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forum sidasante

Jibrail

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Tout ce qui a été posté par Jibrail

  1. Bonsoir, Dans ces situations, il n'y a pas d'autres solution que de consulter pour tes symptômes. Ils peuvent ressembler à ceux d'une mononucléose infectieuse qu'on retrouve fréquemment en cas de primo-infection avec le virus d'Epstein-Barr. C'est bénin, extrêmement fréquent, mais ça met à plat pour quelques temps. Cela peut aussi être plein d'autres choses, et c'est pour ça qu'il est impératif de consulter et de traiter. S'il n'y a pas eu pénétration non protégée, d'un point de vue officiel, il ne s'est strictement rien passé concernant le supposé VIH et ce n'est même pas la peine d'imaginer qu'un cunnilingus puisse être une pratique "à risque" même de leur point e vue. Par contre, ça suffit pour échanger pas mal de fluides intimes voire quelques germes (comme le virus d'Epstein-Barr) qui peuvent causer le type de réaction que tu as connu.
  2. Bonjour, Éviter l'allaitement et accoucher par césarienne sont censés être deux méthodes qui réduiraient les risques de transmission du supposé "VIH"... et bien que les études ayant abouti à ces recommandations soient assez discutables, il est difficile d'essayer de convaincre les médecins que ces études sont fausses. Les recommandations sont les mêmes en France lorsque la charge virale est détectable (>50). La seule chose que je pourrais conseiller, vu d'ici, c'est de faire confiance à ton intime conviction. Toi seule est en mesure de retracer le film de ta vie, de ta santé, de savoir si tu as pris ou non des risques vis-à-vis du VIH (relation sexuelle, injection ou transfusion), de savoir si ton test positif est cohérent - ou pas cohérent - avec ce que raconte les médecins officiels. Si ce n'est pas cohérent (ce qui semble le cas par rapport à la situation de ton mari et de tes enfants), alors la seule solution est de partager cette conviction avec tes proches (notamment ton mari), et d'essayer ensemble de convaincre tes médecins. Les "dissidents" ont dit depuis longtemps qu'il y a de nombreuses conditions en Afrique qui expliquent un test VIH positif sans être infecté par un virus mortel, et sans développer le SIDA. Les femmes enceintes sont particulièrement touchées car le système immunitaire change pendant la grossesse pour protéger le bébé. Luc Montagnier, le "découvreur du VIH", ne dit lui-même pas quelque chose de très différent. Même dans les pays qui étaient censés être très touchés par le SIDA, en Ouganda, au Burundi, les gens vivent de plus en plus longtemps et ont toujours autant de bébés. Est-ce que tu as pu identifier la cause de tes problèmes respiratoires anciens ? Prends bien soin de toi.
  3. Merci pour ton témoignage, et je te souhaite que ta santé puisse continuer à s'améliorer. Très clairement, ce forum a questionné depuis des années tout autant le "VIH" que les avantages/les inconvénients des médicaments antisida. Aussi bizarre que ça puisse paraître, certains au moins de ces médicaments peuvent avoir une action bénéfique sans avoir une quelconque action "antivirale" ou "antirétrovirale" (je renvoie aux très nombreux messages du forum sur ce sujet), et les "dissidents" ne se résument pas à une secte univoque qui refuse toujours et en toute circonstance tout type de traitement. Dans les pays développés au moins, l'époque n'est plus véritablement à la prescription de composés aussi toxiques qu'inefficaces comme cela l'a longtemps été (l'AZT, la DDI, la DDC, la stavudine, la névirapine....), et les avis sont moins tranchés qu'à l'époque où questionner la prise de médicaments était une question de survie. Reste que comme tu l'indiques (tu te sens "shooté"), ces nouvelles molécules sont effectives car puissantes, et en prendre au-delà de quelques semaines, comme pour toute molécule puissante, n'est pas forcément anodin.
  4. Pour le goût, c'est difficile je crois de comparer avec des boissons spiritueuses qui sont presque toujours sucrées et/ou aromatisées... A ce niveau d'alcool, aromatisé ou pas, c'est en tout cas un goût forcément déplaisant pour un bébé. En terme de dose globale, si ça fait environ 1mg d'alcool par dose, c'est heureusement peu, même pour un bébé, ça fait un dix millième d'un verre de bière de 25 cl.
  5. Merci Econoclaste... mais si j'arrive encore à me projeter chez des gens qui ne veulent pas voir certaines choses parce qu'ils ont des préjugés et des stéréotypes - on en a certes tous plus ou moins à divers degrés, je dois dire que je reste toujours aussi interdit que fasciné devant la mauvaise foi la plus totale. Ainsi comme pour fêter le 30ème anniversaire des 4 articles de Gallo qu'elle avait publié en 1984, la fameuse revue Science, le nirvana des pêcheurs de rétrovirus, vient de mettre en ligne une nouvelle perle : HIV-1 induced in monkeys,en français "Le VIH-1 induit chez des singes", une nouvelle bien peu rassurante sur l'état mental de ce qui est supposé la crème de nos chercheurs (ne publie pas dans Science qui veut). Bien entendu l'article est payant et le résumé ne compte que quelques phrases, donc il faut aller chercher dans le communiqué de presse pour en savoir davantage. Qu'est-ce qu'on nous raconte ? Les sceptiques seront heureux de se voir confirmer, qu'après 30 ans de recherche intensive, "il n'y a pas de modèle animal pour le VIH". En effet, "le VIH se réplique bien chez les humains, mais pas chez les souris et les singes"; il cause bien le sida chez l'homme et aussi "le chimpanzé", mais ce dernier animal ne constitue pas un "modèle pratique et n'est plus utilisé dans la rechercher sur le VIH/SIDA". Comme Teodora Hatziioannou, la rédactrice principale de l'article, le rappelait dans une de ses précédentes publications, si "le chimpanzé peut être productivement infecté par le VIH, il figure parmi les espèces menacées, il coûte cher, il ne développe pas typiquement le SIDA après l'infection par le VIH, et son utilisation pose des problèmes éthiques". Pour disposer d'un véritable modèle animal adéquat (c'est à dire pas trop cher, avec des animaux qui nous ressemble un peu moins que le chimpanzé, et accessoirement qui puisse fonctionner), la chercheuse a trouvé une idée de génie qui dépasse celle de Montagnier, Chermann et Barré-Sinoussi de 1983, lorsqu'ils avaient ajouté des lymphocytes issus de cordons ombilicaux dans leurs cultures cellulaires pour faire apparaître le "VIH". Là, pour faire apparaître le SIDA chez des macaques "infectés par le VIH", elle n'a rien trouvé de mieux que de "réduire transitoirement le nombre de CD8" - les CD8 ou T8 sont une des principales catégories de lymphocytes T (cellules du système immunitaires) censés être la cible du VIH . Pour cela, ils ont traité tout simplement les macaques avec "des anticorps anti-CD8" ! Fait absolument remarquable, les macaques infectés par le supposé VIH (et également traité avec une protéine du supposé SIV, le VIH des singes), sur six générations, étaient toujours aptes à "contrôler l'infection par le VIH-1", c'est-à-dire qu'ils ne développaient pas le SIDA. Ce n'est qu'en "manipulant les CD8" (d'après les propres termes de la chercheuse, sur sa page professionnelle) qu'ils sont arrivé à provoquer le SIDA chez ces pauvres macaques, et y compris des maladies opportunistes telle que la pneumonie à pneumocystose. Et de façon à peine croyable, ils en concluent le fait qu"un "VIH adapté peut causer le SIDA chez les macaques", alors que leur expérience montre d'abord et très logiquement que c'est l'administration de composés immunosuppresseurs (ici les anticorps anti-CD8) qui cause les maladies liées au sida ? Donc si je résume leur expérience : - Macaque + VIH => Rien - Macaque + VIH + réduction artificielle des CD 8 => Maladies opportunistes liées au SIDA A la seule réserve de la lecture de la totalité de l'article, la logique voudrait surtout que très vraisemblablement : - Macaque + (avec ou sans VIH) + réduction artificielle des CD 8 => Maladies opportunistes liées au SIDA. D'ailleurs comme ils le précisent en toute fin : "nous avons encore un obstacle majeur à franchir: si nous pouvions obtenir que le VIH cause le SIDA sans réduire les cellules CD8, nous pourrions remplacer le modèle du SIV utilisé pour cette recherche". Bref, si on pouvait provoquer une immunodépression chez les macaques sans leur administrer de composés immunosuppresseurs, le modèle fonctionnerait mieux. CQFD. ------------------Face à ce qui ressemble au naufrage intellectuel sans fin des pêcheurs de rétrovirus, qui ne reculent devant aucune évidence, on rêverait d'en savoir plus, de contextualiser, de se demander commet ça arrive, comment ça peut arriver jusque dans Science. Tout juste peut-on aller voir la page de la page professionnelle de la chercheure, une jeune femme d'origine grecque plus ou moins lointaine, sa photo avec son sourire discret, tout sauf arrogant, légèrement masqué par ses cheveux noirs, sans aucun doute l'envie sincère de faire progresser la science, d'aider les gens à aller mieux. Une jeune femme sans doute brillante, car embauchée par une fondation en lien avec l'Université Rockfeller, en plein coeur de Manhattan, dans le plus ancien, peut-être le plus prestigieux institut américain privé de recherche biomédicale... On aurait juste envie de prendre un café à Manhattan avec elle, et de lui dire : mais si, mais si, il y a déjà des modèles animaux qui fonctionnent, ce n'est pas la peine d'aller martyriser des macaques pour sauver le monde du sida... Par exemple, en 1984 déjà des chercheurs avaient réussi à réduire l'immunité de souris en les exposant à des poppers, en 1995, à des opiacés, en 1996, à des sécrétions séminales... Ah et au fait : sans VIH ni aucun autre rétrovirus... Et juste on voudrait pouvoir lui demander : mais comment, pourquoi, comment toi, comment tous en est-on arrivé là ?
  6. Effectivement l'ethanolum n'est ni plus ni moins que de l'éthanol, c'est-à-dire l'alcool alimentaire du vin ou de la bière... D'après les notices, les deux molécules actives qui composent Kaletra (le Lopinavir et le Ritonavir) sont toutes les deux insolubles dans l'eau mais solubles dans l'alcool, ce qui explique pourquoi le sirop de Kaletra comporte pas moins de 42% d'alcool. Vu cette concentration d'alcool (similaire à celle d'un whiskey, j'espère que les doses sont infimes), il n'est pas étonnant que le goût soit très amer, même s'ils ont ajouté pas mal de sucres et d'arômes (du sirop de maïs, des édulcorants, de la vanille, de la menthe poivrée...) pour rendre ça moins dég... au goût.
  7. Pour les anglophones, une nouvelle étude qui est un bel exemple de ce que je ne peux pas nommer autrement que racisme "scientifique" en provenance d'une des plus fameuses universités américaines (l'Université John Hopkins à Baltimore). Les chercheurs sont en effet confrontés depuis longtemps à une incohérence de la théorie orthodoxe : aux Etats-Unis, les jeunes homosexuels ont un risque disproportionné d'avoir un résultat positif au test dit "VIH", en particulier chez les jeunes : il suffit de voir cette page de la CDC (autorités de santé américaines) : chez les moins de 25 ans, il y a 2,5 fois plus de séroconversions chez les noirs que chez les blancs, et en général, 1 gay positif sur 3 serait noir, alors que seulement 1 personne sur 8 est noire dans la population générale aux Etats-Unis ! Comment les orthodoxes expliquent-ils cette situation ? Pas très bien... Plusieurs études aux Etats-Unis (par exemple celle-ci, ou celle-là) ont montré aux Etats-Unis que chez les gays, les comportements sexuels "à risque" et l'usage de drogue étaient plus fréquents chez les blancs que chez les noirs. Comme leur fausse science ne comprend pas pourquoi le virus a des préférences raciales, alors ils détournent la sociologie pour tenter de trouver une béquille à leur théorie chancelante en faisant des hypothèses hasardeuses et qui frisent bon le racisme, sous couvert de bons sentiments, en essayant de trouver des caractéristiques propres aux noirs. Cette étude de l'université John Hopkins n'est pas en accès libre, mais il faut voir le communiqué de presse. Ils ont interviewé de jeunes gays entre 18 et 24 ans, tous noirs (sans comparer avec d'autres groupes), pour leur faire dire ce qu'ils voulaient entendre : qu'ils avaient grandi dans des milieux et des familles avec des vues traditionnelles de la virilité, qu'ils étaient en détresse psychologique et préféraient camoufler leur homosexualité plutôt que de risquer de perdre l'affection de leurs proches. Non mais quel scoop, on aurait dit que c'est la première fois qu'ils interviewent des gays de moins de 25 ans dans leur vie !!! Et cette détresse psychologique - ultraclassique chez les gays d'où qu'ils viennent - serait selon eux exacerbée chez les noirs américains (comme si ça n'existait pas chez plein de blancs américains aussi), et cela les rendrait plus vulnérables à engager des relations sexuelles moins stables, moins protégées... alors que les études citées plus haut montraient qu'ils avaient moins de relations non protégées que les blancs... oups... Donc en résumant : des "sociologues" d'une des plus fameuses universités américaines réalisent une étude pour montrer combien ce qu'il considère comme "l'arriération" des communautés noires américaines (homophobes traditionnalistes... méchantes quoi....) est responsable du fait qu'il y a jusqu'à "9 fois plus" de séroconversions chez les gays noirs que chez les gays blancs aux Etats-Unis. Bien sûr, cela n'a rien à voir avec le fait que le test dit "VIH" trouve un nombre disproportionné de "positifs" chez les populations d'origine africaine dans les Antilles, en Guyane, dans toute les Caraïbes et bien sûr en Afrique Subsaharienne, et qui peut s'expliquer par diverses raisons que j'ai essayé de résumer plus haut sur ce fil, et qui n'ont rien à voir avec un quelconque rétrovirus. Bien sûr, cela n'a rien à voir, mais vraiment rien à voir avec le fait que les personnes d'origine africaine ont un taux d'anticorps notablement plus élevé que les blancs, ce qui est susceptible d'aider le test d'anticorps dit VIH à devenir plus facilement positif, et qu'on le sait depuis des décennies; encore moins qu'elles soient sans doute plus susceptibles au stress oxydatif. Bien sûr, il n'y a jamais eu aucun préjugé sur la sexualités des noirs en général qui aurait permis d'accepter que partout dans le monde, il n'y avait aucune transmission ou presque du sida parmi les hétérosexuels autre que dans les pays peuplés d'Africains ou de descendants d'Africains; que même en Europe, il y avait entre 2006 et 2010 autant de cas de séroconversions chez les personnes hétérosexuelles originaires d'Afrique Subsaharienne que chez tout le reste de la population (voir la diapo 11 de ce document) ! On pourrait imaginer bien sûr combien de temps aurait survécu la théorie si le rétrovirus n'infectait rapidement et massivement que les populations blanches et beaucoup, beaucoup moins les noires. On ne se serait jamais demandé - sûrement pas - s'il n'y aurait pas d'autres facteurs à prendre en compte qu'un virus fantôme qui expliquerait ce phénomène, et qu'il y aurait comme un big problem dans le test de dépistage. Mais non, nos pseudo sociologues de John Hopkins sont bien plus intelligents que tout ça. Si les noirs deviennent positifs, c'est parce leurs communautés ont une vision traditionnelle et homophobe de la virilité et de la sexualité. En gros, ils en sont responsables, et finalement ils l'ont un peu cherché. Mais je ne suis pas sûr que je dirai la même chose de nos sociologues, je ne dirais pas qu'ils aient bien cherché, ni qu'ils soient aussi critiques avec eux-mêmes ou avec les scientifiques du sida qui les paient, qu'avec les noirs qu'ils prétendent aider.
  8. Bonsoir, A moins que tu aies une maladie déclarée type pneumonie, parasite ou champignons, il n'y aucune raison de prendre du Bactrim, ni durant ta grossesse ni durant l'allaitement, surtout avec des CD4 à 395 (il y a encore quelques années à peine, du moins en France, on ne démarrait pas un traitement en général à plus de 350 CD4, et encore moins le Bactrim). Idem si tu avais de la zidovudine, qui est l'autre nom de l'AZT, et qui est à éviter absolument. L'Efavirenz peut induire des sévères effets secondaires au niveau dépression, cauchemars... et il est particulièrement déconseillé (en France) au moins durant le 1er trimestre de grossesse... mais je pense qu'il est prescrit en RdC parce que son brevet vient de tomber, et il ne vaut plus rien... Il y a quelque chose que je n'ai pas compris : tu as dit que tu était séropo depuis 2004, mais que le verdict était tombé en 2013 : c'était ton premier ou ton second test en 2013 ? Bon courage en attendant l'heureux événement.
  9. Bonsoir Stéphanie, Comme indiqué à Survivor dans ce message, il et de règle que seul un médecin puisse communiquer les résultats de ce type d'examen. L'arrêté précise que si le patient ne désigne pas de médecin, alors c'est le biologiste lui-même qui doit communiquer les résultats. S'il ne le souhaite pas je te conseille de lui transmettre cet extrait de l'arrêté qui le précise. A voir comment il réagit...
  10. I fully agree with Aixur, in no way hair loss is connected with HIV/Aids, but it can be with the cortisol level. If you had fever two months before your test, it's likely you had some infections (connected to a sex encounter or not) that disturbs your cortisol level - but it's unlikely to be something severe (as you got no clinical symptoms except hair loss). If you take no drugs and have no unprotected anal sex, there is no possibility that you caught "HIV" anyway in the official theory. I know this sounds really mad, but seconding us it's because of this really confusing HIV Test. In Germany, are you going to work with a usual german work contract, or with a specific contract ?
  11. Oui mais concernant le fichage, comme l'indique les liens donnés par Jardinier, ces déclarations doivent être anonymisés pour respecter le secret médical, elles sont réalisées à des fins statistiques. Tout fichage nominatif d'une séropositivité est donc absolument ILLÉGAL. Concernant la remise des résultats par un médecin, c'est précisé dans cet arrêté du 26 novembre 1999 et c'est vrai pour tout résultat jugé grave (voire en dessous), et je pense que c'est vrai aussi pour des cancers ou toute chose grave. L'objectif est de ne pas laisser le patient seul avec son diagnostic (surtout quand il est nouveau)... Dans les centre de dépistage anonyme, la remise des résultats par un médecin est la norme que le résultat soit positif ou négatif, au moins de ceux que j'ai pratiqué; c'est parfois un peu plus olé olé selon les labos. J'ai aussi eu la même procédure en Suisse. Le fait qu'il doive être rendu par un médecin n'exclut pas que ce soit le médecin biologiste du labo qui te communique le résultat. Ceci dit, je comprends ta rage (même si sur ces aspects précis, je suis d'accord avec le législateur, car ces dispositions vont plutôt dans le sens, en temps normal, de la protection du patient), mais le drame du VIH, c'est qu'en général médecins et chercheurs en ont fait quelque chose d'exceptionnel pour qu'ils soient libres d'aller plus loin que toutes les limites habituellement fixées (il n'y à qu'à voir concernant la mise sur le marché accélérée des molécules, le refus de refaire ou communiquer des examens, le refus de trouver d'autre cause que le VIH à des problèmes de santé...). Et suite à tous les témoignages récents sur le forum, ils ne semblent pas près d'abandonner cette liberté-là, qui se fait bien souvent sur le dos du patient.
  12. Hi and welcome here, When you read the most officials authorities, the probability of seroconverting from receptive oral sex is lower als 1<10.000. You can have a look at this page from the "Center of Disease Control" in the US, it's just like it doesn't exist. However, when you consider the scientific literature, most others factors as sex and injecting heroin could turn a HIV test positive. It includes all other recreationnal drugs, just like cocain, ketamine, crystal meth, GHB, ecstasy... whether they are injected, inhaled or smoked... The syringe is not the main problem, the main problem is the drug inside which can damage your health. The use and overuse of poppers could also be a problem. Some other diseases (paludism, TB, Herpes, or other venereal or parasitic infections...) could also turn an HIV test positive. If you have none of these risks (including always protected receptive anal sex), if you feel healthy, it would seem very unlikely you're at risk of aids. The problem of the test is that it just cannot tell you for sure if your situation is bad or low, and let you just know there is or there was - maybe - a problem. In Germany you should have anywhere affordable meds and care, I wouldn't worry for this. The most important is not to take any further risks, which means protected anal sex and no drugs. About your "common symptoms" of HIV infections 2 months before the test, well, everyone must know that even HIV experts agree that these symptoms don't happen every time, and even don't happen most of the time of what they call an HIV infection; and they're not specific and can result of many other infections, even in case of protected sex like mononucleosis or amoeba... What's important is to know if it's cleared now or not. Best greetings and just let us know what's next.
  13. Bonsoir, Jardinier m'a devancé, mais effectivement le test Siemens dont tu parles est un test dit de charge virale qui officiellement ne peut en aucun cas être utilisé pour diagnostiquer le "VIH", parce que les experts ont malgré tout considéré que ce test n'était pas assez spécifique. Enfin c'est vrai en France (je ne sais pour la Belgique) mais depuis quelques semaines, ce n'est plus vrai aux Etats-Unis qui ont abandonné le Western Blot comme passage obligatoire pour diagnostiquer une infection au VIH; un ELISA positif et une charge virale positive suffisent désormais. J'y reviendrai prochainement. Par contre, je suis allé un peu vite, trop vite, et je m'en excuse, le second Western Blot n'est pas indispensable. L'enchaînement normalement est officiellement le suivant : - Un 1er prélèvement -> Test de dépistage type ELISA, si positif, Test de confirmation type WESTERN BLOT - Si WESTERN BLOT positif -> 2ème prélèvement - > 2ème Test de dépistage type ELISA, si positif -> Diagnostic positif Ci-dessous quelques extraits du rapport de la HAS (Haute Autorité de Santé) en France qui précise tout cela (pp86-88, les mises en gras sont de moi). Il date d'octobre 2008 mais doit toujours être valable. Au vu de tes premiers résultats, et malgré toutes les incohérences liées au fait que ton mari est négatif, il faut néanmoins se préparer à l'idée que ce second test puisse aussi être positif, même si je considère que dans ton contexte sans risque particulier, il est utile de le refaire (c'est ce que je ferais en tout cas dans ta situation); parce que comme nous l'avons évoqué plus haut, la grossesse en elle-même change pas mal de chose et particulièrement dans le système immunitaire (et de façon très variable selon chaque femme), et si ces changements liés à la grossesse ont rendu positif ton premier test, ils risquent de rendre positif aussi le second, même si ce n'est pas une certitude (on est cependant habitué à beaucoup de surprises dans le domaine du "VIH"). Quels que soient les résultats et les choix que tu fais, et que tu seras seule à faire et à assumer, l'important est que tu puisses être soutenues dans tes choix, et y compris en "réel"; j'insiste un peu lourdement et j'espère ne pas être mal compris, mais le stress issues de situations conflictuelles avec des médecins ou avec des proches (je pense notamment à ton mari si il ne te suit pas à 100%) peut avoir autant voire plus d'impact que la prise du traitement.
  14. Je ne connaissais pas cette expression et je la trouve particulièrement puissante ! Merci pour vos mots et bon courage à vous pour la suite.
  15. Alors on va le dire autrement. L'avantage d'un forum virtuel sur internet est une totale liberté d'expression qu'il offre, désinhibé des conventions sociales qui viennent le plus souvent interférer dans les situations de dialogues en tête à tête, qui est plus est sur un sujet aussi sensible que le nôtre. Le revers de cette virtualité, c'est le risque de manipulation de la communauté virtuelle, parce que le seul garant de la sincérité ici, ce sont les tripes que chacun vient mettre dans ses écrits, et c'est d'une grande fragilité, d'où notre susceptibilité à tout témoignage qui peut paraître bizarre, et qui vient par ricochet risquer de porter un discrédit sur l'ensemble des témoignages ici. Lorsque le choix d'un pseudo étonnant (limite provocateur) s'ajouter à une histoire un peu étrange (la probabilité d'un faux négatif à 3/4 mois alors que rien ne laisse supposer que la partenaire ait un test positif) et une questions posée cash sans bonjour ni merci, ni même préciser ce qu'il compte faire de la réponse (sur les tests Elisa 4ème génération), oui subjectivement on peut être tenté de s'interroger sur les motifs des messages. Je dois dire que je n'ai toujours pas compris s'il s'inquiète pour elle (ce que laisse supposer son 1er message), pour lui (ce que laisse supposer son dernier message où on est tenté de lire qu'il n'aurait peut-être dû faire "confiance") ou pour les deux ? Sur le fond, je rejoins Vie H et Survivor, un "naturopathe hygiéniste" devrait savoir qu'on peut se transmettre un certain nombre de bactéries ou de protéines allogènes (->étrangères) lors d'une relation sexuelle non protégée, que la personne donne son sang ou non, que cela peut constituer autant d'antigènes qui plus ou moins rarement peuvent provoquer des réactions du système immunitaire, et là nous pouvons ajouter que d'un point de vue dissident nous pensons (enfin au moins pour ma part) que cela peut aider à rendre positif le résultat d'un test dit VIH. Ensuite, une lecture même superficielle des derniers messages du forum laisse supposer que : 1) Nous interrogeons la valeur et la signification des tests dit VIH, 2) Plusieurs témoignages récents ont interrogé la signification de symptômes comme les ganglions / les coups de pompe / etc... suites à des relations sexuelles et la possibilité que la cause en soit une immunodéficience de type sida, et cela a donné lieu à des discussions fournies. J'invite notre intervenant à prendre connaissance de ces témoignages (ceux de Vie H, de Seuldansmatête, de Manicamp, de Gaïa...) et à la lumière des discussions qui y ont eu lieu de repréciser son questionnement parce que sincèrement je ne suis pas sûr de l'avoir bien compris.
  16. Pourquoi cette question ? C'est un quizz ? Tu passes des tests aux USA ? Quel rapport avec le début de la discussion ?
  17. De mon point de vue il y a plusieurs articles traduits en français sur le site qui me semblent intéressants à lire même s'ils deviennent rapidement assez techniques; il y a notamment un article de Neville Hodgkinson, l'article "le Yin et le Yang du VIH", ainsi que les interviews des deux principaux membres du Perth Group, Eleni Eleopulos et Valendar Turner. Cette dernière interview est plus spécifiquement tournée sur la question des tests, mais il est bien d'avoir une vue un peu plus large de tous les éléments pour bien comprendre ce qui se joue au niveau des tests. Tout ça est assez dense, si jamais tu es plus à l'aise en espagnol, certains textes sont aussi disponibles en espagnol sur cette page.
  18. Bonsoir Stéphanie, Pour compléter ce que dit Survivor, il faut savoir que le système immunitaire de la femme enceinte s'adapte lors de la grossesse. En effet, pour aller vite, le système immunitaire de la mère ne perçoit pas spontanément le foetus comme faisant partie intégrante du corps de la mère, c'est un peu comme un organe extérieur, comme une greffe, aussi bizarre que ça puisse paraître. Aussi le système immunitaire se modifie spontanément, naturellement pendant la grossesse - dans le sens de pouvoir mieux tolérer le foetus et permettre son développement.C'est pour cela aussi que les femmes enceintes peuvent être aussi plus sensibles à certaines infections - comme tu dis le ressentir. Normalement ça revient ensuite à la normale plus ou moins vite après l'accouchement. Je parle de modification et pas d'affaiblissement du système immuntaire, parce normalement le système immunitaire reste fonctionnel chez les femmes enceintes et il peut y avoir des améliorations de certains points de vue (des maladies autoimmunes comme la sclérose en plaques ou la polyarthrite semblent moins sévères durant la grossesse). Ces modifications vont dans le même sens que celles que l'on a constaté au début du sida, avec une baisse des lymphocytes CD4, mais dans des proportions normalement bien moindres chez les femmes enceintes. D'un point de vue dissident, cette modification du système immunitaire serait pour les femmes enceintes le résultat "normal" de la grossesse, et pour les premiers cas de sida elle serait induite par des actions biochimiques (excès de drogues, de sexe anal, de transfusions....), voire par certaines maladies (la mononucléose, toutes les maladies liées parasites dans les zones tropicales... qui déclenchent aussi cette modification). Toujours d'un point de vue dissident, être enceinte serait donc un facteur qui "aide" à rendre le résultat du test "VIH" positif, mais malheureusement le test "VIH" ne dit pas lesquels de ces facteurs jouent. Comme souvent, ce mécanisme est sans doute très variable selon les individus, avec plus ou moins d'ampleur. Il est vrai que le chiffre que tu as indiqué (93 CD4) est très bas. Il est impossible de dire à distance si c'est parce que ta grossesse a entraîné chez toi une baisse exceptionnellement importante des CD4, s'il y a une cause chimique (mais dans ce cas tu devrais le savoir), s'il y une autre maladie planquée derrière, d'autres choses, ou une combinaison de tout ça. Je rejoins le conseil de Survivor, de changer de médecin (celui que tu as décrit à l'air d'être un joli spécimen), de trouver quelqu'un de confiance pour t'aiguiller (notamment si ton mari n'est pas dans le coup), et si tu n'as aucun facteur classique de risque, de refaire le test / le comptage de CD4 dans un autre endroit pour voir si le premier prélèvement n'était pas une anomalie.
  19. Bonsoir Stéphanie, Je n'ai pas beaucoup de temps ce soir, mais je voudrais juste souligner que même d'un point de vue "orthodoxe", ton questionnement est parfaitement légitime. Ainsi par exemple tu peux prendre connaissance de cette présentation qui constitue" la synthèse des recommandations officielles" des experts français du "VIH". Tu pourras déjà lire que ces experts sont déjà nettement moins affirmatifs sur l'absence de nocivité, mais comme tous les médecins, ils raisonnent en terme de bénéfice/risque - et qui n'est déjà pas forcément la même pour la mère et l'enfant. Comme ils considèrent qu'un test positif est toujours le signe d'une infection potentiellement mortelle, ils ont aujourd'hui tendance à conseiller l'utilisation d'ARV le plus tôt possible car, selon eux, cela permet de réduire la "transmission du VIH" à l'enfant - et ils considèrent cela comme le plus haut bénéfice souhaitable, ils peuvent avoir tendance à minimiser les effets secondaires sur la mère ou l'enfant, ou du moins à les considérer comme un "moindre mal". Bien sûr, cela peut se discuter, tout comme peut se discuter la façon dont les études ont été conduites. Mais c'est une chose de le dire, et une autre que tu puisses avoir suffisamment d'éléments pour te faire ta propre idée et ton propre choix - car toi seule assumera les conséquences de tes choix thérapeutiques pour toi et pour ton enfant. Et c'est aussi quelque chose qu'il faut mûrir dans sa décision (la capacité à gérer et affronter l'adversité). J'aurai deux questions très factuelles. La première concerne le résultat de tes tests. La procédure normale (en France) est un premier test ELISA, s'il est positif un second test ELISA pour vérifier; s'il est positif un test de confirmation dit "Western Blot", plus précis (qui correspond à l'Immunoblot que tu as précisé). Ensuite, comme c'est précisé, il y a un nouveau test de confirmation de type Western Blot qui doit être fait à nouveau. Est-ce qu'il tu as eu un second résultat de type Immunoblot, ou est-ce que tu n'as eu sur ton second prélèvement qu'une simple mesure de la charge virale ? Car cette dernière n'est pas suffisante pour confirmer une séroconversion; un second Western Blot (Immunoblot) est normalement nécessaire. Ensuite, est-ce que tu imagines la raison pour laquelle ton médecin a fait un test VIH "dans ton dos", comme s'il suspectait quelque chose de particulier à ton égard ?
  20. Tiens ça fait longtemps qu'on n'avait pas eu pareil assaut de bigoterie. C'est sûr qu'en remplaçant un catéchisme par un autre, ça va nous aider à nous réapproprier notre corps et notre santé.
  21. Si les prédictions des dissidents sont corrects, il y a fort à parier que ce nouveau vaccin finissent dans la poubelle déjà bien remplie des "percées" et "avancées" de l'histoire du sida, et celle déjà également bien fournie des vaccins qui ne marchent pas (le communiqué rappelle bien qu'il y en a déjà eu 600 !). Il faut recadrer un peu le projet. Regardons les protagonistes : à gauche, pour le "PME", Corinne Tréger, parfois connue aussi comme Corinne Tréger-Muselier, issu d'une importante famille marseillaise au même titre que son frère Renaud Muselier (médecin, responsable UMP et candidat malheureux à JC Gaudin à la Mairie de Marseille)... ça pour l'aspect "Petit Poucet" contre "gros labo". A droite, Jean-Claude Chermann, rétrovirologue (soupir) à l'Institut Pasteur, co-découvreur (pour nos malheurs) du "VIH" avec Montagnier et Barré-Sinoussi (il était le chef de service de cette dernière), néanmoins malheureux exclu du Nobel, éphémère député suppléant de Bernard Tapie, et qui s'est distingué il y a quelques années par la tolérance qui est étudiée. En gros ils ont conclu avec succès que leur projet de vaccin était bien toléré et n'était pas toxique. Comme ils le disent, "aucun effet indésirable n'a été constaté" selon leurs critères. Tant mieux, mais est-ce le "vaccin" est efficace ? A ce stade, on ne le sait pas car ce n'est déterminé qu'au niveau de la phase III ! Est-ce que ces résultats sont publiés ? Non bien sûr, on peut regarder pour en être sûr le site des autorités de santé américaines qui recense tous les essais, il n'y a aucun résultat publié à ce jour de ces essais de phase I. Joie de la propriété privée des bailleurs de fonds qui financent les essais cliniques. La seule chose qui peut-être notée, c'est que selon eux, "une seule réaction immunitaire anti-TAT" a été observée sur les 48 patients de la phase I de l'essai. Or même en admettant comme eux que le "VIH" existe comme rétrovirus infectieux, et que la protéine TAT est une protéine du "VIH", c'est bien ce résultat qui est attendu selon eux comme preuve de réussite du "vaccin" : développer une immunité "anti-TAT" qui permettrait de stopper la réplication du rétrovirus. Mais avec "une seule réaction immunitaire anti-TAT" sur 48, ça ne laisse pas augurer d'une formidable efficacité... Il n'y a donc pas aujourd'hui de quoi faire des gros titres et de se rouler par terre ! Et pour cause ! Comme on en avait déjà parlé sur ce fil, le plus probable est que cette protéine TAT ne soit qu'un artefact de laboratoire, et dont la composition varie tellement qu'on se demande comment elle conserve ses propriétés biologiques infectieuses... mais bon le pire dans tout ça est qu'il est possible qu'il trouve quelque chose d'efficace par erreur, sans le savoir, mais je n'y mettrai pas ma main à couper !
  22. Je me suis emmêlé les pinceaux, j'avais eu une injection de ceftriaxone (Rocephine), qui n'est pas de la classe des pénicilline (c'est une céphalosporine). Cette page de la CDC américaine contient pas mal d'infos intéressantes; les recommandations officielles là-bas (comme en France) sont également un double traitement associant ceftriaxone intramusculaire contre la gonorrhée plus doxycycline (7 jours) ou azithromycine (dose unique) contre les chlamydiae; le double traitement étant supposé également limiter la progression de résistances dans les souches de gonorrhées. Par contre la pénicilline est bien efficace contre la syphillis, peut-être ton injection comprenait pénicilline + ceftriaxone. Les fréquences et les résistances ne sont pas forcément les mêmes en Asie, aux Etats-Unis et en Europe, c'est aussi vrai. Comme toi, je n'ai aussi pas beaucoup de doute sur l'origine bactérienne de la gonorrhée et sa transmission sexuelle, au vu aussi de ma propre expérience : déclenchement rapide des symptômes après le rapport, symptômes caractéristiques (du genre désagréables), guérison quasi-immédiate après traitement par antibiotique.
  23. Pour la doxicycline (Vibramycin), c'est peut-être soit en cas de résistance de la gonorrhée aux pénicillines (normalement une injection intramusculaire unique suffit, c'est ce qu'on m'avait prescrit dans les années 90 en France pour la même cause), soit pour traiter dans le même temps des chlamydiae contre lesquelles les pénicillines ne sont pas efficaces. Les symptômes des chlamydiae sont largement masquées par ceux des gonorrhées, et ne peuvent être détectées que par une mise en culture coûteuse, et qui ne semble pas fiable à 100%. Dans le doute, j'ai l'impression que le protocole aujourd'hui, un peu partout, est de traiter les deux simultanément par toute la gamme des antibios. L'ice, si c'est bien du crystal meth (soit de la méthamphétamine), contribue probablement, à lui seul ou en lien avec d'autres facteurs (poppers, exposition anale au sperme) à te rendre positif au test dit "VIH". La méthamphétamine est un puissant oxydant, qui génère une production de peroxynitrites qui ravagent les cellules neuronales (voir par exemple cette publication) - et Cheminot a montré ici combien l'exposition aux peroxynitrites est commun à tous les groupes à risques et joue un rôle dans l'établissement d'une immunodéficience. Les "experts" du VIH accréditent la corrélation entre séropositivité et utilisation de méthamphétamine, mais comme cela ne cadre pas avec l'hypothèse du rétrovirus transmissible par voie sanguine (comme c'est la plupart du temps inhalé), ils se contentent de dire que la désinhibition provoquée par la drogue favorise un comportement à risque (ce qui n'est pas faux en soi mais masque l'essentiel). A 21 ans c'est sûr que c'est pas facile à gérer. Faire le test en commun peut être une bonne chose, ne serait-ce que pour exclure ta "responsabilité" au sens orthodoxe. Voir éventuellement le détail de son test si c'est bien un Western Blot (s'il y a eu un délai de deux semaines, c'est probable)... En anglais, la plupart des sites américains sont partiellement au moins sous influence "Duesberg", accréditant l'existence du VIH et avec parfois pas mal de contradictions. D'autres sont maintenant un peu anciens (Virusmyth) ou pas très accessibles (le site du Perth Group). Le film "House of Numbers", même s'il n'évite pas complètement ces écueils, est sûrement le plus accessible pour aborder la question.
  24. Comme tu le dis et je t'en remercie, il est important de pouvoir échanger les expériences, connaissances et éléments d'appréciations, mais très amicalement il me semble aussi important de poser nos limites car on ne peut pas aller jusqu'à te conseiller de prendre ou de ne pas prendre tel ou tel traitement car : - Nous ne sommes pas médecins, - Nous serions médecins, nous ne pourrions pas "conseiller" à distance, - Toi seul assumera les conséquences de tes choix thérapeutiques. Voilà, cela va mieux en le disant; par rapport à tes interrogations, quelques éléments : - Sur le traitement ARV : hors des groupes à risques et sans infection opportuniste déclarée, le seuil d'initiation d'un traitement ARV est passé progressivement de 350 CD4, puis 500 et désormais quasiment quel que soit le niveau de CD4... d'après les experts, en raison de la baisse de la toxicité des ARV, et d'études cliniques à long terme montrant selon eux le bénéfice global d'un maintien de CV basse et de CD4 élevés. Joue aussi selon eux l'effet prévention ("baisse de transmission" lors de rapports sexuels à risque en cas de CV basse)... Il y aurait sans doute beaucoup à en discuter et il y a des milliers de messages à ce sujet sur le forum... mais la décision n'appartient qu'à toi... - Sur ProBoost : il s'agit selon les promoteurs d'un immunomodulateur qui sur le papier, sonne très bien et très juste. Seuls petits problèmes : le soi-disant spécialiste (Terry Beardsley) n'a rien publié dans une revue scientifique depuis 1984 (or dieu sait que depuis il y a des dizaines de milliers de publications en lien sur le système immunitaire en lien avec le VIH et les maladies auto-immunes), sa "protéine thymique" n'est connue que de lui, et elle est vendue comme complément alimentaire - ce qui lui a permis de se dispenser de tout essai clinique permettant d'en mesurer avec un minimum de recul son efficacité comme ses effets secondaires... mais tu as peut-être d'autres sources ? Je suis du même avis perso qu'Aixur et Jardinier sur ce type de complément, un abonnement pour une salle de sport (ou assimilé) est sans doute bien plus sûr et bien plus rentable en terme de bénéfice global pour la santé... - Sur la N-Acétylcystéine : je te renvoie notamment à ce fil, avec une attention particulière sur la forme du médicament qui est discuté dans un des messages. Contrairement à la plupart des autres compléments, une certaine efficacité a été mesurée et démontrée lors d'essais cliniques y compris dans le cadre "sida", même si cela ne veut pas dire que cela marche systématiquement pour tout le monde et encore moins que ça a la même effet que des ARV. Les effets secondaires sont censés être quasiment inexistants mais mieux vaut le signaler à ton médecin en cas d'une possible interaction. - Sur le traitement antifongique : le mieux est d'en discuter avec ton médecin. Certaines molécules peuvent être assez puissantes, en prendre des doses importantes sur la durée doit sans doute modifier des équilibres immunitaires... tout dépend de ton état de santé, de la précision du diagnostic, du traitement proposé, des doses, de la durée; c'est toujours un rapport bénéfice/risques, et cela, on ne peut vraiment pas l'apprécier. Bien à toi
  25. Bonsoir, Concernant la charge virale, effectivement c'est important de le souligner encore une fois, les autorités de santé s"accordent pour dire qu'une variation n'est significative qu'à partir où il y a une modification de 0,5 sur une échelle logarithmique, ce qui correspond à une multiplication (ou une division) par 3 du niveau de charge virale. Ainsi les autorités de santé américaines dans ce document compilant les recommandations officielles en matière de traitement du "VIH" : Pour reprendre ton cas : - CV 50.000 -> 4,70 sur une échelle logarithmique - CV 110.000 -> 5,04 - CV 123.000 -> 5,09 Soit une variation de 0,39, inférieure à 0,5 donc non significative statistiquement. Il aurait fallu atteindre 150.000 (5,2) pour que cela commence à l'être. Pour les CD4, je n'ai pas l'impression que les variations soient également très significatives. Il faut donc relativiser. Cela dit, une fois qu'on a dit ça, le boulot d'un médecin est normalement d'analyser ces données au regard de l'évolution de l'état de santé de la personne. Les variations dans tes nombres sont statistiquement peu signifiantes (voire pas du tout), mais si tu as des problèmes digestifs qui s'accroissent, et une candidose qui est diagnostiquée, alors il ne faut pas pour autant les négliger, et tenter de les traiter, mais sans paniquer, de la même façon que si tu étais séronégatif. C'est là toute la difficulté : faire comprendre au médecin qu'on est malgré tout un patient comme un autre, qui veut être traité comme un autre, du moins tant qu'il n'y pas de signe tangible de quelque chose de plus sérieux. L'apparition d'une candidose peut être, très rarement, le signe d'une immunodéficience; elle est, le plus souvent, le signe d'un désordre mineur et passager. Les problèmes digestifs, tant chez les séronégatifs que chez les séropositifs, sont extrêmement fréquents, très peu spécifiques (il peut y a voir 106.000 causes), et du coup pas toujours facile à traiter... La gestion du stress est toujours primordiale, et tu as raison d'identifier la "solitude" comme un problème à part entière. Je ne sais pas si tu fais partie des "groupes à risque", néanmoins si tu vas régulièrement dans les pays "exotiques", il faut être bien conscient que certaines infections fréquentes dans certains pays, notamment les infections fongiques, la tuberculose ou les parasites peuvent modifier l'équilibre immunitaire et sans doute générer, sous certaines conditions, une réponse positive au test dit "VIH", et bien sûr avoir un impact bien concret sur l'état de santé (et notamment sur l'appareil digestif, et j'imagine, même lorsque l'infection n'est pas aigüe). Peut-être faut-il aller chercher de ce côté-là ? Sinon concernant le glutathion, suite à de dernières lectures, il me parait malheureusement illusoire de pouvoir mesurer utilement le glutathion, afin de mesurer l'équilibre redox au sens où l'entend le Perth Group. Il n'y a tout simplement pas de test existant qu'un laboratoire puisse pratiquer en routine; cela reste, de ce que j'en ai compris, au mieux du domaine de la recherche.
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