Aller au contenu
forum sidasante

Jibrail

Membres
  • Compteur de contenus

    658
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Days Won

    43

Tout ce qui a été posté par Jibrail

  1. Il faudrait être une petite souris pour observer ce qui se passe dans les labos (quoi qu'il ne fait généralement pas bien bon être une petite souris dans un labo ) Le gène TAT du supposé VIH est supposée encoder la protéine TAT, laquelle jouerait un rôle majeur dans l'infectivité du VIH (pour aller vite). Dans un des publis, je peux simplement te dire que je suis resté interloqué sur la variabilité de la fameuse protéine TAT. Un schéma (ci-dessous) montre la variation de la composition de la protéine TAT (chaque lettre représentant un acide aminé), qui pourrait d'après les auteurs varier jusqu'à 38% sans perdre sa capacité infectieuse. Seule la première variante, la Tat_Oyi, n'aurait aucune capacité infectieuse - et c'est celle là qui ferait l'objet du "vaccin". J'ai toujours du mal à comprendre comment une fonction biologique pourrait être conservée alors que les variations sont si importantes. Mais cela doit être mon côté béotien... Pour le reste, ça demanderait des recherches approfondies...
  2. Cela montre bien que tu n'as jamais lu le forum et que tu ne sais ni à qui ni de quoi tu parles...
  3. Message publicitaire caricatural... faut-il préciser que toutes ces assertions sont totalement spéculatives et purement commerciales. C'est pitoyable de simuler un pseudo-témoignage de séropositivité pour vendre de la camelote.... il y en a bien assez de vrais par ailleurs...
  4. Le VIH/SIDA, quoi qu'on en pense, est depuis le départ une machine à fantasme parce qu'elle associe le sexe, la vie et la mort, Eros et Thanatos, et que depuis toujours, et partout dans le monde, bien avant tout ça, cela trouble les pauvres mortels sexués que nous sommes... Le VIH, à tort ou à raison, réactive ces troubles ancestraux, et ta réaction en est la meilleure preuve, vu que tu sembles psychoter, d'après ce que tu décris, à cause d'un non-événement (un rapport protégé)... et est-ce que je me trompe si le fait d'avoir eu un rapport tarifé avec une professionnelle, qui plus est à l'étranger, n'arrange rien à l'affaire? Il n'est pas anormal d'être inquiet par rapport à des symptômes inhabituels. Malheureusement, comme déjà dit, il y a mille raisons pour développer une adénopathie et une élévation de la protéine C réactive. Si tes médecins ne paniquent pas, pas la peine de paniquer pour eux, déstresse, oublie tout ça, fais une pause sur l'alcool et la cigarette, et attends tranquillement de voir comment ça évolue.
  5. Les kits de tests à la maison ne sont pas légaux en France et n'ont aucune fiabilité. Tu peux jeter tout ça au plus vite à la poubelle, ça n'a pas la moindre signification. Par contre, tu prends ton courage à deux mains pour aller consulter un spécialiste dare dare car tu fais visiblement une crise d'angoisse carabinée.
  6. Je ne pense pas que le VIH existe, mais c'est une intime conviction qui n'engage que moi. Je suis en revanche à peu près certain qu'il est impossible que ce qui est appelé VIH puisse être transmis après une simple fellation - l'épidémiologie le prouve depuis toujours. Une fellation peut cependant fragiliser la muqueuse buccale et pharyngée, et ouvrir la voie à un certain nombre d'infections sexuellement transmissibles - dont la plupart sont largement gérables. Le sperme en lui-même n'est également pas anodin (c'est notamment un puissant oxydant). C'est en particulier le cas s'il y a un "terrain" sensible (certaines personnes sont plus sensibles que d'autres aux infections fongiques, et il est souvent difficile de s'en débarasser, même dans des cas bénins, type verrues)... Il ne faut donc surtout pas paniquer (la peur est mauvaise conseillère), éviter l'automédication quand on mesure mal les effets des traitements alternatifs, et notamment quand on en combine plusieurs, et évacuer le stress en trouvant quelqu'un de confiance avec qui partager tout ça.
  7. Concernant le vaccin, c'est juste comme toujours une annonce de presse d'une équipe de chercheurs qui a besoin publicité pour trouver der financements. Le vaccin concerne des singes et cela fait des décennies maintenant que l'on sait que le supposé SIV (le "VIH" du singe) n'est pas un modèle animal satisfaisant pour l'homme, et que nombre de soi-disant "avancées" chez le singe ont été particulièrement inefficaces chez l'homme. Comme toujours, cela n'a pas de sens de publier ces résultats dans la presse grand public, seuls des spécialistes peuvent mesurer de quelle (non) avancée il s'agit. L'EVIPLERA est un nouveau traitement en comprimé unique proche de l'ATRIPLA : il y a toujours l'entricitabine (analogue de la lamivudine), le tenofovir, et la rilpivirine (nouvel ART) se substitue à l'Efavirenz. Cela tombe bien, parce que l'Efavirenz est de plus en plus controversé pour ses effets secondaires (notamment sur le système nerveux central, avec des effets psychiatriques bien connus - dépression, cauchemars, voire plus grave - voire le témoignage de Sérodivergences), et surtout, son brevet s'achève cette année. C'est dire que l'EVIPLERA arrive au bon moment. Quant à l'efficacité et surtout à l'innocuité de la rilpivirine... Cheminot en avait parlé dans ce message, et cela peut laisser plus que perplexe... Comme toujours, les études sont menées sur un public déterminé, avec un nombre de personnes réduites et sur une durée limitée. Les effets secondaires qui ne touchent qu'une partie des patients, et qui mettent un certain nombre de temps à se manifester, ne seront mis en évidence que plus tard. C'est la loi de la "course aux molécules", pour reprendre le terme d'un ouvrage éclairant de Sébastien Dalgalarrando...
  8. Bonjour Gaia, Déstresser me paraît en effet la priorité des priorités ! Il ne nous est pas possible de nous substituer à un médecin. Si je n'ai qu'un conseil à donner, c'est de te faire suivre par un médecin de confiance, et tant que celui ne s'inquiète pas outre-mesure, ne pas paniquer à sa place! Et si j'en ai un deuxième, c'est d'arrêter au plus vite la prise de compléments alimentaires ou de traitements alternatifs type huiles esssentielles (qui sont toutes plus ou moins allergènes) ou les extraits de pépins de pamplemousse, particulièrement si tu le fais en automédication sans être suivie. L'extrait du pépin de pamplemousse en particulier peut avoir une influence sur l'action du fluconazole et mieux vaut l'arrêter, ou en parler à ton médecin. Depuis quand prends-tu du fluconazole ? Concernant ton rapport non protégé, si tu as l'intuition que tes problèmes de santé partent de là, il faut se souvenir qu'il y a un certain nombre d'agents infectieux qui peuvent être transmis, dont certains comme l'herpès sont aussi connu pour créer une perlèche. Et lors d'un rapport sexuel oral ou vaginal, la possibilité de transmission de ces agents est infiniment supérieur à celui du supposé VIH, lorsque l'on suit la logique orthodoxe. Bon courage et surtout trouve un moyen (quelqu'un) pour te faire épauler et évacuer tout le stress que tu portes depuis plusieurs mois.
  9. Bonjour, Personne ici ne peut se substituer à un médecin... qui plus est à distance. Si tu as une relation protégée, il n'y a aucune raison d'associer tes problèmes récents de santé avec ce rapport... si ce n'est, comme tu le décris, une phobie du VIH qui fait marcher la machine à fantasmes. Il y a malheureusement quantité de raisons qui font qu'on peut se lever un beau matin avec une infection bénigne ou grave, et la plupart d'entre elles n'ont bien sûr rien à voir avec ce qu'on appelle le VIH ou le sida. Un gonflement des ganglions ou une élévation de la protéine C réactive sont des réactions terriblement fréquentes qui ne sont guère plus signifiantes qu'une forte fièvre... La seule chose à faire est de se faire suivre chez un médecin de confiance, et surtout, de déstresser un max...
  10. La peur est bien mauvaise conseillère, mais comme tu le dis avec brio, elle est solidement ancrée en nous et chacun, individuellement ou collectivement, tente avec ses propres moyens de s'en débarasser - mais cela ne va donc pas toujours dans le même sens... Le meilleur moyen de progresser, demeure, j'en suis sûr, la force collective et inégalée de l'échange et de la discussion, ouverte, franche, sincère - ce que nous tentons de faire ici à notre échelle. C'est seulement de la confrontation honnête des arguments et des expérience que peut jaillir ce qui nous rapproche de ce qui ressemblerait à la vérité - et c'est bien ce que l'on peut rapprocher fondamentalement à l'orthodoxie que d'avoir capturé le débat, de n'avoir cessé de refuser cette confrontation. Hélas - et ici comme ailleurs - nous sommes loin d'être tous égaux dans l'échange, dans la capacité à lire, à écouter, à s'exprimer... J'en profite - car je trouve que je monopolise bien trop la parole ici - pour adresser un signal à tous les lecteurs et contributeurs potentiels qu'ils n'hésitent pas à franchir le pas pour s'exprimer ici : votre parole, votre témoignage ne sont pas seulement enrichissants et précieux, ils sont tout simplement indispensables à la survie de la discussion.
  11. Bonjour Sourdon, Merci pour ton témoignage et bravo pour avoir réussi à juguler très tôt ton addiction à l'héro, puis avoir résisté à tous ces traitements. Ce sont de sacrées épreuves. Sur les espacements thérapeutiques, effectivement il y a déjà eu des discussions, et notamment sur ce fil. Il y a eu des témoignages pour dire que l'arrêt brutal des médicaments est effectivement déconseillé parce que générant ensuite des effets indésirables... mais ton expérience est le plus extrême de ce que j'ai pu lire. Un autre lien orthodoxe, si jamais tu veux avoir un peu de billes pour en parler peut-être avec ton médecin (certains sont semblent-il relativement ouverts à cette idée). Pour bien comprendre, est-ce que tu prends toujours ces quatres molécules (viramune, viracept, videx, zerit), ou est-ce que tu prends un autre traitement maintenant ? Parce que videx (didanosine) et zerit (stavudine) sont aujourd'hui normalement bannies de toute multithérapie compte tenu de leurs effets secondaires reconnus y compris par l'orthodoxie ; viramune (névirapine) ne vaut pas beaucoup mieux. A te lire
  12. Je ne sais pas quel est le "scientifique" qui t'a répondu ça (bien que j'ai ma petite idée), mais je ne suis pas sûr qu'il ait jamais rencontré de séropositifs malades. C'est dommage, car sur ce forum comme sur le forum anglophone (Questioning Aids), il y a nombre de témoignages qui montrent bien sans ambiguité qu'il y a des malades, qui tout en restant sceptique face aux incohérences de la théorie rétrovirale, cherchent à savoir ce qui leurs arrivent, s'ils peuvent ou non transmettre (ou non) quelque chose et comment se soigner... toutes choses qui n'ont guère l'air d'intéresser ton correspondant.
  13. De mémoire, ce message de Cheminot est l'un des plus clairs sur ce sujet, car il résume bien toutes les contradictions du test. En effet le test est peu spécifique (certaines pathologies qui n'ont rien à voir avec le sida peuvent le rendre positif), peu précis (ils ne dit rien sur la gravité de l'état de santé), arbitraire (le fameux cut/off : un seuil a été défini arbitrairement car à bas bruit tout le monde serait positif).... mais de nombreux examens médicaux (et en premier lieu la fièvre, pour reprendre un exemple souvent cité) ne le sont pas davantage. Et comme nombre d'entre eux, il faudrait prendre en compte les variabilités propres à chaque personne. D'autre part, la signification me semble bien différente selon les groupes. Chez les groupes à risques des pays développés, essentiellement les homosexuels et les personnes consommant des drogues dures ou de synthèse, dans les pays développés, il y a une certaine corrélation avec l'apparition ultérieure de maladies liées au sida, et le test peut être ainsi révélateur d'une dégradation de l'état de santé. L'ennui, c'est qu'il n'est pas suffisant en lui-même, et que d'autres examens seraient à mener en parallèle, voire à inventer car la recherche n'a pas chercher à les perfectionner pour une pratique clinique ordinaire (ce qui est moins vrai dans la recherche médicale fondamentale, où bien d'autres marqueurs du système immunitaire sont utilisés). Chez les autres groupes à risques, essentiellement les personnes issues d'Afrique Subsaharienne, d'Asie du Sud, d'Amérique Latine ou des Caraïbes, je serai a priori bien plus réservé, car les manifestations du sida sont bien différentes, et notamment les maladies opportunistes ne sont pas les mêmes (la tuberculose est bien plus fréquente que les pneumonies à pneumocystoses par exemple). En plus, le test à une fâcheuse tendance à cibler les personnes d'ascendance africaine (5x plus aux US par exemple), pour des raisons qui restent à approfondir. En dehors des groupes à risque, le test à encore moins de signification, comme le montre les taux que tu as rappelé dans ton premier mail (moins de 1 pour mille pour les hétéros, et encore moins si on exclut les personnes issues des pays du Sud). A ce niveau là, c'est plus du "bruit de fond" statistique qu'autre chose, et difficile d'en tirer en lui-même quelque chose de bien définitif. Comme tu le vois, et comme tu le pressentais (dans la mesure où tu t'interrogeais) il n'y a à mon avis pas de réponse simple et claire...
  14. Bonjour Vituri, Je n'ai actuellement pas assez de temps pour répondre précisément à tes questions, mais pour se familiariser avec les thèses alternatives au VIH dans l'explication du sida, je trouve personnellement que cette interview d'Eleni Eleopulos, cet article de Valendar Turner (tous deux du Perth Group) ou encore cet article du journaliste Neville Hodgkinson, tous présents sur le site, forment une très bonne entrée matière (même s'ils sont tous assez anciens), et ont l'immense avantage d'avoir été traduits en français (merci aux traducteurs). Cependant, il faut bien préciser qu'il y a plusieurs théories alternatives qui divergent sur la nature et l'existence du VIH ainsi que sur la signification des tests dits VIH, et qu'il n'y a donc pas de réponse univoque à tes questions (il faudrait revenir dessus plus longuement).
  15. Salut Rico, Il faut pas perdre ce bon moral car si les effets des ARV sont parfois rapides lorsqu'il y a des maladies opportunistes, c'est souvent plus long - plusieurs semaines, plusieurs mois - avant d'avoir des résultats significatifs sur les cellules sanguines (plaquettes ou CD4). Mais c'est sûr que ce temps peut paraître interminable... il faut essayer de profiter de ce temps d'une façon ou d'une autre et de pas laisser sa life suspendue aux résultats de tests trop espacés. Est-ce que tes problèmes de Kaposi et aux intestins se sont améliorés ?
  16. En fait en relisant l'article à une heure plus décente que l'autre jour, j'en comprends que les lymphocytes T reprogrammés ne sont congelés que le temps qu'agisse la chimiothérapie visant à supprimer ceux de l'hôte. C'est un peu un système "d'autogreffe". C'est un peu un système "d'autogreffe" qui s'apparente aux transplantations de moelle osseuse (pour soigner lymphomes et leucémies), où l'on détruit par chimiothérapie le système immunitaire de l'hôte préalablement à la transplantation de la moelle osseuse, afin qu'il n'y ait pas conflit entre les cellules anciennes du système immunitaire et les cellules nouvelles issues de la moelle osseuse transplantée (en résumé), car la plupart des cellules sanguines (donc y compris la plupart de celles du système immunitaire) sont issues de la moelle osseuse. La différence avec une transplantation classique, c'est que le receveur est aussi le donneur. Jardinier, si je dois bien préciser je n'ai pas de jugement négatif sur ce type de technique qui, visiblement, parvient au moins à prolonger la vie de certains patients dans des situations désespérées, et tant mieux pour eux, sincèrement, mais effectivement on peut se poser des questions sur le traitement médiatique qui en est fait, dans la mesure où la plupart des journalistes qui relaient l'information (et moi pas davantage) n'est susceptible d'aller en comprendre et en vérifier la substance (et ce n'est pas réservé au sida). Mais ce qui est frappant, c'est que le mot "VIH" continue à être un mot magique qui fait écho dans les têtes (et garantit une reprise en masse des agences de presse), mais bien à la matière d'un mot magique : c'est que derrière il y a une force qui a quelque chose d'irrationnel, parce qu'elle n'est pas comprise, pour la bonne et simple raison que la théorie du rétrovirus comporte trop d'incohérence. Et cela légitime aujourd'hui comme hier toutes nos interrogations non résolues.
  17. Mouais... cela fait bien sur les manchettes des journaux, mais en vrai... En suivant les liens de l'article du NY Times, j'ai trouvé un autre article plus ancien mais avec une technique qui semble comparable. En fait, les formes de leucémie soignées sont des leucémies impliquant le développement cancéreux des lymphocytes B (un des types de cellules essentielles du système immunitaire, qui notamment produisent les anticorps). Apparemment, la technique consiste à filtrer les lymphocytes T du patient, de les "exposer au virus", congelées, puis "reprogrammées" pour attaquer spécifiquement les cellules B (via un récepteur spécifique à ces cellules, le récepteur CD19). Ensuite, le patient subit une chimiothérapie pour détruire tous ses lymphocytes T, avant de se voir réinjecter les lymphocytes T "reprogrammés", qui auraient la capacité de se répliquer ensuite "in vivo". L'objectif, c'est que les cellules T attaquent les lymphocytes B cancéreuses, mais par la même occasion elles attaquent aussi toutes les lymphocytes B saines. Mais comme on peut le pressentir, c'est une ingénierie médicale complexe mais tout sauf anodine, et l'article comme une des publications scientifiques qui relate le processus pointent les risques et les échecs déjà enregistrés, et notamment le fait qu'il parait difficile de se passer des lymphocytes B sans effets secondaires sérieux. Ils ne réservent ce type de traitement qu'aux patients en dernier recours pour lesquels les traitements habituels n'ont pas marché. Quant à l'utilisation exacte qui est faite du "VIH" - comme "vecteur" - c'est trop technique pour y voir clair sans faire de longues recherches au préalable.
  18. Non, je ne suis pas séropositif, mais mon ancien compagnon l'est, et ce n'est pas le seul séropositif que j'ai croisé... J'espère que tes problèmes de thrombopénie vont progressivement se résorber, parce qu'effectivement à 5000 ça paraît très faible. J'en profite pour ajouter (dernier conseil avant d'être accusé d'exercice illégal de la médecine !), même si tu n'es sans doute pas concerné, qu'il faut je pense éviter aussi tout ce qui est drogue de synthèse ou dérivée de la morphine, mais aussi les poppers et le viagra qui sont source de monoxyde d'azote (NO), ce qui apparemment est un facteur défavorable à la production de plaquettes (ce qui est normal car une des fonctions du monoxyde d'azote est de fluidifier la circulation sanguine, donc ne favorise pas la production de plaquettes).
  19. Effectivement c'est, selon les institutions orthodoxes, à partir des multiples études réalisées, un des régimes qui a la meilleure efficacité "virologique" (c'est à dire sur leurs marqueurs, CD4 et charge virale) et la meilleure "tolérance" (le moins d'effets indésirables), tant pour les autorités françaises qu'américaines par exemple (ici les régimes recommandés par la FDA - tous contiennent le Ténofovir et l'Entricitabine - toutes deux produites par le labo Gilead, à la différence des recommandations françaises qui promeuvent aussi des combinaisons à base d'Abacavir, Lamivudine et Lopinavir). Sur le court terme, indéniablement, ces études ont une part certaine d'objectivité, sur les critères qu'ils ont définis, même si leur financement "intéressé" par les labos qui développent ces molécules peut laisser pour le moins sceptique. Mais sur le fond et sur le long terme (à la fois pour l'efficacité sur le fond et sur les effets indésirables à long terme)... les (discrets) revirements sur l'AZT en monothérapie, et sur la prescription de didanosine, de zalcitabine, de stavudine qui étaient autrefois promues et aujourd'hui évincées de toute combinaison (du moins dans les pays dits "développés"), notamment une fois leur brevet échu, peut laisser aussi songeur... et je ne serai pas surpris que d'autres molécules rejoignent rapidement la liste une fois leur brevet échu et une fois que des homologues plus coûteux seront là pour les remplacer.
  20. Salut, C'est vraiment difficile d'interpréter comme ça les gonflements des ganglions et les sueurs nocturnes qui sont très peu spécifiques (communs à beaucoup de maladies)... mais en même temps caractéristiques du "contexte sida" (surtout avec un test VIH positif et peu de CD4). Il faut absolument un médecin qui regarde l'ensemble des tes autres paramètres (autres symptômes, autres résultats d'examens...) pour voir s'il y une autre cause sous-jacente (une maladie auto-immune par exemple). Sinon et si ton état ne s'améliore pas, reprendre la tri me parait malheureusement une des seules options envisageables. Concernant ta tri, j'ai pas de recul sur le Prezista (Darunavir), mais le Truvada contient du Tenofovir censée être efficace "virologiquement" mais dont les effets secondaires, notamment sur le long terme, sont bien douteux. Malheureusement il n'y en a pas d'idéal, d'autant qu'un des éléments indéniablement efficaces et moins toxique dans le Truvada c'est l'entricitabine, et donc sous cette forme on ne peut pas avoir l'un sans l'autre... je te renvoie à mes réponses à Rico concernant les différentes molécules des tris et les compléments alimentaires (et leurs doses). Il y a aussi de nombreux témoignages éparpillés un peu partout sur le forum. Concernant la Q10, il faut bien la prendre sous forme d'ubiquinol, qui constitue la forme réduite, et non d'ubiquinone, qui est la forme oxydée dont la capacité antioxydante est bien plus limitée..
  21. Merci. Non je ne suis pas médecin, je ne suis pas biologiste, et c'est ma limite, j'essaye juste de croiser du vécu avec tout ce que je peux lire ici et là, et essayer de le synthétiser en quelque chose qui ait du sens. Concernant une possible phlébite, cela semble effectivement contradictoire avec ton niveau de plaquettes très bas (ce qui voudrait dire qu'un caillot se serait formé sans agrégation de plaquettes ?), mais je suis loin d'être un spécialiste.
  22. J'avoue ignorer quel enjeu personnel tu mets dans ce débat, mais il y a visiblement une charge affective qui t'aveugle. Il y a eu un grand débat il y maintenant une quinzaine d'année sur l'isolation du virus, dans la revue dissidente Continuum et que l'on peut lire sur le site de Virusmyth. La revue avait proposé un "prix" pour quiconque prouverait l'isolation du VIH. Duesberg, sans la moindre ambiguité possible, avait réclamé le prix car pour lui le virus a bel et bien été isolé par Montagnier Ce n'est évidemment pas le cas du Perth Group qui a fait une longue réponse (ainsi que Stefan Lanka et Neville Hodgkinson), ainsi qu'un nouvel échange. C'était en 1996 et il n'y a qu'à lire ces archives... Même si c'est en anglais, si c'est très technique, si on ne saisit pas tous les tenants et aboutissants des arguments, et même loin de là, on ne peut pas nier qu'il y a un fossé entre les deux sur cette question (a-t-il été prouvé que le virus existe ou non ?). Et j'ajouterai que personnellement, il n'est pas nécessaire d'être un grand scientifique (mais certes un bon anglophone) pour voir que là où le Perth Group développe une démarche pédagogique, argumentée et s'appuyant sur des dizaines de publications (même si ça ne suffit pas pour la rendre correcte en elle-même), Duesberg se réfugie essentiellement derrière des arguments d'autorité et ne s'embarasse pas à tenter d'approfondir (ce qui ne suffit certes pas non plus à lui donner tort). Sur les postulats de Koch : ils concernent la démonstration de l'infectivité d'un micro-organisme : ils sont utilisés pour prouver qu'il y a bien un rapport de cause à effet entre tel micro-organisme et telle infection, en clair que c'est bien le microbe soupçonné qui est responsable de l'infection et que ce ne sont pas d'autres facteurs. La question de l'isolation d'un virus ou plus particulièrement ici d'un rétrovirus fait partie du deuxième postulat de Koch : le micro-organisme doit pouvoir être isolé et cultivé in vitro. Et c'est sur ce point qu'il y a le désaccord central : y a-t-il eu isolation ou non ? Pour le Perth Group, les standards d'isolation en vigueur (et qui ont été décrit à nouveau en 1973 par Françoise Barré-Sinoussi elle-même) n'ont pas été respectés pour prouver l'isolation, notamment à cause de l'absence de photographie au microscope électronique de rétrovirus purifiés. Je ne redétaille pas ce point que Wallypat n'a eu de cesse de le rappeler dans nombre de ses messages. Ces critères d'isolation des rétrovirus sont résumés (en anglais) par exemple sur cette page : Pour Duesberg, le 2ème postulat de Koch (isolation du micro-organisme) est vérifié, mais pas le 3ème (il cause la maladie) car selon lui il est inoffensif. Pour le Perth Group, le 2ème postulat n'est pas vérifié, et donc le 3ème ne peut pas l'être non plus (si le virus n'existe pas, il ne peut pas causer la maladie). Il y a donc une différence majeure ! Je t'invite à regarder, concernant l'isolation, la vidéo d'Emperor New Virus qu'Illusion a pu sous-titrer (mille merci pour ce travail de titan!).
  23. Bravo Illusion pour ton immense travail... qui nous permet d'accéder au formidable travail de Brett Leung pour rendre plus incarnée et plus accessible cette austère question de l'isolation du VIH. Cela ne peut guère que renforcer notre sceptiscime devant les contradictions de nos éminents experts et Prix Nobel !
  24. Mais enfin Jardinier, évidemment que j'ai lu une partie de ses écrits avant de le critiquer; et avant de te lancer dans des accusations gratuites (une bonne part de mauvaise foi) faussement tempérées comme pour t'en dédouaner par avance (sans nul doute), il faudrait quand même que toi aussi un jour tu cherches au minimum à vérifier ce que tu racontes. L'expression de "virus passager" est bien de Duesberg lui-même dans le long article qu'il a publié en 1998 dans Genetica avec David Rasnick (The AIDS Dilemna : drug diseases blamed on a passenger virus). On y retrouve toutes les limites de son propos qui affirment que le VIH existe et a été isolé, qu'il est non pathologique du fait de la réactivité des anticorps (une stupidité sans nom - ce n'est pas le cas dans de nombreuses pathologies) mais qu'il est sans lien avec les maladies opportunistes liées au sida, dont il attribue l'entière cause (dans les pays du nord) aux seules drogues dures et récréatives. Si le Perth Group et Duesberg ont toujours été d'accord pour incriminer ces drogues, le Perth Group l'a intégré dans un ensemble de facteurs plus vastes qui intègrent de nombreux facteurs qui favorisent l'oxydation cellulaire. Pour le reste, tout diverge ou presque en effet mais ce sont bien des divergences scientifiques (existence du VIH, signification du test "VIH", mode d'action de l'AZT, etc...)
  25. Normalement, le médecin est censé déterminer les éventuelles "résistances" de ton supposé VIH avant de te prescrire une combinaison en fonction... je ne sais pas quelle latitude tu auras... Dans tous les cas, toutes les combinaisons intègrent soit la lamivudine, soit l'emtricitabine dont le mode d'action est identique. D'après Cheminot, c'est d'ailleurs bien pour ça que les combinaisons ont une efficacité. Le Lopinavir n'est disponible commercialement qu'en association avec le Ritonavir (nom commercial Kaletra). Les combinaisons préférentielles (selon les recommandations officielles) incluent soit Tenofovir+FTC + une autre molécule (Efavirenz ou Lopinavir/Atazanavir/Darunavir + Ritonavir dans ces trois derniers cas), soit Abacavir+3TC+ Atazanavir ou Lopinavir + Ritonavir. A noter que l'Abacavir n'est prescrit désormais que si un test d'hypersensibilité à cette molécule a été fait auparavant, donc si tu y es hypersensible, il est probable qu'on te propose d'emblée une association à base de Tenofovir+FTC... Cependant les recommandations sont déjà anciennes (2010) et il est possible que ton médecin les réactualise de lui-même. Je n'ai pas trop de retour sur l'Atazanavir (nom commercial Reyataz), qui est une molécule beaucoup plus récente que toutes les autres déjà mentionnées (à l'exception du Darunavir).
×
×
  • Créer...