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forum sidasante

Jibrail

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Tout ce qui a été posté par Jibrail

  1. Je poursuis encore sur la situation des Afro-Américains aux Etats-Unis qui me parait toujours et encore révélatrice de toutes les incohérences de la théorie rétrovirale du Sida. De nouvelles statistiques viennent de paraître concernant la ville de Washington - la capitale fédérale - connue pour la Maison Blanche mais moins pour sa concentration de pauvreté. La ville est à majorité noire (entre 50 et 60% ces dernières années) et rassemble 600.000 habitants. Un article du Washington Post se félicite (et nous avec lui) de la diminution des nouvelles séroconversions (au test dit "VIH") en 2014 Mais même en baisse, il y en a encore eu 553. Soit encore presque 1 habitant sur 1000 qui a séroconverti dans l'année... On apprend que dans la capitale fédérale des Etats-Unis, il y a 2,5% de la population qui serait séropositive. C'est à dire 1 habitant sur 40 ! Et chez les hommes noirs, il y en aurait 1 pour 17. Mais il est vrai que la situation s'améliore car il y a quelques années la situation était encore pire (pire qu'en Afrique de l'Ouest selon un responsable) : - 3% des résidents étaient séropositifs - 1 sur 33, - 7% des hommes noirs et 3% des femmes noires... Des taux déments et démesurés, parce que totalement disproportionnés dès qu'il s'agit des populations noires qui sont majoritaires à Washington. Les tableaux de chiffres pour 2014 à Washington sont d'ailleurs incroyables. En 2014,chez les femmes, 93% des séroconversions et 92% des séropositives sont des femmes noires. En 2014, il y a eu 117 séroconversions chez des femmes noires, qui représentent un peu plus de 50% des habitantes, contre 8 - 8 seulement ! - chez les autres femmes. Avec des chiffres pareils, même en prenant en compte l'ampleur des différences socio-économiques entre les noirs et les autres groupes aux Etats-Unis, comment considérer que le test VIH détecte un rétrovirus plutôt que quelque chose d'endogène ? Sachant qu'au moins 73% des femmes sont censées l'avoir "contracté" par voie hétérosexuelle. Comment et pourquoi les scientifiques et les experts ne se posent pas plus de question sur ces chiffres délirants ? Est-ce simplement parce qu'en plus de vivre plus ou moins bien avec des stéréotypes racistes... ...sans les femmes noires, le "VIH" hétérosexuel n'existe pas - ou de façon infinitésimale - aux Etats-Unis (et probablement ailleurs en France et dans le reste du monde) ...sans le "VIH" hétérosexuel, le "VIH" n'existe plus, et l'industrie du "VIH" disparaît.... Doit-on conclure qu'on n'est donc malheureusement pas près de foutre la paix aux femmes noires de tous les pays ?
  2. Je suis désolé je n'ai malheureusement plus aucun conseil à donner au vu de la complexité de ta situation. Impossible d'aller plus loin sans examen approfondi... Comme tu le sous-entends, cela me paraîtrait quand même bien peu probable que tu développes une des rares affections qui serait indistincte d'une syphilis secondaire, alors que tu viens d'en faire une. Tout est possible bien entendu, notamment dans ta situation, mais bon...
  3. L'Augmentin est en effet de l'amoxicilline auquel en ajoute de l'acide clavulanique, dont l'objectif est de neutraliser les résistances des bactéries (qui se sont développées progressivement depuis l'introduction de la pénicilline - les "bêta-lactamases"). Mais contrairement à beaucoup de bactéries, l'agent de la syphilis n'a jamais développé jusqu'ici de résistance aux pénicillines, donc a priori l'Augmention ne serait d'aucun secours par rapport à une Amoxicilline classique. Il n'y a visiblement aucune étude relative à la syphilis avec Amoxicilline sans probénécide. Le risque est un traitement 'incomplet' avec rechute ultérieure, comme tu as déjà connu.
  4. Aixur, dans cet article de 1982 du New-York Times, il est mentionné une étude de la CDC américaine sur les 116 premiers cas de sida chez des homosexuels aux US, les mecs avaient déjà eu en moyenne environ 1.100 partenaires sexuels dans leur vie. Chiffres confirmés par de nombreux témoins de l'époque y compris des dissidents comme Michael Callen ou Joseph Sonnabend. Dans quel lieu et dans quelle période de l'histoire avait-on eu loisir d'arriver massivement à de telles distractions ? Et Jardinier, "la logique authentiquement dissidente" de Peter Duesberg... qu'est-ce que tu as fumé pour en arriver là ? Lui qui n'a jamais - JAMAIS - esquissé ne serait-ce que la possible mise en question de l'existence du rétrovirus, qui constitue pourtant le FONDEMENT INDISPENSABLE de tout le dispositif SIDA que tu dénonces par ailleurs !!! Alors qu'il était le plus légitime, vu sa position scientifique de l'époque, le mieux placé, le seul à pouvoir rembarrer le rétrovirus de GALLO d'une pichenette !!! Et il lui a donné raison sur l'existence de son rétrovirus, contre toutes les critiques !!! Puis est allé dévoyer et fourvoyer le débat vers des idioties du type "Anticorps=immunité", qui montre juste qu'il n'a jamais compris ce qu'était un anticorps !!!! Je rêve !!!
  5. Sur les recommandations anglaises : - Syphilis 1ère phase : 4*500mg Amoxicilline + 4*500mg Probénicide par jour, soit 2g / j -> pendant 14 jours - Syphilis 2ème phase : 3*2g Amoxicilline + 4*500mg Probénicide, soit 6g / j -> pendant 28 jours Sur ce commentaire aux recommandations anglaises : - Syphilis avancée : 4g / j + 2g Probénicide / jour (probablement en 4 doses quotidiennes) -> pendant 15 à 21 jours Sur l'article japonais : - 3g / jour + Probénicide (non précisé) -> 14/16 ou 28/30 jours (selon degré d'avancement) Je suis bien incapable de caractériser le degré d'avancement de ta maladie. Par contre, un facteur capital de ce traitement semble l'observance : on peut être sur des doses de 4* par jour et avec un médicament (le Probénicide) qui ralentit l'élimination de l'amoxicilline, cela laisse supposer que l'enjeu est de maintenir un niveau aussi constant que possible de concentration de pénicilline dans le sang, et donc d'avoir des prises à la fois très fréquentes et très régulières. En effet, la demi-vie de l'amoxicilline (sans Probénicide) est d'à peine une heure.
  6. Merci pour tes précisions. La tétracycline et la doxycycline sont de la même famille et les deux molécules sont quasi-identiques. Il y a peu de chances pour que le mode d'action soit différent, sachant que d'habitude c'est plutôt la doxycycline qui est recommandée. La seule autre option à la pénicilline intramusculaire ou à la doxycycline serait une pénicilline orale. En faisant des recherches, j'ai vu qu'au Royaume-Uni, un régime oral à base d'Amoxicilline + Probénécide figurait parmi les options alternatives. L'Amoxicilline est une pénicilline orale bien connue, et le Probénécide une molécule qui retarderait l'élimination de la pénicilline, indispensable pour éliminer correctement l'agent de la syphilis. Mais ça me paraît impensable sans suivi médical, pour définir les posologies, prescrire le Probénécide, faire le suivi... D'autant qu'un article récent semble confirmer l'intérêt, mais laisse supposer un taux non négligeable d'effets indésirables (10%), car les doses utilisées sont fortes.
  7. Jardinier, Il est juste qu'il nous faut être plus précis parfois et que le manque de temps nous entraîne à quelques raccourcis qui peuvent être fâcheusement interprétés. Quand je parle de "séroconversion", je n'entends il est vrai que la "positivisation du test dit VIH", comme je l'indique régulièrement quand j'ai plus de temps. Et ce n'est pas la même chose, loin de là, que de développer n'importe laquelle des maladies définissant le sida. Je pense que le propos d'Econoclaste était plutôt de souligner un mécanisme qui pourrait expliquer pourquoi certains ont le sentiment, voire la certitude, d'avoir reçu "un résultat positif au test dit VIH" suite à une ou plusieurs relations sexuelles non protégées (en générale anales et réceptrices) avec un partenaire qui avait déjà ce même "résultat positif au test dit VIH". Ce qui est différent d'affirmer, tout le monde sera d'accord, que cela en soi-même suffit à développer l'une des maladies définissant le sida. Sur le fond on sera pas encore d'accord cette fois-ci, mais c'est pas bien grave. J'attire cependant ton attention par exemple sur deux vieilles publications de 1974 (ici et là), citées par le PG dans leur article sur le sarcome de Kaposi. Pas de texte complet vu l'ancienneté, c'est dommage, mais d'après l'abstract et le résumé du PG, elles montreraient que le sperme peut pénétrer non seulement un ovule mais aussi n'importe quelle cellule classique (par exemple celles composant les muqueuses), que l'ADN contenu dans le sperme est délivré dans le noyau de cette cellule et que des malformations peuvent s'ensuivre, avec la formation de deux ou plusieurs noyaux, ce qui je pense ne leur fait pas que du bien. Voilà c'est juste ma petite contribution d'aujourd'hui à l'homophobie La prochaine fois, fais cependant preuve de vigilance avant de citer un journal aussi réactionnaire que "New American" (voir pour un premier aperçu la page Wikipedia de la John Birch Society qui l'édite), ainsi que l'auteure de l'article, le médecin Jane Orient, par ailleurs cadre de l'AAPS (ASSOCIATION OF AMERICAN PHYSICIANS AND SURGEONS), association que nous avions communément décriée sur ce fil. Sur le fond de l'article, il est peut-être juste (pas le temps de vérifier à cette heure avancée de la soirée), mais cela n'a juste rien à voir avec l'objet actuel de notre discussion. Quand a l'autre article que tu cites (Premature and accelerated aging: HIV or HAART?), qui eu le bon goût de paraître dans la revue Frontiers, et quin'est par ailleurs qu'une "review" sans données cliniques nouvelles, il met au centre, comme le rappelle le résumé sur le site de David Crowe... le stress oxydatif provoqués par les traitements antirétroviraux. Il faut quand même être d'une sacrée mauvaise foi pour reprocher au PG d'avoir mis en avant dès 1988 le rôle du stress oxydatif dans le sida, de le qualifier en 2015 de "spéculations" et d'y opposer un article de 2015 se basant lui aussi sur les mêmes "spéculations" concernant le stress oxydatif - et en n'ayant même pas le bon goût de citer les premiers..!
  8. C'est en effet clairement indiqué dans les recommandations canadiennes que j'avais mis en lien : Par ailleurs, je viens de trouver un article paru en février 2015, et qui évoque la résistance accrue, à Shanghai, de l'agent de la syphilis aux antibiotiques des la famille des macrolides (azithromycine et érythromycine). Il est évoqué clairement la pénurie constante de pénicilline intramusculaire depuis 2006. Je remonte le fil et je retombe là-dessus : Ce qui tu rapportais m'intrigue par rapport à ce que tu nous as indiqué par la suite, à vrai dire sur le coup je comprends plus trop. En même temps ça ne tient pas la route, car la pénicilline est inefficace sur les gonorrhées (pour cause de résistance depuis les années 90) et sur les chlamydiae (par nature). En général il y a une injection intramusculaire de ceftriaxone pour le premier et traitement oral macrolide ou tétracycline pour le second. La pénicilline en intramusculaire est utilisée quasi-exclusivement pour la syphilis (et pas pour les autres MST), mais s'il y avait pénurie en Chine, je sais pas comment tu aurais pu en disposer. Est-ce que tu as un souvenir plus précis de tes précédentes visites médicales en 2014 ? Je ne vois malheureusement pas quel traitement alternatif il pourrait y avoir à la pénicilline intramusculaire si la doxycycline ne fonctionne pas. Le recours au ceftriaxone est parfois évoqué, mais avec des données limitées et la nécessité de faire des injections quotidiennes pendant 8 à 10 jours au minimum; il est déconseillé au Canada. Ci-dessous pour rappel les recommandations françaises :
  9. Bizarrement, les scientifiques continuent de découvrir la lune en 2015. Une équipe de chercheurs de l'Université de Californie à Los Angeles publient dans un revue du groupe Nature le fait que l'usage de cocaïne (généralement inhalée ou fumée, mais non injectée) fragilise le système immunitaire, ce qui fait que les utilisateurs de cocaïne seraient plus enclins à être "infectés" par le supposé VIH. Le caractère immunosuppressif des opiacées est connu depuis plus d'un siècle - tu parles d'un scoop - mais voilà les chercheurs ont utilisé un modèle très compliqué de souris "humanisée" susceptible de reproduire "l'infection" par le supposé VIH, alors cela apparaît à la pointe de la science. En tout cas le vendeur de souris "humanisée" devrait en profiter pour augmenter un peu ses ventes. Plus intéressants sont leur paragraphes de conclusion : en résumé, le rôle de la cocaïne dans "l'infection par le VIH" n'a jamais été sérieusement étudiée jusqu'ici, malgré des indices épidémiologiques probants (infections, progression vers le SIDA). Est-ce parce que l'usage de la cocaïne, généralement non injectée, défie la théorie rétrovirale du SIDA? Il est vrai qu'en matière de cocaïne (qui est plus est une drogue qui est aussi largement consommée dans les classes sociales à haut revenu), il y a toujours eu beaucoup de pudeur. En 1998 déjà, une étude indiquait ainsi que si la cocaïne bousillait le cerveau, et bien... Ce n'est pas du tout parce que la cocaïne a en elle-même a des effets stupéfiants bien connus sur le cerveau et le système nerveux. Ce n'est absolument pas parce qu'elle bousille directement, par elle-même le cerveau, lors d'usages intensifs et répétés, et qu'elle tue d'ailleurs de plus en plus en cas de surdose. Non, la cocaïne bousille le cerveau parce qu'elle ouvre grand la barrière hémato-encéphalique au VIH (la barrière normalement "étanche" entre le sang et le cerveau)... ce qui permet au VIH d'envahir le cerveau. Il fallait y penser, et le démontrer ! Comme quoi on progresse...
  10. Alors quelle est la clé de l'embrouille ? Et pourquoi de nos jours, on se retrouve dans une situation où dans les pays du nord, les homosexuels masculins représentent généralement entre la moitié et les deux tiers des séroconversions - un risque facilement 100 fois plus élevé que chez les hétérosexuels d'origine européenne, et qui baisse tendanciellement chez les hétéros, et grimpe tendanciellement chez les gays ? Bien sûr on peut évoquer le fait qu'ils testent beaucoup plus, et aussi les avatars du "counseling". Ce ne sera pas faux. Mais par exemple, dans le cadre du don du sang, selon une étude de l'INVS, il a été relevé que sur 28 séroconversions chez des donneurs réguliers intervenues entre 2008 et 2010 - et portant sur des millions de dons, la moitié (14) concernaient des gays, alors que ceux-ci sont censés être exclus du don. Il est difficile de trouver un cadre d'étude plus adéquat, car le don du sang ne concerne que des personnes en bonne santé, cela concerne des millions de tests qui se fait dans la pratique à la chaîne et de façon anonyme (noyé dans la masse). Mais malgré cela, sur le petit nombre de séroconversions détectées dans ce cadre, 50% concerne des gays. Alors si ce n'est pas un virus, si l'exposition anale au sperme ne joue aucun rôle ou presque, c'est quoi ? Pour ma part, les publications citées par Econoclaste confirment au moyen de techniques plus évoluées et plus approfondies celles citées il y a bientôt 30 ans par le PG, et continuent de rendre plausible leur hypothèse, même si, en l'absence d'expérimentations établies spécifiquement pour le prouver, cela reste une hypothèse, à confirmer ou à infirmer. Rappelons que ces études sur le sperme, pour la plupart, ont été réalisées pour étudier les causes de l'infertilité masculine et n'ont rien à voir avec des études sur le sida ou les rapports sexuels anaux. Concernant la corrélation évoquée par Econoclaste, il n'y a pas forcément contradiction même si c'est ce qui apparait à première vue : l'oxydation du sperme, lors de sa maturation, peut à la fois être indispensable à sa capacité de fertilisation, et l'en empêcher si l'oxydation est trop élevée. Il y a en effet deux mécanismes biologiques distincts, si j'ai bien suivi les publications. L'oxydation du sperme est nécessaire à la "condensation de la chromatine", mécanisme qui revient en quelque sorte à préparer l'ADN dans une forme adéquate pour le spermatozoïde en vue de la fertilisation (on retrouve cette opération lors de la division cellulaire - la mitose, parce que le rôle fécondant du sperme vise aussi à développer la division cellulaire dans le futur embryon). D'un autre côté, l'excès d'oxydation peut causer un dommage direct à l'ADN. Tout est probablement une histoire d'équilibre et de seuil, comme souvent dans les fonctions biologiques.
  11. La saison des résultats 2014 commence et la tendance continue avec des séroconversions qui continuent d'atteindre des niveaux records chez les gays. - Record de séroconversions chez les gays en Irlande, avec 183 cas l'an dernier (en hausse de 16%) - 377 au total; en hausse chez les toxicomanes, en baisse chez les hétéros (qui de façon révélatrice sont nées sur le continent africain pour près de 60% des cas) - pour un pays qui ne compte que 4 millions d'habitants. - Record de séroconversions chez les gays en Nouvelle-Zélande - 136 cas l'an dernier contre 100 en 2013... - Record aussi en Turquie (avec une progression de 70%, "les jeunes homosexuels spécialement touchés"), aux Philippines avec plus de 20 cas par jour depuis le début de l'année (à 87% homosexuel ou bisexuel et 40% de cas en plus en avril 2015 par rapport à avril 2014).... Excellent résultat des experts et des autorités mondiales en matière de prévention du VIH... et partout, plus on traite, plus on devrait avoir de CV indétectable, et plus les séroconversions progressent...
  12. Si le seul moyen d'accéder aux soins est de passer le test VIH, alors malgré tout j'imagine que j'en passerai par là. Je n'ai pas idée à HK si avoir un test HIV+ est gérable (laisse de la liberté) ou te fiche définitivement avec des pb ultérieurs en terme de santé ou d'emploi. Je ne sais pas si les tests VIH rapides individuels sont déjà dispo en libre accès à HK ? De mes dernières lectures, que je n'ai pas trop le temps d'exposer ce soir, il n'est pas tout-à-fait surprenant que les personnes qui ont un test VIH positif aient plus de mal à se débarrasser de la syphilis, comme il est régulièrement relevé dans la littérature scientifique. C'est vrai aussi avec une lecture dissidente - en particulier celle de Cheminot, qui relie, de façon non spécifique, la survenue d'un résultat positif au test VIH à l'élévation du niveau de peroxynitrites (une variété spécifique de stress oxydatif), et à non à un agent infectieux (le VIH). SI je devais le dire en quelque mots, par un mécanisme biologique de régulation probablement très classique, les cellules immunitaires qui combattent la bactérie responsable de la syphilis (le tréponème pal) sont impuissantées lorsque il y a un apport exogène d'oxyde nitrique. Cet apport exogène est caractéristique des poppers, des drogues dures (opiacés), récréationnelles (méthamphétamine notamment) et du sperme. D'où la nécessité d'augmenter la durée du traitement antibiotique pour compenser, tel qu'il est souvent préconisé chez les séropositifs développant une syphilis. Le test VIH, avec tous ses défauts et ses lacunes, reste le meilleur moyen d'écarter cette piste, si le résultat est négatif.
  13. Oui il s'agissait bien d'un avocat commis d'office ("Public Defender"), comme l'indiquait l'article de BuzzFeed cité plus haut. The Body rappelle que dans les 51 personnes susceptibles d'être sélectionnées dans le jury, il y avait moitié d'hommes et de femmes, mais 50 blancs et une seule afro-américaine (qui restera dans le jury auprès de dix autres jurés blancs). Buzzfeed indiquait aussi que sur les 51, seuls 13 jugeaient que l'homosexualité n'était pas un pêché. The Body rappelle aussi que dans l'Etat du Missouri, la transmission du VIH est considéré comme un crime de classe A - allant jusqu'à 30 ans de prison, davantage qu'un homicide volontaire (classe B) limité à 15 ans de prison. Dans le Nebraska voisin, cracher sur un policier peut vous valoir jusqu'à un an de prison, et jusqu'à cinq ans si vous êtes séropositif. Et comme l'indique cet autre article, dans 35 Etats américains, il y a des lois punissant l'exposition au "VIH", qui est considérée comme un crime dans 29 Etats mais selon l'auteur ... aucun ne requiert que la transmission ait lieu. La totale virtualité, hallucinante, mais qui va de pair avec les concepts de "guerre préventive"... Il narre un autre cas où un homme a été condamné initialement dans l'Iowa à 25 ans de prison pour ne pas voir indiqué sa séropositivité, bien qu'il utilisait un préservatif et qu'il était sous ARV (sa peine a pu ensuite être réduite à 5 ans - 5 ans quand même - avec une probation à vie). Effectivement c'est pas gagné d'avance...
  14. Clark Baker pointe les limites de la discrimination positive, il n'est pas le seul et c'est sans doute probablement justifié; mais résumer le problème du racisme aux US aux problèmes générés par l'affirmative action reste pour moi une posture classique des conservateurs, qui peuvent ainsi se dédire de toute responsabilité. Et quand on connaît l'emprisonnement massif des hommes noirs aux Etats-Unis (parmi les hommes noirs de ma génération, nés entre 1975 et 1979, 60% de ceux qui sont sans diplôme passent par la case prison...), en tout cas chez moi, ça passe pas bien. Après c'est la lecture que j'en fais et mes propres conclusions, chacun, comme pour le débat Duesberg/PG, fera de même en faisant ses propres conclusions. Mais peu importe au fond le cas de Clark Baker, et que mon appréciation soit juste ou totalement erronée, ce qui m'impressionne d'abord est la sévérité de la peine de Michael Johnson et l'aspect "caricatural" de son histoire, en 2015 - quelque chose de totalement insensé - en espérant que ça n'en reste pas là.
  15. Jardinier, Je vais essayer de clarifier si mon propos te paraît ambigu ou expéditif ("insidieusement" contient une notion de malveillance que j'apprécie assez peu). Sur ce forum, nous faisons l'hypothèse qu'est fausse la théorie assez universellement acceptée, comme quoi un rétrovirus infectieux dénommé VIH cause tôt ou tard chez 99% des personnes un certain nombre de maladies, qui ont été rassemblées dans un syndrome décrit comme nouveau - le SIDA. Si les interprétations alternatives divergent, elles se retrouvent cependant dans l'idée que la cause n'est pas un agent infectieux et n'est pas transmissible. Si je pense à titre personnelle que la théorie ultra-dominante est fausse, je reste étonné qu'autant de gens la partage, et en particulier chez les scientifiques. Je suis donc obligé de me demander quels sont les raisons qui permettent d'expliquer que l'acceptation de cette théorie demeure (alors que je trouve personnellement qu'il y a tant d’éléments factuels qui montrent que cette théorie ne tient pas la route). Je suis obligé de faire l'hypothèse que cette acceptation est liée non pas à des raisons scientifiques (et pas seulement à des raisons économiques même si cela joue), mais aussi parce qu'il y a des représentations sociales pas forcément conscientes qui permettent de justifier et valider ce phénomène aux yeux de ceux qui y croient - alors que rationnellement ils devraient le remettre en cause car les données scientifiques posent pour le moins question. A cet égard, pour prendre un exemple d'actualité, ma réflexion, toutes proportions gardées, est un peu la même qu'un Emmanuel Todd lorsqu'il recherche les motivations des manifestants Charlie, lorsqu'il met en contradiction les valeurs supposées des manifestants au niveau individuel (liberté d'expression, liberté morale, fraternité contre la violence) et ce qu'il en ressort collectivement dans les mois qui suivent (hystérie anti-religieuse, condamnations à de la prison ferme pour des propos anti-Charlie, loi liberticide sur le Renseignement, multiplication des ventes d'armes et poursuite des interventions militaires). Où est-ce que ça déconne ? J'ai évoqué la situation de Michael Johnson, qui à titre personnel me révolte, mais qui me parait aussi très emblématique d'une certaine situation américaine (mais pas seulement puisqu'on retrouve la même chose à l'échelle mondiale concernant les Africains dans leur ensemble). L'immense majorité des scientifiques (et de l'élite) américaine (et des autres pays) trouve en effet rationnel que les américains noirs soient 5 fois plus séropositifs que les blancs, y compris chez ceux qui ne prennent pas de drogues, alors que les études (chez les homosexuels par exemple) ont tendance à montrer qu'ils ont moins de pratiques sexuelles à risque que les autres. S'ils trouvent ça normal, c'est quelque part forcément qu'ils ont une représentation du groupe des noirs américains en décalage avec la réalité, et on trouve tous ces éléments jusqu'à la caricature dans le procès de Michael Johnson, avec les vieux fantasmes sociaux et sexuels qui s'entremêlent pour aboutir à condamner à la prison à vie un jeune homme noir pour une relation sexuelle avec un blanc, comme au bon vieux temps de l'esclavage ou de la ségrégation. Si on fait abstraction de ces représentations, on est juste obligé de se dire qu'il n'y a aucune logique à cette différence de 1 à 5 d'un groupe à l'autre, que les données de base sont mauvaises, qu'il y a d'autres facteurs, qu'il faut tout reprendre du début parce qu'on a dû foiré quelque chose à un moment. Pour moi, c'est là où les représentations sociales jouent un rôle fondamental, contre les données factuelles, pour permettre à l'hypothèse VIH de perdurer. Le rôle des dissidents, à mon avis, est bien aussi de démonter la force trompeuse de ces représentations sociales comme clé de voûte du maintien de l'hypothèse VIH - et surtout quand elle envoie des innocents en prison. D'autant plus qu'il y a des pistes scientifiques qui permettent d'avoir des explications alternatives (voir ce fil ou encore celui-ci). Mais quand une partie de ces dissidents partage ces mêmes représentations sociales, je considère que cela ne risque pas d'arriver. Je ne connaissais pas la biographie de Clark Baker qu'il a détaillé sur la page que tu as donné en lien. C'est un parcours complexe, intéressant, comme la plupart des parcours individuels, nourrie d'expériences contradictoires. La question des relations raciales aux États-Unis comme en France ou ailleurs est évidemment complexe et contradictoire. N'empêche que sur son blog, cela se résume à quelques nuances près aux positions conservatrices américaines, qui s'expriment avec une certaine continuité - sur le fond, le discours n'a pas fondamentalement évolué et n'est pas très différent de celui qui prévalait dans les années 50 et 60, lorsque les conservateurs combattaient les droits civiques accordés aux noirs (même si la forme a changé). Mais à la rigueur c'est un point de détail, parce que l'organisation Rethinking Aids, dont les membres ont des cursus plus variés, fonctionne de la même façon. Ce qui est le plus important pour moi, c'est la façon dont cela se traduit en terme d'approche dissidente. Et c'est pour ça que je ne le critique pas à la façon d'un site "antidénialiste" comme AidsTruth, mais de l'intérieur du mouvement dissident. De ce que j'ai pu lire des précédents procès auquel il a participé (je ne prétends pas à l'exhaustivité), sa défense ne remet jamais en cause l'existence du VIH et la validité des tests (comme le Perth Group avait cherché à le faire lors du procès Parenzee). C'est peut-être un choix tactique, mais il est lourd de conséquences. Sur les deux cas cités dans ce fil (Sergent Gutierrez et Sergent TD), la clé de voûte de l'argumentation, c'est que la probabilité de transmettre le VIH lors de relations sexuelles orales ou vaginales est très faible. C'est juste d'un point de vue orthodoxe, en particulier dans les populations blanches bien nourries et bien soignées. Mais c'est beaucoup moins vrai chez les personnes d'origine africaine ou les personnes pratiquant le sexe anal réceptif, parce que le test est beaucoup plus souvent positif. Pour défendre ces personnes, on est obligé de revenir sur ce qu'est le test VIH et ce qu'il mesure. Et dans ce cas, on est obligé de remettre en cause l'existence même du VIH et de montrer que le test VIH mesure autre chose (cf critique du Perth Group), et qu'il est plus souvent positif chez les noirs et les homosexuels pour d'autres raisons que la contamination par un agent infectieux. J'aurai bien aimé voir Clark Baker ou Rethinking Aids, pour une fois, endosser la défense d'un Michael Johnson (même simplement sur leurs sites), et aller jusqu'au bout du raisonnement. Mais jusqu'à présent, ce n'est pas le cas. Seules les associations noires (non dissidentes par rapport au VIH) semblent se mobiliser. Ne faut-il pas en tirer des conclusions ? Les miennes, c'est que tant que les voix dissidentes dominantes ne remettront pas en cause l'existence VIH, ni les représentations sociales conservatrices différenciant les minorités économiques, sexuelles ou raciales du reste de la population, alors la remise en cause de la théorie "VIH=SIDA" n'a aucune chance d'arriver.
  16. Un jeune américain (23 ans), Michael Johnson, accessoirement gay et noir, a été condamnée à une peine de 30 ans de prison pour avoir eu des relations sexuelles consenties et non protégées avec plusieurs partenaires, seulement parce qu'il n'avait pas indiqué qu'il était séropositif. La peine est susceptible d'être portée à 60 ans courant juillet. Soit une perpétuité sans aucune remise de peine possible. Cela se passe dans l’État du Missouri - dans le Midwest, le même État américain où ont eu lieu les émeutes de Ferguson qui ont récemment fait l'actualité et témoignent de l'intensité des tensions sociales et raciales dans le secteur. Là-bas, la non-divulgation du statut sérologique est un crime, et apparemment peu importe s'il y a eu transmission : cet article rappelle qu'un homme a été condamné à 10 ans de prison (!) pour avoir eu des relations non protégées avec 4 femmes différentes - dont aucune n'est devenue séropositive; 10 ans de prison aussi pour une femme qui avait une relation non protégée avec son ex (!), et qui est aussi resté séronégatif. Je ne reviens pas sur l'instrumentalisation du VIH à des fins de racisme - on a déjà souvent eu l'occasion d'en parler - et cet article le fait bien mieux que je pourrais le faire en rappelant que les lois criminalisant la non-divulgation et la transmission du VIH touche de façon disproportionnée les noirs aux États-Unis. Dans le cas de Michael Johnson, ce long article est particulièrement instructif dans la mesure où il montre comme tous les aspects sociaux et raciaux s'entrechoquent pour aboutir à cette condamnation. Michael Johnson, souffrant jeune de dyslexie, s'était apparemment investi totalement dans un trip sportif (la lutte) pour ciseler un corps ultra-viril compensant ses difficultés scolaires et une homosexualité pas bien assumée - en tout cas à l'adolescence. Il devient "Tiger Mandingo" - se plaçant dans l'image très connotée des anciens esclaves américains au corps puissant, prompt à déclencher des fantasmes sur le campus de St Charles où il étudiait au moment des fait. Un des plaignants, un étudiant blanc, détaille bien comment, "bien que plutôt attiré par les blancs", il était fasciné par l'image de ce jeune homme "splendide" et "bien monté", avec qui il a eu plusieurs relations. C'est lui qui lui a demandé de ne pas mettre de préservatifs la troisième fois, parce qu'il était "immense", seulement "son troisième mec noir", et que Johnson lui avait répété qu'il était "clean". L'étudiant en question a aussi indiqué qu'il avait eu des relations non protégées à de multiples reprises, avec de nombreux partenaires en qui il disait avoir confiance, mais aussi avec des hommes "qu'il connaissait à peine" - mais dans ce cas, il indique qu'il pouvait savoir qu'ils étaient clean "juste en les observant" (!) Cela laisse songeur sur la qualité des témoignages - par ailleurs invérifiables - qui ont conduit Johnson à une peine à perpétuité. Mais Johnson a fait deux erreurs : il a laissé des vidéos de certains de ses propres rapports sexuels sur son ordinateur, et il a a signé un formulaire légal de ce type dans lequel il reconnaissait être porteur du VIH suite à un test positif. Le genre de papier qui vous fiche comme criminel en puissance pour le restant de vos jours. L'auteur de l'article rappelle combien cette condamnation s'inscrit dans la lourde tradition de criminalisation du sexe interracial (les lynchages d'hommes noirs suspectés d'avoir eu des relations sexuelles avec des femmes blanches ont été légion) - et commente amèrement le destin de Johnson, révélateur de la difficulté à sortir le corps et la sexualité noire des stéréotypes historiques, et de leur répression : Une campagne se développe néanmoins sur Internet à l'initiative de militants gays et noirs - Counter-narrative Project, #FreeBlackGayMen, et qui font écho aux mouvements militant contre les violences policières à l'encontre des noirs (Black Lives matters). On pourrait attendre que les dissidents réagissent, tant cette condamnation démontre combien le VIH n'existe et n'est utilisé que comme objet de tous les fantasmes, et en particulier pour cibler et criminaliser les plus vulnérables. On pourrait notamment l'attendre de Clark Baker et Rethinking Aids, qui avaient annoncé de façon tonitruante le tournant historique que représentait leur succès judiciaire dans le cas du Sergent Guttierez (au début du fil). Mais non. Silence radio. Au vu de ce que j'avais exposé dans les message précédent, je ne suis malheureusement pas étonné : cela ne cadre tout simplement pas avec leurs théories qui acceptent l'existence du VIH - et tout ce qui va avec. Et je découvre ce soir l'ancien blog de Clark Baker (non alimenté depuis 2010); à l'entrée "racisme", il y a quatre billets désagréables qui suintent tous la nostalgie de l'Amérique blanche; on y trouve aussi sans aucune originalité tout le fatras idéologique du Parti Républicain contre le contrôle des armes à feu, l'affirmative action, les droits pour les homosexuels et j'en passe. Au-delà de Clark Baker, la seule façon de mettre fin à ces procès iniques est pourtant bien de remettre en cause l'existence même du VIH.
  17. Je comprends tes interrogations et je les partage. Dans l'ignorance de la façon détaillée dont tout ça fonctionne, je n'aurai pour moi-même pas d'autres alternatives que d'essayer d'arrêter, et malgré tout de consulter. Je sais comme conseil pratique combien c'est limité. Personnellement, je dois avouer que j'ai pris du GHB trois fois, avec un demi-viagra à chaque fois, à plusieurs mois d'intervalle. La troisième, j'étais déjà alcoolisé (et encore c'était pas plus de 4 verres, j'étais totalement conscient et tout juste joyeux), j'ai eu un mal de ventre terrible et j'ai vomi plusieurs fois dans la nuit à me tordre les boyaux (j'ai appris plus tard que c'était un effet typique du mix d'alcool et de GHB). Ce moment-là a été d'autant plus sympa que j'ai bien pris soin à lutter pour ne pas m'endormir, car on m'avait déjà raconté la mort de personnes par overdose, mort qui était liée non à la drogue en elle-même mais par asphyxie des voies respiratoires par le vomi (et le corps qui est trop stone pour sonner l'alerte). C'était peut-être de l'excès de prudence parce que j'en étais pas là... mais c'est vrai qu'après ça, j'ai pas voulu renouveler Et pourtant c'est vrai que c'est ultra-limité comme expérience par rapport à tous ceux qui se défoncent tous les soirs ou tous les week-ends.C'est vrai que je trouve aussi ahurissant que Keith Richards soit encore vivant à 71 ans, ou aussi le batteur de Fleetwood Mac, qui a indiqué qu'il dû prendre l'équivalent d'une ligne de 11km de cocaïne ("7 miles") durant toute sa carrière... Mais ces mecs-là sont riches et bien entourés, et masquent tous ceux qui ne tiennent pas le choc et qu'on ne voit pas disparaître du paysage. La seule chose dont je suis à peu près sûr, c'est qu'une partie des gays américains qui ont fait ça de façon épique dans les années 70 n'ont pas vu les années 90.
  18. Bonjour, Je suis désolé que ça ait plus ou moins rechuté, à ce stade c'est encore plus impossible de dire quoi que ce soit; il faut vraiment l'avis d'un pro pour examiner ce type de lésions cutanées car elles sont assez difficiles à distinguer les unes des autres. La priorité serait malgré tout d'arriver à arrêter toutes les drogues, car les combinaisons de plusieurs drogues + le viagra (toutes au passage bien oxydantes, et je ne sais pas si tu respires aussi directement ou indirectement des effluves de poppers) plus un antibio sur 28 jours plus le contexte de syphilis avancé qui est aussi très éprouvant pour le corps.... à un moment VIH ou pas, c'est beaucoup, énorme, trop sans doute, surtout que j'imagine que tu continues à bosser et que tu n'arrives pas à bénéficier d'un suivi médical correct.
  19. Les autorité de santé américaines, à travers la CDC (Center for Disease Control) viennent d'actualiser leurs recommandations en matière de traitement. Cinq combinaisons de médicaments sont privilégiés : Dolutegravir/abacavir/3TC (pilule unique Triumeq) [si le HLA-B*5701 est négatif] Dolutegravir + tenofovir/FTC Elvitegravir/cobicistat/tenofovir/FTC (pilule unique Stribild) [si if CrCl est >70 mL/min] Raltegravir + tenofovir/FTC Darunavir/ritonavir + tenofovir/FTC Il y a trois aspects intéressants : 1. Exit l'Atripla, la pilule unique "star" qui contenait Efavirenz, Tenofovir et Emtricitabine, et qui s'était vendu à plusieurs milliards de dollars ces dernières années. En cause, la toxicité de l'Efavirenz. Et là on reste confondu devant autant d'hypocrisie car la toxicité d'Efavirenz était connue depuis toujours - elle était identifiée dès les premiers essais cliniques, et ce n'est que lorsque son brevet a expiré et que de nouvelles molécules coûteuses ont été mises sur le marché, que finalement, l'Efavirenz, tout comptes faits c'est pas si bien que ça. 2. Le Tenofovir reste incontournable dans 4 des 5 thérapies, tout comme les inhibiteurs d'intégrases. En effet, le brevet du Tenofovir est encore valide est ne tombera qu'à partir de fin 2017 aux Etats-Unis. Pas de souci pour Gilead cependant, le producteur de la molécule, car une nouvelle version du Tenofovir (le Tenofovir Alafenamide) a déjà fait l'objet d'essais cliniques favorables, et une première demande d'autorisation à l'agence du médicament américaine (la FDA) vient d'être déposée en avril 2015. Cette nouvelle version aurait l'immense avantage de réduire ses principaux effets indésirables, en particulier sur les reins et la densité minérale osseuse, tout en conservant son efficacité "virologique". Que du bon pour les patients, avec un juste tout petit détail en passant : Gilead travaillait déjà sur le Tenofovir Alafenamide (TAF, nom de code GS 7340) en... 2001. Soit au même moment que la mise sur le marché de l'actuelle version du Tenofovir (le Tenofovir disoproxil fumarate, TDF). C'est vrai qu'il aurait été ballot de refaire pour la nouvelle version tous les essais cliniques déjà réalisés pour la première version un ou deux ans plus tard, juste pour diminuer les effets secondaires, alors qu'en attendant 15 ans (15 ans d'effets secondaires) on pouvait doubler la mise en redéposant un second brevet et en rallongeant la durée d'exclusivité de 15 années supplémentaires. Le bon sens en action, et c'est même pas moi qui le dit. 3. La lamivudine (3TC) et sa jumelle Emtricitabine (le FTC) demeurent dans toutes les combinaisons recommandées, ainsi que dans toutes les combinaisons de deuxième choix. Cela fait pourtant plusieurs années que la lamivudine est tombée dans le domaine public. Jusqu'ici ils n'ont apparemment pas trouvé mieux... et peut-être pas compris son mécanisme d'action. Comprendre si son bénéfice est liée à une hypothétique action antirétrovirale ou à une action anti-oxydante comme l'a suggéré Cheminot demeure sans doute une question trop cruciale...
  20. Finalement, Glaxo conserve ViiV Healthcare, sa filiale spécialisée dans les médicaments anti-VIH. Sa mise sur le marché devait rapporter immédiatement du cash à ses actionnaires via des dividendes exceptionnels. Jeudi 07 mai, elle a annoncé faire marche arrière. C'est que le Dolutegravir fonctionne bien : des ventes de 446 millions de £ au seul premier trimestre 2015 - soit 600 millions d'euros, en hausse de 42%, c'est finalement l'unité de Glaxo à la plus forte croissance. Ce qu'il reste d'esprits rationnels à Glaxo s'est donc dit qu'il valait mieux garder ce qui rapporte le plus, plutôt que de s'en débarrasser. Cela laisse supposer que les doutes sur le Dolutegravir (Tivicay), que j'évoquais plus haut, doivent être en train de de se dissiper. Hasard du calendrier, ou plus sûrement lien de cause à effet, la CDC américaine venait de réviser ses recommandations, la veille, mercredi 06 mai, et deux des cinq combinaisons privilégiées sont à base de Dolutegravir.
  21. Le Xanax fait partie de la famille des benzodiazépines, ce sont des molécules puissantes qui sont bien connues pour créer des dépendances et des troubles sérieux de sevrage lorsqu'on les arrête - il faut toujours les arrêter progressivement, et elles ne doivent être utilisés que sur une courte durée. Les troubles du rythme cardiaque sont typiques des effets de sevrage des benzodiazépines. Je ne sais pas si tes médecins t'ont sensibilité à ces aspects. Un jour il y a quelques années je m'étais bloqué le dos, rien de grave mais les muscles du haut étaient contractés, au début je n'arrivais même plus à tourner le cou, même si ça n'a pas duré. Mon généraliste m'avait prescrit un benzodiazépine, le tétrazépam, pour relaxer les muscles. J'en ai pris une première pilule le soir, pas de problème, j'en prends une seconde le lendemain matin, un samedi, je me souviens être sorti en ville peu après, puis avoir commencé à planer, à être pris d'une fatigue intense, je me suis dirigé vers un parc tout près, je me suis allongé pendant une heure, impossible de repartir, totalement HS... Depuis j'ai appris qu'il avait été retiré du marché, car il provoquait un nombre anormalement élevé d'effets secondaires gravissimes (syndromes de Lyell et Steven-Johnson), et tout ça pour découvrir qu'en fait il était en général assez superflu - en particulier dans mon cas bénin - comme l'indique désormais l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament elle-même : Bref, tout ça pour dire que même sans cracher sur ce type de médoc (le zolpidem ponctuellement à demi-dose m'a permis plusieurs fois d'interrompre avec soulagement des suites de jour sans sommeil), ce sont des molécules puissantes, potentiellement dangereuses, qui nécessitent si on les prend un suivi rigoureux du soignant... et sûrement pas des leçons de morale d'un médecin qui projette sur toi ses propres craintes et fantasmes par rapport à l'homosexualité et au sida...
  22. Quels étaient ces antidépresseurs ? Bon nombre ont des effets secondaires corsés...
  23. Bonjour, Le zona n'est certes pas spécifique au VIH, loin de là, c'est une affection fréquente et souvent bénigne, même s'il y a dans certains cas des complications graves. Il reste que s'il récidive fréquemment, est sévère et se traite difficilement, en particulier chez l'adulte de moins de 50 ans, ce n'est pas un signe de bonne santé générale; et on le trouve nettement plus souvent (et plus sévèrement) chez ceux qui ont un test positif au VIH, mais aussi pour d'autres patients souffrant de maladies auto-immunes comme le lupus ou la sclérose en plaques. Guillermo, je n'ai pas compris si tu craignais de développer un zona ou si tu en avais déjà fait ? Et je rejoins tout-à-fait Jardinier sur ton rapport avec ton médecin, s'il y a des tentatives de manipulation émotionnelle ou d'instauration d'un rapport de force, on n'est plus dans un rapport de confiance patient/soignant.
  24. Le gouvernement grec de Syriza vient d'abroger le test HIV obligatoire mis en place par le gouvernement précédent. Même si c'est infiniment difficile, c'est une bonne démonstration pour nous rappeler dans notre époque morose que rien n'est jamais perdu, qu'il est toujours possible d'agir, et que cela paye, à un moment ou à un autre, de parler, de s'organiser, de militer et de combattre.
  25. Bonjour, Le 3TC et la résistance qui lui est généralement associée (M184V) fait je crois exception : j'ai toujours lu que même si la résistance apparaissait, il était conseillé de maintenir le 3TC car il était toujours efficace. Voir par exemple cette page du site canadien CATIE : Pour ma part, et si Cheminot est correct (c'est ma conviction personnelle), alors il faut absolument maintenir le 3TC, car comme l'explique à sa manière le résumé ci-dessus, le 3TC vient neutraliser les effets négatifs de l'AZT (Rétrovir). Il vaudrait mieux d'ailleurs supprimer l'AZT que le 3TC, le 3TC étant rappelons-le encore une fois encore est systématiquement prescrit, lui ou sa jumelle (le FTC, emtricitabine) dans toutes les multithérapies ou presque depuis 1996, et reconnue pour ne provoquer que des effets secondaires modérés (en particulier par rapport à l'AZT).. Quant à l'Efavirenz (Stocrin), il n'est pas recommandé chez les enfants de moins de 3 ans. Et je crois que c'est encore le cas de ton enfant, il me semble ? Lire simplement cette notice...
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