delwere Posté(e) le 15 mars 2007 Posté(e) le 15 mars 2007 Salut, Je vous invite à lire cet article qui parle de l'évolution de l'épidémie VIH/SIDA en russie. Vous allez voir comme c'est frappant le lien qu'il y a entre l'explosion de l'uage des drogues et la dite épidémie. Exemples: Bien que l’ex-Union soviétique n’ait été touchée par la pandémie de VIH qu’assez tard, le virus s’étend désormais plus rapidement en Europe de l’Est que dans tout autre pays du monde, avec des épidémies à grande échelle en Fédération de Russie (RF) et en Ukraine, et des épidémies émergentes dans les pays frontaliers d’Europe de l’Est et d’Asie centrale Par "assez tard" il veut dire debut 1998!! Donc 18 ans après les premiers cas recencés aux USA. Sachant qu'aujourd'hui le mode principal de transmission du VIH en Europe et en Afrique est sexuel je me demande quel genre de sex pratiquaient les russes pendant ces 18 ans et avec qui ??? Supposant que le mur de Berlin était imperméable au VIH, le question reste valide sur la période de 1989 à 1997. Le premier cas de SIDA recensé en URSS date de 1987 à Leningrad (maintenant appelée St Petersbourg), et il y avait moins de 10 000 cas d’infection à VIH enregistrés en Fédération de Russie à la fin de 1998 (Burrows, Holmes, et Schwalbe 2002 ; Burrows et Weber 2001). En 1998 10.000 cas d'infections VIH sur plus de 200 millions d'habitants !!! Peut-on mettre ça sur la non fiabilité des chiffres russes?? c'est quand même pas juste. Le VIH se propage une vitesse extraordinaire En février 2004, le nombre d’infections à VIH enregistrées en Fédération de Russie était de 265 296 (Federal AIDS Centre 2004) mais l’ONUSIDA a estimé le nombre de personnes vivant avec le VIH/SIDA dans ce pays à 1,5 million, soit près de 1 pour cent de la population russe (Peter Piot cité dans Connor 2004). Un rapport du gouvernement américain récemment déclassifié avertit que le SIDA pourrait tuer jusqu’à 50 millions de personnes dans le monde d’ici à 2010, et prévoit les effets de la maladie dans plusieurs pays d’intérêt stratégique pour les Etats-Unis, avançant qu’en 2010, la Fédération de Russie pourrait compter jusqu’à 8 millions de cas de SIDA (National Intelligence Council 2002) Waw!! c'est plus que extra ordinaire c'est magique. En plus on a déjà le chiffre pour 2010. Enfin j'ai vu dans certains articles que le nombre des toxicomans avoisine aussi les 1,5 millions mais passons. Ces prédictions semblent aller à l’encontre du fait qu’un nombre moins élevé de nouveaux cas de VIH a été recensé en 2003 et 2002 par rapport à 2001. Pour le Dr Vadim Pokrovsky, chef du Centre fédéral russe pour la lutte contre le SIDA, ce recul s’explique par la diminution du nombre de personnes à risque suivies par le système de surveillance. Il a précisé qu’au moment où le nombre de nouvelles infections recensées avait chuté de 41 pour cent (de 2001 à 2002), le nombre des consommateurs de drogue testés avait également baissé de 38 pour cent. Ainsi, l’évolution du « nombre de nouveaux cas recensés d’infection à VIH pourrait tout simplement être associé à des changements dans la constitution du groupe testé » (Pokrovsky 2003 cité dans PNUD 2004). Pas mal celle là. Une diminution des nombre de tests est à l'origine de cette baisse. Ok, donc il faut qu'on croit aux prévisions!!! La transmission du VIH chez les consommateurs de drogues injectables (IDU) reste l’élément moteur de l’épidémie de VIH russe. Des études menées dans les villes russes entre 1997 et 2002 ont fait état de taux de prévalence du VIH très variables chez les consommateurs de drogues injectables, allant de 0 pour cent à Arkhangelsk et Pskov à 65 pour cent à Irkutsk et Kaliningrad (PNUD 2004; Rhodes et al. 2004). Bien que seulement 52 pour cent des infections recensées le soient chez les consommateurs de drogues injectables, le Centre fédéral russe de lutte contre le SIDA a estimé qu’en 2002 plus de 90 pour cent des infections réelles touchaient des consommateurs de drogues injectables (Rhodes et al. 2004). Plus de 90% !! waw !! Pourtant j'ai cru comprendre que le mode principal de transmission est sexuel. Le nombre de cas recensés d’infection transmise par contact sexuel augmente : en 2001, la transmission par contact sexuel représentait 4,7 pour cent des cas recensés ; en 2003, ce nombre atteignait déjà 17,6 pour cent. Cette augmentation concerne en grande partie les travailleurs de l’industrie du sexe (dont beaucoup sont aussi des consommateurs de drogues injectables et/ou ont des partenaires sexuels qui consomment ce genre de drogues) : une étude russe réalisée en 2000 a estimé que 80 pour cent des femmes séropositives en Fédération de Russie étaient à la fois des consommatrices de drogues injectables et travaillaient dans l’industrie du sexe (Smolskaya et al 2000 cité dans Rhodes et al. 2004). Les études réalisées dans l’ensemble de la Fédération de Russie suggèrent qu’entre 15 et 50 pour cent des femmes qui consomment des drogues injectables sont impliquées dans l’industrie du sexe (Rhodes et al. 2004). De 4,7% en 2001 à 17,6% en 2003. Pas mal, là je crois les russes se sont mis à pratiquer le sex normalement (celui qui doit être le moteur de la transmission du VIH). Mais il semblerait que la plupart sont des prostituées, en plus 80% d'entre elles sont aussi des consommatrices de drogues injectables. Ah!! d'accord j'ai compris. Donc si une prostituée est VIH+, son mode de contamination doit être forcément sexuel même si elle consomme de la drogue injectable... c'est plutot logique non!! Surtout dans un pays où on admet que le mode de transmission principal est la drogue injectable!! Le taux d’infection à VIH parmi les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes semble être très bas, mais cela pourrait être la conséquence d’un dépistage inadéquat. Chez les 740 000 prisonniers testés en 2002, le taux d’infection à VIH était de 1 pour cent (PNUD 2004). Oh!!! oui encore une fois un problème de dépistage inadéquat. A ma connaissance l'homosexualité n'est pas très a la mode. ----- "If you're defending a lie, you can only defend it with obfuscations and other lies. You can't defend a lie with the truth." - Harvey Bialy. Citer
Viduité Posté(e) le 16 mars 2007 Posté(e) le 16 mars 2007 La Russie soviétique et la Confédération qui lui a succédé (le communisme ne fut pas une rupture culturelle de grande ampleur ... tout juste un naufrage social et surtout économique), sont des zones où la plus grande richesse (d'un petit nombre) cotoie la plus grande pauvreté (du plus grand nombre). Ils ne picolent pas uniquement parce qu'il y fait froid (ou s'injectent). Le stress social et individuel y est observé partout, le désespoir aussi. C'est très différent de l'Afrique et de l'Asie (sauf en Chine peut-être). Quand à la manipulation de l'information et à son utilisation, les nantis des Russies (communistes ou libéraux échevelés) en connaissent un rayon ! ... Ce sont des cadors ... il faut dire que les moyens percutants qui sont à leur disposition rendent aisés leurs trafics et l'expression de leurs ambitions. Citer
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