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Jardinier

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Tout ce qui a été posté par Jardinier

  1. Je n'avais pas encore remarqué cettte nouvelle section du site. C'est une très bonne idée, mais il faudrait en faire savoir l'existence sur des sites anglophones, je pense : ARAS, le groupe Rethinking Aids sur Face Book, le site de Johan Shenton, etc... Ce serait une excellent chose que ceux d'entre nous qui lisent et écrivent l'anglais puissent dialoguer avec la dissidence d'expression anglaise via cette interface.
  2. Addenda, trop tard pour modifier : ci-dessus et dans l'esprit de l'auteur du livre que je mentionne, il faut entendre bien sûr "propagande pour la lutte contre le sida", et non ce que pouvait vouloir dire mon raccourci de formulation. Et aussi, pour bien préciser :"... ce que malgré tout et toutes proportions gardées peuvent faire les chercheurs en sciences sociales dont la méthodologie..." Mais je l'ai déjà écrit ici et/ou ailleurs, en parlant par opposition à d'autres des "sciences dites sociales" !
  3. A propos d'un de mes liens insérés vers de la documentation, décidément, je pense que c'est aussi la diffusion et la lecture des livres qui compte et peut faire la différence. J'avais trouvé un ouvrage de 2001 s'intitulant Les Discours sociaux contre le sida. Je n 'en retrouve plus les dernières pages que Google Books semble avoir supprimées, mais c'était des pages qui en dernier ressort et en connaissance de cause concluaient que la propagande contre le sida était dangereuse. C'est un ouvrage qui illustre remarquablemet ce que peuvent faire les chercheurs en sciences sociales dont la méthodologie relève d'une sémiologie critique rigoureuse, et non de l'intox spéculative et manipulatoire. Ce qu'il en reste est là : http://books.google....&q=sida&f=false
  4. Ce serait bien pratique en effet, d'avoir l'ancien forum en lecture seule. Ne pourrait-on pas en changer le titre, par exemple "Archives du forum sidasanté" , Ou alors, tout simplement, signaler en page d'ouverture le lien vers le forum actuel avec un mot d'explication, et de même en sens inverse sur le forum actuel ? C'est vrai qu'il y a la solution google pour les recherches sur certaines questions précises, mais ça ne remplaçait pas vraiment le fait d'avoir accès à tous les posts créés et messages envoyés par membre et par date. C'est très imortant de pouvoir revenir à coup sûr sur certaines discussions, de retrouver des liens qu'on a insérés vers de la documentation pour éventuellement en rappeler l'existence et le contexte conversationnel, etc. Bravo pour les copies et le mal que tu te donnes pour que tout reste opérationnel ! [En aparté : je me suis fait censurer hier sur 2 sites/blogs + ou - "généralistes" sur lesquels j'ai essayé de communiquer ; je me suis tellement pris la tête avec ça que la nuit dernière j'en ai somatisé un début de malaise cardiaque - juste un peu plus accentué que des symptômes d'angoisse du même genre que j'ai connus à d'autres occasions, et tout est rentré dans l'ordre en l'espace de moins de 2 heures. Je t'envoie l'archive de ma correspondance suite à la censure à ton adresse électronique, pour mémoire - bon, c'est vrai que je n'y suis pas trop allé de main morte...]
  5. Oui, j'ai employé "logico-mathématique" pour situer l'objet du document du point de vue le plus général possible, en étant bien conscient de mon approximation de langage - reflet de ma compréhension approximative du détail de la démonstration, du fait de ma lecture rapide et de la référence à des notions et procédés très spécialisés au sein de la science statistique. En fait, je pensais que tu réagirais à ce post quand tu le verrais. Dans l'esprit, l'analyse de D. Crowe montrerait plutôt qu'il y a un problème d'arithmétique apparaissant avec l'application - voire la transposition - d'une méthodologie éprouvée et, au final, un problème de logique au sens le plus simple : "This simple statistical analysis shows that CD4 counts are useless at determining what disease stage someone is at – unable to distinguish between those recently diagnosed with no symptoms and those with actual AIDS. It is therefore absurd for AIDS doctors to hold these counts in such esteem..." En français, il affirme avant tout qu'en termes factuels, "les comptages des CD4 [...] ne permettent pas distinguer les sujets récemment diagnostiqués asymptomatiques de ceux atteints d'un sida avéré." Bref, je pense qu'on est là dans les grands problèmes de l'Evidence Based Medecine en tant qu'elle est tributaire de l'approche dominante du sida et vice-versa. (http://www.opimed.or...p.php?article96) Amitiés,
  6. Récemment mise en ligne, une analyse sur l'utilisation des principes et méthodes statistiques dans le domaine des études cliniques tend à démontrer que, du point logico-mathématique, les taux de CD4 ne peuvent pas constituer des indices pertinents pour la mise sous traitement des séropositifs : Predictability of a CD4 Count : http://aras.ab.ca/ar...dictability.pdf
  7. Oui, mais c'est difficile de tout résumer en quelques mots sans se contredire un peu tant la question complexe du libre arbitre relève de la philosophie. S'il y attribution d'une valeur à la décision selon divers critères et modalités, s'il y a des manières différentes de penser, c'est qu'il y a des processus de conceptualisation rendant posible une reconnaissance commune de la pensée et de la culture en tant que faits réels et efficients par/pour l'ensemble des sujets de l'ontologie. Et s'il y a désir, c'est qu'il y a fondamentalement des formes d'affranchissement du besoin inhérentes à ce que Michel Serres appelle l'hominiscence. A partir de là, tout peut dépendre, à quelque stade que ce soit de l'histoire de l'humanité, d'un véritable choix politique et dans les conduites entre les bénéfices de la spéculation sur l'ignorance (spéculation consistant en la réduction du sacré à "la part maudite", en quelque sorte), et les bénéfices principiels de la défense éclairée des possibilités de progrès de la connaissance (second choix qui dans les faits, une fois les enjeux bien analysés, peut s'avérer assez rigoureusement incompatible avec les lignes de force et les conséquences pratiques d'une option très en vogue ici et là actuellement, celle du cognitivisme et de toutes ses hypothèques néo-darwinistes).
  8. Oui, pour les quotes ça doit être une affaire codage. Pour l'accès aux archives via l'outil de recherche, comme pour l'accès aux posts et sujets créés par les membres, jespère que tu trouveras des solutions. Courage... et sois très prudent : l'ensemble constitue bien plus que les données hétéroclites d'un petit forum à la gommme. Vraiment pas moyen d'en récupérer et d'en préserver une copie complète et sans altérations, quelque part en ligne... et aussi sur des disques durs ?
  9. Les lauréats Nobel et Robert Gallo protestent contre sa nomination à la tête du CIRCB de Yaoundé. http://www.nature.co...-centre-1.10847
  10. Pardon de me citer, je t'ai signalé des problèmes techniques de 2 ordres connexes dans un post récent : "... j'ai essayé de retrouver le post où j'ai inséré cette copie de mon article par tous les moyens possibles, et je me suis rendu compte qu'on n'a plus accès à une archive complète, ni des messages postés par chacun des membres du forum, ni des sujets qu'ils ont créé. Désormais, seul les messages postés et les sujets créés les plus récents sont accessibles par une recherche dans l'archive de chacun des membres. De même, l'outil de recherche générale ne fournit a priori que des résultats très incomplets ou nuls. C'est bien gênant..." Or, en fait, ce n'est pas tout, le transfert que tu as effectué vers le nouvel IP Board a occasionné d'importantes altérations de mise en page : quand on fait des recherches dans les posts archivés (à l'aide de la simple mémoire humaine des scripteurs et des lecteurs assidûs faute de mieux), si on veut en faire une lecture attentive pour s'y référer au besoin en exacte connaissance de cause, on se rend compte qu' il y a eu des inversions entre le corps du texte des posts proprement dit et celui des Quote insérés avec référence de l'auteur dans les mêmes posts, si bien qu'à moins d'être un philologue hors pair spécialisé dans les palimpsestes en littérature électronique et encore, grosso modo, en pratique on ne peut plus savoir exactement qui a écrit quoi, qui au juste a dit quoi, etc. C'est bien dommage !!! J'aimerais pouvoir espérer que tu as conservé une mémoire en tous points intacte de la version précédente et que, faute de pouvoir pallier les inconvénients de la version actuelle, tu serais en mesure de la remettre en ligne éventuellement. Tout ceci dit sans la moindre acrimonie, pour le cas où tu en douterais.
  11. Mon petit paragraphe de conclusion fait état d'un ressenti personnel si l'on veut. Il se termine par une attaque très vive à l'encontre d'un des tics de langage des dissidents anglo-saxons qui a peu été relevé pour ce qu'il était. En termes plus savants, un tel tic de langage (Life Style Choice) s'appelle un syntagme figé. En d'autres termes, il s'agit d'une formulation récurrente que l'on retrouve telle quelle dans un grand nombre d'énoncés dont on peut constater la présence dans une quantité de productions discursives relatives à des ensemble de thématiques plus ou moins identiques. Et ce n'est nullement par hasard que j'ai parlé de "perroquets", parce qu'en terme savants, la récurrence des syntagmes figés porte parfois un nom précis décrivant une forme de pathologie du langage, ou du moins une déficience caractéristique repérable au niveau de la performance linguistique : le psittacisme. Je croyais que depuis le temps tu avais compris, Aixur, que je tentais de développer quelque chose qui passait prioritairement par la linguistique en tant que base pour un travail relevant de la sémiologie et de l'analyse discursive. Donc, pour te répondre clairement sur un point, non, je ne suis en aucun cas sociologue, et ma démarche relative au sida et à la dissidence se situe plutôt dans une perspective de critique des sciences dites sociales, qu'elles soient anglo-saxonnes/américaines ou françaises/européennes. C'est Econoclaste, par ailleurs économiste, qui a introduit une référence très appuyée à la sociologie (celle des sciences entre autres), ce dans une optique sensiblement différente de la mienne, même si nous pouvons parfois nous trouver en convergence sur tel ou tel point dans la complexité de nos raisonnements et de nos intentions discursives respectives. A l'occasion d'un échange avec Econoclaste sur ce forum, j'ai d'ailleurs mis en ligne une copie d'un article que j'ai publié autrefois dans une revue fondée par des gens de la faculté de mathématiques de Bordeaux sur un ouvrage de Patrick Tort, La raison classificatoire, qui entre autres pose les bases d'un théorie des complexes discursifs (TCD), et explique de manière très détaillée en quoi le darwinisme social tel qu'il a émergé des travaux de Charles Spencer est un dérivé idéologique de la théorie de l'évolution. C'est sur cette page, dans mon post du 4 novembre 2011, 10 h 14 : http://www.sidasante...oi/page__st__80 Entre parenthèses : j'ai essayé de retrouver le post où j'ai inséré cette copie de mon article par tous les moyens possibles, et je me suis rendu compte qu'on n'a plus accès à une archive complète, ni des messages postés par chacun des membres du forum, ni des sujets qu'ils ont créé. Désormais, seul les messages postés et les sujets créés les plus récents sont accessibles par une recherche dans l'archive de chacun des membres. De même, l'outil de recherche générale ne fournit a priori que des résultats très incomplets ou nuls. C'est bien gênant... C'est la première fois que j'entends parler de "l'individualisme méthodologique". Le raccourci n'est pas inintéressant, mais cette formule est-elle une création ex nihilo de ta part, ou bien d'où la tiens-tu ? Quant au holisme qui selon toi caractériserait les sciences sociales européennes, je dirais que pour le moins c'est beaucoup plus compliqué que ça, et que l'horizon des responsabilités individuelles n'en est jamais totalement exclu, loin de là. Il y a effectivement d'énormes différences culturelles de fait entre les USA et l'Europe, mais il y a aussi une tradition d'intenses échanges qui n'a cessé de perdurer entre eux. Pour ne citer qu'un exemple, voir les liens historiques de fait entre l'Ecole de Francfort et l'Université de Berkeley. Mais en effet, l'audience de certains philosophes, penseurs et savants européens aux Etats Unis a souvent donné lieu à des réinterprétations ad hoc qui tendaient à infléchir dans certaines directions sociopolitiques l'apport de ceux-ci, parfois sans nul doute au détriment de la portée potentielle de leur oeuvre, ou du moins de certains de leurs aspects. Dans les années 1970, Michel Serres et d'autres faisaient remarquer, assez justement je pense, que les Europpéens étaient un peu aux Américains ce qu'avaient été les Grecs à la civilisation latine constituée en empire englobant du précédent empire grec... Ensuite, je ne comprends pas bien ta logique quand tu écris : "On ne peut pas dédouaner en partie les gays et dans le même temps s'indigner contre la façon de penser des dissidents anglo-saxons." Ce que j'essayais d'expliquer, c'est que "Life Style Choice" sous-entend le plus souvent "Free Life Style Choice", alorsqu'en fait, "free" ou pas, il y a des explications éludées qui montreraient facilemnt qu'il s'agissait et s'agit de styles de vie induits autant que choisis, et que les dissidents américains et autres semblent souvent parler comme s'ils n'en tenaient pas compte et/ou comme si ils n'y avaient pas pensé. Pour un mien commentaire à chaud en anglais, voici comment j'ai annoté un passage du 1er chapitre du bouquin de Nancy Turner-Banks : "The development of opportunistic diseases and of Kaposi’s sarcoma was a predictable consequence of chronic and irresponsible use of nitroso and other immune suppressing drugs combined with a lifestyle choice" [No! It was not actualy a free choice, neither even a choce, but a partly induced way of life, through behaviourist and repressive methods engineered by “social sciences” (in fact biosocial “sciences”), which conceptual bases were deeply related to a social-darwinist ideology and to a specific instrumentalization of the freudian discoveries]. Dans la petite tentative de démonstration de mon post ci-dessus, qui me semblait d'une grande clarté explicative, j'ai parlé de transgression et même de "culture de la transgression", ce qui n'est pas neutre et que je regrette un peu. On pourrait peut-être parler aussi de culture de la dissidence, ou de culure dissidente par rapport aux représentations et aux normes sociales comme option sinon inévitable, du moins logique. Mais pour ma part, je dédouane totalement une immense majorité des populations gay-lesbiennes, hétérosexuelles, blanches, noires, etc., qui auraient pu faire l'économie d'une durée de vie considérablement écourtée comme de toutes sortes de séquelles biophysiologiques et psycho-sociales dramatiques. Après tout, on a pu voir avec l'affaire Lambros Papantoniou qu'il y avait bien dans le vih et le sida quelque chose comme une possible dimension assumée d'arme plus ou moins conventionnelle, puisqu'en dernier ressort les autorités qui couvraient Gallo dans cet épisode à composantes fortement paranoïaques auraient invoqué le secret défense.
  12. Pour voir la vidéo en plein écran et lire un compte-rendu des rencontres par son auteur, il suffit d'aller sur ce site : http://rhubarbe.net/...gard-juin-2012/ La vidéo se trouve sous le texte.
  13. Voilà la traduction en français de l'extrait que j'ai cité plus haut : C'est vrai que toutes proportions gardées ça ne change pas fondamentalement la suite, mais quand même, le fait qu'entre l'apparition des tests fin 1984 et fin 19886 où l'AZT a commencé à être administré, il y ait eu un certain nombre de dépistés séropositifs sans symptômes de sida n'est pas tout à fait négligeable. Compte tenu de la "narrative" qui s'était construite et de la publicité faite autour des cas de sida des premières cohortes, c'étaient des sujets entièrement convaincus d'être atteints d'une maladie contagieuse à évolution plus ou moins rapide, mais mortelle au mieux à moyen terme, donc des demandeurs potentiels de toutes les médications éventuellement disponibles, fût-ce à titre purement expérimental et sans la moindre la garantie quant aux risques d'effets négatifs - bref, un réservoir tout trouvé de cobayes du 3 ème type. Je m'explique sur cette dernière image : pour la pèriode de mise en circulation illégale de l'AZT, c'était une transgression à résultats prometteurs de s'en procurer et d'en consommer, et comme les "cibles du marché" avaient depuis longtemps une culture de transgression du fait de leur homosexualité... - même schéma à peu près pour le poppers, sauf qu'il n'était pas illégal et donc renforçait à la fois le goût de la transgression et une illusion de liberté, mais aussi pour les drogues dures et le cannabis qui eux étaient illégaux... au même titre que l'AZT, mais à la différence que les fournisseurs de l'AZT appartenaient au milieu médico-hospitalier, qui n'aura peut-être jamais mieux porté ce nom de "milieu" aus sens particulier du terme. C'est ce genre de considérations qui éveille tout mon esprit critique, sinon ma profonde indignation, chaque fois que des dissidents anglophones voire autres, y compris Nancy Turner-Banks, parlent comme des perroquets de "Life Style Choice" dès qu'ils évoquent les gays de cette époque là et ce qui leur est arrivé.
  14. Nouvelle tentative, je n'ai pas réussi à insérer la vidéo directement; http://www.dailymotion.com/video/xptfgh_dr-etienne-de-harven-voir-le-sida-autrement_news?start=29
  15. En 2 mots, j'ai de bonnes raisons d'être assez convaincu que des gens parfaitement en bonne santé ont été dépistés dès l'apparition des tests. Puis, à partir de 1986, on leur a fourgué illégalement l'AZT comme drogue préventive des symptômes du "sida". Pour me répéter, l'un de mes amis, qui en a fait les frais, avait eu une hépatite sévère en 1977, et c'est sans doute à des anticorps résiduels de son hépatite que son test à réagi positif. De toutes façons, dans l'hystérie d'inspiration eugéniste ambiante, avec le système des groupes à risques et de l'interrogatoire sur les moeurs, sans doute que les tests pouvaient déjà être plus facilement décrétés positifs pour les membres des populations prioritairement ciblées et "sensibilisées" par la propagande mensongère appropriée. A l'automne 88, après 2 ans d'AZT, il avait développé une tumeur cancéreuse à l'épaule (ou quelque chose de diagnostiqué pour tel), et a reçu une chimiothérapie + rayons ad hoc tenant compte de sa séropositivité, et non une intervention chirurugicale, à cause de la séropositivité. Il est décédé en juin 1988 à la Salpêtrière, dans un service de sidéens, et non de cancéreux, autant que j'ai compris. Le premier chapitre du livre de Nancy Turner-Banks est en ligne sur son site : http://www.nancybank...id=60&showall=1 Extraits :
  16. Un grand merci pour tes explications, Aixur !
  17. Selon Le Monde et Le Parisien, la possibilité de procés de type Actions de groupe en France est à l'ordre du jour au Gouvernement et au Sénat : - http://www.lemonde.f...23025_3224.html - http://www.lemonde.f...23157_3224.html - http://www.lemonde.f...75_1471069.html (Pour mémoire, le 27 avril dernier, le Prés. Sarkozy avait nommé à la présidence du Conseil National du Sida le prof. Patrick Yéni, en dépit des conflits d'intérêt avec Gilead Science de celui-ci et de la plupart des membres de son équipe d'experts pour le rapport préparatoire au plan Bachelot.)
  18. Bonjour Aixur, Bravo pour cette réussite technique ! Personnellemnt, je trouve que le nouveau skin n'est déjà pas si mal, sauf bien sûr que le jaune sur fond blanc est difficilement lisible. Deux questions, s'il te plaît : 1) Comment fais-tu pour insérer direct des vidéos ? faut-il se servir de la "bibliothèque des médias" ? si oui, quoi insérer dans la recherche ? des liens (youTube par exemple) ? Sinon, comment fais-tu ? 2) J'essaie d'insérer une image en mémoire sur mon ordinateur, et non archivée en ligne, et je n'y arrive pas - y a-t-il un moyen de le faire, si oui lequel ? Merci pour tes réponses !
  19. Le site VirusMyth, que l'on trouve dès qu'on fait une recherche Google sur les termes "Perth Group", fournit la nouvelle adresse de leur site, que voici : http://www.theperthgroup.com/ Apparemment, ils ont été hébergés par VirusMyth chez qui on trouve leur page et quelques liens vers leurs documents, ainsi que la nouvelle adresse de leur site en bas de page, signalée par une icône "New" bien visible en jaune : http://www.virusmyth.com/aids/perthgroup/
  20. @Arc Selon Aixur, il y aurait une phase critique au début de l'arrêt de la trithérapie, lié à des modifications du taux de cortisol. Mais on ne connaît pas bien les mécanismes des cocktails ARV, ce sur quoi ils agissent exactement, etc. On ne peut même pas être sûr que leur composition et leur structure biochimique ne soient pas en quelque sorte addictives, y compris au point que l'arrêt des traitements ne déclenche pas "automatiquement" la baisse des CD4 par effet de manque des substances contenues par les ARV. C'est difficile aussi d'évaluer les effets psycho-somatiques, qui sont liés au mode de vie et à la psychologie de chacun, aux conséquences somatiques des processus anxiogènes, etc. En tout cas, je te recommande quand même la plus grande prudence, et éventuellemnt de ne pas attendre d'avoir des symptômes pathologiques. Je trouve que 4 mois, c'est un peu long. Peut-être devrais-tu aussi voir un autre médecin ? Et en tout cas refaire les tests pour tes cd4 rapidement, éventuellement dans un autre laboratoire ? Voici mon point de vue général sur les arrêts de la tri, au vu des problèmes au cas par cas tels qu'ils ont été signalés sur ce forum (ce que j'ai écrit dans un autre post) : Dans l'incertitude qui subsiste et compte tenu des pratiques thérapeutiques en vigueur à l'heure actuelle, si certains antirétroviraux, en faisant remonter les taux de CD4, peuvent pallier utilement les effets psychologiques de panique liés à la baisse des taux de CD4 et aux pressions du milieu soignant, en deça d'un certain seuil, c'est sans doute le moindre mal d'avoir recours à cette capacité des antirétroviraux de faire remonter les taux en question... en essayant d'opter dans la mesure du possible pour ceux dont les effets secondaires seront les moins importants et dommageables. Il y a eu un cas, celui de l'ami d'un membre du forum, qui a écouté ses médecins sida in extremis, et a dû accompagner son retour à la trithérapie d'un régime de cheval contre un syndrome à candidose et autres champignons carabiné.
  21. Takeshi, J'y repensais tous ces jours-ci, j'aurais pu me dispenser du mot "odieux", et à la place déveloper davantage ma pensée. Pour ce qui est du politiquement correct en matière d'homosexualité, le vilipender globalement ne me semble pas ce qu'il y a de plus pertinent, parce qu'on sait bien qu'en réalité c'est souvent un trompe-l'oeil, une façade très superficielle pour se donner bonne conscience et masquer toutes sortes d'arrière-pensées de l'ordre du malaise, de la démagogie électoraliste parfois, de l'ordre du prétexte pour réaffirmer inlassablement le bien-fondé d'un conformisme bien pratique en matière d'association systématique gays-sida, etc. Bon, c'est un peu ma faute si on s'est écarté de la problématique plus intéressante que tu énonçais en parlant de manip du sida et d'instrumentalisation. C'est sans doute vrai que la manipulation en quoi consiste pour une large part la mise en place du dispositif sida a abouti à la revendication de droits à la non-discrimination en échange du fait d'être les victimes de choix du sida. Et c'est certain par exemple qu'à mes yeux l'obtention du PACS en quelque sorte en compensation du massacre à l'AZT sans que celui-ci ait été explicitement reconnu pour tel, cela équivalait à un horrible marché de dupes. Ensuite, je soutiendrai quand même que je ne suis pas certain pour ma part qu'au-delà d'une certaine image percevable de loin, il n'y ait qu'un mouvement gay, entièrement homogène socio-politiquement : il y a parmi les gays des militants, des activistes, des idéologues, des "médiateurs" vis à vis de diverses instances de pouvoir, des défenseurs d'intérêts économiques particuliers... et, ce que je voulais surtout dire, il y a tous les autres qui se vivent comme ils peuvent dans des contextes plus ou moins favorables ou défavorables, pour qui sans doute l'homosexualité n'est qu'une composante parmi d'autres de leur personnalité et de leur mode d'être (en société, forcément....). Donc, à mon avis, c'est autant le contexte faisant apparaître "le mouvement gay" sous un certain jour qui est réactionnaire et dangereux, notamment parce que déterminé par le sida en tant que doxa, que ledit "mouvement" lui-même. Ensuite, la problématique du genre n'est-elle pas bien plus celle des femmes hétérosexuelles que celle des gays et lesbiennes, qui sur ce point seraient en quelque sorte "immunisé(e)s de toute éternité", avec toutes les jalousies et les haines primaires que cela peut susciter ? L'ironie de la chose et son noyau dur (l'hilarante quoi que tragique "ruse de la raison", en somme), à mon avis, ne serait-elle pas que par définition l'homosexualité ne peut que tendre un miroir révélateur (et absolument nécessaire) à tous les schémas de sur-identification selon le sexe et le genre... et à tous les schémas d'auto-mutilation des sociétés dont les instances de pouvoir se cristallisent sur la répression intéressée de la liberté sexuelle ? Ce n'est que mon point de vue, qui est plus interrogatif qu'affirmatif...
  22. Pauvres homosexuels, décidément. Il y a eu des mouvements gays bien avant qu'il y ait une/des "communauté(s)" homosexuelle(s). Et quel qu'en soit le degré d'intentionnalité et de planification a priori ou au fur et à mesure, ou a posteriori, il n'y avait pas mieux que le sida pour redorer le blason d'une image universelle de dangerosité des gays qui battait un peu de l'aile depuis l'affaire Oscar Wilde, les méfaits du nazisme, puis la vague progressive d'émancipation avec la Beat Generation et les nouvelles formes de liberté sexuelle émergeant autour de 68 et dans les années 70 - l'insurrection de Stone Wall aux USA, le FHAR en France, etc. C'est essentiellement odieux de caractériser "le" mouvement gay de réactionnaire, pour toutes sortes de raisons dont une et non des moindres est que derrière des icônes de leaders plus ou moins inconscients et cyniques, et plus ou moins abusés et fourvoyés par la sordide affaire du sida, il y a des hommes et des femmes de toutes catégories sociales et de sensibilités politiques et culturelles diverses qui ont pour point commun d'être confrontés dans leur chair tout au long de leur vie au fait que l'homosexualité est un des abcès de fixation les plus profondément et authentiquement réactionnaires de la plupart des sociétés dans le monde, y compris bien entendu les sociétés occidentales.
  23. Une petite recherche faite sur le net, une partie de la presse italienne s'émeut de l'affaire depuis plus de 15 jours, et même depuis la parution de l'article dans l'Italian Journal of Anatomy and Embriology (une publication scientifique de la fac florentine en question), et la dénonciation indignée et bien intentionnée des "négationnistes" P. Duesberg en tête va bon train... En conséquence de quoi, à toutes fins utiles, je vous propose un communiqué d'accompagnment - que je pense équilibré - en vue de faire circuler la pétition : PETITION DE SOUTIEN AU PROFESSEUR MARCO RUGGIERO ET POUR LA LIBERTE D'ENSEIGNEMENT ET DE RECHERCHE A L'UNIVERSITE DE FLORENCE Un professeur de biologie cellulaire de l'Université de Florence, le Docteur Marco Ruggiero, qui fait des recherches sur le sida sur la foi des avis de Luc Montagnier et à partir des travaux d'un chercheur japonais, a été dénoncé anonymement par des personnes qui demandent au Recteur de l'Université Alberto Tesi de revenir sur sa liberté d'enseignement et de se désolidariser de ses recherches. Il semble avéré que la dénonciation provient d'un groupe soutenu par une entreprise pharmaceutique et des activistes liés à des autorités politico-scientifiques en matière de sida. Chemin faisant, dans ce contexte, un enquêteur américain a rendu publique la transcription d'une rencontre en 2006 entre des responsables de l'orthodoxie du sida (institutions + ONG), des chercheurs, et des journalistes : http://www.omsj.org/reports/KaiserKur2006.pdf C'est un document qui tire à boulets rouges sur les scientifiques "dissidents" et les organisations qui leur font écho, mais qu'il faut lire attentivement et par lequel on ne doit pas se laisser abuser. En dépit de sa logique apparente reposant sur des arguments de bon sens en termes de santé publique, il atteste très explicitement de tout un système de censure et de pressions en vue d'orienter l'opinion vers un seul point de vue, avec un état d'esprit et des méthodes manifestes de chasse au sorcière, et pour mot d'ordre impératif à l'attention des journalistes de "ne pas défier le consensus scientifique", autrement dit de l'entretenir contre vents et marées au plus grand mépris des milliers d'avis critiques ou discordants et des orientations de recherche alternatives au sein de la communauté médico-scientifique, même lorsque ces avis et orientations se trouvent corroborés et justifiés par les données de nombreuses études et publications. Pour la valeur d'exemple du cas présent, on peut vérifier que parmi les revues scientifiques peer-reviewed, dont Nature, les plus influentes tendent à fonctionner comme une véritable police idéologique de la science, sous couvert de soi-disant neutralité informative, à l'égard d'autres revues scientifiques où les articles sont évalués par des pairs, comme l'Italian Journal of Anotomy and Embriology : http://www.nature.com/news/inquiry-launche...g-1.10250#auth- A mon avis, ces aspects là des choses constituent à eux seuls un motif amplement suffisant pour pétitionner en faveur de Marco Ruggiero. Il lui est entre autres reproché de dispenser un enseignement "dangereux" à des étudiants insuffisamment formés pour en prendre la vraie mesure, ainsi que d'avoir dirigé des thèses de doctorat. Or, des doctorants ne sont tout de même pas des gamins totalement incultes et dénués d'esprit critique. Vis à vis des malades sous traitement, Marco Ruggiero semble avoir surtout cherché à développer des solutions concrètes à base de probiotiques (sous forme de yaourts) en vue de corriger et si possible prévenir les effets indésirables aussi néfastes que bien connus des thérapies antirétrovirales existantes, tels le vieillissement précoce, les lipodystrophies, les gravissimes lésions cardio-vasculaires, rénales et hépatiques, les nuisances psycho-somatiques et psycho-sociales dans la vie des personnes dépistées, les erreurs et confusions cliniques liées à la conception, aux structures de fonctionnement et aux possibilités d'utilisation épidémiologique des biotechnologies dédiées... Du même enquêteur américain, on peut consulter sur ce dernier sujet une étude très détaillée : The Alchemy of Flow Cytometry Contrairement à ce que ses détracteurs et leurs relais dans la presse avancent, Marco Ruggiero a certes entrepris des recherches cliniques sur la vitamine D et son récepteur et les a poursuivies sur la base des travaux du professeur Yamamoto, En définitive, il pourrait donc bien y avoir lieu de se demander avec toute l'objectivité possible s'il ne s'agit pas, dans cette affaire mettant en cause le Professeur Ruggiero, d'une véritable cabale contre l'Université italienne et la politique de santé publique de l'Italie, au motif tragiquement paradoxal que celles-ci auraient pu être sensiblement plus prudentes et éclairées que celles d'autres pays en matière de sida.
  24. Une des choses qui me frappe, c'est qu'Etienne de Harven redit des choses très explicites, mieux formulées que jamais, sur l'ampleur des dégâts occasionnés par l'Effet Nocebo et les problèmes iatrogéniques dans le contexte du "sida". Puisse-t-il être enfin vraiment pris au sérieux un de ces jours !
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