Aminata Posté(e) le 13 février 2007 Partager Posté(e) le 13 février 2007 Bonjour Après la lecture intégrale de votre excellent dossier sur le sida et pour reprendre ce que disait Cheminot... Le sida et l'homéopathie... vaste sujet... Quelle que soit la maladie chronique dont le patient souffre, et je dis bien chronique, le cadre clinique n'est jamais simple... En homéopathie, on se préoccupe de deux choses: tout d'abord comprendre qui fait la maladie et pourquoi... Cela exige une implication du thérapeute ou médecin et signifie en clair, qu'il est aussi fait un travail sur lui-même pour pouvoir comprendre l'autre et ce dont il souffre, en dehors des symptômes physiques et de tout ce qu'il le structure (gout et aversions alimentaires, peurs non expliaquables, phobies, amélioration, aggravation, etc...), ce dernier point ne tiendra pas compte des symptômes physiques et s'appuiera sur qui était la personne avant la maladie. Faire également l'histoire médicale familiale et personnelle... Selon la médecine homéopathique, ce que l'allopathie appelle complications de... ne sont que le résultat de la suppression des maladies qui, peu à peu, s'enfoncent en s'aggravant dans la profondeur de l'organisme. A ce sujet, l'allopathie vient de découvrir que les allergies et l'asthme ne sont pas deux maladies, mais un syndrome (ce que dit l'homeopathie depuis fort longtemps) et qu'à supprimer un eczema avant la puberté, on provoque de l'astme après... et vice et versa... Pour exemple !!! Ensuite, il faut ensuite comprendre sur quel terrain s'appuie cette maladie (la diathèse domimante) et quelle est l'énergie dont dispose encore un patient. C'est un des points dont ne tient jamais compte la médecine allopathique qui n'hésite pas à bourrer de médicaments, parfois antagonistes, sans se préoccuper si la personne dispose encore d'une énergie suffisante pour les métaboliser... et quand le système immunitaire défaille, il n'est qu'un aspect "photographique" local de la globalité psychobiologique affaiblie de la personne malade. Le cadre clinique est souvent brouillé par la iatrogénie induite par les médicaments. Il faudra donc faire la part de ce qui appartient à la personne... et de ce qui appartient aux médicaments... Et ensuite, agir avec prudence... comprendre là où il y a blocage, savoir le défaire et prescrire avec précaution et aux bonne dilutions et doses. Et suivre son patient... c'est-¡a-dire être disponible et savoir être tendre quand il faut et savoir aussi lui mettre les piles quand il faut... A celui-ci, il lui faudra comprendre que le miracle n'existe pas, et que s'il a "fabriqué" sa maladie, il est aussi capable de la "défabriquer". Cela exige souvent une remise en question douloureuse... En quelque sorte, comprendre non comment mais pourquoi on quitte le chemin qui mène à soi (le centre)... On le fait tous, mais on l'exprime chacun à notre facon... Je n'ai jamais adhéré à la thèse de Sida = Virus... c'est d'une parfaite incohérence en rapport de ce que l'on nous apprend en médecine et virologie... mais cadre parfaitement avec le dogme pasteurien sur lequel il y aurait aussi beaucoup à dire... Pour que les défenses s'effondrent, au point que les plus sophistiquées disparaissent - une sorte de contre état du système immunitaire - il faut que la personne en "ai vu des vertes et des pas mûres", soit d'une facon exogene : par exemple, les vaccins répétés qui usent prématurément le système immunitaire et particuliérement les CD4 comme l'ont démontré des recherches austaliennes, notamment... une iatrogénie induite par les médicaments et autres substances nocives pour l'organisme - soit des facteurs endogènes, souvent liées à "de mauvaises assimilations" de faits qui se sont produits dans l'intimité de l'être... et souvent, le mélange des deux... Cheminot a raison, il n'y a pas de médicament homéopathique générique et ce qui aide l'un n'aidera pas l'autre... et tout dependra également de la phase évolutive de la maladie... psorique (peau) - exubérante (sycotique) ou destructive (phase syphilitique), ces trois notions définissant des terrains biologiques et non des maladies précises... Enfin, beaucoup de patients qui viennent à l'homéopathie, le font quand ils ont tout essayé, et souvent avec la peur au ventre, tellement on leur a rabaché que cela ne fonctionnait pas ou que cela soignait juste les bobos... Et le manque de foi en sa propre guérison n'a jamais aidé personne !!! Amitiés. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cheminot Posté(e) le 14 février 2007 Partager Posté(e) le 14 février 2007 Pour continuer dans la même veine, je reprends simplement une phrase du Dr Max Benjamin : Il est tragique de voir tant de souffrances, tant de drames de famille, pour lesquels les remèdes sont là, sous la main, bien étudiés, bien décrits, mais délaissés et méconnus. et je rajouterai : méconnus à cause de la paresse du plus grand nombre. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aminata Posté(e) le 14 février 2007 Auteur Partager Posté(e) le 14 février 2007 Bonjour Cheminot Et la vraie question est non pas comment, mais POURQUOI... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Fleur de Diamant Posté(e) le 14 février 2007 Partager Posté(e) le 14 février 2007 et je rajouterai : méconnus à cause de la paresse du plus grand nombre. Est-ce vraiment par paresse ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aminata Posté(e) le 15 février 2007 Auteur Partager Posté(e) le 15 février 2007 Bonjour L'ignorance et le conditionnement, certainement... A force d'entendre que le médeicne homéopathique a un effet placebo, qu'elle relève du charlatanisme, de la secte ou qu'elle n'est pas scientifique.... parce non vérifiée par des critères qui sont valides uniquement pour l'allopathie - homéopathie et allopathie ayant des doctrines diamétralement opposées, voire incompatibles... comme cela arrive pour tout... les gens arrivent à se persuader qu'ils savent, sans se rendre toujours compte que leurs opinions n'est formée que d'un ramassis de on dit et de préjugés... La paresse certainmenet, la démission, la résignation... un melting pot... Beaucoup de gens rouspètent, protestent, revendiquent... accusent la société, l'ëtat, les politiques d'être responsables de beaucoup de leurs maux, mais ne veulent surtout pas se prendre en charge et encore moins se remettre en question, et clament : c'est ce qu'il y a... faut faire avec... Rien ne fout plus la trouille à l'homme que d'être libre, réellement... je ne parle pas de cette liberté qu'on nous octroie en deux sens interdits... La plupart cherche donc le plus facile, autruche consentante même quand elle s'étiquette rebelle... Si les gens - la plupart - se posait les fesses sur une chaise en même temps que la seule et unique vraie question à laquelle on doit tous répondre: à quoi je sers, à quoi sert ma vie ? alors ils seraient sans cesse renvoyés à eux-mêmes et les choses changeraient ... peut-être... Qui veut se prendre en charge aujourd'hui dans cette solitude intérieure qui nous ramène toujours au centre de l'essentiel ? Quasi Personne... Et se signer par la médecine homéopathique exige cela... Que l'on soit responsable de soi, tantôt de ses maux que de leur guérison.... Très loin de l'antiinfñammatoire ou du cachet d'aspirine ! Amitiés. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité La loutre Posté(e) le 5 juin 2007 Partager Posté(e) le 5 juin 2007 L'homéopathie n'a jamis été prouvée scientifiquement J'entends certains avancer l'argument que l'homéopathie n'a pas d'effets secondaires. Le corps humain est si complexe qu'introduire n'importe quelle substance étrangère a forcément des effets secondaires. Ceux ci sont le corrolaire des effets primaires... Donc, pas d'effets secondaires = pas d'effets primaires.. le fait de prouver scientifiquement une méthode n'est pas un moyen de satisfaire la communauté scientifique, c'est avant tout un moyen d'être HONNETE avec son prochain, faisant fi des intimes convictions et des héritages immuables (Hanneman). L'avantage de la science est qu'elle donne les moyens à celui qui l'utilise de détruire les paradigmes en cours dans la communauté, contrairement aux dogmes Maintenant je ne pense pas qu'allopathie et homéopathie sont à opposer car ils ne traitent absolument pas des mêmes problèmes. Si vous voulez prouvez à vos semblables que l'homéopathie est honnête en prétendant soigner le VIH, recrutez 200 malades convaincus et observez l'évolution sur 10 ans. Pour le reste on peut toujours s'agiter, se plaindre , se faire passer pour un martyr en regrettant que l'homéopathie est la solution miracle mais que bon dieu ces foutu scientifiques sont trop bornés. Il faut à un moment s'extraire du carcan et prouver à son prochain les idées qu'on avance. Je ne dis pas que l'homéopathie est à jeter, je dis qu'elle est à prouver. A plus bonne journée Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wallypat Posté(e) le 5 juin 2007 Partager Posté(e) le 5 juin 2007 (modifié) Si vous voulez prouvez à vos semblables que l'homéopathie est honnête en prétendant soigner le VIH, recrutez 200 malades convaincus et observez l'évolution sur 10 ans. Pour le reste on peut toujours s'agiter, se plaindre , se faire passer pour un martyr en regrettant que l'homéopathie est la solution miracle mais que bon dieu ces foutu scientifiques sont trop bornés. Il faut à un moment s'extraire du carcan et prouver à son prochain les idées qu'on avance. Personnellement, je ne pense pas que l'homéopathie soit le remède miracle et systématique à l'ensemble des maladies artificiellement regroupées sous le vocable "sida" et serait en mesure de soigner tous les gens prétendument "contaminés" par le "VIH", et en ce sens, mais uniquement en ce sens-là, je rejoins l'opinion de La loutre. Ceci étant, lorsque l'on voit ce qu'on appelle pudiquement "les effets secondaires" (qui peuvent passer complètement inaperçus des années durant, tels que les atteintes hépatiques et les cancers les plus divers) des traitements dénommés à tort "antirétroviraux", il va de soi que quasiment n'importe quoi est mieux que ceux-ci. Donc, on peut aisément comprendre que des séropositifs et sidéens préfèrent recourir à l'homéopathie qu'à la toxicité des traitements dits "antirétroviraux". Et s'ils se sentent mieux ou même guérissent grâce à l'homéopathie comme on peut le lire ci ou là dans certains témoignages, on ne peut que les encourager à persévérer dans cette voie (qui n'est évidemment pas la seule, pensons par exemple à la voie des antioxydants). Modifié le 5 juin 2007 par wallypat Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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