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forum sidasante

Jibrail

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Messages posté(e)s par Jibrail

  1. Merci  cheminot...

    Et dire ke je l ai fai moi meme cette injection de rocephine....j 'suis degouté, si j'avais su ca avant !

    Mon prochain rendez vous pour un bilan risque d'etre mouvementé!!!

    Une injection unique de Ceftriaxone n'a quand même qu'un impact limité, et a le bon goût de te débarrasser immédiatement et durablement de gonocoques relativement embarrassant et également invalidant s'ils s'incrustent dans la durée...

    Et puis même si l'effet n'est pas neutre, ça n'a quand même rien à voir avec la prise de Bactrim au long cours comme c'était la règle pendant toute une époque pour les séropositifs (en préventif qu'ils disaient...), ni même avec les flacons et les flacons de poppers que la plupart des mecs (gays) continuent à utiliser régulièrement...

    Je veux bien incriminer l'industrie pharma quand il le faut, mais tout rejeter en bloc est le meilleur moyen de se planter. Du Ceftriaxone j'en a pris deux fois dans ma vie, et ces deux fois là j'étais content que ça existe. J'en prendrais pas pour autant tous les jours, c'est clair.

    De toute façon j'ai la sensation qu'à comparer, l'effet des gonocoques a aussi un effet bien plus perturbant sur le résultat du test dit VIH qu'une prise unique d'antibios, étant donné que c'est un facteur très souvent incriminé dans les études épidémio de transmission : voir à ce sujet l'avis des médecins suisses qui indiquait que sous condition (de prise de multithérapies et de CV indétectable), il n'y avait pas de risque de "transmission" de séropositivité (d'un point de vue orthodoxe), SAUF dans le cas d'une MST active type gonocoques ou autres (pour les raisons scientifiques que Cheminot a décrit plus haut)

    Sinon content pour tes résultats, en particulier la hausse des T4 : c'était sans prise de multithérapie ?

  2. (Cheminot @ Vendredi 03 Avril 2009 23h39)

    Un document de l'OMS tire la sonnette d'alarme :

    Le Sida se développe très vite chez les seniors en ce moment. Le responsable?... le Viagra (ce sont du moins leurs études épidémiologiques qui le disent.

    Or, l'explication n'est pas, à ùon avis, dans l'augmentation des relations sexuelles non protégées grâce au Viagra - c'est du moins l'hypothèse officielle -, mais tout simplement parce que celui-ci empêche la destructiondu monoxyde d'azote, et permet la production exagérée de peroxynitrites.

    Il y a exactement 3 ans, j'avais d'ailleurs prévu que le Viagra poserait problème.

    Faudra-t-il un grand nombre de morts pour que le système pharmacomédical admette ses erreurs?

    Effectivement les dernières données vont dans ton sens et en cas d'étude épidémiologique un peu sérieuse sur cette "catégorie" d'hommes séropositifs consommateurs réguliers de Viagra, on devrait rapidement aboutir à des résultats très significatifs : on devrait trouver parmi eux un grand nombre d'hommes hétérosexuels ayant une vie sexuelle et "chimique" assez classique, loin des habituelles "catégories à risque", et peut-certains recommenceront à se poser des questions ?

    Tu as sans doute entendu parler du futur médicament "Naproxcinod", qui selon toute vraisemblance devrait devenir un des prochains "blockbuster" de l'industrie pharmaceutique : il s'agit d'un anti-inflammatoire classique (le Naproxene) utilisé notamment pour soulager l'arthrose, auquel on a ajouté un groupement donneur de NO afin d'éviter toute hausse de la pression artérielle, source d'effets secondaires dans cette classe de médicaments (la population cible étant de plus généralement âgée). Les études concluent à une efficacité remarquable, et prévoit si tout se passe bien une commercialisation à partir de 2010.

    N'aura-t-on pas là le même effet "vasodilatateur" du NO que l'on retrouve dans le sildénafil (Viagra) et dans les nitrites d'alkyle (poppers) qui se retrouverait utilisé à grande échelle et en permanence par des millions de personnes souffrant d'arthrose ? Si cela se confirmait, on aura peut être là une épidémie de séropositivité chez des personnes âgées, hommes et femmes, à mille lieues des catégories à risques... et dans ce cas... là les choses devraient s'éclaircir assez rapidement.

  3. Un article piblié le 07 mars 2009 sur le net , " les documents scientifiques associant le vih au sida en 1984 , sont des faux ".

    http://www.alterinfo.net/Les-documents-sci...aux_a30484.html

    les commentaires peuvent donner à certains lecteurs  l'idée de s'interroger , et de réviser leurs croyances !

    [...]

    Puisqu'on évoque le sujet, cela ne concerne pas le sida, mais cet article indique une fraude de grande ampleur portant sur 21 études publiées entre 2002 et 2007 dans des revues scientifiques de renom dans sa spécialités (anesthésie)... information passée relativement discrètement au milieu du mois de mars... Le labo Pfizer avait largement subventionné le bonhomme.

    Comme quoi dans certains domaines pointus qui laissent de la place à l'interprétation scientifique.... il y aussi de la place pour la fraude scientifique.

  4. D'après cet article, déjà ancien (1996), il semble difficile de mesurer le stress oxydatif comme l'activité antioxydante de l'organisme et la mesure du gluthation n'y fait pas exception - des variations importantes ne sont donc pas à exclure.

    Pour le reste il est instructif de relire le long fil sur le gluthation et particulièrement cette remarque de Cheminot :

    attention, les glutathions peroxydases sont des enzymes séléniées, et on n'y mesure que le tauix de sélénium.

    ce qu'il faut connaître c'est le taux de thiols libres, et il s'agit bien du glutathion réduit.

  5. bonjour,

    j ai testé l'huile de coco biocoop , son gout est vraiment inférieur à celle d'arman prana,

    A voir si ce n'est qu' une question de gout ? et quelles sont les qualités de l 'une et de l'autre....

    il suffit de sentir ,celle de biocoop  ne sent presque rien contrairement a arman prana, mais qui est pratiquement introuvable en France......

    amedeo

    S'agit-il de l'huile de coco Bioplanète que l'on peut trouver chez Biocoop ? Je ne connais pas celle d'Arman Prana, mais je trouve que celle de Bioplanète a tout de même une odeur de coco bien marquée et réagit bien aux changements de température (se figeant à température ambiante). Bon après mes papilles n'ont pas de capteurs chimiques bien précis... icon_biggrin.gif

  6. C'est une position morale, qui pourrait être le facteur spécifique, comme ce fut déjà soulevé dans certaine études sur les cancéreux . Cela dit, ces groupes a risques "affectifs" , semblent disparaitre au profit d'un risque "affectif"de plus en plus étendu à tous .

    Sur ce point : nombreuses et régulières sont les études qui tendent à montrer que les personnes déprimées et stressées sont en plus mauvaises santé que celles qui sont moins déprimées et moins stressées. C'est vrai sans doute pour de nombreuses pathologies y compris le cancer ou le sida. Néanmoins, et on rejoint ta question initiale : rien ne (me) laisse penser que cet état de fait touche plus particulièrement le sida et le cancer que d'autres pathologies, en bref, qu'il s'agit d'un élément spécifique à ces deux pathologies. C'est important en général : je suis pas sûr que ce soit important en particulier pour le sida et le cancer.

    Cela me pose question plus particulièrement dans la mesure où, dans le sida (mais aussi le cancer), les médecins qui ne peuvent pas s'appuyer sur des théories claires et vérifiées, ont tendance à transférer une partie de leur ignorance sur le dos des patients : c'est bien sûr les séropositifs rendus responsables de leur séroconversion (ils n'ont pas su se protéger - qu'il s'agisse de la version dure - culpabilisante - ou de la version molle - misérabiliste), mais aussi pour le cancer où les malades sont parfois sommés de mettre toute leur force et leur volonté pour combattre la maladie. Alors que c'est plutôt l'inverse qui devrait être la règle : comme on beaucoup d'interrogations sur ce qui provoque ces pathologies, il est forcément plus difficile de s'en protéger (voire la question controversée du lien entre alimentation et cancer où Wallypat arrive à des conclusions radicalement inverses à celle de l'orthodoxie nutritionniste...)

    Et comme le soulignait Brume de l'Abro il y a peu, insister en premier lieu sur la situation affective des individus, ça peut envoyer à mon sens directement sur la responsabilité individuelle (la situation affective est perçue comme un problème personnel plutôt que social), et renvoyer à l'idée qu'en résolvant une partie de ses problèmes affectifs, relationnels, les malades pourraient améliorer nettement leur situation. Et donc aller dans le sens d'accentuer la responsabilisation-culpabilisation des patients et de la déresponsabilisation de la médecine (qui n'a plus à élaborer une théorie qui fonctionne et à trouver des moyens naturels ou chimiques d'y remédier). D'où le besoin, à mon sens, de manier ce thème avec pas mal de pincettes.

  7. Je trouve le travail de recherche fait ici très important, et à poursuivre. Je pense que "la vérité", si un jour elle existe à ce sujet, sera faite du travail de l'orthodoxie ét de la dissidence.

    Je suis entièrement d'accord avec toi, néanmoins si personne ne met la pression à l'orthodoxie, ça va prendre des années et des années.

    D'où l'intérêt de s'organiser un minimum dans cet objectif (sachant que la dissidence n'a presque aucun moyen matériel pour vérifier et faire progresser ses théories).

    Le plus grand obstacle comme souvent n'est pas l'orthodoxie, mais la division de la dissidence. Le rôle de ce forum est bien, à l'échelle francophone, de permettre de débattre, aussi modestement soit-il, afin de contribuer à rapprocher les points de vue et d'atténuer les divergences. Mais aussi essentiel soit ce rôle, rien ne remplace les rencontres réelles pour aller au-delà.

  8. SI j'ai bien compris le résumé de Perth group, la diffèrence entre une maladie « classique » et cette même maladie générée par le sida, c'est que dans le deuxième cas, il y a réaction au marqueur HIV .

    C'est ce qui defini aussi les « groupes à risque » où l'on retrouve les marqueurs HIV .

    (Mais aujourd'hui, tous les groupes ne sont-il pas risqué !?)

    Mais par ailleurs, ils disent qu'il n'est pas prouvé que ces marqueurs soient spécifique au HIV !!?

    N'y a t-il pas quelques contradictions....?

    L'essentiel des réponses à tes questions figurent dans la synthèse, mais en quelques mots, si les marqueurs dits du VIH ne sont pas spécifiques et peuvent de ce fait être positifs chez des gens en bonne santé, ou avec d'autres problèmes de santé plus "classiques" (parce que les faux positifs qui font une crise de palud ou de la tuberculose ne sont pas exactement en pleine forme), chez les "groupes à risques" il y a une corrélation certaine entre les marqueurs VIH et la possibilité de développer un certain nombre de pathologies "exotiques" liées au sida (pneumocystoses, toxoplasmose et Kaposi notamment), bien que celles-ci ne soient pas totalement spécifiques non plus.

    En fait, pour le Perth Group comme pour beaucoup d'entre nous ici, il s'agit de reconnaître qu'il y a quelque chose de spécifique et de nouveau dans les pathologies associées au "VIH", même si le VIH n'en est pas la cause ou au moins pas le facteur essentiel, et s'il on ne sait pas exactement ce que c'est.

    Ces groupes à risques, l'orthodoxie les définit en fonction de leur risque par rapport à leurs pratiques sexuelles et aux transmissions de produits sanguins. Cheminot les a avantageusement substitué par le risque d'exposition aux peroxynitrites (type particulier de stress oxydatif), plus vraisemblable tant chimiquement qu'épidémiologiquement. Dans cette hypothèse, tous les groupes ne sont pas risqués, loin de là.

  9. Qu'en pensez-vous?

    Personnellement je doute qu'il soit S+, je pense plutôt à un faux positif icon_neutral.gif

    Bonjour,

    As-t-il eu finalement un Western Blot pour confirmer ou non ? Si ce n'est pas le cas, cela me parait la première chose à faire, étant donné qu'effectivement l'Elisa est davantage sujet aux faux positifs, et qu'un Western Blot pourrait éventuellement l'invalider. Est-ce que ses ulcères buccaux se sont résorbés ?

    D'après ce que tu décris, et d'après les statistiques officielles en vigueur, il parait également assez improbable que tu aies été susceptible de le contaminer (du point de vue des pratiques sexuelles habituelles, non "extrêmes", le risque concernerait d'abord le partenaire passif et non protégé de relations anales - même s'il vaut mieux bien entendu conserver le préservatif également pour des relations vaginales)... et sa petite blessure ne change rien (on a toujours des micro-lésions qu'on ne voit de toute façon pas à l'oeil nu).

    Par rapport au vaccin contre la grippe, il semblerait qu'effectivement la vaccination suscite une réaction du système immunitaire (c'est le but recherché de la vaccination) qui favorise la production d'anticorps et pourrait favoriser la séropositivité au test dit VIH. Cela dit il n'y a bien sûr pas eu d'études sérieuses - tu t'en doutes- qui ont été conduites pour en avoir le coeur net.

    Si tu suspectes un faux positif, il faut peut-être voir au niveau des CD4 s'ils demeurent à un niveau élevé (dans cette situation, les multithérapies ne sont pas nécessaires). S'ils sont faibles et se maintiennent à un niveau faibles, c'est plus ennuyeux. Et si le Western Blot est positif, il ne vaut mieux pas le refaire tout de suite, même en cas de trouble transitoire le niveau d'anticorps qui est également mesuré dans ces tests semble assez long à se réguler, et conduirait à un nouveau test positif.

  10. Bonjour,

    J'aurais aimé savoir ce que vous pensez de cette citation d'André Gernez à propos du SIDA

    Le SIDA est une maladie digestive ; le risque d'être infecté est essentiellement lié à la pratique de la sodomie. L'Afrique est particulièrement touchée car la sodomie y est souvent utilisé comme méthode contraceptive.

    Le scandale du siècle tome 2, 2007, France, dans DVD interviews des Dr André Gernez, Dr Delahousse et Dr J-P Willem, paru 2008, Jean-Yves Bilien.

    Salut,

    Comme l'indique les papiers que cite Cheminot, il y a de nombreuses présomptions sur le rôle du système digestif et particulièrement des intestins dans la régulation du système immunitaire (il y aurait autant de Cd4 dans les intestins que dans le reste du corps, et cela correspond aussi à la plus grande surface d'échanges du corps, et de très loin, entre l'extérieur et l'intérieur du corps), et partant, dans l'apparition de la séropositivité et des maladies liées au sida. La plupart des études d'observation de la transmission laisse aussi entendre que seule l'intensité de pratiques de sodomies passives non protégées sont vaguement corrélées avec la fréquence de la séropositivité (à la différence de toutes les autres pratiques sexuelles et en lien avec le caractère oxydant du sperme).

    La seconde observation (sur la base limitée de ton très court extrait) me parait néanmoins très contestable, en laissant entendre que l'Afrique serait particulièrement touchée parce que la sodomie y serait plus fréquente. C'est une assertion qui de mon point de vue ne repose sur rien (les enquêtes sérieuses sur la sexualité se compte sur le doigt de la main), qui assimile l'Afrique à un tout homogène alors qu'il s'agit d'une mosaïque de sociétés très variées, dont certaines sont très prudes et certaines plus libérées... Il l'oppose au reste du monde en matière de sexualité, sans doute parce qu'il ne sait pas expliquer autrement pourquoi il existe de telles différences entre les taux de séropositivité (par ailleurs passablement surgonflés) en Afrique ou dans les Caraïbes par rapport aux autres régions... Cela participe du même présupposé raciste qu'utilise l'orthodoxie, où des idées préconçues sur la sexualité des Africains seraient de nature à expliquer la fréquence de la séropositivité sur ce continent, tout simplement parce que c'est l'unique raison qui serait compatible avec l'hypothèse rétrovirale du sida. Pourtant de nombreux autres facteurs tels que cité par Cheminot dans ce message peuvent expliquer la situation spécifique de l'Afrique.

    Pour résumer par rapport à ta question : oui le sida est peut-être en partie une maladie digestive, la sodomie joue sans doute un rôle chez un certain nombre, mais non pas du tout pour la suite concernant la sodomie en Afrique.

  11. Par ailleurs je suis étonné de vous voir remettre l'orthodoxie en cause concernant le sida, mais lui rester fidèle concernant le reste et autres preuves .

    Je pense que le sida n'est pas une erreur isolée, et que les malversations à son sujet sont volontaires et qu'elles sont dans la ligne droite de toutes les malversations économico-politique commises par la science.

    Je suis pour ma part, sur ce point, essentiellement d'accord avec Nico : ce n'est parce qu'on remet en cause l'orthodoxie du sida qu'il faut forcément tout jeter d'un bloc dans la science médicale "orthodoxe".

    On peut imaginer qu'il y ait à gagner à revoir tout ou partie du cadre conceptuel de la médecine moderne, de ses outils, de ses méthodes, comme plusieurs intervenants le suggèrent dans ce fil, plutôt qu'à essayer de combattre l'orthodoxie du sida avec ses propres armes.

    Je pense pour ma part qu'on gagnerait surtout à s'y noyer, car les différentes écoles conceptuelles "alternatives" sont très variées et divisées, que le poids des influences "idéologiques" sont parfois aussi importants que dans la science médicale orthodoxe, et surtout qu'elles se placent dans un cadre "philosophique" qui ne peut pas débattre et dialoguer concrètement sur la question du sida avec les chercheurs, les malades, les médecins et le reste de la société, qui réclament un cadre "scientifique".

    Amha, si on en est là aujourd'hui par rapport au sida, ce n'est pas parce qu'on s'est enfermé dans les règles de la science "matérialiste", mais parce qu'on a les ignoré, à différentes étapes cruciales (sur "l'isolation", sur l'AZT...).

    On peut rouvrir le débat sur ce que sont les microbes, les virus ou le système immunitaire et personne n'a jamais de vérités définitives sur toutes les questions. Mais faire d'une révolution conceptuelle (sur le rôle des microbes ou autres) la clé de la réponse sur le sida, alors que de nombreuses pistes issues de la recherche "orthodoxe" (sur le rôle de l'oxyde nitrique, sur le fonctionnement du système immunitaire, sur la biochimie) est susceptible de nous faire avancer, c'est à mon avis le meilleur moyen de perdre encore de nombreuses années, et de renforcer encore plus l'orthodoxie du sida en lui laissant le champ libre.

  12. Une toute première étude, hélas seulement en anglais, concernant l'efficacité des probiotiques sur des diarrhées, chez des séropositifs.

    Un petit nombre (24) de femmes du Nigeria, souffrant de diarrhées et ne prenant pas de traitement "antirétroviraux", ont participé à cette étude, avec des résultats très positifs parmi le groupe ayant bénéficié de suppléments probiotiques par rapport au groupe de contrôle (une cessation des diarrhées dans les deux jours), avec des résultats apparemment un peu meilleurs en terme de T4 (peu détaillé dans l'abstract/résumé de cette étude).

    Cela va aussi plutôt dans le sens de ceux, nombreux, comme par exemple Tony Lance, qui pensent que les intestins jouent un rôle clé dans le système immunitaire et sa régulation.

  13. C'est la nouvelle molécule du moment, approuvée il y a quelques mois à peine, en septembre dernier.

    C'est une lointaine cousine de l'enfurtivide (Fuseon), censée bloquée le "CCR5", un "co-récepteur" des T4 qui permettrait selon l'orthodoxie au "VIH" d'infecter les cellules.

    Elle semble pour l'instant limitée au patients en "échec thérapeutique" (tout comme le Fuseon), et est censée agir de façon tout à fait différente des autres molécules habituelles des trithérapies (les antiprotéases comme le lopinavir et le ritonavir que l'on trouve dans Kaletra et les inhibiteurs de transcriptase inverse comme Epivir/3TC ou Sustiva).

    Elle n'est cependant pas exempte d'effets secondaires, comme l'ont montré les essais cliniques de validation. Vigilance toujours de mise...

  14. Parallèlement, on commence à me donner deux extraits de plantes à boire ts les jours, pour stimuler le système immunitaire. Il s'agit, selon l'appellation locale, de "Jergón Sacha" (Dracontium loretense), et de "Uña de Gato" ("Griffe du Chat" - uncaria tomentosis), toutes deux réputées pour leur action de puissante stimulation immunitaire et pour leur utilité dans les traitement du VIH, sans toutefois être spécifiques du virus ou du SIDA. Elles n'entraînent aucun effet secondaire et n'ont pas de contrainte au niveau de la prise, excepté une diète sans alcool, piment ni cochon (ce qui n'est pas plus mal..)

    Bonjour et merci pour ton témoignage très riche...

    Juste quelques considérations générales suite à une recherche rapide sur le net, sur la vigilance à porter à mon avis sur toute plante ou produit censé stimuler le système immunitaire.

    Le système immunitaire se caractérise par une multitude d'agents, de molécules et de réactions complémentaires, qui se régulent et se contre-régulent selon des modes complexes dans laquelle la recherche avance assez progressivement. Au cours des années 90, le modèle associant un équilibre entre l'immunité cellulaire (dite "Th1", du nom d'une sous-famille des fameux T4) et l'immunité humorale (dite Th2) a permis de faire progresser les modèles explicatifs : un déséquilibre en faveur du système Th1 pouvait être associé avec l'inflammation et les maladies auto-immunes (sclérose en plaques, arthrite...), tandis qu'un déséquilibre du système Th2 était associé avec une forte production d'anticorps, des manifestations allergiques... Clairement, la séropositivité et les maladies liées au sida étaient associées à une déséquilibre vers le système Th2 (cf Heinrich Kremer), même si la recherche semble montrer que ce modèle est sans doute simpliste et beaucoup plus complexe.

    Néanmoins, en recherchant rapidement le net, il semblerait que la "Dracontium loretense" soit relativement mal connue tandis que l"Uncuria tomentosis" le soit beaucoup mieux, avec des effets variés et puissants. Parmi ceux-ci, on note apparemment un effet anti-inflammatoire, soulageant la polyarthrite et l'inflammation du colon. Or ces deux affections sont souvent reliées à un système déséquilibré en faveur du système Th1 (voir par exemple cette étude), c'est à dire inverse au déséquilibre Th2 (associé à la séropositivité).

    En bref : cette plante pourrait être susceptible de moduler le système immunitaire... mais dans le mauvais sens pour les séropositifs.

    Si ces plantes agissent, ont un effet, c'est quelles sont puissantes. Si on ne sait pas dans quel sens elle agit... c'est possible qu'elles n'aient pas un effet positif sur tes T4.

    Si j'ai bien compris, la chute de tes T4 est synchrone avec le début de ton traitement par les plantes ?

  15. Excepté le fait que la Sécurité Sociale n'a pas de gourou à sa tète, come l'indique Michel Dogma (livre: Prenez en main votre santé), la sécu semble être la plus puissante des sectes qui sévissent en France:

    - infiltration des gouvernements

    - racket sur la fiche de paie des petits citoyens comme moi

    - facile d'y entrer

    - difficile d'en sortir

    - promotion et subvention de produits toxiques et inefficace

    - augmentation du bénéfice des multinationales

    - augmentation de la dette de l'État --> inféodations le l'État aux banques et aux multinationales.

    ;-> / Amities / Olivier 92

    Si les mots ont un sens la Sécu est tout sauf une secte. Elle ne dirige presque rien, ce n'est qu'un instrument.

    C'est une pépite, et une des rares qui nous reste encore. Et ne t'inquiète pas, il y en a pas mal qui rêvent de lui faire la peau.

    Que les milieux médicaux - tous pays "développés" confondus - se fourvoient dans certaines impasses, sur un nombre assez réduit de pathologies, et parfois de façon intéressée, ne change rien au statut de la Sécu.

  16. Heinrich Kremer a fait assez fort en ce qui concerne le monoxyde d'azote, mais son discours manque de rigueur quant aux groupements fonctionnels réels qui interviennent dans chaque molécule qu'il incrimine.

    Très peu d'entre eux ont étudié les effets des peroxynitrites.

    Le Groupe de Perth a de bonnes critiques concernant l'isolation, les tests - par exemple il faut lire ce texte qui est un modèle du genre - mais il ne comprend pas le problème de la thérapeutique. Et surtout, je trouve que lors du procès Parenzee, ils n'ont pas posé les bonnes questions aux témoins.

    C'est juste, et c'est dans doute lié au fait que le groupe de Perth soit constitué plutôt de chercheurs - donc moins porté sur les aspects thérapeutiques, et que Heinrich Kremer ait été d'abord un clinicien (qui a suivi de nombreux patients mais plutôt, à ma connaissance, dans les années 80, en tout cas avant l'introduction de HAART). L'ouvrage d'Heinrich Kremer, qui vient enfin d'être traduit en anglais, reste cependant pour moi l'ouvrage "dissident" le plus abouti, en particulier sur l'importance qu'il porte aux phénomènes purement chimiques, malgré ses inévitables imperfections, et son esquive des effets positifs des multithérapies.

    C'est d'ailleurs pour cela que certains dissidents américains - pas tous, heureusement - n'acceptent pas ma démarche, car ils suivent de manière assez aveugle, je dois le dire, les hypothèses initiales de Peter Duesberg, qui prétendait que le VIH n'a rien à voir avec le sida. Cependant, je le rejoint entièrement quand il parle des causes chimiques du sida, et je vais même plus loin que lui.

    Est-ce que tu as cependant réussi à convaincre des dissidents des Etats-Unis ou d'ailleurs sur ton hypothèse portant sur les capacités réductrices du 3TC et du FTC ?

  17. Vous avez sans doute entendu parler du procès d'Orléans, où une femme a été scandaleusement condamnée à 5 ans de prison avec sursis pour avoir "transmis" le sida à son mari.

    Il me semble juste important de souligner que certains articles indiquent que le mari, militaire, a découvert sa séropositivité lors d'un retour d'une mission au Cameroun, en 1997, alors que celui-ci était hospitalisé pour une crise de paludisme. De nombreuses études, y compris récentes, comme celle-ci, ont tendance à montrer un lien entre paludisme (et notamment lors des crises) et des réactions plus fréquemment positives au test dit VIH.

    Leur enfant né en 1997 (la mère se sait séropositive depuis 1991) est bien entendu séronégatif...

    Je serai curieux de voir le rapport d'enquête ou le PV des audiences, si quelqu'un en sait plus.

  18. Pourquoi en France par exemple les gens d'Act up qui sont quand même là entre autres pour soutenir les malades rejettent systématiquement toutes thèses différentes de l'officiel? Sinon par curiosité, j'aimerai savoir si certains d'entres vous sont médecins, scientifiques dans un domaine précis...?

    Tu as raison de poser la question des associations homos comme Act-Up qui sont absolument cruciales. En fait, il y a eu un enchaînement assez déterminant au début des années 80.

    Avant les publications de Gallo et Montagnier, au tout début des années 80, il y avait un débat scientifique très fort entre les tenants d'une hypothèse infectieuse (de type virale) et ceux d'une hypothèse liée aux "modes de vie" ("l'épuisement immunitaire"), qui mettait en cause l'impact de la promiscuité sexuelle et de l'usage des drogues. Ce débat s'est répercuté dans les associations homosexuelles, bien qu'une majorité de celles-ci se positionnaient a priori plutôt contre cette seconde hypothèse : remettre en cause par exemple la liberté sexuelle conquise dans les années 60 et 70 par le biais du SIDA était vu comme une instrumentalisation des milieux conservateurs qui pouvaient ainsi prendre leur revanche (ce n'était pas sans raison, on se situait, aux Etats-Unis, dans le contexte de l'arrivée de Reagan au pouvoir, du trauma de la défaite du Viet-Nam attribuée justement à ces contestataires, et d'une sévère crise économique). L'hypothèse infectieuse, à l'inverse, ne portait pas un tel contenu politique. Mais il n'y avait pas pour autant unanimité d'un côté ou de l'autre.

    Les publications de Gallo et Montagnier, en 1983 et 1984, le soi-disant modèle animal (sur les chimpanzés), la découverte de cas de SIDA chez des transfusés et des hémophiles vont amener progressivement la majorité des milieux scientifiques vers l'hypothèse infectieuse, même si c'est loin d'être immédiat, s'il n'y a pas unanimité, et s'il faut attendre bien deux ans, 1986, pour que le plus gros des voix contestataires se taisent (faute de mieux, d'une hypothèse alternative plus structurée, aussi). Logiquement, les associations homosexuelles vont suivre ce tournant dans la foulée. On ne connait pas encore bien non plus, sur le moment, toutes les controverses concernant Gallo.

    Le dernier acte vient avec les publications de Duesberg dans Cancer Resarch et Science, en 1987/1988, qui rouvre complètement le débat en réinscrivant de façon plus précise et plus scientifique l'hypothèse liée "au mode de vie". Mais cela vient trop tard (l'orthodoxie s'est déjà trop engagée dans l'autre voie), Duesberg reste trop isolé (malgré K. Mullis et quelques autres), parfois trop imprécis, et ses affinités parfois conservatrices (notamment certaines déclarations sur l'homosexualité) l'ont coupé des malades, qui était déjà "a priori" plus favorable à l'hypothèse infectieuse. Et surtout les découvertes déterminantes qui auraient permis de préciser l'hypothèse de Duesberg sur le rôle de l'oxyde nitrique, sur le fonctionnement du système immunitaire (sur l'équilibre Th1/Th2, sur les cytokines) ont été mises en évidence plus tardivement, par la recherche fondamentale, au cours des années 90.

    Mais dès 1988, on entre dans la période de nombreux séropositifs, "soignés" au Bactrim puis à l'AZT, commençaient à décéder massivement. L'urgence d'avoir accès à des traitements thérapeutiques devenait secondaire sur les controverses scientifiques. La plupart des malades était dans une situation infernale : entre prendre de l'AZT ou non, entre crever pour donner raison à Duesberg ou crever pour donner raison à Gallo... Si j'avais dû me poser la question à l'époque, je doute que j'aurais refusé l'AZT...

    Act-Up s'est construit à la fin des années 80, sur la base de cette urgence, sur la base d'offrir des accès aux soins les plus larges et les plus rapides possibles. Act-Up a défié l'industrie pharmarceutique, l'establishment des milieux médicaux et de la santé publique, mais sur la forme, en leur demandant d'être plus rapides, plus compétents, plus efficaces. Mais ils ne sont jamais allés jusqu'à remettre en cause leur fond scientifique, parce que cela aurait été complètement contradictoire avec leurs attentes en matière de traitements, et cela aurait totalement démoralisés les malades (qui hélas ne se sont pas portés mieux pour autant). Du coup, ils se sont transformés malgré eux en alliés objectifs des labos, en leur permettant de leur faciliter le travail : procédures de mises sur le marché accélérées, aides massives, etc... sous la pression des assoc' de malades! Puis un des grands combats d'Act-Up, c'était d'éviter que les séropositifs soient oubliés et abandonnés ou marginalisés (le fameux slogan Silence=Mort), et cette position, qui était parfaitement justifiée (lors de l'impasse thérapeutique de 1990-1995, c'était un souhait largement partagé par bon nombre d'autorités scientifiques et politiques), était aussi complètement contradictoire avec un questionnement sur la cause virale (remettre en cause le rétrovirus serait revenu à remettre en cause l'urgence thérapeutique)... c'est une vraie tragédie faustienne.

    A partir de 1995, de l'introduction du 3TC, toute la question de la cause du SIDA n'est plus d'actualité. Pourtant, ce n'est pas parce qu'elle a été résolue correctement et définitivement, c'est parce qu'il y a eu cet enchaînement tragique durant les années 80, qui n'a fait que poser un couvercle sur les braises du débat initial. D'ailleurs, s'il y a recrudescence des pratiques dites à risques chez les homos en ce moment, c'est bien parce qu'il y a un écart grandissant entre la perception de la réalité du risque, par ceux qui sont les premiers concernés, et les incohérences de la théorie officielle. Et c'est bien pour cette raison que c'est Act-Up, totalement engagée dans l'orthodoxie pour les bonnes et les mauvaises raisons décrites ci-dessus, qui mène le combat le plus acharné contre le relâchement des pratiques dites "à risque", et qu'elle a remise en cause sans le questionner l'avis des médecins suisses (à la différence d'autres assoc' plus récentes).

    Plusieurs ouvrages permettent de bien se remettre dans le bain de l'époque :

    - Le livre de Steven Epstein sur l'Histoire du sida, côté américain.

    - Le récit de Didier Lestrade, fondateur d'Act-Up (Act-Up, une histoire), côté français. Pour faire échos aux propos de Cheminot, la défense par D. Lestrade des drogues récréatives, des années plus tard, est sans ambiguité.

  19. Un sidéen redevient négatif

    Sur un forum allemand, un intervenant (informé par une connaissance personnelle qui travaille à l'hôpital de la Charité de Berlin) rapporte que le patient en question, s'il est bien guéri de sa leucémie et n'a plus de trace orthodoxe du soi-disant VIH, en revanche il accumulerait les problèmes de santé, passerait le plus clair de son temps en soins intensifs et n'aurait passé que peu de temps à l'extérieur de l'hôpital depuis l'opération. Un "détail" oublié dans la presse alors qu'il ne s'agit pas d'un simple stress post-opératoire, car la greffe a eu lieu il y a déjà 20 mois...

    Si c'était confirmé, cela expliquerait le buzz pas très net autour de cette opération : grand article initial dans le Wall Street Journal, mais aucune publication dans un journal scientifique, réactions mitigées voire très embarrassées de plusieurs médecins allemands dans la presse, reprise sans recul par tous les journaux généralistes...

    Encore une fois : prudence toute...

  20. Ci et là sur le forum, on a déjà examiné (du moins en partie) la question du "CCR5".

    Je pense Wallypat que tu as tout à fait raison de faire la peau au CCR5 sur lequel se focalise le médecin du patient et les journalistes relatant les faits, car l'essentiel ne me parait pas résider dans le CCR5 mais bien dans la greffe de moelle dont a bénéficié ce séropositif traité pour leucémie.

    En effet, lorsqu'un patient leucémique bénéficie d'une greffe de moelle, comme dans ce cas qui nous est relaté, il subit au préalable une chimiothérapie intensive qui lui détruit totalement son système immunitaire (il reste en chambre stérile plusieurs semaines), condition nécessaire pour accueillir les nouvelles cellules de la moelle greffée (précision que c'est dans la moelle osseuse que sont produits les lymphocytes qui formeront plus tard les futurs T4).

    En lisant ce qu'indique par exemple une spécialiste des greffes de moelle (le Dr Agnès Devergie à l'Hôpital St-Louis de Paris) sur cette page, on comprend aisément comment le patient a pu redevenir négatif aux différents tests dits du VIH fonctionnant sur les tests d'anticorps.

    Des complications infectieuses peuvent survenir parce qu’au moment de la greffe, le malade est sans défense contre les infections. Et même lorsque la greffe fonctionne, les cellules du donneur vont devoir réapprendre à fonctionner chez le receveur. La coopération nécessaire entre les cellules ne se fait pas bien au début, car elles n’ont plus de mémoire. Il faut donc qu’elles réapprennent à reconnaître les virus, les champignons ou les bactéries, dans un environnement différent. Cet apprentissage va durer plusieurs mois.

    Avec un "nouveau" système immunitaire, suite à la chimiothérapie puis à la greffe, on peut en effet imaginer d'une part que la mémoire des anticorps aux protéines dites du VIH a disparue, et d'autre part que si le patient n'a pas subi des effets profonds et irréversibles liés au stress oxydatif, il n'y a peut-être pas de raison que son "nouveau" système immunitaire réagisse contre un événement qui n'est plus actualité (du type d'un stress oxydatif intense qui l'a conduit a sa séropositivité initiale).

    Ce serait bien sûr à creuser. Mais évidemment, c'est plus facile de se focaliser sur le CCR5 qui reste "politiquement correct" en restant compatible avec l'hypothèse rétrovirale du sida.

  21. - Je ne savais pas que l'huile d'olive utilisée à chaud s'oxydait aussi facilement... Ca me pose un problème, car je n'utilise depuis de longues années que de l'huile d'olive (pas pour des fritures, je n'en fais quasi jamais, mais pour faire revenir des légumes). Ceci n'est pas un point de discussion d'ailleurs, c'est juste que ça me surprend, et désagréablement.

    La fragilité des acides gras monoinsaturés et polyinsaturés à l'oxydation réside dans leur structure chimique, par la présence de doubles liaisons carbones (une pour les mono-insaturés, plusieurs pour les poly-insaturés), très fragiles au phénomène d'oxydation. A l'opposé, les acides gras saturés sont beaucoup moins sensibles à l'oxydation. Récemment, j'ai d'ailleurs été surpris que la végétaline était en fait fabriquée à base d'huile de coco (mais par un procédé qui, je l'imagine, l'éloigne très fortement des qualité d'une huile vierge).

    L'huile d'olive vierge, qui est essentiellement composée d'acides gras mono-insaturés (une seule double liaison carbone), est donc naturellement moins fragile que d'autres huiles composées d'acides gras polyinsaturés (AGPI). D'autant plus que l'huile d'olive vierge contient naturellement de nombreux antioxydants (les polyphénols), qui freinent le processus - mais elle rancit quand même au bout d'un certain temps. A côté, la plupart des huiles à base d'AGPI présentes dans la grande distribution sont largement transformées, par hydrogénation, afin de lui donner une meilleure stabilité à la cuisson (mais d'une façon qui génère uns structure chimique spécifique, les acides gras trans, encore plus nocifs).

    En conséquence, l'huile d'olive est excellente à température ambiante (de par les propriétés antioxydantes des polyphénols qu'elle contient, et parce qu'elle contient peu d'AGPF, source ultérieure d'acide arachidonique), mais assez fragile dès qu'elle est chauffée à haute température (parce que justement elle n'est pas transformée, hydrogénée, pour la rendre plus stable). Seuls les acides gras saturés, qui ne rancissent pas, ne s'oxydent pas à la cuisson.

  22. Bonjour a tous...Quelqu'un peut-il me dire si le tabagisme(cigarettes) peut-il contribuer a la seropositivite ?                                                                                                                                  ATRIPLA contient-il de l'AZT ?                 

    Que pensez-vous du TEST ORAL RAPIDE du vih?

    Bonjour,

    - Je n'ai jamais lu de liens, y compris d'un point de vue "repenseurs", entre tabagisme et positivité au test dit "VIH". Vu le nombre de fumeurs de par le monde, je pense que ce biais aurait été détecté d'une manière ou d'une autre, y compris par les médecins orthodoxes.

    - Atripla ne contient pas de l'AZT, mais de l'Efavirenz, l'Emtricitabine et du Tenofovir. D'après un de nos intervenants réguliers sur le forum (Cheminot), l'Emtricitabine partagerait avec la Lamivudine les effets les plus bénéfiques des multithérapies, les deux molécules étant assez proches. L'Efavirenz est réputé pour certains de ses effets secondaires (en particulier sur la psyché).

    - Le test oral rapide est une version encore plus sujette à caution du test dit VIH, qui ne détecte pas le VIH mais un niveau d'anticorps élevé à certaines protéines. Mais la procédure actuellement pratiquée dans les pays développés, qui utilise un premier test de détection (ELISA) et une deuxième test de confirmation (Western Blot), réalisés pour l'essentiel dans des labos d'analyses privés, est longue et chère, en particulier le deuxième test, le plus "fiable" (dans la détection de ces protéines). Le test rapide n'est ni long ni cher. L'argument massue utilisé par exemple par le Conseil National du Sida (en France) est clair : les tests rapides permettent de faire plus de chiffre.

    Les tests rapides permettent une récupération plus importante des résultats par les patients. Une étude américaine démontre qu’avec un test traditionnel 45 % des patients dépistés positifs reviennent chercher le résultat, 34 % après avoir été re-contactés et 21 % ne reviennent jamais. Par contre, quand le résultat positif a pu être annoncé grâce à un test rapide, 94 % des dépistés reviennent d’eux-mêmes et 3 % après avoir été re-contactés. Les tests rapides présentent donc un avantage indéniable dans cette situation.

    Il s'agit, dans cette logique, de généraliser Plus loin, ils proposent carrément que le test soit réalisé pour tout accident courant chez des professionnels du santé, ou encore chez le médecin généraliste (rappel : celui-ci ne peut utiliser comme test rapide aujourd'hui que les test de détection des streptocoques dans les angines)... Bref, dépister toujours et tout le temps : plus de tests, plus de dépistage, et plus de patients/clients pour l'industrie du $ida. icon_tresfache.gif

    Et peu importe que les généralistes soient encore plus ignorants du sida et des faux positifs détectés par la méthode rapide (apparemment comparable à l'ELISA) : cela fera plus de personnes terrorisées (j'imagine le patient chez son toubib de famille en train d'attendre les yeux rivés sur le kit, les 20 minutes que son test devienne positif, le médecin stressé qui n'a jamais traité ça et qui ne sait pas ni quoi dire ni comment annoncer...), donc ensuite plus de peur, moins de raison, moins de réflexion autour du VIH...

  23. Voila ce que je viens de trouver sur le site d'infos de Free icon_confused.gif J'aimerais avoir votre avis sur chose,perso je trouve que ca frise le n'importe quoi,il parle de virus qui est apparu en 1966,alors qu'aucun virus n'a été indentifié a ce jour icon_neutral.gif

    Le virus du sida aurait touché l'homme plus tôt qu'on ne le croyait

    PARIS - Le virus du sida aurait franchi la barrière d'espèces, en passant du chimpanzé à l'homme, il y a environ un siècle et non pas dans les années 1930 comme on l'avait estimé précédemment, selon une étude paraissant dans la revue scientifique britannique Nature, datée de jeudi.

    Michael Worobey (université de Tucson, Arizona, Etats-Unis) et des collègues de divers pays (République Démocratique du Congo, Belgique, Lyon-France...) ont analysé des séquences d'un virus extrait d'un prélèvement de ganglion conservé dans la paraffine datant de 1960 et provenant d'une femme de Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa) à l'époque coloniale belge.

    Ils l'ont comparé au plus ancien virus humain disponible à ce jour et datant de 1959 (le VIH-1 groupe M, dénommé ZR59) connu provenant d'un homme de la même ville de l'ex-Zaïre (ZR).

    La comparaison des deux virus, celui de 1960 (DRC60) et de 1959 (ZR59), montre qu'ils sont déjà très divergents entre eux, laissant envisager que l'ancêtre commun de ce virus a pu apparaître au début du XXème siècle, voire avant.

    Cet ancêtre viral a commencé à circuler parmi les hommes entre 1884 et 1924, mais pas après les années 30 comme on l'avait précédemment estimé, selon les auteurs.

    Le virus a dû se répandre d'abord lentement, puis plus facilement par le biais des rapports sexuels avec l'urbanisation puis le développement du commerce et des déplacements de l'époque coloniale, avancent les auteurs. Kinshasa a été une des toutes premières villes fondées en Afrique centrale, en 1881.

    Le virus du sida touche 33 millions de personnes dans le monde et en a tué au moins 25 millions depuis que la maladie a été décrite pour la première fois en 1981. La forme virale la plus répandue dans le monde, le VIH-1 a été identifié en 1983.

    Le VIH-1, divisé en 3 groupes dont le M est le plus fréquent, dérive d'un virus de singe, le virus de l'immudéficience simienne (VIS/SIV) qui infecte naturellement les chimpanzés d'Afrique centrale de l'ouest. Le passage du virus à l'homme se serait faite lors d'exposition au sang du primate lors de sa préparation pour en faire de la viande de brousse.

    (©AFP / 01 octobre 2008 19h11)

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