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Cheminot

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  1. Cette coïncidence est vraiment très étrange... Il faudrait connaître les habitudes toxicomanes des personnes mortes du sida dans ces années. Si la coïncidence se confirme, on pourrait presque dire que la trithérapie n'a servi à modifier que des "marqueurs" qui n'ont pas vraiment grand chose à voir avec la maladie. Et pourtant... il y a le fameux effet "lazarus" en 1996, dont on entend plus parler aujourd'hui. Y aurait-il eu plusieurs facteurs indépendant pour expliquer la baisse de mortalité (diminution de la cosommation d'héroïne, 3TC)? Ou y a-t-il un lien entre les deux? A creuser.
  2. Les européens et les américains ont plus de pertenaires sexuels que les habitants des régions en voie de développement : http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/6101970.stm mon commentaire : la nième étude qui montre que le sida en Afrique ne provient pas des relations sexuelles, mais est le résultat de bon nombre de facteurs nouvellement apparus : la faim certainement, mais plus sûrement aussi tout ce qui diminue la robustesse du système immunitaire et en première ligne tous les produits chimiques qui y sont utilisés (médicaments, pesticides, vaccins)
  3. Pour ma part je suis de plus en plus sceptique sur la capacité des virus de muter lors de la réplication, sous la "pression" de l'environnement. Tout ceci me semble une belle théorie montée de toutes pièces par des gens incapables de comprendre la chimie. Qu'il y ait une pression "aléatoire" me semble encore plus bidon, car l'environnement de chaque base de l'ADN ou de l'ARN est évidemment anisotrope, et chaque réaction chimique ne peut être que "régiosélective" : toutes les entités actives (anions, carbocations,...) n'ont pas la même cible et celle-ci dépendra hautement de l'environnement de la molécule : la proximité d'une thymidine modifiera certainement la vitesse d'une réaction semblable, avec une adénine à proximité. Non, c'est plus probablement l'attaque directe de ces entités réactives qui va provoquer la perturbation de l'ADN et donc la mutation lors de la réplication. Ce ne peut être le virus qui provoque cela de lui-même, vu qu'il ne dispose pas des enzymes nécessaires (enzymes de restriction, kinases,...). En fait, la résistance arrive lorsque l'hôte (la cellule) est suffisamment dégradée par le médicament pour devoir être détruite, et ce par des ADN (virus), qui sont plutôt des fossoyeurs qu'autre chose.
  4. Et puis, Delwere, les indications officielles sur ces taux de transmission suivent bien les indications de Padian. Elles sont également utilisables, que ce soient les données des CDC ou celle du ministère de la santé français.
  5. Justement, Delwere, si tu étudies attentivement la courbe de mortalité depuis 1992, on a à peu près ceci (pour les EU) : On constate, qu'après la baisse exceptionnelle de 1996, qu'on ne peut logiquement attribuer qu'à la lamivudine, il y a stagnation, voire légère augmentation de cette mortalité par la suite, évolution reconnue par tous les officiels, et dont même une publication a fait état. Mais ils se basent tous sur cette fameuse baisse de 96 pour arguer contre les dissidents... et la raison qu'ils opposent n'est pas une bonne raison. Dans l'article, ils parlent du mélange de "drogues" appelé trithérapie, et le reproche principal qu'on peut leur faire, c'est de n'avoir aucune conscience des propriétés particulières de chaque médicament qu'ils utilisent.
  6. Dites les gars, ... soyez compatissants les uns pour les autres. Ceci dit, il me semble que l'urgence aujourd'hui, si l'on veut que les idées de la dissidence progressent - car nous sentons bien qu'il y a quelque chose de juste dans cette position - est de détruire l'idée que les analogues nucléosidiques (NRTI : AZT, 3TC, ABC,...) agissent comme des antirétroviraux. Le seul véritable argument qui est opposé actuellement à la dissidence est que, si les NRTI marchent, "c'est bien la preuve que le virus existe, puisqu'ils sont prévus pour l'atteindre" : The Australian.
  7. Mon idée est que les consommateurs de drogues souffraient très certainement de mycoses. Leur santé s'est dégradée au fur et à mesure de l'augmentation de leur utilisation. Un phénomène majeur est la mise au point des méthodes de comptage des CD4+ dans les années 70-80. Et puis, on a découvert des composés chimiques qui éliminaient au départ ces mycoses : en particulire le bactrim et le flagyl... Et leur utilisation s'est accentuée, et comme eux aussi sont des donneurs de NO, rapidement, sa production est devenue trop importante, et au lieu d'aider ces gens à lutter contre les maladies opportunistes, leur état s'est aggravé, sans que l'on remette en cause le traitement. Je suis pratiquement certain que l'étude de la correlation entre l'utilisation de ces antibiotiques azotés et l'aggravation de l'état de ces malades donnerait un résultat positif.
  8. Cependant, il sera difficile à Val Turner et à Eleni Papadopoulos de faire avancer les choses, le commun des mortels, et le juge en particulier, étant à des années-lumières du questionnement qu'ils proposent. Quand on rencontre la dissidence du VIH, il y a un temps où on se révolte... et c'est seulement si on se renseigne, si on compare les dires, si on lit les publications en détail, que l'on commence à comprendre qu'il y a quelque chose de pas net...
  9. Cheminot

    Le glutathion

    C'est dingue, non? : http://www.blackwell-synergy.com/doi/abs/1...62.2001.00806.x
  10. Pourquoi pas? Mais tu as raison, dans la gradation du pouvoir oxydant, il y a de fortes chances que les poppers soient bien plus oxydants. Pour passer de l'AZT, ou de "l'hydroxylaminothymidine" qui est probablement un des produits d'hydrolyse de l'AZT, à NO, il faut que la structure perde des électrons et soit donc oxydée. Mais cette oxydation est extrêmement facile (la constante de l'équilibre permettant de passer de l'un à l'autre est en théorie proche de 1). Alors que les nitrites doivent être réduits (par les thiols par exemple) en acceptant des électrons. Et la la réaction est thermodynamiquement plus facile Cependant, il ne faut pas oublier que l'AZT (azoture) et l'hydroxylamine sont malgré tout des composés oxydants par rapport à l'état normal de la cellule : s'il y a assez de réducteurs (thiols, NADPH,...3TC) ils seront partiellement réduits en amine et en alcènes (D4T). On pourra presque dire alors qu'une partie de l'AZT est réduite, l'autre oxydée, "dismutation" un peu normale si l'on regarde les propriétés thermodynamiques. Mais s'il n'y pas de réducteur (SIDA au dernier stade), alors la production de NO se fera seule et sera très forte, d'ou l'aggravation de la perte des CD4. Les poppers risquent certainement de faire avancer plus vite la maladie. C'est à reprendre, tout cela... car je suis pressé...
  11. En continuant mes recherches sur l'AZT et les composés qui comportent des groupements fonctionnels semblables (ici l'azoture), je suis tombé sur ce document où il est explicitement indiqué que les azotures alcalins et les nitrites alcalins sont tous deux des donneurs de monoxyde d'azote. Il ne peut qu'en être de même pour les azotures organiques (AZT) et nitrites organiques (poppers), car ces composés sont encore plus oxydants que les premiers. Par ailleurs, ces donneurs de NO, selon cette publication est bien un régulateur de l'apoptose, soit l'empêchant à faible concentration et en présence de thiols (glutathion), soit la favorisant en présence d'un excès de donneurs de NO. On peut donc se poser la question de savoir si, au début de l'administration de l'AZT, la quantité de NO fournie remplace celle ne pouvant plus être produite par les CD4+. Et à ce moment-là, au début du traitement, le NO formé va empêcher l'apoptose, autorisant l'augmentation des CD4+, puis, au fur et à mesure de la consommation de thiols par l'AZT, la quantité de NO devient trop importante et l'apoptose va à nouveau avoir lieu, cette fois-ci bien plus gravement : c'est la fameuse "résistance" à l'AZT. Ce n'est qu'une hypothèse bien sûr...
  12. A propos de ces tests, voici la traduction (approximative) d'un texte que vient de livrer le Dr Rebecca Culshaw au blog de Hank Barnes : http://barnesworld.blogs.com/barnes_world/..._culshaw_2.html
  13. angel123, j'ai déjà partiellement répondu à cette question ici
  14. Cheminot

    Le glutathion

    Uniquement pour te mettre en garde, Jeff : ce qui a été dosé chez toi, ce n'est pas le glutathion (tripeptide abondant), mais la glutathion peroxydase, c'est-à-dire l'enzyme qui, entre autres, utilise le glutathion pour réduire l'eau oxygénée et les peroxynitrites. Elle comporte en particulier du sélénium, sous forme de sélénothiol. Et c'est en fait un dosage indirect du sélénium qui est fait là. C'est en tous cas important, car le sida est également accompagné d'un déficit en sélénium, ce non-métal ayant des propriétés chimiques assez voisines de celles du soufre (présent dans le glutathion), et donc sensible aux oxydants de la même façon.
  15. Cheminot

    Le glutathion

    Je viens de découvrir cette thèse en allemand sur le glutathion. Je vais tâcher de vous la traduire rapidement... d'ici deux trois semaines.
  16. Mais little_rocker, parce que la vitamine C ne modifie qu'en partie le métabolisme. Elle ne va pas, par exemple, subvenir aux besoins en sélénium ou en soufre manquants, car elle n'en contient pas... et ainsi de suite.
  17. Un texte d'Anthony Liversidge, alias "Truthseeker", en commentaire aux document que je vous ai soumis récemment dans ce forum : dont nous avons abondamment parlé ici d'ailleurs. Le terme infection opportuniste n'est d'ailleurs peut-être même pas exact, mais cela n'aura finalement pas d'importance, à partir du moment ou la véritable cause du sida aura été reconnue.
  18. de très nombreux germes, qui, chez une personne en bonne santé, ne présentent absolument aucun danger, et surtout, sont indispensables à se santé. je pense en particulier aux colibacilles fécaux qui permettent en partie la formation de ces matières. Et pourtant, lorsqu'un déficience du terrain permet à ces colis de se développer dans l'urine ou les reins... Dieu sait ce que chacun (et surtout chacune) déguste.
  19. De plus en plus, les officiels se démarquent du dernier carré des irréductibles du "tout vih" (Gallo & co) : http://www.newsday.com/news/health/ny-hsai...story?track=rss ...nous avons besoin de stratégies basées sur le système immunitaire, et non pas seulement sur le virus... qui bientôt sera mis au placard, du moins peut-on l'espérer, si le monde scientifique continue à se secouer ainsi.
  20. Je réponds rapidement au problème des matières azotées excrétées. Celles-ci sont toutes réduites (le contraire d'oxydées). Ce sont des amines, des indoles, de l'urée pour l'urine...Elles ne peuvent en aucune manière être responsables de stress oxydatif. D'ailleurs, la probabilité de "transmission" lors de ce qui est appelé "relations anales insertives" est du même ordre que celle de la relation vaginale insertive. Le métabolisme est ainsi fait que toutes les matières azotées oxydées y seront réduites (par les systèmes implicant le glutathion en particulier). Les fécès contiennent d'ailleurs aussi des composés soufrés réduit ou oxydés, et c'est la balance entre les deux qui explique la diarrhée : l'excès de sulfate (soufre oxydé) implique la diarrhée des personnes malades du sida. NB : essayez donc un jour d'ingérer du sulfate de sodium... vous verrez!!
  21. Mais Wallypat, il est prouvé par tous les orthodoxes que le sida (disparition des lymphocytes permettant d'éviter les maladies opportunistes) passe obligatoirement par le stress oxydatif (Montagnier, Feinberg et Silvestri, et j'en passe). Donc je pense qu'un débat là-dessus est devenu inutile. Par contre, la controverse se porte maintenant sur ce qui cause ce stress oxydatif, et, logiquement, ce devraient être les oxydants (que je pense pour ma part azotés) qui seraient en première ligne.
  22. Le purpura est considéré comme une maladie alloimmune, et provoque du rash cutané : http://www.google.com/search?q=alloimmune+...fr&start=0&sa=N et choisir "Neck Pain and Rash in an 18-Year-Old Student " et ceci est encore plus intéressant : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.f...0&dopt=Abstract et si tout cela n'étaient que les multiples facettes de maladies alloimmunes provoquées par ces fameux oxydants azotés mal maîtrisés?
  23. oui, justement, et ce qui est d'autant plus étrange, c'est que cette étude de Kion et al. montre que des souris soumises à de telles protéines alloimmunogènes expriment les anticorps des protéines P24 et GP120 du "Vih". Ils disent d'ailleurs que ces réultats sont surprenants, car ces souris n'étaient pas exposées au Vih. Et cela date de 1991. De manière sournoise, Aegis, une des boîtes américaines de publications sur le Sida, mettent en doute la véracité de cette expérience, alors qu'il leur suffit de la reproduire honnêtement. mais tu comprends tout ce que cela remet en cause.
  24. Jeff, il existe, je pense, une autre possibilité, c'est celle de la maladie alloimmune provoquée par ces oxydants particuliers, et surtout, transmissible, en particulier par le sang. Et là, ce sont des protéines qui sont responsables de cette alloimmunogénéticité, et non des ARN. Je cite in extenso l'abstract de Milton, écrit en 1984, en ce qui concerne cette alloimmunogénéticité :
  25. Un article intéressant de l'agence Reuters, datée du 27 septembre. On y lit entre autres : écrit dans le "JAMA" étrange, non, comme certains commencent à oser se défouler!!
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