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forum sidasante

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  1. S'ils ne donnent pas les résultats détaillés par écrit, qu'est-ce qui prouvent qu'ils disent la vérité ? Rien. Le coup à leur faire, ce serait de leur dire que puisqu'ils ne veulent pas donner les résultats par écrit, tu te considères comme négatif et que du coup tu vas aller coucher avec plein de gens séronégatifs sans te protéger. Et s'ils deviennent positifs, ça sera de la faute du labo qui n'a donné aucune preuve que tu étais bien séropo (bon ok, tu sais déjà que tu es séropo. Donc, ça ne peut pas servir pour toi, mais pour d'autres personnes qui n'ont jamais été testées avant et à qui on ne donne pas les résultats, oui). Tout ça en enregistrant la conversation en audio ou en vidéo. Ça serait marrant de voir leur réaction.
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  2. Oui mais concernant le fichage, comme l'indique les liens donnés par Jardinier, ces déclarations doivent être anonymisés pour respecter le secret médical, elles sont réalisées à des fins statistiques. Tout fichage nominatif d'une séropositivité est donc absolument ILLÉGAL. Concernant la remise des résultats par un médecin, c'est précisé dans cet arrêté du 26 novembre 1999 et c'est vrai pour tout résultat jugé grave (voire en dessous), et je pense que c'est vrai aussi pour des cancers ou toute chose grave. L'objectif est de ne pas laisser le patient seul avec son diagnostic (surtout quand il est nouveau)... Dans les centre de dépistage anonyme, la remise des résultats par un médecin est la norme que le résultat soit positif ou négatif, au moins de ceux que j'ai pratiqué; c'est parfois un peu plus olé olé selon les labos. J'ai aussi eu la même procédure en Suisse. Le fait qu'il doive être rendu par un médecin n'exclut pas que ce soit le médecin biologiste du labo qui te communique le résultat. Ceci dit, je comprends ta rage (même si sur ces aspects précis, je suis d'accord avec le législateur, car ces dispositions vont plutôt dans le sens, en temps normal, de la protection du patient), mais le drame du VIH, c'est qu'en général médecins et chercheurs en ont fait quelque chose d'exceptionnel pour qu'ils soient libres d'aller plus loin que toutes les limites habituellement fixées (il n'y à qu'à voir concernant la mise sur le marché accélérée des molécules, le refus de refaire ou communiquer des examens, le refus de trouver d'autre cause que le VIH à des problèmes de santé...). Et suite à tous les témoignages récents sur le forum, ils ne semblent pas près d'abandonner cette liberté-là, qui se fait bien souvent sur le dos du patient.
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