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Charge viral INDÉTECTABLES et T4 a 1400.

Au vu des resultat Le medecin a déclarer l'analyse comme erronné et donc une 2 eme analyse a était prescrite. Tout sa ma fait douté sur beaucoup de chose, qu'est se qu'un seropo as qu'un seroNegatif na pas dans cest resultats, il penser retrouver une charge viral se qui aurai bien voulu dire que toute cest mesure de CV et T4 sont bidon mais Voila, le resultat attendu n'est pas là,

Bonjour Marc,

Si tu as pu lire certains anciens fils du forum ou certains des articles et entretiens publiés sur le site, tu as peut-être pu te rendre compte que les visions alternatives sur la séropositivité, les tests de Cd4 ou de charge virale font l'objet d'interprétations diverses (au moins deux grands courants - d'un côté Duesberg et de l'autre le Perth Group) et contradictoires, ce qui explique qu'on ait du mal à s'y retrouver.

Pour ma part, je ne suis pas surpris qu'un séronégatif en bonne santé n'ait pas de charge virale et des T4 dans le haut du panier. Il ne faut pas imaginer que la vision orthodoxe soit aujourd'hui plus forte que jamais si elle n'avait pas réussi à reproduire durant tout ce temps les résultats de ces examens avec un minimum de cohérence, même si c'est loin d'être systématiquement le cas.

La difficulté provient surtout de l'interprétation de la séropositivité, d'un faible taux de Cd4 et d'une charge virale détectable ou élevée. Certains (dans la lignée de Duesberg) pensent que cela n'a aucun sens et qu'il faut y prêter autant d'attention qu'à un almanach kazakh de 1897. D'autres (Perth Group), dont je suis infiniment plus proche, ont argumenté l'idée comme quoi cela reflétait un mécanisme biologique - qu'on pourrait résumer grossièrement comme une intoxication cellulaire, non spécifique, d'origine non virale, non infectieuse (plutôt environnementale avec peut-être parfois une composante génétique, comme le cancer), mais dont les tests existants ne permettent de juger véritablement de la gravité - même s'il vaut mieux avoir 1400 T4 que 140, certains se portent bien depuis des années avec 140, mais certains se portent nettement moins bien aussi avec 140.

Tu me diras qu'avec ça on est pas beaucoup plus avancé. Et non, effectivement, c'est bien le drame de la situation. Pour se faire une idée plus précise, il n'y a malheureusement pas d'autre façon que de se plonger dans les textes longs et parfois très techniques du forum et du site, et de se forger son propre avis.

En attendant que ça se clarifie, au cours de ce siècle ou celui d'après, il parait juste bien évidemment d'adopter un rythme de vie "sain" en terme notamment de sommeil ou de nutrition (même si tout le monde n'est pas d'accord sur ce que ça veut dire!), d'adopter les règles de prévention officielle et même au-delà : aucune drogue même non injectable, aucune relation sexuelle anale sans préservatif même entre séronégatifs ou entre séropositifs, et limiter la prise de substances pharmaceutiques (y compris les antirétroviraux) aux situations où elles sont vraiment indispensables. Tout ça est sans doute maximaliste (mais c'est liée aux incertitudes de la situation), mais surtout beaucoup plus facile à dire qu'à faire.

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  • 1 month later...

bonjour ma santé depuis un mois c'est dégradée, diarrhées essentiellement mais qui persistent ... je suis tranquille 12, 24 heures puis ça repart! bon je cours pas à la selle non plus...ça m'occasionne des fatigues et c'est tout pour le moment, je me soigne avec des huiles essentielles,extrait de pepins de pamplemousse, propolis mais rien n'y fait. Je fais une analyse des selles et presence du candida albica : de guerre lasse je prends le medoc de mon généraliste, du fluconazole, aussi apres 4 jours toujours pas d'amélioration! donc ça me laisse tres perplexe et envisage de reprendre une tri le temps de me refaire une santé... mais la quelle? la bithérapie est elle pratiquée aujourd'hui? merci de votre aide...

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Je ne sais pas si tu as toujours le même médecin, d'après tes premiers messages, il semblait assez open, donc le mieux est sans doute de voir avec lui.

De mémoire il me semble que tu en prenais déjà une partiellement il y a quelques années, je ne sais pas laquelle c'était, mais si tu la tolérais bien et si elles étaient efficaces, autant garder les mêmes molécules et ne pas risquer de faire une intolérance aux nouvelles.

Côté bithérapie, il y a eu une étude, cependant encore isolée, qui a démontré une certaine efficacité de lamivudine+lopinavir.

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à Arc :

Tu t'es sans doute complètement bouzillé avec tes huiles essentielles. Je ne connais pas le propolis, mais les extraits de pépin de pamplemousse, il y a eu plusieurs cas ici, les conséquences peuvent être absolument gravissimes. Il faut en parler à ton médecin et arrêter ça tout de suite, et aussi les analyses de selles, parce que la cause est toute trouvée. Soit tu as eu une diarrhée très occasionnelle et tu t'es mis à ce traitement mille fois pire qu'à peu près n'importe quel mal, soit c'est ça qui t'a occasionné le début de tes diarrhées et ta fatigue, et ça continuera aussi longtemps que tu en prendras.

Et il ne faut pas mélanger cette cause là avec les symptômes du sida viral en évolution. Au besoin, vois un médecin qui ne te connait pas et parle lui uniquement de ton problème et de la cause dont je te parle. Il y a de très fortes chances qu'il te confirme ce que je te dis. Tu pourrais peut-être même simplement arrêter de prendre ça, mais pas sûr, si tu ne te sens toujours pas bien, ne tarde surtout pas à voir un médecin. De plus, les traitements pour candidose et autres fluconazoles peuvent dans certains cas renforcer les trucs genre candidose, voire les provoquer si le médecin a confondu les symptômes avec ceux d'autre chose, très possiblement plus bénin pour peu qu'on en comprenne la cause ou simplement la nature exacte. Tu pourras reconsidérer calmement ensuite la question du contrôle de ta séropositivité.

Je suis très sérieux, je connais un cas tout à fait caractéristique dont je me suis occupé via le messager en privé sur ce forum. Les cures d'extrait de pépin de pamplemousse lui avaient provoqué des perlèches buccales à répétition diagnostiquées comme des candidoses, le fluconazole lui avait filé une sorte de vraie candidose, elle était dans un cercle vicieux de médocs en surdosage, la langue douloureuse en permanence. Elle attribuait le tout à une fellation qu'elle avait faite à un type et à une primo infection au vih. Heureusement, elle a eu beau se faire tester et retester, elle est toujours restée négative. Et son problème s'est arrangé quand on a eu fait méthodiquement le tour de toutes les contre-indications et effets secondaires de ce qu'elle avait pris, avec pour la convaincre un dialogue patient ponctué d'exposés détaillés sur les processus psycho-somatiques et l'utilité éventuelle de voir un psy. Si je l'avais prise pour un troll et l'avais laissée tomber, c'était bon pour elle, à cause de son obsession du vih et de son mésusage des médicaments conforté par son médecin.

Mais pour une autre personne, qui était séropositive et s'en tirait assez bien sans arv depuis longtemps (elle s'était tirée depuis 10 ans ou plus d'un problème catastrophique d'interactions entre arv et traitements à l'interféron contre un virus d'hépatite), les extraits de pépins de pamplemousse semblent clairement avoir été, je dis bien, absolument catastrophiques. Beaucoup de produits "naturels", n'étant pas standardisés en quoi que ce soit d'un point de vue réellement médico-scientifique, n'offrent absolument aucune garantie sérieuse et peuvent parfois être de vrais poisons. Et là, tu es tombé sur un truc craignos... A voir en plus la question du mélange avec propolis et autres. Plus tu continues à en prendre, plus tu risques d'aggraver ton problème.

Modifié par Jardinier
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à Jardinier

Bonjour, je suis étonné concernant tes propos sur les huiles essentielles! je me soigne avec depuis 20ans et je n'ai que de bons resultats jusque là. Elles m'ont permis d'éviter bien des medicaments et antibio... la propolis et EPP ont bonne réputation aussi! ils agissent, tout cela est une question de qualité du produit... concernant le fluconazale c'est un medoc pour le traitement des candidoses d'apres toi il conduit à l'inverse... tu me demandes de tout arrêter et pourtant la coproculture indique bien une colonie du candida albicans je dois bien agir tout de même pour stopper ces diarrhées...

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J'ai juste connu un cas de prescription de fluconazole en contre-indication pour une simple perlèche, apparue à l'issue d'une cure de pépins de pamplemousse, peut-être en surdosage et trop prolongée, ou de qualité trafiquée et nocive. De toute façon, c'est un antibiotique, ce qui semble un peu contradictoire avec de soi-disant vertus de renforcement du système immunitaire, qui d'ailleurs n'a pas toujours besoin d'être renforcé. Comme dans le cas en question le fluconazole avait provoqué quelque chose pouvant être diagnostiqué à vue de nez comme une candidose buccale, le médecin avait diagnostiqué alors une résistance au médicament et prescrit un truc du même genre encore plus fort avec effets secondaires à proportion. Il y avait eu aussi une interaction avec un spray contre les maux de gorge. On avait vérifié tous les effets secondaires, et tout concordait.

Alors, ok, il faut sans doute que tu te soignes. Mais sans exclure un effet indésirable sur le long terme de tes huiles essentielles, ou un lot de composition plus nocive, ou... je ne sais pas.

Pour le fluconazole, tu peux déjà regarder ici : http://www.doctissimo.fr/medicament-TRIFLUCAN.htm

Et ici : http://www.doctissimo.fr/medicament-TRIFLUCAN.htm, où on peut lire : "Les effets gastro-intestinaux et cutanés sont les effets indésirables les plus couramment rencontrés.

- Troubles gastro-intestinaux : nausées, flatulence, douleurs abdominales, diarrhées."

Comme en plus c'est semble-t-il prescrit à vie dans les cas de sida...

Sur les EPP, prends la peine de bien t'informer à partir de cette page : https://www.google.fr/webhp?sourceid=chrome-instant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=extrait%20de%20pepin%20de%20pamplemousse%20danger

Même des sites écolos et partisans des médecines "naturelles" reconnaissent et signalent clairement, 1) que ce n'est pas bon pour tout et dangereux en soi dans certains cas, dont interaction avec des médicaments dont les EPP désactivent l'effet thérapeutique, 2) que c'est très souvent trafiqué, dosé n'importe comment et contenant des adjuvants dangereux.

Courage, essaie quand même de ne pas t'affoler, ça ne ferait que compliquer les choses. A plus, bien à toi.

Modifié par Jardinier
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Une précision : Je te suggérais de tout arrêter pour les EPP et autres huiles essentielles, au moins momentanément. Pour le fluconazole, c'est une autre question. D'après les infos, tu pourrais avoir eu une diarrhée passagère que le fluconazole aurait rendue chronique. Pour tes analyses et la détection de candida albicans, est-ce qu'elles ont été faites en connaissance de cause par rapport à ta séropositivité ou non ?

Je pense que tu devrais reparler du problème avec des médecins, ouverts, éclairés et attentifs, en les mettant bien devant la question des effets secondaires du fluconazole. Il y a 3 problèmes : tes cures aux EPP et huiles essentielles ; les effets du fluconazole et le diagnostic de candidose ; l'interprétation en fonction de la séropositivité. Tu pourrais peut-être voir deux médecins différents : l'un qui connaîtrait ta séropotisivité, un autre auquel tu exposerais ton problème actuel et éventuellement tes antécédents aux EPP, mais sans qu'il soit informé de ta séropositivité et sans que tu l'en informes...

Bien sûr, tout ce je t'en dis est sous réserve, en fonction des infos que je découvre et d'un raisonnement par pure déduction logique.

Courage à toi, amitiés.

Modifié par Jardinier
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merci de toute ces précisions, depuis hier je fais une pause de tous ces remèdes alternatifs... hier je suis passé au labo pour une nouvelle coproculture et prise de sang...

Je reste confiant, mon état sans s'améliorer vraiment, ne s'aggrave pas...à suivre

bonne journée à toi Jardinier et à ceux qui nous lisent.

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Salut Arc,

Il est vrai que les messages de Jardinier posent plus de question qu'ils n'apportent de réponse. Malheureusement, on en est là...

Je me permets de compléter un peu ce qu'a indiqué Jardinier. En règle générale, sur les produits dits "naturels", il n'y aucune raison de ne pas avoir le même scepticisme que pour les produits de l'industrie pharmaceutique, d'autant plus qu'ils sont nettement moins contrôlés et qu'il y aussi, même plus modestement, des intérêts marchands certains.

Sur l'Extrait de Pépins de Pamplemousse (EPP), je partage totalement les doutes de Jardinier. C'est l'occasion d'approfondir un peu ce composé dont les vertus sont très vantées, mais de façon inversement proportionnelle à la connaissance que l'on a de son mécanisme d'action !

Par exemple, sur ce site, du diphénol hydroxybenzène, un analogue très proche du chlorure de benzalkonium (de la même famille des "chlorures d'ammoniums quaternaires". D'après l'auteure de la thèse, il est exclu que ces composés puissent se former "naturellement" à partir des flavonoïdes de l'EPP.

Donc la présence de ces composés sont soit le produit d'une extraction de l'EPP absolument pas "naturelle" (du moins pas comme l'extraction d'huile à partir d'olive..), soit il est purement et simplement ajouté à la préparation... Que doit-on en conclure, lorsque sur un site dit "bio" qui fait le panégyrique de l'EPP, on lit ainsi :

Que retrouve-t-on dans l’EPP
pixtrans.gif
L’EPP est extrait des pépins de pamplemousse et parfois on y ajoute le péricarpe blanc de la pulpe. L’extrait de pépins de pamplemousse se compose principalement de :
• Flavonoïdes anti-oxydants aux propriétés spécifiques : la naringine anti-inflammatoire, anti- arythmique et anti-ulcéreux, l’iso-naringine et le limonène anti-cancéreux potentiel
• Vitamine C (acide ascorbique) tonifiante, anti-fatigue et renforçant les défenses immunitaires
• Vitamine E (tocophérols) antioxydante et protégeant du vieillissement cutané prématuré en luttant contre les agressions extérieures et notamment celles des radicaux libres
• Acide citrique qui est détartrant et ajusteur de pH
• Limonoïdes aux effets antioxydants, antifongique et renforçant les défenses immunitaires
Chlorure d’ammonium quaternaire aux vertus anti-microbiennes (c’est un bactéricide et un fongicide) et Hydrobenzene diphénol constituent les principes actifs de l’EPP.

A ce stade, chacun concluera selon sa lecture, mais pour ma part :

- Une action antiobiotique in vitro de l'EPP est selon toute vraisemblance liée à la présence de "chlorure d'ammonium quaternaire";

- Une action antibiotique systémique in vivo de n'importe quel EPP (avec ou sans "chlorure d'ammonium quaternaire) n'a apparemment jamais été mise en évidence au-delà de l'anecdote;

- Les "chlorures d'ammonium quaternaires" ne figurent pas parmi les additifs alimentaires autorisés et sont des produits de synthèse;

- L'EPP contient par ailleurs une quantité plus ou moins appréciable de flavonoïdes, vitamine C et autres antioxydants issus des agrumes, mais que l'on peut trouver par ailleurs dans de nombreux autres produits et en premier lieu dans l'alimentation (on peut en discuter les doses et la composition).

Pour finir, deux choses.

Si l'action antibiotique in vivo est réelle (qu'elle soit liée aux chlorure d'ammonium ou à autre chose), il me semble absolument dément de conseiller d'en prendre sur le long cours car je n'ai rien trouvé qui laisse supposer que l'effet bactéricide n'exerce pas aussi un effet néfaste sur la flore intestinale (et sur la flore vaginale ou buccale). Et une flore bactérienne affaiblie est une voie royale pour la survenue de candidose.

Ensuite, un point de vue personnel, c'est qu'en 2014, ce n'est certes pas tout-à-fait nouveau, mais c'est le règne des marchands, d'où qu'ils viennent, quelle que soit leur idéologie, et quels soient les oripeaux sous lesquelles ils se cachent. Tous ces sites dits "bio" ou "vert" qui vendent des compléments bons ou mauvais, ils sont avant tout des marchands qui fourguent leur camelote en détournant si besoins les désirs et les affects de leurs clients et... je ne suis pas sûr qu'ils se donnent les moyens de mettre la fiabilité de leurs produits et la santé de leurs clients en tête de leurs priorités - vu ce que je viens de voir sur l'EPP...

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Bonjour Jardinier,

Nous avions brièvement parlé du Fluconazole avec Cheminot sur ce fil, à partir de ce message.

C'est un médicament de base contre les champignons, très prescrit à travers le monde, et je ne peux pas imaginer que dans bien des situations, il n'ait pas une efficacité certaine, même si je n'ai pas l'expérience clinique des médecins qui le confirmeraient sans doute - mais nul doute que comme toute molécule puissante, il a aussi des effets indésirables.

Après, il est évident que sa prescription sur le long cours et dans certaines situations pose largement question. Il me semble que c'est plutôt le Cotrimoxazole - le Bactrim - qui soit prescrit à vie en prophylaxie à nombre de séropositifs/sidéens, pour prévenir des infections fongiques et parasitaires (et en premier lieu les PCP). Si l'orthodoxie juge que son utilisation au long cours serait saine et aurait prouvé une efficacité certaine pour prévenir des maladies et éviter des décès, le dissident Heinrich Kremer a largement évoqué cette molécule qu'il juge particulièrement néfaste à long terme.

Pendant les années 70 de nombreuses études ont également démontré que parmi les groupes à risques aux Etats-Unis et en Europe, les homosexuels masculins vivant en promiscuité présentaient de loin le plus haut taux d’infections. Or depuis 1968 le Bactrim, un anti-infectieux composé de triméthoprime et d’un sulfamide, a été considéré comme l’arme miracle contre les multi-infections. Et les homosexuels masculins vivant en promiscuité en furent les plus grands consommateurs. Le principal producteur mondial de Bactrim, le groupe pharmaceutique suisse Hoffmann-Laroche, considère ce produit comme " une des plus grandes réussites de tous les temps ".

C’est en réalité une des substances les plus dangereuses, prescrites annuellement à plus de 5% de la population. Du fait de l’analogie de structure entre l’azathioprine et la triméthoprime on avait déjà en 1970, en Grande-Bretagne, testé les propriétés immunosuppressives du triméthoprime sur des animaux. Le résultat était parfaitement clair : aux doses comparables de Bactrim administrées aux êtres humains, le triméthoprime empêchait le rejet de greffes cutanées aussi longtemps que l’azathioprine.Dès 1971 il fut démontré qu’après traitement de Bactrim aux doses et durées de prescriptions habituelles apparaissait une infection systémique à Candida, une des maladies opportunistes les plus courantes du SIDA. En 1981 on démontra que le Bactrim causait des dégâts massifs à l’ADN des cellules humaines même après une courte prise. Au début des années 80 on administra à des animaux des substances anti-infectieuses du genre Bactrim conjointement à des dérivés azotés gazeux : des cancers se développèrent.

D'après ce que j'ai pu lire, et surtout avec la lecture précieuse de Cheminot, il me semble qu'il faille complexifier un peu la situation pour la comprendre.

L'immunité antifongique et antiparasitaire est normalement assurée par le système immunitaire - qui produit, entre autres, du monoxyde d'azote (et aussi d'autres composés oxydants) qui vont détruire ces champignons ou autres parasites indésirables (étant donné que la tuberculose constitue une mycobactérie avec certaines caractéristiques communes aux champignons).

Chez les personnes séropositives/sidéennes, la production de monoxyde d'azote par le système immunitaire est souvent insuffisante pour y faire face, et c'est dans ce cadre que se développent les maladies opportunistes définissant le sida - et en premier lieu ces infections fongiques ou parasitaires, et non les autres maladies classiques de type rhume ou angine... De façon contre-intuitive, ce seraient les personnes qui ont été excessivement exposé à des agents oxydants (où on retombe sur nos "groupes à risques") qui développent ensuite cette incapacité à produire suffisamment de monoxyde d'azote.

Comme Cheminot l'a depuis longtemps détaillé, le Bactrim comme d'autres molécules de la famille des azoles sont des composés donneurs exogènes de monoxyde d'azote, et et il va donc se substituer au monoxyde d'azote endogène, ce qui lui confère son efficacité à court terme. A long terme, les effets néfastes du monoxyde d'azote exogène (et notamment la production de peroxynitrites), on régulé naturellement, vont s'accumuler et rendre la situation encore plus grave qu'elle n'était au départ, et théoriquement l'efficacité du traitement est diminuée par rapport à la situation initiale. On est donc dans un cercle potentiellement vicieux, et je dois dire que cela correspond assez bien à la façon dont a été décrit par exemple le décès de Michel Foucault : atteint d'une première pneumonie, soigné par du Bactrim, un répit provisoire et ensuite une seconde infection que le Bactrim n'a pas pu juguler (voir les ouvrages de Defert, Lindon et Guibert sur ce sujet).

Dans un autre domaine, on peut illustrer en comparant avec les stéroïdes anabolisants utilisés par les culturistes : tous savent que la prise d'anabolisants exogènes freine immédiatement la production de testostérone endogène, car le corps percevant que le niveau de testostérone est suffisant active la régulation en stoppant la production endogène. Ainsi les culturistes procèdent par "cure", sur une période de temps limitée, et doivent prendre ensuite d'autres composés synthétiques spécifiques pour faire repartir la production endogène de testostérone (qui sinon ne repart pas toute seule).

Le Bactrim est donc théoriquement d'autant plus efficace (il se substitue à une production insuffisante de monoxyde d'azote) et dans le même temps d'autant plus dangereux (il en diminue encore la production endogène) chez les personnes séropositives/sidéennes qui ont été excessivement exposé à des agents oxydants. Cela explique à la fois que l'orthodoxie le juge utile et les dissidents dangereux.

La difficulté avec le Fluconazole, c'est que visiblement, à la différence des autres imidazoles, son activité antifongique ne provient pas du tout du monoxyde d'azote, comme l'explique cet article. Aussi il est possible que de la même façon que le Bactrim, mais avec un mécanisme d'action différent, il soit aussi dangereux et contre-productif sur le long terme; mais je ne saurais pas l'expliquer.

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Arc,

Comme tu vois, quand on essaie d'entrer dans les précisons sur la bio-chimie médicale, rien n'est simple. C'est pour cela que pour ma part, n'étant pas du tout spécialiste là-desus, je m'en étais tenu à la notice du fluconazole, qui déjà montre que l'on peut avoir des doutes. Le bactrim, c'est bien connu, avant l'ère du sida, était a priori préconisé pour des soins de courte durée et de fréquence limitée, sinon la plus limitée possible, que ce soit pour des MST ou autre.

J'ai fait une recherche rapide sur le Propolis, que je ne connaissais pas, et il semble que ce soit un produit moins problématique que les EPP.

Je ne veux pas me répétér, je t'ai dit ci-dessus comment je vois les choses sur le plan pratique : comparer les diagnostics et prescriptions avec et sans prise en compte de ta séropositivité peut peut-être t'éclairer. Le retour aux ARV et bithérapie ou autre n'est pas à exclure a priori. Pour le fluconazole au long cours, à mon avis c'est assez problématique. Il y a semble-t-il des cas où il est nécessaire de soigner momentanément des candidoses et autres problèmes fongiques quand on recommence un traitement ARV, jusqu'à ce que cela se soit amélioré sur ce plan là.

@ Jibrail : Puisque tu parles de Foucault, j'ai lu le livre de Mathieu Lindon. Selon lui, les médecins étaient formels et unanimes pour dire qu'il n'avait pas contracté le vih. Ce qu'il en dit par ailleurs va dans le sens de la thèse d'un état de santé dégradé en raison d'habitudes toxicologiques de longue date. Il y a quelques paragraphes qui vont dans le même sens dans les mémoires d'Edmund White (74 ans, séropo depuis 1984), lorsqu'il raconte les circonstances dans lesquelles Foucault, séjournant à New York, avait appris l'élection de Reagan. Selon Lindon, Defert aurait donc affirmé publiquement que Foucault était mort du sida viral en totale contradiction avec l'avis des médecins.

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Merci de toutes ces infos... j'ai suivi tes conseils Jardinier j'ai arrêté cela fait 3 jours tout ce que j'avais entrepris en traitement alternatif y compris le fluconazole puisqu'il était sans résultat... les diarrhées du coup se sont arrêtées hormis hier soir (mais trés léger...) mon appétit est revenu par intermittence...

Ce matin mon généraliste m'a appelé, les résultats de la coproculture indique la présence de campylobacter et veut me donner un antibiotique, vu que je suis immunodéprimé... dois je suivre son ordonnance?

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De rien, Arc. Le premier constat serait qu'en une semaine, le résultat de tes analyses de coproculture semble avoir changé : précédemment une candidose, et à présent le campylobacter. Qu'est-ce à dire, qu'en conclure ? Difficile de répondre, sinon que la prescription de fluconazole était sans grands doutes quelque peu prématurée et inappropriée.

Je ne peux pas vraiment te conseiller, seulement t'informer et te faire part de mon raisonnement logique sous toutes réserves. Voici ce que je trouve à l'instant sur le campylobacter, grosso modo bactérie cause de l'entérite :

http://www.phac-aspc.gc.ca/lab-bio/res/psds-ftss/campylobacter-coli-fra.php#note3

POUR L'ESSENTIEL :

PATHOGÉNICITÉ ET TOXICITÉ : Campylobacter coli et C. jejuni sont les espèces les plus courantes du genre; C. coli est une cause importante de gastro‑entérite et d’entérocolite aigüe chez les humains ainsi que de maladies diarrhéiques aigües dans les pays développés Note de bas de page2,Note de bas de page4. Les symptômes caractéristiques de l’infection comprennent une diarrhée aqueuse (les selles pouvant contenir des globules rouges ou des globules blancs), une entérocolite inflammatoire, des douleurs abdominales, de la fièvre, un malaise, des nausées et des vomissements. Ces symptômes disparaissent généralement après une semaine environ. Toutefois, entre 5 et 10 % des patients non traités subiront une rechute; il arrive aussi que les symptômes persistent chez les patients immunodéprimés Note de bas de page3,Note de bas de page4. Une grande partie des infections par Campylobacter restent asymptomatiques Note de bas de page3. Cependant, même si l’affection est généralement bénigne, plusieurs complications, dont la bactériémie, l’hépatite, la cholécystite, la pancréatite, les infections des voies urinaires, les avortements, la myocardite et la méningite, peuvent être précédées par une entérite Note de bas de page4. Dans les pays en développement où les infections sont endémiques, la majorité des cas symptomatiques s’observent chez les jeunes enfants.

SENSIBILITÉ AUX MÉDICAMENTS : Sensible aux macrolides, aux fluoroquinolones, aux aminoglycosides, au chloramphénicol, à la nitrofurantoïne et à la tétracycline

Note de bas de page4. Des souches résistantes aux antibiotiques, particulièrement aux fluoroquinolones et à l’érythromycine, sont apparues Note de bas de page10.

RÉSISTANCE AUX MÉDICAMENTS : On observe l’apparition de souches résistantes aux antibiotiques, particulièrement aux fluoroquinolones, aux macrolides, au triméthoprime, aux bêta-lactamines (y compris la pénicilline et la majorité des céphalosporines), ainsi qu’à la tétracycline, aux quinolones et à la kanamycine Note de bas de page7,Note de bas de page10.

SURVEILLANCE : Surveiller l’apparition des symptômes. Les infections parCampylobacter peuvent être confirmées par la culture et la mise en évidence des bactéries dans les selles; les infections récentes peuvent aussi être décelées au moyen d’analyses sérologiques Note de bas de page15.

Remarque : Toutes les méthodes diagnostiques ne sont pas nécessairement disponibles dans tous les pays.

PREMIERS SOINS ET TRAITEMENT : Administrer l’antibiothérapie appropriée; il s’agira principalement d’un traitement de soutien étant donné que la plupart des infections sont spontanément résolutives Note de bas de page4,Note de bas de page16. L’antibiothérapie peut être nécessaire dans les cas plus graves, en particulier chez les patients jeunes, âgés ou immunodéprimés Note de bas de page17. L’érythromycine est le médicament de choix pour le traitement des gastro‑entérites causées par les bactéries du genre Campylobacter Note de bas de page15.

Voilà ! Donc, deux ou trois remarques :

- Lors de la survenue de tes diarrhées, as-tu eu tous les symptômes ("diarrhée aqueuse (les selles pouvant contenir des globules rouges ou des globules blancs), une entérocolite inflammatoire, des douleurs abdominales, de la fièvre, un malaise, des nausées et des vomissements") ?

- Apparemment, ce n'est pas bien offensif, puisque selon l'info les symptômes et l'infection disparaîtraient naturellement dans 90 à 95 % des cas.

- Pour le traitement antibiotique que l'on te propose, c'est un peu un dilemme, puisque l'antibio le plus préconisé, l'érythromycine, et d'autres, peuvent provoquer des résistances. Mais en fait, je pense que c'est le cas d'à peu près tous les antibio - avec en plus des incertitudes diverses sur les incidences avec la séropositivité.

- Toujours dans la perspective du traitement antibioque, en théorie il faudrait savoir dans quelle mesure tu es immunodéprimé. En tout cas, il faut savoir que les antibiotiques modifient notamment le ratio globules blancs/globules rouges, ce qui peut peut-être avoir une incidence sur les résultats de tests Elisa. Sur les décomptes des CD4, je ne sais pas. D'après ce j'ai compris, il faut attendre au minimum 2 semaines voire plus pour être sûr qu'il n'y ait pas d'incidence sur le résultat d'un test.

- A noter que la notice que j'ai trouvée spécifie : "(...) la plupart des infections sont spontanément résolutives.L’antibiothérapie peut être nécessaire dans les cas plus graves, en particulier chez les patients jeunes, âgés ou immunodéprimés" (là encore, petit problème, puisque les séropositifs sont souvent déjà "immunodéprimés", et que l'orthodoxie les prive parfois d'antibiotiques, par peur entre autres d'induire des résistances soi-disant (encore) plus couramment que chez les séronégatifs) ... "Toutefois, entre 5 et 10 % des patients non traités subiront une rechute" - et/ou parfois des complications plus ou moins sérieuses, (d'où mes 90-95 % de guérisons sans traitement).

- En tout cas, si l'interruption du fluconazole et des huiles essentielles dont EPP coïncide avec une amélioration, ainsi qu'avec la durée de disparition des symptômes d'infection au campylobacter, tes problèmes sembleraient en voie de résorption. Tu peux peut-être attendre un peu (48-72 heures) pour voir si cela se confirme ?

Mais de toutes façons c'est à toi de décider, de préférence à mon sens en en ayant discuté avec ton médecin.

Bien à toi,

Modifié par Jardinier
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Post-scriptum :

Le premier constat serait qu'en une semaine, le résultat de tes analyses de coproculture semble avoir changé : précédemment une candidose, et à présent le campylobacter. Qu'est-ce à dire, qu'en conclure ? Difficile de répondre, sinon que la prescription de fluconazole était sans grands doutes quelque peu prématurée et inappropriée.

A moins que le fluconazole ait éliminé la candidose, et que subsiste le campylobacter - à voir d'ailleurs dans quelles proportions... C'est un peu bizarre, puisque apparemment il y aurait eu au départ des symptômes du campylobacter et que tu as interrompu le fluconazole en cours de traitement...

Modifié par Jardinier
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on peut supposer bien des choses...en tout cas j'avais pour seuls symptômes, des diarrhées et digestions difficiles...donc hier désespéré de voir s'effondrer l'accalmie de mon transit, je prends le nouveau medoc prescrit (azithromycine en monodose) et là pour le coup c'est efficace, à voir dans la durée...bon c'est un fait je suis immunodéprimé (moins de 100t4) ça parait logique que des bactéries colonisent mon organisme ..cet épisode de diarrhée dure depuis 45 jours... avec les interrogations qui s'en suit! si c'est pas le hiv qui détruit mon immunité il s'agit d'autres choses mais quoi? des polluants? des solvants...il y a une raison c'est sur, je poursuis l'expérience tant que la santé est là ... en tout cas je suis content de ne pas être pollué par la tri en attendant c'est toujours ça de gagner!

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Arc,

- 45 jours avec les problèmes que tu as eu, ce n'est pas rien. D'un coté ton problème peut venir de l'emploi au long cours des EPP, de plus en double emploi avec le propolis et autres huiles essentielles,

- D'un autre côté, vih ou pas, il faut bien dire que les dissidents ne savent pas précisément ce qu'indique ou pas la baisse des cd4 : plusieurs thèses plus ou moins complémentaires et/ou contradictoires sont en concurrence, et pour l'orthodoxie de la théorie vih, a priori ça ne fait pas un pli.

- Le changement de diagnostic pour tes diarrhées, comme il apparaitrait au vu des spécificités, manifestations et approches thérapeutiques du campylobacter, n'exclut pas la nécessité d'un traitement antibiotique (plutôt que la piste candidose et fluconazole, finalement). Donc là-dessus tu serais sur la bonne voie si cela marche mieux que le diagnostic et le traitement précédent.

- Mais pour revenir à tes cd4, si le taux est ce que tu en dis je crois que d'un point de vue ou d'un autre et prise en compte faite du psycho-somatique, il serait réaliste d'envisager un traitement ARV sans trop tarder, ne serait-ce que le temps que le taux remonte, ce qui sûrement devrait arriver compte tenu de ce qui s'en dit pour la plupart des cas similaires au tien. Ensuite, tu seras toujours libre de revoir la question d'un traitement permanent ou pas.

Voilà, mais encore une fois, c'est mon raisonnement et mon ressenti. Et puis l'idéal de toute façon, ce serait aussi que tu parles de tout ça avec un ou plusieurs médecins, pour bien voir de quel côté penche la balance. En tout cas, "continuer l'expérience", comme tu dis, je n'ai pas pour ma part l'impression que ce soit la meilleure option.

Amitiés à toi,

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  • 2 months later...

Bonsoir à tous cher amis

Voilà j'aimerai avoir un conseil je vien de récupérer mes analyses et de voir mon doc.

Aujourdui: cv 190000 cd4 644. 22 % cd8 1705 rapport cd4/cd8 0,38

Sero+ Et sans traitement depuis bientôt 3 ans je me porte super bien physiquement a par mtn des ptit problème de transpi et me refuse tout traitement malgres une charge viral qui balance entre 90 000 120 000 et 190 000 et des cd4 tournant dans les 650. Un amis a moi en a 1300 !! ( mon medecin en a lui meme moins que 600 des cd4... ( va comprendre ...) Ya 3 mois il ma prescri une écho abdominal ( pour me rassurer car je stress grave de cette merde malgres le faite que j'me dise et me rassure en pensent et affirmant que le vih n'existe pas par l'appuie des livres que j'ai pu lire dusberg, deharven, Rebecca culshaw et de vous ici sur se site )

Donc voilà L'Echo :

-Calcification linéaire segment 7 séquellaire intégrité de la vésicule du pancréas du rein droit ( j'sais pas se que sais )

-Splénomégalie homogène 13 cm ( c'est la rate je croi et mon doc m'a dit que c'était normal quel soit plus grosse et que cela était due au VIH que la plupart des sero+ avait sa... ( ?? ) l'échographe, et mon doc ( réputer spécialiste vih )m'ont dit pareil.

durant l'entretient il ma proposer de commencé un traitement: TRUVADA et TIVICAY jai bloké pdt 1 min

TRUVADA je connais je l'ai pris avec ISENSSTRESS la 1 ère semaine de ma seroconv et jai tout areter direct de l'angoisse que me filé la prise des médoc

Sur ma prochaine analyse hiv ( dans 4 mois ) il m'a prescrit en plus : ADN VHB et ARN VHC, Ya 1 an elles étaient négatives.

Sa me fou les chtons tout sa alors je sais pas si je doit commencer ou pas se fichu traitement. Et donc changer un peu ma vision des choses à savoir que quelque chose se déglinguerai finalement :(

Et Pourriez vous me dire se que signifie ASAT (got) 95UI/l

Merci d'avance de vos réponses et merci de pouvoir tous vous lire aussi.

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Bonjour Marc,

Il est honnêtement impossible de te répondre car les éléments que tu décris sont extrêmement complexes à interpréter (calcifications et splénomégalie).

Ton médecin semble rechercher des choses spécifiques et c'est à lui que tu dois demander ce qu'il recherche et quelle est la signification de ces résultats.

L'ASAT est une transaminase,une enzyme présente dans le coeur, les muscles et surtout le foie, et son niveau très élevé se retrouve souvent en cas d'hépatite ou de lésion hépatique, mais pas seulement.

C'est sans doute pour ça qu'il t'a prescrit à nouveau le test des hépatites. Il faut cependant interpréter le niveau en fonction du reste du tableau clinique et d'autres examens; là encore seul ton médecin peut le faire.

Être interrogatif sur l'existence du VIH et choisir de ne pas prendre de multithérapie est un choix individuel difficile, dont on assume seul les conséquences. Si ne pas en prendre crée plus de stress que de ne pas en prendre... tout dépend de chacun, et comme largement décrit sur ce fil comme sur de nombreux autres fils du forum, même si le VIH ne devait pas exister, cela n'empêche pas forcément que les multithérapies puissent être bénéfiques, dans certaines conditions, pour les personnes qui ont eu un test dit VIH positif...

Est-ce que tu as eu des facteurs de risques quelconques (drogues, poppers, alcool, tabac, antibios à répétition, sexe compulsif...) ou quoi que ce soit de particulier ?

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  • 4 weeks later...

Bonjour,

Je lis ce forum depuis 2003 sans avoir envie d'intervenir.

Je suis un homme noir de 50 ans. Séropositif "officiellement" depuis 1988, je crois que je l'ai toujours été depuis ma tendre enfance dans les années 60, et je vais le démontrer dans un message ultérieur à la rubrique adéquate.

Depuis 1995, je vis dans un pays européen. J’ai fréquenté de très près le monde médical, j’ai observé et gardé le silence, j’ai accumulé des questions sans réponse au hasard des rencontres et des incidents avec différents médecins qui prétendaient me « soigner ».

Avec l’avènement d’internet, j’ai enfin eu accès à l’information scientifique contradictoire. Internet m’a sauvé la vie, mais combien de victimes l’actuelle cabale pseudo-scientifique fera – t – elle avant que la vérité n’éclate au grand jour ?

Mon sentiment est que nous vivons un phénomène monstrueux, nous les pestiférés séropositifs, victimes d’une clique de criminels en col blanc qui manipule l’humanité entière. L’Histoire nous fera justice tôt ou tard.

Après 27ans officiellement dans le couloir de la mort (je me suis cru dans cette situation jusqu'en 2003, année où j'ai découvert ce forum) je crois désormais avoir suffisamment de recul et d'expérience pour participer efficacement aux échanges là où le débat est possible.

Je précise que je suis et que j'ai toujours été en excellente santé. Sauf quelques bobos pendant les périodes de prise de drogues toxiques que j’ai heureusement été incapable d’avaler aux doses prescrites, ceci à l’insu des médecins.

Je ne suis malade que dans les statistiques, tout comme les millions d’africains soi-disant « infectés » qui s’obstinent à rester en vie, à vivre même plus longtemps qu’avant l’ère du sida, et à déjouer les pronostics démographiques.

Je vous raconterai, dans les prochains messages, mon histoire personnelle, d’abord en Afrique au cœur de l'« épicentre » du sida à la fin des années 80, puis en Europe, au cœur de la « science » du vih sida. Je vous ferai également part de mes opinions dans les rubriques adéquates. Je pourrai alors participer aux discussions sur divers thèmes que ce forum propose.

Je remercie les administrateurs, Aixur en particulier, pour cet espace d’expression, hélas trop étroit par rapport à l’immense détresse que vivent des millions d’êtres humains qui n’ont d’autre tort que d’appartenir à des groupes " à risque" soi disant victimes d'un virus raciste et homophobe.

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