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Traduction article De Harven sur Rhubarbe blog


brume de l'abro

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Bonjour Brume,

A propos de E. de Harven, je voulais signaler qu'il a aussi préfacé un livre de Torsten Engelbrecht et Claus Köhnlein publié en 2008, Virus Mania. On peut lire cette préface, en anglais, ici.

Enfin, dans mon récent post, ici, j'avais inséré un lien vers un gros livre en français très intéressant et complet sur la nutrition, qui évoque notamment diverses questions relatives à la RII, réponse inflammatoire et immunitaire, etc. De manière générale, c'est plein d'enseignements de biochimie très intéressants - voir en particulier le chapitre 34 pour la RII...

On peut commencer par l'introduction et le chapitre 3, sur l'enzymologie, puis le chapitre 13, sur la bioénergétique - pour réviser et approfondir les notions de base sur les mitochondries, par exemple...- et il y a au moins un ou deux autres chapitres et passages, je ne sais plus lesquels, qui évoquent entre autres assez précisément le NO et la péroxydation, et devraient donc intéresser particulièrement Cheminot.

Modifié par Jardinier
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Merci Jardinier pour ce lien.

Sa conclusion nuancée sur l'usage des antioxydants est intéressante et je me permets de la reproduire :

"Si l'existence d'un stress oxydant est retrouvée au cours de nombreuses pathologies humaines, les études retrouvant un effet positif des antioxydants sont encore peu nombreuses. Dans l'échelle animale, l'Homme est un des mammifères les mieux pourvus en défenses antioxydantes, ce qui pourrait expliquer certains échecs des antioxydants. Par ailleurs, si le concept d'antioxydant est simple à comprendre, leur action n'est pas univoque. Elle s'exerce dans des territoires physico-chimiques différents (membranes cellulaires de nature lipidique, protéines liposolubles, ADN...) avec des mécanismes d'action différents. L'antioxydant idéal devrait être celui qui prévient la formation de dérivés réactifs de l'hydrogène ou agit au plus près de leurs lieux de fabrication. Cela nécessite avant toute chose de mieux connaître l'origine exacte du stress oxydant, ce qui en clinique n'est pas le cas. Il convient donc de développer encore les outils et les connaissances dans le domaine de la recherche fondamentale mais surtout dans celui de la recherche clinique."

D'autre part, le chapitre relatif à la nutrition et à l'immunité rappelle, tout en le nuançant, que les acides gras insaturés omégas-3 et omégas-6 peuvent participer à inhiber l'activation et la prolifération des lymphocytes T, et donc par extension des CD4.

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De rien, Jibrail. En effet, cette conclusion est certainement intéressante.

Dans mon post, j'ai oublié de signaler que le Traité en question comporte aussi de nombreuses entrées et beaucoup d'explications très détaillées en relation avec le cortisol (si les extraits concernés ne s'affichent pas directement, cliquer sur l'un des traits bleus de longueur inégale à droite de la page d'ouverture, puis sur la mention "Tout afficher" à droite de l'en-tête "Résultat 28 sur 28 dans ce livre pour cortisol")

Dans le chapitre 34 que j'ai déjà mentionné et auquel tu te réfères, je pense, pour le rôle des acides gras insaturés, on trouve entre autres un paragraphe intitulé "Liens entre état nutritionnel et immunité" (page 460) que je pense utile de citer tant il est éloquent :

DENUTRITION ET IMMUNITE - La dénutrition protéino-énergétique (habituellement associée à de multiples carences en minéraux et en vitamines) modifie essentiellement l'immunité cellulaire, induisant une diminution du nombre des lymphocites T (en particulier du ration CD4+/CD8+), par le biais d'une atrophie sévère du thymus, consécutive à l'apoptose des thymocytes (notamment des cellules immatures CD4+ CD8+) et une moindre prolifération cellulaire (cf. note 44). Ceci semble lié à un déséquilibre hormonal, impliquant la diminution de la leptinémie et l'élévation consécutive des cytokines (IL1-B (bêta), IL-3, IL-8) et des hormones thymiques (thymuline, thymosine). Il en résulte une perturbation de la fonction lymphocitaire T et, cliniquement, une susceptibilité accrue aux différentes infections (cf. note 45). Dans les pays en voie de développement, ces effets débutent dès la gestation et la période néonatale, où la dénutrition chez la mère et son enfant interfère avec le développement normal de la fonction immunitaire. La susceptibilité accrue aux infections aigües puis chroniques entretient un cercle vicieux entre dénutrition et altérations de la RII. Dans les pays occidentaux, des conséquences similaires sont observées dans des groupes de population à risque, en particulier chez le sujet âgé (cf. note 46) ou chez les plus démunis du fait de l'accentuation de la précarité. Des effets sur la RII sont aussi observés lorsqu'il existe des carences spécifiques en certains micronutriments (cf. note 47).

A méditer, non ?

Modifié par Jardinier
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