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Conférence mondiale du sida à Vienne


Jibrail

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La "18ème Conférence mondiale" sur le sida s'est déroulée cette semaine à Vienne… de quoi prendre la température de l’orthodoxie.

Et d’après les réactions générales, elle est plutôt tiédasse.

L'AFP écrit ainsi ce vendredi : « La 18e Conférence sur le sida s'achève sur un bilan en demi-teinte ». Comme chaque année, toujours le même bilan misérabiliste destiné à attirer des fonds toujours insuffisants – ce qui prend un tour assez piquant quand ce sont les « deux Bill » - Bill Gates et Bill Clinton, ces deux grands humanistes désintéressés, qui viennent à la tribune verser leur larme.

Un peu plus intéressant, la « Déclaration de Vienne » de scientifiques appelant à une autre politique vis-à-vis des toxicomanes et l’arrêt de la « guerre contre la drogue », jugée inefficace, et de mieux lutter contre la toxicomanie. Ils prennent peur aussi de la forte progression de la séropositivité chez les toxicomanes en Russie et en Europe de l’Est (jusqu’à 70% des tocixomanes y seraient séropositifs). Notre chère ministre française Roselyne Bachelot en profite, d’après Libé, pour se faire une petite opération de communication.

Tout ceci n’est pas faux, mais il est assez hallucinant que ce problème majeur de nos sociétés est abordée par le plus petit bout de la lorgnette (les échanges de seringue considérés comme source de transmission du « VIH »), alors que c’est bien la toxicomanie et la toxicité de ces drogues qui constitue le problème de santé majeur (et accessoirement la drogue est bien plus probablement que la seringue souillée elle-même, la cause de la séropositivité au test dit VIH).

Mais au-delà des jérémiades et rodomontades habituelles, c’est sur le plan scientifique – sur les résultats de l’orthodoxie – que les choses devraient êtres les plus instructives. Et à moins que j’ai raté quelque chose (je n’y étais pas), ça inquiète, car c’est le calme plat.

La principale nouveauté que rapporte la presse ne rassure pas à propos de l'orthodoxie : en témoigne sa dernière trouvaille : une étude de 2010, réalisée sur des femmes sud-africaines, portant sur un gel vaginal microbicide, qui serait efficace pour prévenir la transmission du "VIH". Et cela vaut la peine de s’y attarder.

D'un point de vue orthodoxe, il y a déjà eu de nombreuses études sur l'efficacité de gels microbicides, qui tuerait le "VIH" avant qu'il ne pénètre dans le corps de l'hôte et ne l’infecte.

L'objectif serait que les femmes puissent contrôler leur "prévention" sans dépendre de la bonne volonté du partenaire masculin d'enfiler un préservatif.

C’est à partir de là que ça se gâte. Jusqu’ici, les études menées avaient été pour l’orthodoxie terriblement décevantes. L’étude rappelle en introduction que « dans les 20 dernières années, aucun des 11 essais portant sur 6 produits candidats n’ont démontrée une protection significative contre l’infection au VIH. » [Over the last 20 years of microbicide research, none of the 11 effectiveness trials of six candidate products have demonstrated meaningful protection against HIV infection]

Par exemple en 2007, une étude portant sur un gel à base de sulfate de cellulose avait été suspendue car « les tests de la Phase III d’effectivité du Sulfate de cellulose, un microbicide expérimental, ont été suspendus sur la base de données préliminaires qui donnaient à penser que l’utilisation du SC pouvait en réalité accroître le risque de contracter le VIH. » Rebelote en 2008 : un gel produit à base d'algues le Carraguard, qui avait pourtant fonctionné chez les modèles animaux ( !) « s’était révélé inefficace à la fin de la phase III ». En effet, les chercheurs ont diagnostiqué 134 nouvelles infections parmi celles qui utilisaient le Carraguard et 151 parmi les autres —une différence pas assez élevée pour être jugée significative.

Quelle différence alors pour ce nouvel gel qui enthousiasme les grandes pontes de l'orthodoxie : "Ce sera une des grandes nouvelles de Vienne" selon le Professeur Delfraissy, avec des "implications (...) énormes", selon Anthony Fauci ?

Déjà la composition : il est à base de Tenofovir, déjà largement utilisé par voie orale dans les multithérapies, et s’avère un « microbicide » d’autant plus efficace que l’on a déjà évoqué ici le fait que sa structure chimique est très proche du glyphosate – c'est à dire du Round-Up...

Ensuite, les résultats seraient nettement meilleurs : le gel serait plus efficace de 39% par rapport à un placebo. Traduction en chiffre : 38 femmes sur 445 avec le gel auraient été contaminées par le VIH, contre 60 femmes sur 444 avec un placebo. Ils serait encore plus efficace chez les femmes qu'ils l'utilisaient très régulièrement, ainsi que chez celles qui ont montré un meilleure niveau d'adhérence du gel sur les parois vaginales. Petit problème quand même : 40% des femmes auraient "un faible niveau d'adhérence".

Mais bon, mauvaise langue comme je suis, je ne peux m’empêcher de voir rouge. icon_tresfache.gif

Déjà 38 femmes sur 445 utilisant le gel ont été « contaminées » en 30 mois, soit près de 8% de séroconversion : cela démontre encore un très haut degré d’inefficacité !

Ensuite il faut déjà rapprocher ces chiffres « encourageants » de 38 contre 60 par rapport aux chiffres « décourageants » de 134 contre 151. C’est peut-être statistiquement significatif, mais on est quand même à quelques unités près, surtout quand on connaît la fiabilité des tests et plus encore ceux utilisés généralement en Afrique.

Justement, à propos, comment sont testées ces jeunes femmes sud-africaines dans cette étude ?

L'étude indique qu'ils utilisent deux tests rapides [Determine HIV 1/2 d'Abbott et Uni-Gold Recombigen® HIV test de Trinity Biotech]. Ce sont deux tests rapides, et comme il est dit dans House of Numbers : "on sait que plus rapide et moins cher veut dire plus fiable".

Ainsi la notice de l'Uni-Gold Test de Trinity indique : "Uni-Gold™ Recombigen® HIV n'est pas approuvé pour tester à grande échelle les donneurs de sang, de plasma, de cellules ou de tissus". [uni-Gold™ Recombigen® HIV is not approved for use to screen donors of blood, plasma, cells or tissues]

C'est donc qu'il est très fiable ?

Rappelons qu’en France même si les tests rapides viennent d’être autorisés par le Ministère de la Santé, ils ne le sont que pour des usages limités et restreints, indiquant donc ouvertement que la règle doit rester celle en premier lieu de la pratique d’un test ELISA en bonne et due forme. S’il est positif, le test ELISA doit être répété une seconde fois, et s’il est à nouveau positif, un test de confirmation, de type « Western Blot » doit être réalisé (les bandelettes qui identifient individuellement chacun des anticorps aux protéines supposées du VIH). La procédure est semblable à ma connaissance dans la plupart des pays « riches ».

Quel test de confirmation est utilisé pour confirmer la séropositivité des ces jeunes femmes sud africaines dans le cas de notre étude sur le gel microbicide ? Eh bien… une double mesure de charge virale. Oui oui. C’est écrit ainsi : “Pour les participantes avec des résultats discordants, indéterminés, ou positifs concordants, la possibilité de la séroconversion était établie par deux tests de PCR, à environ une semaine d’intervalle. » [Participants with concordantly positive, discordant or indeterminate results were assessed for possible seroconversion by two separate RNA polymerase chain reaction (PCR) (Roche Cobas Amplicor HIV-1 Monitor v1.5, Roche Diagnostics, Branchburg, New Jersey, USA) assays, about one week apart.]

Et il ne donne même pas le niveau de charge virale retenu pour confirmer la séroconversion.

Rappelons encore quelques éléments factuels : le test de charge virale (par PCR) est strictement interdit dans tous les « pays riches » pour diagnostiquer ou confirmer une séroconversion. Il est utilisé uniquement pour tester l’évolution supposée du virus chez les personnes dont la séropositivité est déjà confirmée par la procédure habituelle (ELISA puis Western Blot). En effet, la mesure de la charge virale manque notoirement de spécificité... Mais c'est pas grave : l'étude précise que les femmes sud-africaines devenues séropositives après ce marathon de tests (elles étaient testées chaque mois, soit jusqu'à 30 fois) ont gagné à un accès à une multithérapie antirétrovirale gratuite... si c'est pas beau la vie malgré tout...

Alors avec de tels tests de diagnostics, le 38 contre 60… ça ne fait rêver que ceux qui ont besoin de continuer leur carrière dans l’orthodoxie du $ida.

Les autres ont le droit de rester au moins aussi sceptiques qu'avant, et de continuer à se poser beaucoup de questions sur la façon dont on instrumentalise les femmes africaines.

Ainsi même dans une étude à portée internationale, ils ne sont pas foutus de respecter les normes que l’orthodoxie avait initialement (et péniblement) mis au point. Et après, de ces études réalisées par-dessus la jambe on rédige de grandes recommandations internationales…

Ce qui est toujours troublant, c'est que ces études ne sont font jamais n'importe où : Mondial ou pas, on est en Afrique du Sud.

Pourquoi ne fait-on jamais ces études sur les « gels microbicides » dans les pays riches ? Qui voudrait tester, en France ou Canada, à titre individuel, un produit de prévention aussi notoirement inefficace ?

Je vous laisse répondre à cette question !

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  • 1 mois après...
  • 1 an après...

Peut-être vous souvenez-vous vaguement du "succès" du gel vaginal microbicide que je vous évoquais au début de ce fil, qui avait alors permis à l'orthodoxie de faire illusion - et quelques grands titres dans la presse - lors de la Conférence Mondiale du Sida de Vienne à l'été 2010. L'étude, dénommée CAPRISA 004, avait conclu à l'efficacité d'un gel vaginal à base de Tenofovir : les contaminations étaient inférieures de 40% chez celles qui avaient pris le gel Tenofovir par rapport à celles qui avaient pris un placebo.

Une seconde étude, plus ambitieuse, devait confirmer cette efficacité pour permettre à ce gel vaginal miracle d'être mis sur le marché. Elle a été menée dans le cadre d'un vaste ensemble d'essais cliniques visant à mesurer l'efficacité de l'utilisation d'antirétroviraux en prophylaxie (->préventives), dénommé "VOICE", mené dans 4 pays d'Afrique Australe (Afrique du Sud, Zimbabwe, Ouganda, Malawi)et financé par les autorités de santé américaines (le National Institute of Allergy and Infectious Diseases - NIAID)...

2000 femmes ont participé à l'essai sur le gel. L'essai a commencé en septembre 2009 et devait se terminer mi-2012. "Devait" car.... il a dû être arrêté prématurément (et discrètement) en ce mois de novembre. Et pour cause : aucune efficacité. 6% de séroconversion dans le bras "gel Tenofovir", 6,1% dans le bras "gel placebo".... aucune différence. Et au passage, un taux de séroconversion dément, 3% des participantes chaque année, soit... 120 femmes sur 2000 en 2 ans...

Comment se fait-il que l'essai CAPRISA 004, en 2010, ait pu avoir une efficacité de 40%, et celui-ci, 0% ?

Une partie de la réponse tient sans doute - outre l'inefficacité attendue et avérée de tels gels microbicide - dans l'interprétation statistique de ces études. En effet - et je n'avais pas regardé ça l'an dernier, l'intervalle de confiance des résultats (-> lorsqu'on inclut la marge d'erreur) de l'étude CAPRISA 004 était de [6%-60%], ce qui signifie que l'efficacité réelle était comprise dans une fourchette entre 6% et 60%, comme le montre ce graphique ci-dessous (que l'on peut retrouver sur cette page) :

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Bref, l'étude de l'an dernier était bien insuffisante pour en tirer la moindre conclusion, et d'un point de vue orthodoxe, ils auraient dû prendre toutes les précautions nécessaires avant d'en parler dans toutes les gazettes... Anthony FAUCI (qui figure dans House of Numbers) avait préféré parler "d'implications énormes". Je me demande ce qu'il dit ces jours-ci. John MOORE, qui ne manque jamais une occasion pour tirer à vue sur les dissidents, ose dire que "personne n'aurait suspecté que le gel Tenofovir ne puisse pas marcher", et préfère incriminer l'inconséquence de ces femmes africaines qui n'appliqueraient pas l'observance nécessaire de ce produit soi-disant miracle fourni par l'homme blanc : "Peu importe l’efficacité de la substance, si elle reste dans son tube ça ne marchera pas", s'écrie-t-il ainsi sans vergogne. Évidemment ça ne peut pas être de sa faute et de sa fausse science...

Et cet échec du gel a également mis en lumière, toujours dans les essais VOICE un autre échec de l'utilisation de Tenofovir en prophylaxie. Un essai clinique avec 3.000 participantes - toujours dans les mêmes pays d'Afrique australe, toujours séronégatives au départ - avait été divisé en trois bras :

- 1.000 participantes avec prise de comprimé Tenofovir+Entricitabine (équivalent du Truvada),

- 1.000 participantes avec Tenofovir seul,

- 1.000 participantes avec un placebo.

En septembre dernier, le bras avec Tenofovir seul a également été abandonné après 2 ans, toujours pour la même raison : aucune efficacité préventive du Tenofovir seul dans la séroconversion (les chiffres ne sont pas publiés).

Ne demeure que le bras Truvada contre le bras placebo (voir ci-dessous), qui contient de l'Entricitabine, molécule jumelle de la Lamivudine...

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Pourtant, en avril 2011, une autre étude avec des femmes africaines, FEM PrEP, qui mesurait l'efficacité préventive du Truvada, avait déjà été abandonnée pour absence d'efficacité....

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Étrange qu'on ne trouve jamais de "bras" avec 3TC ou FTC seuls !!

On aimerait aussi savoir quelles sont les conditions de vie de ces femmes qui ont "séroconverti".

De toutes manières, il devrait y avoir une levée de bouclier - qui ne vient jamais, parbleu - chez les soi disant défenseurs de l'éthique...

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Étrange qu'on ne trouve jamais de "bras" avec 3TC ou FTC seuls !!

C'est la grande question...

En parcourant le protocole (en anglais) de l'étude, je n'ai réussi qu'à trouver ce passage qui m'a fait bondir (page 60) :

Some data on HIV-1 resistance also support the need to study both TDF and FTC/TDF in a clinical trial. Mutations at M184V confer resistance to FTC and to the related drug, 3TC. The M184V mutation significantly reduces HIV-1 replication capacity and restores susceptibility to TDF in viruses with prior resistance to this drug. This observation suggests that FTC/TDF may have a higher barrier to development of resistance to TDF alone. In one study, two macaques administered FTC/TDF PrEP developed breakthrough infection; one developed the M184V mutation, but neither developed K65R (the defining mutation for TDF resistance). The selection of such mutations in persons who acquire HIV-1 while taking PrEP is a critical outcome for this and other PrEP studies, and needs to be assessed in a trial that directly compares TDF alone with FTC/TDF.

En résumé : ce serait - soi-disant - à cause du développement des "résistances" aux ARV.

Comme le rappelle ce passage, il y a un consensus des "experts" des ARV sur le fait que le FTC (entricitabine) et le 3TC (lamivudine) ont des modes d'actions absolument similaires, et que certains patients traités à l'un ou l'autre de ces médicaments peuvent développer une résistance spécifique, dite M184V, qui cependant n'altèrerait pas vraiment, ou pas complètement, le bénéfice sur les marqueurs dits virologiques, CV et CD4 (les orthodoxes traduisent : "la réplication du VIH demeure significativement réduite"). De plus, ils citent en exemple une étude comparable, où l'utilisation du Truvada (FTC+TDF) chez des macaques n'avait pas généré de résistance au Tenofovir (TDF), dite K65R. Donc le profil du FTC+TDF serait nettement plus favorable que celui du TDF seul du point de vue de développement de "résistances".

Alors si le profil de "résistance" du FTC est meilleur que celui du TDF, pourquoi ne testent-ils pas le FTC seul par rapport à FTC+TDF ?

Eux disent clairement : "La sélection de telles mutations (K65R) est un résultat critique pour cette étude comme pour les autres études PrEP (antirétroviraux en préventif), et cela doit être évalué dans un essai qui compare directement le TDF seul et le FTC/TDF". Je traduis : on a une occasion de tester à grande échelle un traitement réputé mauvais (TDF seul) avec un traitement réputé bon (TDF+FTC), donc tant pis pour ces jeunes femmes africaines utilisées comme cobayes, qui risquent davantage d'être infectées par le (supposé) VIH, et de développer une résistance pénalisante, mais au moins on sera fixé... c'est éthique, très éthique...

Pour ma part, la réponse est en fait beaucoup plus prosaïque. Parmi les "co-sponsors" de l'étude figure le laboratoire GILEAD, qui commercialise tant le FTC que le TDF. Mais le problème pour GILEAD, c'est que comme je l'ai déjà indiqué, le 3TC, commercialisé par GLAXO, a un mode d'action exactement identique. Et son brevet vient de tomber. Que se passerait-il s'il y avait un bras FTC seul, et que celui-ci se révélait le plus efficace ? Et bien on filerait du 3TC à tout le monde en préventif, parce qu'il ne coûte plus grand chose... et adieu l'explosion des ventes du TDF.

Parce que le brevet du TDF court jusqu'en 2017 aux US et 2018 en Europe. En 2010, les ventes de TDF, seul ou en combinaison avec FTC (Truvada), ou encore FTC+Efavirenz (Atripla) ont dépassé 6 milliards de dollars...

Je ne pense pas que des considérations d'éthique ni même d'efficacité thérapeutique pèsent lourd par rapport à ces milliards-là...

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Jibrail,

Dans ton PowerPoint de l'ANRS, j'ai noté un "point de détail" particulièrement savoureux : parmi ses inconvénients potentiels, l'étude Ipergay - ou la double dose de Truvada pré et post exposition ? - risquerait de "désinhiber" la sexualité des participants !

Modifié par Jardinier
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  • 1 an après...

C'est désormais officiel et bon débarras : le dernier volet de l'essai thérapeutique VOICE est également un échec complet.

L'étude mesurait l'utilité d'ARV (contre placebo) en préventif chez des jeunes femmes d'Afrique australe.

Elle comportait trois volets : l'utilisation d'un gel vaginal au tenofovir, le tenofovir seul, et le truvada (tenofovir+entricitabine), chacun contre placebo.

Les deux premiers avaient été arrêtés prématurément pour cause d'inefficacité (voire plus haut sur le fil et le graphique ci-dessous). Même chose finalement pour le Truvada....

Bien sûr, les organisateurs de l'essai mettent une nouvelle fois en avant la faible "adhérence" des participantes (Truvada n'aurait été détecté que lors 29% des tests sanguins réalisés durant l'étude). La directrice de l'étude, Jeanne Marrazzo indique ainsi bien hypocritement que "bien qu'il pourrait y avoir d'autres explications au fait que ces traitements ne sont pas toujours efficaces pour prévenir l'infection, il est difficile d'ignorer que seul un petit nombre de femmes dans l'étude les a utilisés régulièrement". Mais ils semblent cette fois-ci douchés pour l'utilisation d'ARV en préventif, au moins en Afrique subsaharienne, la même Marrazzo soulignant "le besoin urgent de trouver d'autres méthodes de prévention efficaces et sûres".

Il est cependant peu probable qu'on lui fasse la même publicité que pour le pseudo-succès (ensuite invalidé) du gel vaginal en 2010...

VOICEPlacebo.jpg

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