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Jibrail

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Tout ce qui a été posté par Jibrail

  1. Pas de quoi avoir honte, Brume, ce n'est pas toi qui leur a donné d'interview ! En tout cas je suis heureux que le forum soit lu par Rethinking Aids car leur page d'accueil a changé, et le nom d'Alain Soral a disparu : alors qu'on avait hier soir "NoName TV host Alain Soral interviews RA board member Dr. Etienne de Harven et JC Roussez", on a aujourd'hui "NoName TV interviews RA board member Dr. Etienne de Harven and Jean-Claude Roussez, authors of "Ten Lies about AIDS"... Tant mieux. Même si ce qui a été fait est fait (cette "NoNameTv" n'est en fait que le faux-nez de l'organisation d'Alain Soral; son pseudo-site nonametv.fr est inexistant, et seul Alain Soral y avait été interviewé jusqu'à présent). Et merci Cheminot de m'avoir aiguillé les positions d'Anthony Brink que j'ignorais jusqu'à présent. J'avais bien imaginé que c'était tendu dans la "dissidence" mais pas que la guerre civile avait été déclenchée... Dans ces conditions, le surplace de la dissidence, l'échec relatif de Mbeki, tout ça s'éclaire... Il y a pourtant chez Rethinking Aids des individualités de valeur; le documentaire "Sida le doute", de Djamel Tahi, qui intervient chez RA, était pourtant - encore plus à l'époque, en 1996! - un modèle de documentaire de questionnement, réfléchi, cherchant à poser les questions sur la table sans présumer hâtivement des réponses. Cela semble de l'histoire ancienne... On voit bien pourtant, sur le forum, comment la discussion sereine est précieuse, indispensable, pour préciser, rectifier, proposer, bref, avancer, quitte à ce qu'il y ait des retours en arrière sur ce que l'on croyait vrai ou faux... Quel gâchis. On aurait besoin d'y voir clair, et on y voit moins que jamais, heureusement que ce forum existe (et merci encore à tous ceux qui le font vivre). Ce qui est encore plus grave, et qui illustre le propos ci-dessus, c'est que quasiment personne d'autre que toi - dissident ou non - ne s'est jeté sur cette publication ! La "vérité" est parfois bien difficile à reconnaître, mais pour paraphraser Gainsbourg, elle a un avantage définitif : elle dure. Une petite correction : Rebecca Culshaw (dont j'ai par ailleurs également apprécié le livre, récemment traduit français) et Henry Bauer n'ont pas donné d'interviews mais ont publié des articles dans la revue de l'AAPS, la première en 2006, le second en 2007.
  2. A propos de la divergence entre le Perth Group et Rethinking Aids : elle porte (comme l'indique le site du Perth Group) sur des "différences scientifiques et éthiques irréconciliables". Tu as évoqué le premier aspect, je voudrais illustrer le second (éthique) : Etienne de Harven et Jean-Claude Roussez ont en effet choisi d'accepter une bien singulière tribune : celle d'Alain Soral, pseudo-penseur fascisant, ex-dirigeant du FN (inoubliable lorsqu'il déclarait "Le Pen méritait la France mais je ne suis pas sûr que la France méritait Le Pen", au soir du premier tour de l'élection présidentielle française de 2007, qui avait vu un recul de Le Pen). Un garçon qui ne s'embarrasse jamais de beaucoup de subtilité (un petit florilège ici). Le nom d'Alain Soral trône désormais sur la première page de Rethinking Aids. Maintenant et c'est une grande réussite, la vidéo est en bonne place sur le site d'Egalité et Réconcilitation, le site d'Alain Soral, et figure en bonne place entre celles de Le Pen, Dieudonné et Eric Zemmour et Thierry Meyssan (le complot du 11/09). Fabuleuse avancée pour la dissidence et pour les noms d'Etienne de Harven et Jean-Claude Roussez, à qui les moteurs de recherches commencent déjà à associer ces réjouissantes et illustres personnalités !! J'avais déjà indiqué que leurs homologues nord-américains (Henry Bauer et Rebecca Culshaw) avait déjà été assez peu sélectif en donnant des interviews à une association américaine ultra-conservatrice, l'AAPS, créationniste, qui milite contre l'avortement, contre toute forme de Sécurité Sociale... Pourquoi ça me fait autant réagir ? Parce qu'ici, ce que l'on essaye tous, je crois, c'est d'essayer de chercher une part de "vérité" à travers nos expériences, notre vécu, nos lectures, nos hypothèses, parce qu'on arrive pas à la trouver ailleurs. Ce que les mecs comme Soral font en permanence, comme un Le Pen plus jeune, c'est de mélanger un peu de vrai, beaucoup de faux, et beaucoup de trucs ignobles, c'est à dire exactement l'inverse : cacher, salir, enfouir la vérité. Plutôt que de passer pour des personnes qui décortiquent, précisent, et au final empêchent les contre-vérités liés au VIH de s'imposer comme incontestées, les repenseurs vont passer pour des charlatans opportunistes, sans morale et soucieux de leur petite publicité. Au secours ! Je pense que je vais écrire très bientôt un petit mail salé à Rethinking Aids.
  3. En revanche, le Perth Group a argumenté un long texte [en anglais] de leur désaccord avec Rethinking Aids, qui s'est cristallisé sur la question de la brochure "Aids Trap" (évoquée ici sur le forum), mais qui comme l'explique Cheminot plus haut, correspond en fait à un désaccord scientifique assez fondamental.
  4. Oui, bien sûr, ils en étaient malades, comme la plupart des séropositifs "lambda", malades de ne pas savoir ce qui leur arrive, ce qu'ils vont devenir, s'ils doivent prendre ou non des médocs pour aller mieux... je ne te refais pas les centaines de messages sur ce forum qui l'expriment beaucoup mieux que moi. A propos de ta séronégativité persistante : encore une fois, sincèrement, j'en suis heureux pour toi. Mais ton témoignage est aussi à l'opposé d'autres témoignages que j'ai eu personnellement (ceux que j'ai cité). Je ne pense pas que certains témoignages soient plus sincères ou juste que d'autres; j'ai le sentiment que les individus ne sont pas égaux par rapport à ça. Les chercheurs (excusez-moi d'intellectualiser à nouveau) font état de sensibilités différentes du système immunitaire; chacun connaît par exemple le cas des allergiques qui connaissent une forme d'hypersensibilité particulière. Selon le cas, selon les individus, la production d'anticorps, et réagiront différemment au test dit VIH basé sur la détection d'un certain niveau d'anticorps. Ce qui en plus est intéressant, c'est que ce sont les lymphocytes T-auxiliaires - les fameux T4 - qui sont le plus souvent à la source de ces variations de sensibilité... Pour répondre à ta question, est-ce que c'est lié à un gêne, est-ce que c'est acquis, inné, ou lié à la balance cérébrale et affective ? J'en sais rien, probablement un peu tout ça. Et pour ceux chez qui la sérongéativité n'est pas persistante, ça m'intéresse de savoir comment le corps réagit - et pour moi ça passe aussi par savoir où se concentrent et ou se cachent ces foutues cellules de Langerhans.
  5. Crois bien que j'en suis heureux pour toi, sincèrement. J'en ai connu d'autres qui n'ont pas suivi ce chemin; j'en ai même connu au moins deux qui - selon eux - n'ont pas même pas atteint la dizaine de rapports sans protection (anal passif) avant de ne plus être séronégatif. Faux positif, drogues récréatives, dépression, ils ne m'en ont jamais parlé, et ils n'en avaient franchement pas l'air. Mais sodomie (désolé je n'ai pas d'autres mots pour l'instant), sans capotes, oui, ils m'en ont parlé, et j'ai pas de raison de le remettre en cause. J'aurai pu leur dire qu'ils n'avaient pas le coeur assez ouvert, l'âme suffisamment claire, que tout le reste est littérature. Mais j'aurai plus eu l'impression de les enfoncer que des les aider.
  6. @ Jardinier Tu ne prêcheras pas un convaincu, et je n'ai aucune difficulté à mesurer le poids des intérêts économiques dans d'évidents conflits d'intérêts. Mais s'il n'y avait que ça, le lièvre aurait été levé depuis longtemps : par exemple dans le cas du récent vaccin contre la grippe H1N1 que tu cites, il y a eu une contestation forte avant même le déclenchement de l'épidémie, et qui s'est généralisée, y compris par de hautes autorités politiques et médicales avant même qu'elle ne soit complètement retombée. Même à Bâle, près d'où je réside, fief de l'industrie pharma et de Roche en particulier (producteur du Tamiflu), les pires rumeurs "complotistes" ont circulé sur l'origine de cette grippe (qui aurait été créée par les US pour attaquer je ne sais plus qui ou quoi), ce qui ne manque pas d'ironie. Dans le cas du $ida, je continue à penser que le problème de conflit d'intérêt "direct" (Burroughs-Wellcome en tant que producteur de poppers et d'AZT) est secondaire. Loin de moi l'idée de remettre en cause le fait qu'il s'agisse d'un business énorme. Mais c'est (malheureusement) bien plus profond. Il ne s'agit pas d'une poignée de dirigeants qui protègent leurs secrets, mais d'une grande majorité de scientifiques qui ne peuvent CONCEVOIR sérieusement qu'il puisse y avoir une autre hypothèse que rétrovirale, et qui sont absolument de bonne foi. Cela remet en cause une partie de l'organisation, des conceptions, de la pratique de la recherche médicale - mais une partie seulement, car on ne peut jeter le bébé avec l'eau du bain... Le fait que les différentes études ne soient jamais bien tranchées (ni dans un sens ni dans l'autre) fait le reste du travail pour que l'on continue à faire du surplace. La plupart des chercheurs et médecins sont de bonne foi. La plupart en vivent, certes, et cela ne les aide absolument pas à s'ouvrir l'esprit. Mais c'est d'abord leur bonne foi "inconsciente" qui rend la tâche infiniment plus ardue...et qui prend d'habitude une bonne génération pour évoluer (on devrait y arriver désormais - des chercheurs d'une nouvelle génération auront peut-être un autre oeil pour percevoir les errances de leurs aînés). @ Jerman Oui bien sûr, le focus sur les cellules de Langerhans nous ramènent toujours aux mêmes lieux où les CD4 (T4) se créent (moelle osseuse), se maturent (cellules de Langerhans des muqueuses externes), se concentrent (ganglions lymphatiques, intestins)... et à mon avis on a raison de se poser la question de savoir s'il s'agit d'une infection rétrovirale qui viendraient (muqueuses) ou se concentreraient (ganglions, moelle..) dans ces lieux, où si ce n'est pas d'abord tout le cycle de vie des CD4 qui se détraquent pour toute autre raison...
  7. Salut Jardinier, Permets-moi d'exprimer là-dessus mon désaccord. Je ne prétends pas savoir exactement ce que bloque la "langerine" découverte par ces chercheurs néerlandais, mais cela m'intéresse à plusieurs titres : - Parce que la théorie que j'estime toujours comme la plus probable, parmi celles que j'ai pu lire, est celle d'une dérégulation spécifique d'une partie du système immunitaire suite à un stress oxydatif spécifique (oxydants azotés - merci encore Cheminot!). Savoir un peu mieux ce qui ce passe au niveau des cellules de Langerhans - cellules-clés de l'immunité des muqueuses, qui ont un rôle clé au niveau des T4 (elles sont censées présentées les antigènes aux T4 naïfs), je trouve ça essentiel. - Parce que ça m'intéresse enfin de savoir quels sont les risques, réels ou non, de la pratique de la sodomie (pour sortir enfin définitivement par le haut des interdits culturels, religieux ou non que tu mentionnes), et savoir s'il y a un mécanisme immunitaire puissant présent dans les muqueuses génitales et absentes (ou non, puisqu'avec Brume nous voyons plusieurs versions contradictoires), VIH ou non, ce n'est pas une question négligeable ! - Et parce que c'est complètement contradictoire avec la théorie orthodoxe depuis des années, et ça, c'est toujours bon pour le moral des troupes ! Quant aux poppers, on ne compte plus le nombre de pages ou de citations de publications que les différents intervenants ont publié ici depuis des années. Que Burroughs-Wellcome en soit producteur ou non a son intérêt, mais me semble presque secondaire aujourd'hui, parce que l'argument économique (le conflit d'intérêt) ne remplace en rien l'argument scientifique. Et puis il s'agit d'une molécule facile à produire, relativement peu chère, qui a été au départ produite dans un réel objectif médical (ses propriétés vasodilatatrices pour les angines de poitrine), et qui n'a jamais dû représenté un marché très important pour Burroughs-Wellcome. Ce que je trouve hallucinant dans la question du poppers, c'est toujours cette totale inertie par rapport aux nombreuses publications qui ont mis en avant leur nocivité, qui ne semblent jamais été vraiment approfondies par les autorités de santé publique : il y a des interdictions ici et là, mais jamais une campagne de prévention, malgré un usage toujours massif. Et là on se retrouve encore une fois dans ce cadre inconfortable, avec d'un côté une partie du milieu gay qui revendique son libre usage des drogues récréatives, et de l'autre des autorités de santé qui s'en désintéresse, estimant que cela ne concerne qu'une population marginale et qui quelque part "l'a bien cherché"...
  8. (Ici), un article de 1993. Je chercherai mieux demain. Salut Brume, A voir bien sûr, mais en voulant vérifier mes dires je suis tombé sur ce qui semble être un article de référence, datant de 1995, et selon cet article il semblerait bien que cela concerne d'abord les muqueuses génitales et buccales; la muqueuse anale ayant un épithélium beaucoup plus mince et de nature assez différente des deux autres [l'épithélium désignant le principal tissu composant la muqueuse, son "revêtement", directement en contact avec l'extérieur]. "Nous avons mené une investigation comparative immunohistologique des épithéliums oraux, cervico-vaginaux, du prépuce, de l'urêtre et du rectum.(...) Les cellules de Langerhans ont été trouvées dans tous les épithéliums à l'exception de ceux de l'urêtre et du rectum." "We have carried out a comparative immunohistological investigation of primate oral, cervicovaginal, foreskin, urethral and rectal epithelia for potential HIV receptors(...) Langerhans' cells were found in all epithelia except those of the urethra and rectum" Cela semble être dans une logique évolutionniste tout à fait logique, dans la mesure où les muqueuses buccales et génitales sont "censées" être nettement plus en contact avec des corps externes potentiellement pathogènes que la muqueuse rectale, et donc doivent disposer de moyens de défense immunitaires plus développés.
  9. Cela devient effectivement assez "drôle" toute cette histoire : jusqu'à il y a peu, on considérait que ces cellules de Langerhans était la "porte d'entrée" du virus ! Et elles seraient maintenant protectrices... En effet, ces cellules sont présentes en abondance dans les muqueuses en contact avec l'extérieur : dans la muqueuse buccale, vaginale, du gland et du prépuce (mais pas dans la muqueuse rectale). Ces cellules font en partie du système immunitaire et plus particulièrement du dispositif immunitaire qui permet au corps de se débarrasser d'agents pathogènes avant qu'ils ne pénètrent dans le corps, en produisant une protéine "aspirant" le VIH, la "langerine". Cette "découverte" du rôle protecteur vient effacer ce qui était une contradiction totale de la théorie orthodoxe : si les cellules de Langerhans était la "porte d'entrée" du VIH, on aurait dû constaté un fort taux de transmission pour les relations orales et vaginales, et faible pour les relations anales (la muqueuse rectale étant dépourvue de cellules de Langerhans), alors que les études épidémiologiques montraient exactement l'inverse (seules les relations anales passives étant à "risque" significatif). Là où ça devient compliqué, c'est d'expliquer en quoi la circoncision protège de la transmission, comme on nous l'assène (cf un des mes derniers messages), alors que les cellules de Langerhans sont censées être très nombreuses dans le prépuce... L'extrait du Wikipédia anglophone consacré au prépuce vaut d'ailleurs son pesant de cacahouètes. Faut pas essayer d'y retrouver ses petits !! "Les cellules de Langerhans sont des cellules dendritiques immatures que l'on trouve dans toutes les parties de l'épithélium du pénis, mais qui sont plus superficielles sur la partie interne du prépuce. La récente étude de Szabo etShort [2000] cible les cellules de Langerhans comme récepteurs du VIH, et établit que ces cellules "doivent être considérées comme le plus probable site d'entrée virale lors de l'infection primaire au VIH chez les hommes". Les cellules de Langerhans sont également connues pour exprimer la langerine, lectine de type-c, qui pourrait jouer un rôle dans la transmission du VIH des ganglions lymphatiques proches. Cependant, de Witte et al. (2007) ont reporté que la langerine, produite par les cellules de Langerhans, bloque la transmission du VIH vers les lymphocytes T. Cependant, le taux global de transmission du VIH sont plus élevés avec un prépuce que sans." "Langerhans cells are immature dendritic cells that are found in all areas of the penile epithelium,[38] but are most superficial in the inner surface of the foreskin.[38] The recent Szabo and Short (2000) study targets Langerhans cells as receptors of HIV, and states that these cells "must be regarded as the most probable sites for viral entry in primary HIV infection in men."[39] Langerhans cells are also known to express the c-type lectin langerin, which may play a role in transmission of HIV to nearby lymph nodes.[38] However, de Witte et al. (2007) reported that langerin, produced by Langerhans cells, blocks the transmission of HIV to T cells.[40] However, overall transmission rates of HIV are higher with a foreskin than without a foreskin.[41]" De tout ça, on peut à mon avis tirer quelques conclusions sommaires : - L'orthodoxie continue à patauger"sévère", et c'est rien de le dire. Elle est maintenant bien emmerdée et obligée de reconnaître que la "transmission sexuelle du VIH" est faible et non systématique dans le cas de relations vaginales... L'extrait de l'article cité par Brume est prodigieux : "Même si le VIH est estimé avoir tué 22 millions de personnes depuis qu'il a été identifié il y a plus de 25 ans, il n'est en fait pas très bon pour infecter des humains, toutes proportions gardées". [Even though HIV has killed an estimated 22 million people since it was first recognized more than 25 years ago, it is actually not very good at infecting humans, relatively speaking.] - Les cellules de Langerhans et la langerine font sans doute partie du dispositif qui permet de nettoyer les diverses cochonneries oxydantes présentes dans le sperme, et leur absence dans la muqueuse rectale fait que celle-ci serait a contrario beaucoup plus sensible, ce qui contribuerait à expliquer que seule les relations anales passives sont liées statistiquement à un taux significatif de positivité au test dit VIH. - Ne vous faites circoncire que si vous en avez envie pour d'autres motifs !
  10. Pour résumer ce qui n'ont pas le temps de le lire ou ne maîtrisent pas l'anglais : cet article souhaite rendre compte d"une analyse "historico-médicale" comprenant plusieurs facteurs (développement de l'urbanisation, prévalence des ulcérations génitales selon les époques, estimation de la diffusion du "virus" par une analyse historico-génétique des différentes souches du "virus..). Ses conclusions : une forte prévalence d'ulcérations génitales, indirectement liés au développement urbain de 3 capitales africaines dans la première moitié du XXème siècle auraient favorisé le déclenchement de la maladie et son passage au stade "épidémique", et expliquerait le développement simultané de plusieurs souches différentes du "virus" (notamment entre HIV1 et HIV2). Cet article est terrifiant... vraiment oui ces chercheurs font peur. Ils sont capables de juger fiable les archives de l'administration coloniale de santé de Kinshasa entre 1918 et 1960 pour en tirer des prévalences précises année par année de différentes pathologies de MST, et en asséner des résultats scientifiques - savent-ils ce que c'était qu'une colonie, et le Congo Belge en particulier ? Ils sont capables de n'expliquer les différences entre plusieurs peuples (ici africains) que par leur propension à circoncire leurs mâles et à chasser les singes. Ils n'ont visiblement aucune idée de ce qu'est l'histoire, la géographie, la compréhension de fonctionnement sociaux dans leur complexité autrement que par leur logique mathématique binaire. Ils peuvent désigner des lieux (en l'occurence 3 capitales, Kinshasa, Douala, Abidjan) comme étant le foyer probable de l'épidémie de VIH dans la 1ère moitié du XXème siècle, et ce sans avoir la trace qu'un seul des habitants de l'époque en souffrait (si ce n'est un échantillon de sang de 1959 d'une personne de Kinshasa dont on ne sait rien, à la suite d'un screening généralisé d'anciens lots d'échantillons sanguins conservés). Ils sont incapables d'explorer d'autres pistes que celles qui ont déjà été labourées jusqu'à la lie depuis maintenant des décennies - la contamination par les primates, la réduction de la transmission par la circoncision... - et pour cause, comme le rappelle Jardinier, ils sont dans une logique circulaire où le serpent ne peut que se mordre la queue : si on connait déjà les causes, on peut toujours tordre les données et leurs interprétations dans le sens voulu. Or ces hypothèses de bases ne font déjà que traduire de fort vieilles obsessions hygiénistes qui ont fondé la médecine "moderne" en Europe et aux Etats-Unis au XIXème : le rejet de toute promiscuité (promiscuité sociale dans les villes-champignons, promiscuité sexuelle), le sida ayant remplacé simultanément la tuberculose et la syphillis des faubourgs ouvriers du XIXème. Et puis bien sûr cette fascination mêlée de répulsions pour le monde tropical des colonies, pour ses maladies tropicales, pour ses grands singes, et ce racisme plus ou moins dur qui continue de faire de l'homme noir un homme à part. On ne peut pas comprendre autrement pourquoi on continue à chercher en Afrique cette "épidémie" qui s'est d'abord développée à toute vitesse chez les gays blancs d'une poignée de grandes villes américains et européennes. De façon révélatrice, dans la bibliographie, ils citent un article de 2007 qui est tout un programme : "Pourquoi la circoncision est un impératif biomédical pour 21ème siècle ". Dans le résumé (l'abstract), on peut notamment lire cette perle dans la bouche d'un médecin : "La circoncision a des bénéfices socio-sexuelles et réduit les problèmes sexuels avec l'âge. Il n'a pas d'effet adverse sur la sensibilité pénienne, la fonction ou la sensation durant le contact sexuel. La plupart des femmes préfèrent le pénis circoncis pour l'apparence, l'hygiène et le sexe. Etant donné les preuves épidémiologiques convaincantes, la circoncision de routine devrait être hautement recommandée par tous les professionnels de santé. " "Circumcision has socio-sexual benefits and reduces sexual problems with age. It has no adverse effect on penile sensitivity, function, or sensation during sexual arousal. Most women prefer the circumcised penis for appearance, hygiene and sex. Given the convincing epidemiological evidence and biological support, routine circumcision should be highly recommended by all health professionals." Heureusement qu'on parle toujours de science !!
  11. Jibrail

    le MMS

    Salut, Sur un forum allemand, un contributeur qui était très volontaire l'a testé pendant plusieurs mois, et n'a ressenti aucune amélioration, et a constaté une forte baisse de ses indicateurs "virologiques" orthodoxes (CD4 et CV). Ce qui me semble tout à fait logique car il s'agit de chlorite de sodium (NaClO2) dont l'effet est, d'après ce que j'ai pu lire, fortement oxydant, et qui ne peut être donc qu'essentiellement toxique pour les personnes dites séropositives !
  12. Je rejoins tout à fait l'avis de Brume; tu sembles présenter des symptômes qui ne sont pas anecdotiques et qui sont, d'après ce que tu nous indiques, probablement liés à une séjour dans une zone de forêt tropicale humide, bien connue pour abriter tout un lot d'infections et de parasites qui peuvent provoquer ce type de symptômes. Et auxquels sont particulièrement sensibles ceux qui n'y ont pas grandi. Ceci relativement indépendamment, je pense, de l'état de stress psychologique. Nous ne sommes pas médecins, et même aucun médecin correct ne diagnostiquerait ainsi à distance. Mais qu'elles soient ou non provoquées par un hypothétique VIH, que tu souhaites rester fidèle à une vision dissidente du VIH, cela ne me semble pas la question principale. Comme le rappelle le Perth Group dans son dernier texte en réponse à Rethinking Aids, malheureusement en anglais, ce type d'infection "tropicale" existait bien avant tout ça, et disposait - et dispose toujours - de traitements qui ont prouvé une certaine efficacité. Pour ma part, si je crois à l'efficacité des produits de types antioxydants au long cours, je ne le pense pas suffisamment puissants et efficaces en période d'infection manifeste, symptômatique (de "crise"). Et si je crois également à la nocivité des médicaments orthodoxes au long cours, et tout particulièrement à certains d'entre eux, j'ai la conviction que certains d'eux ont largement prouvé une certaine efficacité dans ces situations, à court terme. S'il n'y a qu'un point sur lequel, dans ta situation, je serai vigilant, c'est bien qu'il te diagnostique correctement l'infection dont tu sembles souffrir - surtout si elle devait être assez exotique, et que les médecins en France n'y sont pas confrontés tous les jours. Et pas qu'ils te mettent tout sur le dos du VIH, te soignent "mécaniquement" en se basant sur des idées préconçues comme un malade "habituel" du VIH, et passent à côté de la cause de tout ça... surtout si tu ne fais pas partie des groupes traditionnels "à risques" (homos, drogues récréatives, etc...). Bon courage, et tiens-nous régulièrement au courant.
  13. Comme promis je reprends la traduction de la réponse de Montagnier, qui à la relecture me semble encore plus énorme que celles du film : "Mes assertions - sorties de leur contexte dans un film qui glorifie les "dissidents" et posté sur un site Internet qui recherche le débat polémique - est basé sur des observations que j'ai réalisé lorsque j'étais directeur du Centre de référence de virologie sur SIDA à l'Institut Pasteur : nous avons en fait rencontré différents cas de personnes qui ont été transitoirement séropositifs pendant quelques mois, et puis qui sont redevenus séronégatifs ensuite. Il est difficile de détecter, compte tenu de la nature furtive de l'infection, mais dans le cas du SIDA, cela reflète simplement un phénomène général qui peut être trouvé dans de nombreuses infections virales : sous l'effet d'une bonne réponse immunitaire, il va disparaître après quelques semaines. Dans le cas du VIH, cela explique l'énorme disparité de la prévalence entre le Nord (0,1% dans nos pays) et le sud (5 à 10% en Afrique). Dans les zones du Sud, pour de nombreuses raisons (telles que les co-infections ou la malnutrition), le système immunitaire de nombreux Africains est affaibli, ce qui permet des infections chroniques au VIH. Ces cas de personnes transitoirement séropositives ne doit pas minimiser la nature dangereuse du VIH, qui demeure le facteur clé du déclenchement du SIDA, mais ils suggèrent qu'une régression de l'épidémie peut être obtenue en Afrique en prenant des mesures générales de santé publique." En résumé : - Les séropositifs seront contents d'apprendre qu'ils ont intérêt à refaire un test quelques mois après pour vérifier qu'ils ne sont pas redevenus négatifs. Mais putain s'il le sait depuis les années 80, pourquoi il n'a pas ouvert sa gueule et qu'ils ne communiquent pas ses données là-dessus !!! - Loin d'être un rétrovirus agressif et incontrôlable par le système immunitaire, il est possible de se débarasser du VIH avec un système immunitaire, peut-être pas comme une vulgaire grippe mais pas loin. - Il y a des infections chroniques au VIH en Afrique - probablement comme chez les gays dans les pays du Nord... je ne sais pas si la formule est scientifiquement exacte mais je la trouve très parlante - Nous parlerions plutôt ici d'exposition chronique aux molécules "donneuses" de monoxyde d'azote (NO). - Une régression de l'épidémie peut être obtenue en Afrique et pas seulement par la mort de tous les malades ! C'est une nouvelle fois énorme ! J'indiquais dans mon précédent message que Luc Montagnier, par cette réponse, persiste et signe. En effet, les autres protagonistes orthodoxes de Houses of Numbers se sont fendus d'un site web délicieusement dégoûtant, Inside House of Numbers. Dégoûtant parce ces grands donneurs de leçons éthiques ne se gênent pas pour usurper le nom de domaine du site officiel du film (www.housesofnumbers.org, alors que celui du site officiel est www.housesofnumbers.com), et aussi parce qu'ils ne se lassent pas de remuer le cadavre de Christine Maggiore (avec une soi-disante analyse de ses différents tests VIH), comme ils l'avaient fait auparavant avec celui de sa fille. Enfin c'est plus facile de faire parler des morts que de répondre à toutes les contradictions qu'on leur met sous le nez. Peut-être que le film de Brett Leung n'est ni honnête ni sérieux (comme on ne l'a pas vu en France, on ne sait jamais), mais une chose est sûre, eux ne le sont pas ! Mais pour en revenir à Luc Montagnier, ce qui est intéressant ce que les protagonistes orthodoxes de Houses of Numbers signent une déclaration commune qui est publiée sur ce site, bien entendu pour dénoncer le caractère "dangereux" ("harmful") du film. Et ils en profitent pour répondre (presque) directement à Montagnier : "Si la bonne nutrition est importante pour la santé en général et le bien-être, elle n'est pas suffisante pour prévenir ou traiter des infections liées au VIH et ne peux pas guérir le SIDA". ("While good nutrition is important for general health and well being, it is not sufficient to prevent or treat HIV infection and it cannot cure AIDS")... Parmi les signataires : Robin Weiss et Niel Constantine cités plus haut par Bellini, Françoise Barré-Sinoussi, qui a partagé le prix Nobel avec Montagnier... et pas Montagnier. Si des journalistes scientifiques ou people s'ennuyaient un peu, ils pourraient enquêter sur les contradictions et l'état actuel des relations entre Françoise et Luc, je serai curieux de savoir l'état de leurs relations ! Et pour en finir avec ça, cette déclaration commune ne plaide vraiment pas en faveur de nos grands pontes orthodoxes qui reprennent les vieux poncifs (en revenant à leur indépassable déclaration de Durban) dont le tout le monde sauf eux est d'accord pour dire qu'au minimum elles posent question, et demandent à être prouvées, du genre : - "Le VIH est un virus naturel qui est entrée dans la population humaine par les chimpanzés il y a de nombreuses années." (HIV is a natural virus that entered the human population from chimpanzees many years ago.) - "Les tests de diagnostics du VIH sont hautement précis et fiables." (HIV diagnostic assays are highly accurate and reliable) - "Le révisionnisme du SIDA a causé des centaines de milliers de morts en Afrique du Sud" (AIDS denialism has caused the deaths of hundreds of thousands of South Africans). Cela finit bien sûr par un rappel à l'ordre en instrumentalisant les "millions qui sont déjà morts du SIDA". Bon, moi j'ai jamais entendu Barré-Sinoussi ou ces autres 'moralistes du dimanche" dénonçant par exemple tout ce que la légèreté de l'orthodoxie a coûté aux populations africaines : la définition de Bangui (lorsque on diagnostiquait le VIH chez les Africains sur les seuls symptômes très peu spécifiques, parce que les tests coûtaient trop chers), les faux positifs réguliers dans les cas de grossesse (alors que c'est presque le seul moment où il y avaient de véritables tests), les faux positifs fréquents dans le cas de lèpres et de tuberculose... alors qu'un test positif condamnait souvent les personnes à une mort sociale (rejeté de leurs proches et en particulier les femmes de leur mari) aux conséquences dramatiques... Sans parler des monothérapies d'AZT (qui vient d'être officiellement classé cancérigène par l'État de Californie), lorsqu'elles étaient officiellement abandonnées dans le Nord, etc... bon, vous connaissez la musique, j'arrête de rabâcher. A noter que le Perth Group a fait deux réponses précises et globales (en anglais) aux assertions contenues dans le site Inside House of Numbers.
  14. Bon voilà j'avais écrit tout un message qui s'est volatilisé en un faux mouvement, mais une nouvelle très intéressante : sollicité par le magazine australien Nexus sur ses propos dans Houses of Numbers, Luc Montagnier persiste et signe. Bien sûr, c'est à sa manière, dans le style du bonhomme : voilée, codée, pas franche pour un sou. Sur le site de Rethinking Aids, Djamel Tahi (le réalisateur de "Sida le Doute" - remerciements éternels!) commente et reproduit cette curieuse réponse de Montagnier : "My statement—taken out of its context in a film that glorifies the "Dissidents" and posted on Internet by a website that is searching for polemical debate—is based on observations I made while I was director of the Centre of reference on AIDS virology at the Pasteur Institute: we actually met several cases of persons being transitively HIV–positive for a few months and then turning HIV–negative again. This is difficult to detect, keeping count of the furtive nature of the infection, but, when applied to AIDS, it simply reflects a general phenomenon that can be found in many viral infections: under the effect of a good immune response, these will disappear after a few weeks. In the case of HIV, this explains the enormous disparity of prevalence between the North (0,1% in our countries) and the South (5 to 10% in Africa). In southern areas, for a lot of reasons (such as co–infections or malnutrition), the immune system of many Africans is weakened and allows chronic infection to HIV. These cases of people being transitively HIV–positive do not minimize the dangerous nature of HIV, which remains the key factor in the onset of AIDS, but they suggest that a regression of the epidemic can be obtained in Africa by taking general health measures." C'est du français traduit en anglais donc relativement facile à comprendre pour les anglophones... Je referais la traduction ces prochains jours dès que j'ai un peu de temps.
  15. Les taux officiels de positivité au test dit VIH suite à une fellation sont extrêmement faibles : 1 pour 10.000! Voir ce lien vers la référence officielle des autorités sanitaires américaines (la CDC, Center Disease Control d'Atlanta). Même d'un point de vue orthodoxe, ce n'est que du bruit statistique. C'est d'ailleurs tout à fait corrélé à la faible prévalence de la positivité au test dit VIH chez les hétéros en général et les femmes en particulier, dans les pays développés. Il n'y a que les plus orthodoxes qui effraient toujours les néophytes avec les diverses infections buccales censées constituées autant de portes d'entrées au fantomatique virus. L'étude à long terme la plus importante (la cohorte MACS portant sur plus de 1.500 homosexuels à Chicago) a montré que l'acquisition de la séropositivité n'était reliée qu'à la pratique passive du sexe anal. L'usage des drogues récréatives a été également constamment mis en évidence depuis 20 ans (par exemple ce résumé en anglais). Voilà quelques références, il n'y a qu'à demander ! - D'abord en français l'article traduit par Aixur de Christine Johnson sur la PCR, avec de nombreuses études en bibliographie dont celles que je cite ci-dessous. - Le résumé de cette étude de 1992 sur la sensibilité de la mesure de la charge virale, portant à la fois sur des séropositifs et séronégatifs. "CONCLUSION : False-positive and false-negative results were observed in all laboratories (concordance with serology ranged from 40 to 100%)." - Le résumé de cette autre étude de 1992. Le titre en dit long : une faible sensibilité, spécificité et reproductibilité de la mesure de l'ADN de VIH chez des patients infectés et non infectés. "HIV-1 gag signal was also reported for 28 of 151 PCR determinations on 34 samples from noninfected blood donors (18.5% false-positive rate).". - Cette étude espagnole de 1998 est la plus complète et disponible en texte intégral. Une mesure de charge virale de 20 volontaires négatifs au test dit VIH a été réalisé à l'aide de 4 techniques différentes disponibles sur le marché. il en ressort pour les différentes techniques : 2/20 détectables (CV 2.000 et 20.000), 2/20 détectables (CV 150 et 480), 1/20 détectable (CV 73). - Un dernier résumé d'un article de 1998 relatant 3 personnes avec une CV positive (entre 1200 et 1500 copies) qui ont été diagnostiquées séropositives avant de redevenir négatives à la suite des résultats du test d'anticorps (le test dit VIH). Pour finir quelques remarques par rapport à l'idée de tester la Charge Virale chez des séronégatifs : comme c'est mon cas je serai volontiers partant (comme peut-être d'autre ici), mais cela risque d'être une démarche coûteuse (j'ai des souvenirs de coûts astronomiques, mais je crois que comme la technique PCR est désormais tombée dans le domaine public, cela a pu baisser, il n'y a plus à engraisser le labo Roche comme par le passé) et assez frustrante. D'après ce que j'ai pu comprendre, la charge virale est un instrument de mesure particulièrement imparfait de l'activité de la transcriptase inverse, que l'on peut interpréter grosso modo comme un mécanisme de réparation des cellules soumises à un stress (oxydatif) important, et qui est donc généralement plus importante chez les personnes soumises à un stress oxydatif important. Cependant, un certain nombre d'interactions complexes au niveau cellulaire font que les résultats sont souvent assez différent de ce que l'on attend (ce qui est accentué par les défauts propres à la technique PCR, qui n'a pas été initialement conçu pour un usage quantitatif, de mesure). Toutes ces limites ont déjà été largement documentée par les repenseurs tant au niveau de la théorie qu'au niveau des résultats, même les plus orthodoxes n'ont pu imposer que la charge virale soit utilisée comme instrument de diagnostic (le test d'anticorps demeure incontournable). En faisant le test à quelques uns, on risquera de refaire ça en moins bien : peu de cas, pas forcément de résultats... si tout le monde a une CV indétectable, ce qui est le cas le plus probable chez des personnes en bonne santé, cela pourra démotiver ceux qui auront essayé.... L'avantage serait que dans le cas où cela marcherait, il serait plus facile de convaincre des proches. Mais s'il faut se cotiser pour faire avancer le schmilblik, je serais bien partant pour voir comment on peut amener le film de Brett Leung (Houses of numbers) en France !
  16. Salut, Le Bactrim est une combinaison de deux antibiotiques à large spectre, qui inhibent le développement des bactéries et donc prévenir les infections d'origine bactérienne, et avec aussi des propriétés antifongiques. Pour cette raison, il a été donné en prophylaxie (= en préventif) de façon continue à forte dose aux séropositifs avec un faible taux de CD4, en particulier durant les années 80 (avant les multithérapies), parce que le Bactrim était ainsi censé prévenir les maladies opportunistes (pneumocystoses, toxoplasmose, etc...). De la même façon, il est parfois donné également en prophylaxie à vie aux patients qui ont subi des greffes - car ceux-ci prennent des immunosuppresseurs pour éviter le rejet de l'organe greffé, et sont confrontés aux même types de maladies opportunistes que dans le cas du sida. Pour certains repenseurs, en particulier le médecin allemand Heinrich Kremer, le Bactrim est une substance particulièrement dangereuse, en particulier lorsqu'il est pris en continu à long terme, parce qu'il contribue à détruire le système immunitaire. Cheminot nous avait indiqué que c'était un puissant oxydant, et qu'en ce sens il contribue à fortement aggraver la situation. Son usage a d'ailleurs été fortement réduit à partir de 1995 en Grande-Bretagne. Sa toxicité à long terme sur la moelle osseuse (pièce essentielle du système immunitaire) est connue et bien documentée. Pour beaucoup, c'est bien la terrible combinaison Bactrim+AZT qui a été fatale à de nombreux séropositifs au cours des années 80 dans les pays développés, et qui continue à l'être dans les pays où les patients n'ont pas les moyens (ou n'ont pas accès) aux coûteuses multithérapies, le brevet du Bactrim ayant expiré il y a longtemps, et celui de l'AZT plus récemment. Et ce ne sont pas les seuls repenseurs qui le pensent dans leur coin! En témoigne des études à la pelle sur ce thème (hélas en anglais), comme : - Cette étude de 2005 réalisée en Côte-d'Ivoire [en anglais], qui montre les dégâts provoqués par l'administration conjointe de l'AZT et du Bactrim, et l'amélioration de la situation à l'arrêt du Bactrim. L'étude n'a pourtant dépassé 6 mois (et non plusieurs années comme c'est le cas pour les prophylaxies à vie). - Cette étude de 2005, qui montre les dégâts provoqués sur la moëlle osseuse et sur les lymphocytes B (futurs T4) de souris exposés à la même combinaison (l'article évoque l'apoptose des lymphocytes B...). - Cette étude toute récente de 2009 qui montre que le double traitement affaiblit des cultures des lymphocytes de patients séropositifs... - Et encore beaucoup d'autres (il s'agit de quelques références glanées sur le net en quelques minutes seulement !) Voilà si tu avais encore le moindre doute concernant le Bactrim, et je partage donc aussi les avis précédents et je pense qu'à ta place, je resterai dans tous les cas, trithérapie ou pas, à l'écart du Bactrim, même s'il n'y a pas d'AZT dans la combinaison que l'on t'a prescrite. En tout cas, pas de raison d'en prendre si tu te portes bien actuellement. Bon courage à toi et meilleurs voeux à tous pour 2010.
  17. Fais comme attention de ne pas trop te griller ! Les derniers jugements concernant de prétendues contaminations volontaires par le VIH ont été particulièrement sévères, avec par exemple ce dernier cas à Perpignan : 5 ans de prison dont 18 mois fermes. Même si tu n'es pas dans le même cas, cela montre que la justice ces derniers temps n'est pas de la meilleure humeur. Ton objectif, ce serait que le Tribunal Administratif infirme le diagnostic VIH, compte tenu du fait que - selon nous - le test VIH ne prouve rien du tout ?
  18. Salut, Ta question est très intéressante et je n'aurai pas de réponse toute faite. C'est vrai qu'avec la seule vidéo, et sans autres éléments de contexte, c'est peut-être un peu délicat : il y aura ceux qui seront braqués, et les autres resteront sur leur faim parce que Montagnier n'explique que très brièvement sa position... Par exemple le film (House of Numbers) en entier serait probablement plus intéressant, mais j'ai l'impression qu'il n'est pas encore sorti en France, et je ne sais pas si c'est prévu (le site annonce une sortie DVD en juin 2010) ? Après, tout dépend de "l'objectif" - convaincre une centaine de personnes très impliquées me paraît très difficile, mais en prenant le temps... Quelque chose qui semblerait très intéressant, ce serait que ton association, qui doit avoir un poids relatif, fasse une lettre à Montagnier lui demandant des explications sur ces propos et sur les traitements que devraient suivre les séropositifs de l'association! Sa réponse (selon...) pourrait constituer un point de départ pour une discussion au sein de ton association ?
  19. Excellent !! Ton document est très clair et très pédagogique. Il faudrait en profiter pour forcer les portes les moins bien blindées !
  20. Pendant que la presse s'excite la sur pseudo-efficacité d'un pseudo vaccin, une nouvelle étude de l'équipe de Stefano Aquaro, qui avait déjà signée une publication fondamentale il y a deux ans sur le rôle des péroxynitrites, confirme tout l'intérêt de la N-Acétylcystéine (NAC). L'équipe fait le constat que le mécanisme d'action du dit "VIH" dans la dégradation des cellules nerveuses et neuronales est inconnu (cela génère notamment des démences associées au dit "VIH"), mais que tout la relie au stress oxydatif provoquant à terme l'apoptose (mort programmée) de ces cellules. De plus, il y a aussi une corrélation observée avec le raccourcissement des télomères (partie des chromosomes dont le "raccourcissement" progressif, nuisant à la reproduction des cellules, est aujourd'hui la pierre angulaire de la théorie sur le vieillissement). L'étude montre qu'in vitro, ce type de cellules "exposées au VIH" résistent beaucoup mieux lorsqu'elles étaient traitées avec de la NAC que lorsqu'elles ne le sont pas. L'apoptose est notablement réduite, et la taille des télomères demeure constante alors qu'elle diminue fortement pour celles "exposées au VIH" mais non traitées par la NAC. Le niveau de glutathion mesuré est logiquement élevé (car la NAC est un précurseur du glutathion), et même plus que dans des cellules "saines" du groupe de contrôle. Tout cela confirme, au moins in vitro, s'il y avait encore besoin, le rôle de la NAC (et donc l'intérêt de se supplémenter) et du rôle protecteur du gluthation.
  21. Sans m'avancer pour Wallypat, un point qui n'est pas faux, mais qui est aujourd'hui susceptible d'avoir évolué concerne les variabilités du Western Blot; j'imagine que les diagnostics dans les différentes régions du monde et en particulier en Afrique sont sans doute aujourd'hui moins expéditives qu'autrefois (peut-être je m'illusionne). Mais même si ce n'était plus vrai aujourd'hui, la réalité de ce que c'était avant demeurera bien entendu indéniable. En témoigne l'aveu de l'Onusida qui avait revu drastiquement à la baisse les cas estimés dans divers pays africains fin 2007 (voir notamment le message de Cheminot à ce sujet). Concernant la transmission sexuelle, et même si je me souviens que Wallypat n'était pour le coup pas vraiment d'accord, pour ma part je soutiens que les recommandations des médecins suisses (qui considèrent que dans certaines conditions, il n'y a pas de transmission sexuelle de la séropositivité au test dit du VIH) constitue un des messages les plus clairs sur les hésitations et les contradictions de l'orthodoxie : cet avis n'a pas fait l'unanimité, il a été recueilli ici et là avec une franche hostilité, c'est donc que rien n'est réglé, que de fortes divergences scientifiques sous-tendent cette division, et donc que notre questionnement par rapport à ce que l'on nous raconte est tout à fait justifié. A l'inverse - mais j'étais moins à l'affut ces derniers temps - je n'ai pas repéré d'infos nouvelles qui infirmeraient les points soulevés par Wallypat.
  22. Deux nouvelles publications concernant le SEVI... La première publication concerne ses propriétés chimiques; Cheminot (toujours lui !) en saisira peut-être la portée ? La seconde publication est parue en mai. Des chercheurs ont démontré in vitro qu'un des principaux actifs antioxydants du thé vert (une "catéchine") dégrade le "SEVI" et réduit drastiquement "l'infectiosité du VIH" (le dosage de P24). Ils souhaitent ainsi en faire la base d'un microbicide pour combattre l'infection du VIH. Il serait plus intéressant à mon sens de se focaliser sur la source (l'origine du SEVI) mais on peut espérer qu'ils y travaillent également... Également un résumé en français, ou en allemand avec les graphiques correspondants.
  23. Je n'ai pas plus de réponse que mes camarades, mais il me semblerait aussi assez douteux de cumuler le traitement contre tuberculose et une triT, surtout tant que tes CD4 sont (relativement) élevés. Concernant le Dr Sacher, j'ai eu des échos un peu contrastés sur un forum dissident allemand; lui était reprochée une certaine "légèreté" dans le suivi de ses patients, en gros une poursuite de traitements alternatifs trop longue, un démarrage des triT trop tardifs en cas d'échec de traitements alternatifs, amenant des patients à développer inutilement des maladies opportunistes - et cela concernait plusieurs personnes. Je n'ai bien sûr pas de moyen de le confirmer, mais ça m'ennuyait aussi de garder ça pour moi. Je peux aussi essayer de demander d'autres adresses si cela t'intéresse... Relisant le fil, je repensais à cette émission écoutée par hasard l'autre jour concernant la vaccination contre l'hépatite B (je suis vacciné comme toi); pas tout à fait le même sujet mais c'est assez instructif...
  24. Merci pour cette info. Un fil était ouvert à cet emplacement. Plusieurs études (citées dans ce fil) font clairement état de la dangerosité des poppers, la pathogénèse (le mécanisme par lequel le produit dégrade le corps) semble bien comprise, et les modèles animaux semblent sans ambiguité. Les poppers demeurent interdits dans nombre de pays, dont la Suisse par exemple... Il y a cependant une ambiguité fondamentale entre les effets à court terme (type collapsus ou arrêt cardiaque lorsque cumulé avec du Viagra), relativement rares et sur lesquels se basait le Ministère Public pour l'interdiction, et les effets à long terme de type sarcome de Kaposi que les repenseurs et quelques équipes universitaires sont bien seuls à défendre (car mettant en cause la théorie rétrovirale du Sida, dans lequel le sarcome de Kaposi tient une place centrale). Et puis les poppers n'ont semblent-ils jamais fait l'objet d'études épidémiologiques d'envergure, car, probablement, ils sont utilisés essentiellement par les gays dont la santé a rarement été une grande préoccupation de la santé publique - il faut dire que ce n'est pas toujours une grande préoccupation pour les gays eux-mêmes (et encore moins celles des marchands qui les représentent parfois bien abusivement, comme la fédération de marchands gays français - le SNEG - qui était partie prenante de ce recours contre l'interdiction). Le site Mélismes rapporte ainsi des extraits de l'arrêté du Conseil d'Etat (en version intégrale ici, sur le site du SNEG) : "Le Conseil concède d’abord que certains modes d’utilisation des nitrites d’alkyles peuvent être dangereux et qu’à ce titre le Code de la consommation permet légitimement au Premier ministre de règlementer les poppers. Mais il relève aussitôt l’absence de toute évaluation scientifique sérieuse de la dangerosité des poppers par les pouvoirs publics: Les effets toxiques pour la santé « sont relativement rares et mal mesurés », les « statistiques incomplètes ou hétérogènes » et «aucune étude scientifique ou enquête n’est produite ou citée» pour démontrer la nocivité des produits." S'agissant d'un produit découvert il y a bien longtemps (au XIXème) et donc bien entendu non brevetable, il n'y a pas foule au portillon pour mener des études d'ampleur, comme toujours dans ce cas...
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