation, la possibilité que tu fasses un résultat positif au test VIH est plus qu'infime. C'est quasiment un non-évenement du point de vue du VIH (et plus encore du nôtre). Par contre, comme tous les rapports sexuels non protégés, il y a un certain nombre de compagnons, microbes ou parasites divers et variés, et parfois désagréables, que tu peux récupérer... même si le partenaire est clean, d'une hygiène parfaite et en forme olympique (vu que certains sont parfois asymptômatiques chez les uns ou les autres), et qui sont susceptibles de provoquer des symptômes tout aussi variés, et dont la plupart se soignent très bien. Mais ça c'est vieux comme le monde. Si tu as des doutes ou quoi que ce soit d'anormal, ne panique pas, consulte !
  20. J'ai profité d'un moment de calme pour jeter un oeil aux dernières publications, et même si j'ai pas remarqué une révolution en cours, le rôle bénéfique de la N-Acétylcystéine et des autres antioxydants continue à être confirmés, pour les personnes positives au test dit VIH, par des études récentes. Cette étude brésilienne ne portait que sur une douzaine de séropositifs, sous multithérapie,, qui ont pris pendant une semaine 1g NAc et 20g de Glutamine chaque jour, tout comme un groupe de contrôle séronégatifs. Le régime a permis de compenser le déficit initial des séropositifs en gluthation et dans les autres acides aminés soufrés (cystéine, taurine, méthionine), pour le rendre comparable à celui des séronégatifs. Encore plus intéressante, une étude américaine, portant également sur un petit nombre de séropositifs (13) confirme une fois encore que non seulement les lymphocytes T (pour partie les Cd4) avaient un niveau de glutathion intracellulaire inférieur à celui des séronégatifs, et qu'il était corrélé à un faible niveau de cytokines de type Th1, en particulier à un faible taux de l'interféron-gamma dont on a parlé récemment. Un traitement NAc de ces cellules a confirmé l'élévation du niveau de glutathion intracellulaire à l'intérieur des lymphocytes T, mais aussi, en parallèle, l'augmentation des cytokines de type Th1, attestant un rétablissement du système immunitaire. Cependant, ce traitement a été réalisé in vitro (il n'est pas le fruit d'un régime). Enfin, une autre étude italienne montre que la NAc est également efficace pour lutter contre les dégâts infligés par une des protéines (tat) du supposé VIH aux cellules de la paroi intestinale, en rétablissant l'équilibre redox mis à mal par l'action de cette protéine.
  21. J'ai enfin un peu de temps pour m'intéresser à cette histoire... Il faut déjà faire la peau aux communiqués de presse réducteurs. C'est difficile avec ces articles payants des revues scientifiques telles que le NEJM qui tiennent les non-spécialistes à l'écart. 1. Effectivement, comme l'indique le Monde (mais pas tout le monde), ce n'est pas nouveau : les premiers cas observés de cette pathologie remontent à deux publications (ici et là) parues en 2004! Une autre publication en 2005 faisait déjà le tour de la question. Je ne vois pas bien pourquoi ça fait la une maintenant, si ce n'est pas pour apporter un peu d'adrénaline à la presse estivale... Il n'y a rien dans l'abstract (le résumé gratuit) de l'article qui apporte quelque chose de plus, mais je n'ai pas eu accès à l'article (payant). 2. Sur l'interféron-gamma (il y a plusieurs types d'interféron à ne pas confondre) : plus précisément qu'une hormone (dixit le Monde), c'est une cytokine, une glycoprotéine qui fait office de moyen de communication, créé par les différentes cellules du système immunitaire pour s'adapter aux différentes infections. Il y a de très nombreuses cytokines, leurs actions, leurs origines, leurs rôles ne sont parfois pas toujours très bien identifiés et il y a de nombreuses recherches et découvertes régulièrement. Néanmoins l'interféron-gamma est une des plus anciennes identifiées (1970). Comme toutes les cytokines, l'interféron-gamma n'a qu'un rôle de messager, d'intemédiaire, et n'a pas d'action directe. Les cellules immunitaires qui jouent le rôle le plus important dans la production de cytokines et notamment l'intérféron-gamma sont les lymphocytes Th - soit ces CD4 que l'on mesure moins chez les VIH+... Le rôle de l'interferon-gamma semble avoie été bien identifié et ne fait pas débat : activation de la réponse immunitaire, réponse pro-inflammatoire avec production de NO. Pour ceux qui s'en souviennent (on en a parlé a pas mal d'endroits sur le forum), la production d'interféron-gamma est caractéristique de la réponse de type "Th1", avec activation des macrophages et surtout cette production de NO indispensable à la destruction des champignons et de toutes les mycobactéries (ou la tuberculose), contre la réponse Th2 qui favorise la production d'anticorps et inihbe la production de NO. C'est cette réponse de type Th2 que l'on retrouve presque systématiquement dans les cas de SIDA déclarés. 3. Sur l'interféron-gamma et le SIDA : il y a également cette forte déficience de l'interféron-gamma chez les séropositifs, et elle s'améliorerait nettement avec une multithérapie (voir par exemple cet article - c'est d'ailleurs une raison qui est donnée pour dire qu'il faudrait commencer une multithérapie le plus tôt possible), du moins quand elle est efficace. Il y a donc un certain parallélisme entre les deux cas. Néanmoins avec le SIDA c'est parce qu'il y a baisse de production de l'interféron liée (suppose-t-on) à la diminution du nombre de cellules Th, de l'autre c'est parce qu'elles sont neutralisées une fois produites par des anticorps spécifiques. Dans ce sens, Yéni a raison de dire que les mécanismes sont totalement opposés (dans la théorie et l'état des connaissances actuelles du moins). Ce qui pourrait expliquer que bien que les immunodéfiences soient voisines, les maladies opportunistes ne semblent pas tout à fait les mêmes. Il parait en conséquence difficile de tirer des conclusions sur le sida en se basant sur cette maladie; et d'autant plus qu'on ne sait quasiment rien de cette dernière.
  22. Le bactrim comme le ganciclovir (cymévène) sont bien connus pour pouvoir tous les deux induire une neutropénie. Elle est normalement réversible à l'arrêt du traitement - d'après la littérature scientifique, ce que je souhaite à ton bébé. Pour la conférence, tu trouveras des infos sur ce fil est notamment une synthèse de Brume.
  23. Merci pour tes précisions. La pneumonie à pneumocystoses (PCP) constitue depuis le début des années 80 la principale infection opportuniste chez les séropositifs. Le lavage des bronches avec ponction pulmonaires et recherche de germes constitue bien le protocole standard pour la caractérisation du diagnostic ; je crois qu'on doit aussi s'assurer que d'autres infections pulmonaires ne sont pas actives (tuberculose...) . Le CMV constitue effectivement une infection dite virale très répandue (la majorité des adultes) que les médecins comprennent mal. Sur l'origine de l'immunodépression, si la candidose est une infection assez courante, la PCP est suffisamment rare pour qu'on puisse raisonnablement penser que c'est l'immunodépression qui en est la cause, d'autant plus que le germe à l'origine de cette pneumonie est également très répandue (également une majorité des adultes), mais il est habituellement contrôlé par les défenses immunitaires. J'ajoute aux messages de Jardinier, Brume et de Harven, que j'approuve, que les médecins agissent également dans un cadre contraint; qu'ils ne peuvent en aucun déroger aux règles en vigueur, en particulier dans un cas où il s'agit d'un nourisson présentant une maladie grave et ayant nécessité des soins intensifs. Ils pourraient être sévèrement mis en cause s'ils y dérogeaient et qu'il survenait quelque chose de grave. Il n'y a donc à mon avis pas grand'chose à négocier, du moins tant que l'infection n'est pas soignée, et j'ajouterai personnellement que c'est peut-être mieux comme ça; même si je suis aussi très sceptique sur beaucoup de choses de la médecine orthodoxe, à moins d'avoir une idée très fiable et précise de ce qui a causé l'infection, prendre la responsabilité en tant que parent de se substituer aux médecins dans le cadre d'une infection potentiellement mortelle me paraît particulièrement risqué à tout point de vue - aussi au niveau individuel. Il y a des moments où, malgré nos convictions, nos compétences s'arrêtent aussi. Rien n'empêchera de faire des recherches plus approfondies par la suite; et aussi d'espérer une possible séroconversion d'ici 2 à 3 ans, comme l'ont souligné plusieurs. En te souhaitant un bon courage pour la suite et bon rétablissement pour le petit.
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