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Jibrail

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Messages posté(e)s par Jibrail

  1. L'étude se présente ainsi :

    "Une prophylaxie pré-exposition, dans laquelle l'individu séronégatif est à haut risque de contracter le VIH-1 prend des médicaments antirétroviraux  afin de maintenir un niveau suffisant de la molécule active dans le sang et les parties génitales, afin de prévenir l'acquisition du VIH-1, a été proposée comme stratégie potentielle de prévention".

    Une étude comparable visant à étudier l'effet de la prise quotidienne de Truvada (Tenofovir + Entricitabine) en prophylaxie (=préventif) visant à empêcher l'acquisition du supposé VIH vient d'échouer et a été prématurément arrêtée.

    Cette étude ciblait des femmes africaines "jugées à haut risque de contamination du VIH" au Kenya et en Afrique du Sud (bien évidemment ce genre d'essai à haut risque pour celles qui y participent ne se déroule jamais en Europe ou aux Etats-Unis, vu leur faible efficacité). Il y a eu 56 contaminations, apparemment autant dans le groupe Truvada que dans le groupe placebo, démontrant l'inefficacité du Truvada pour "prévenir l'acquisition du VIH". Et cela revient selon eux un taux de séroconversion de 5% chaque année, soit un taux très élevé.

    Les chercheurs ont déclaré être "surpris", le labo (Gilead) doit faire la gueule, mais ils n'abandonnent pas : de nombreuses études similaires sont en cours, dont l'une, IPERGAY, en France et au Canada, uniquement chez des homos, avec la bénédiction des associations de lutte contre le sida. Toujours à base de Truvada (merci Gilead!). Et ce sera la plus coûteuse étude jamais menée par l'ANRS (l'Agence Nationale de Recherche contre le Sida), pour la coquette somme de 10 millions d'euros... 10 millions d'argent public (venant de l'ANRS, non de Gilead!) dans l'objectif permettre à Gilead et consorts de prescrire des ART aux séronégatifs tout au long de leur vie sexuelle et donc d'élargir considérablement leur clientèle potentielle...

    Pas certain que ce soit la meilleure voie pour progresser...

  2. (Jardinier @ Jeudi 14 Avril 2011 18h38)

    Finalement, on peut lire et télécharger l'article du 2 avril, Des souris, des virus et des hommes, ici.

    Merci beaucoup Jardinier pour ce lien vers cet article; Stéphane Foucart semble en effet avoir été le seul en France à relater cette affaire dans la presse généraliste, impossible de trouver un autre article en français.

    C'est proprement hallucinant. A force de s'épargner les étapes d'isolation des rétrovirus tels que le Perth Group les a toujours répété, les chercheurs finissent par confondre des séquences d'ADN avec une entité biologique vivante et créer, comme l'indique l'article, de véritables "chimères" de laboratoire, totalement virtuelles. L'article indique que les chercheurs qui ont trouvé quelque chose sur le XMRV ont tous travaillé à partir d'une seule et même "souche" chimérique !

    On retrouve, sur un mode heureusement moins tragique, tous les éléments du VIH : des présupposés des chercheurs (une hypothèse "forcément" infectieuse), des méthodes scientifiques écourtées (l'isolation du XMRV), des soupçons de collusion (le test de dépistage est déjà breveté avant d'avoir été confirmé), des associations de patients "rassurés" par la découverte d'un virus et prêts à réclamer les traitements les plus lourds...

    Pourvu que ça donne l'envie à certains de faire un petit retour en arrière sur le supposé VIH avec le même oeil critique...

  3. Il est possibile d’efffectuer des donations sur un compte IBAN :

    IT43P0200802230000005583750 (Unicredit Banca) de la fondation CARLO E DIRCE CALLERIO (voir http://www.callerio.org/Linfa_i.htm ), en spécifiant dans la motivation : « Studio GcMAF Franchi ».

    Je voulais passer à l'acte, après avoir demandé s'ils n'avaient pas un compte paypal (te tieu, c'est plus simple quand-même...) ou option carte bancaire, mais niet. En tout cas, je viens de chercher leurs info's compte et tout le tralala pour pouvoir faire un virement, mais je ne trouve pas sur le site de callerio tous les détails que ma banque veut. Quelqu'un(e) est plus doué(e) que moi pour les trouver ?

    Salut Brume,

    Pour faire un virement il faut l'IBAN et le code BIC de la banque, et j'ai un peu truandé pour l'avoir, c'est celui là : BROMITRD

  4. Ruggiero se laisse emporter par l'enthousiasme de la découverte d'un nouveau paradigme (les dissidents). Mais attention, encore faut-il qu'il mise sur le bon cheval.

    Une nouvelle présentation du GcMAF et de sa supposée efficacité par Ruggiero, en date du 25 mars. Pas de nouveauté pour autant, Ruggiero refait le panégyrique de Yamamoto et promet que de nouvelles preuves seront présentées lors d'une prochaine conférence internationale contre le sida.

    Toutes les techniques éprouvées du marketing sont réunies dans cette présentation : communication produit (efficacité garantie à 100% sans aspects négatifs, pas d'effets secondaires évoqués), "storytelling" (histoire édifiante d'une patiente X ayant acheté du GcMAF sur www.GcMAF.eu), "teasing" (de nouvelles preuves sont déjà là, on ne peut pas en parler là maintenant mais on dévoilera tout lors de la prochaine conférence internationale), "segmentation clientèle" (vous n'êtes pas de ceux qui allez continuer à vous tuer avec des antirétroviraux)... Si avec ça vous n'avez pas envie d'essayer par vous même avant tous les autres... Mais c'est un médecin qui parle ou c'est Apple qui a changé de branche et nous refait le coup de l'Ipad ?

    Comme tu le dis Olivier : quel jeu y a-t-il derrière ce rideau ? Pourquoi tant d'ombres chinoises, où l'on ne distingue rien de précis ?

    Ruggiero cite au moins pour la deuxième fois le site GcMAF.eu, qui le lui rend bien en le désignant "Europe's top GcMAF Professor, Ruggiero", avec plusieurs liens sur son site et sur une vidéo. On peut y acheter du GcMAF pour la modique somme de 600€ (660€ avec le port). Remboursement garanti si votre tumeur n'a pas diminué de 20% en 8 semaines, scan à l'appui (parce que le GcMAF marche contre le sida comme contre les cancers, et selon le site, contre le lupus, la sclérose en plaques, la fibromyalgie...), ou deuxième livraison gratuite, au choix... Seul Yamamoto a pourtant jusqu'ici publié des résultats, avec à chaque fois 8 à 15 patients, sans test contre placebo (mais vu les résultats, serait-ce "éthique" de s'embarrasser de placebo...?).

    Ne faudra-t-il pas que le rideau se lève un jour pour que les spectateurs aient encore envie de regarder la pièce ?

  5. Une nouvelle interview de Marco Ruggiero. On voit bien où il veut en venir en utilisant la découverte de Yamamoto.

    Dans la suite des "affrontements" scientifiques entre le Perth Group (PG) et Rethinking Aids (RA), une nouvelle critique explosive, en anglais, par le dissident Fabio Franchi (soutien du PG) des récents travaux de Ruggiero, de sa présentation de l'an dernier au NIH sur le GcMAF de Yamamoto, et, plus largement, de ses méthodes et de son absence de rigueur, en particulier sur la question du GcMAF.

    Claus Jensen, proche du Perth Group, publie simultanément une autre critique au vitriol des positions évasives de Ruggiero sur l'existence ou non du supposé VIH, suite notamment à son entretien avec Celia Farber.

    La critique est particulièrement sévère, mais solidement argumentée et, pour ma part, malheureusement, largement justifiée, si les faits rapportés sont bien exacts, et notamment l'impossibilité pour Marco Ruggiero de vérifier les résultats miraculeux de Yamamoto (les patients "définitivement guéris", apparemment dispersés en Asie du Sud-Est et en Afrique du Sud, et impossibles à retrouver), résultats qu'il a pourtant accrédités et repris à son compte.

    Toutes les positions se discutent, mais avec un minimum de rigueur et d'honnêteté intellectuelle, ce qui manque largement à Rethinking Aids. D'un côté, au sein-même de cette organisation, Duesberg et ses proches racontent que le VIH est un rétrovirus endogène inoffensif, et que le test dit HIV est donc totalement inutile (cf la brochure "AIDS TRAP"); de l'autre côté Ruggiero indique à Celia Farber qu'il croit, comme l'orthodoxie, à un rétrovirus unique, exogène et infectieux, mais sans le prouver, et encore moins indiquer que si le HIV est un rétrovirus infectieux, le test dit HIV serait alors la preuve d'une infection bien réelle et ne serait donc pas totalement inutile - car d'ailleurs on pourrait le soigner avec le GcMAF !

    Si on ne sait pas ce qu'est ou ce que n'est pas le VIH, il me semble qu'il est plus judicieux de faire le bilan comparé des différentes théories avec leurs forces et faiblesses, et ce qu'on peut en tirer comme conséquences pour les séro+ sur ce que signifie la positivité au test dit VIH, ce que signifie la charge virale, ce que signifie le nombre de CD4, quoi penser des ARV, et comment agir, plutôt que de raconter tout et son contraire, selon le sens du vent, comme le fait Rethinking Aids, et qui reste le moyen le plus sûr de flinguer toute crédibilité à tout le mouvement dissident... et sans aider le moindre séro+ à mieux se soigner.

    Est-ce un hasard ou le témoin de ce beau merdier? Celia Farber vient de fermer son blog le 31 mars.

  6. Une nouvelle étude tout ce qu'il y a de plus orthodoxe fait un lien passionnant entre sida et stress oxydatif.

    Le supposé VIH, pour se répliquer dans le corps, est censé insérer son ADN dans l'ADN de la cellule qu'il infecte - ce que l'orthodoxie appelle "l'intégration".

    D'après cette étude, cette intégration ne serait possible qu'en utilisant le mécanisme servant de réparation de l'ADN de la cellule à la suite d'un stress oxydatif. En effet, sous l'impact du stress oxydatif, il serait mis en marche un mécanisme particulier de réparation cellulaire, dénommé BER, pour corriger l'ADN, exciser la partie défectueuse de l'ADN et la remplacer par la partie originale, correcte.

    L'étude indiquerait, si j'ai bien compris, que le supposé VIH interviendrait à ce moment là pour s'insérer dans l'ADN de la cellule qu'il veut infecter. Quand ces mécanismes de réparation sont artificiellement inhibés (parce que sans ces mécanismes, il semblerait qu'on ne puisse pas survivre), les chercheurs constatent une diminution drastique de "l'infection" des cellules par le supposé VIH.

    En d'autres termes : en l'absence de stress oxydatif -> pas de réparation cellulaire -> pas ou peu d'intégration du VIH dans la cellule -> pas de réplication. du "VIH".

    Si ce résultat est confirmé (et dans le sens où je l'entends), j'ai l'intuition que cela va totalement dans le sens de la dissidence. En effet, on peut imaginer que sous des circonstances particulières, c'est le mécanisme de réparation cellulaire qui s'enraye, et qu'en fait ce n'est pas un hypothétique rétrovirus qui vient s'insérer dans l'ADN de la cellule, mais simplement un ADN mal réparé, défectueux, qui entraîne l'apoptose (la mort) de la cellule.

    Cela expliquerait que le supposé ADN du VIH soit toujours différent, chez une personne ou d'une personne à l'autre, ce qui paraît beaucoup plus moins alambiqué que la théorie officielle, qui veut que le VIH est censé muter tout le temps...

  7. Bonsoir a tous,

    Je viens d'avoir mes résultats, CV 275000 et cd4 80, ma question et de savoir si un medecin peux me prescrire une transfusion

    pour booster mon systeme a l'hopital?

    Un de mes ami a Londres a été d'urgence admis a l'hopital pour ce "cocktail booster" car ces cd4 était de 50, suivi ensuite d'un traitement ARV.

    A part de la vit c, echinea, pachado, shitake , mes cd4 baissent toujours.

    De plus je bataille toujours avec un méchant eczema qui est en fait un mélange d'eczema et d'herpes simplex ( staphylococcus aureus ) cutané avec impetigo surles  bras, et qq boutons sur le torse, on m'a prescrit une pommade funicide et on attends les résultats de la biopsie.

    Je ne vous cache pas mon inquiétude.

    A part une grosse fatigue, je fais toujours mon yoga, marche au moin 1 heure par jours.

    a+

    salut Belini,

    après quelques recherches infructueuses, la seule conclusion à laquelle j'arrive, c'est que les médecins maîtrisent très mal l'eczéma comme la plupart des maladies de type auto-immune. Habituellement, l'eczéma ne semble pas spécialement s'aggraver avec une baisse des défenses immunitaires ou des cd4, au contraire (comme c'est un dysfonctionnement des cd4 qui semblent être la cause principale de l'eczéma), mais rien n'est clair.

    Comme des séronégatifs semblent tout aussi souffrir de ce genre d'eczéma avec complication (staphylocoques...), j'aurai tendance à te dire que leur expérience est sûrement irremplaçable.

    Côté régime, je refais le lien vers un vieux post de Wallypat où celui-ci décrivait son régime, que je trouve toujours d'actualité. Il me semble que pour bien fonctionner comme antioxydant, la prise de vitamine C doit aussi s'accompagner de vitamine E; la N-Acétyl-Cystéine comme précurseur du glutathion reste incontournable (cf l'étude Herzenberg), et mieux vaut modérer l'alcool qui vient au contraire consommer du glutathion et donc diminuer les défenses de l'organisme.

    Enfin je ne sais pas où tu en es par rapport aux ARV, mais comme très abondamment débattu sur le forum, la prise de la tri, même à dose limitée, peut quand même avoir souvent (pas toujours bien sûr) des effets bénéfiques, surtout si on évite les molécules les plus toxiques (AZT, stavudine, névirapine notamment).

    a+ et bon courage

  8. Le docteur Fabio Franchi, dissident italien de longue date, propose de lancer une étude avec l'appui de la Fondation Callerio sur l'efficacité du GcMAF, dans un modèle animal (des souris murines) contre la cancer.

    Il ne s'agit pas de son utilisation dans le cas de sida (les modèles animaux y sont à ma connaissance plus complexes), mais si l'étude obtient des résultats concluants, on peut espérer que ça pourra participer au lancement de nouvelles études plus vastes.

    Un appel à don a été lancé pour financer l'étude. Le Dr Franchi propose de travailler gratuitement sur l'étude, limitant les coûts à environ 6.000€, soit quelque chose de très raisonnable. Je suis pour ma part assez partant pour participer, d'autant plus que si je connais pas du tout personnellement le Dr Franchi, son site (en italien) est assez intéressant et il avait publié dès 1996 un livre dissident en Italie (La grande truffa). Même si c'est quelques euros, cela me paraît aussi être un acte militant, à sa manière.

    Ci-dessous le communiqué de la Fondation que j'ai rapidement traduit :

    Soutenez vous aussi l’étude d’une molécule prometteuse avec des fonctions antitumorales

    En 2008, la littérature scientifique a proposé trois travaux du Dr Nobuto Yamamoto, dans lequels sont décrits, au moyen de l’emploi d’une protéine présente dans la nature (le GcMAF), un traitement totalement efficace de patients affectés de trois différents types de cancer. La protéine s’est révélée un puissant stimulant des macrophages qui, à leur tour, se sont révélés être une arme contre différentes pathologies animales et humaines.

    D’autres auteurs ont porté à terme de nombreuses expérimentations avec la même protéine, et sembleraient confirmer les hypothèses du Dr Yamamoto.

    Cependant, jusqu’à maintenant, aucun autre groupe de chercheurs n’a effectué d’études similaires sur des patients, et le champ de l’expérimentation irait s’élargissant avec des vérifications ultérieures.

    Le Dr Fabio Franchi – spécialisé en Hygiène et Médecine Préventive et en Clinique des Maladies Infectieuses – propose une étude basée sur un modèle murin [souris] d’une tumeur qui a un comportement similaire à celui de l’humain, avec un développement néoplasique locale et des métastases distantes.

    Si l’étude proposée donnait des résultats concluants, cela pourrait constituer une impulsion énorme pour des approfondissements ultérieurs, soit sur des animaux (cobayes), soit sur l’homme.

    La Fondation Callerio a exprimé sa disponibilité pour porter l’étude à son terme, dont la durée est d’environ deux mois ; elle dispose pour sa part de laboratoires équipés, du savoir-faire et de l’expertise nécessaires. Grâce à cela, et à la volonté du Dr Franchi de travailler gratuitement, les coûts pour réaliser l’étude sont contenus et tourneraient autour de 6.000 €.

    Il est possibile d’efffectuer des donations sur un compte IBAN :

    IT43P0200802230000005583750 (Unicredit Banca) de la fondation CARLO E DIRCE CALLERIO (voir http://www.callerio.org/Linfa_i.htm ), en spécifiant dans la motivation : « Studio GcMAF Franchi ».

    Ceux qui désirent contribuer sont priés d’envoyer un email pour information au Dr Franchi : ffranchi@alice.it. Les donateurs seront tenus au courant des développements et auront les preuves des dépenses réalisées.

    La recherche est vitale : ceux qui ne peuvent pas faire de donations pourront faire les portes paroles.

    Cinzia Lacalamita

    Pour d’éventuels approfondissements : ufficio stampa.lacalamita@gmail.com

  9. Bonjour Jibrail,

    La seule différence qui pourrait exister entre le nitrite d'isobutyle et celui d'amyle est leur vitesse de décomposition, le dernier se étant un peu plus stable. Mais si la consommation croît, la quantité de NO inhalée au cours du temps peut devenir importante, aussi importante qu'avec le nitrite d'isobutyle sur un laps de temps certes plus long.

    D'accord, mais est-ce qu'on peut faire l'hypothèse que pour ce type de toxicité et avec des produits aussi volatiles (notamment les dégâts radicalaires avec formation immédiate et massive de peroxynitrites), une dose forte et immédiate pourrait être nettement plus toxique (de façon exponentielle) qu'une dose plus légère mais plus longue ? Notamment en laissant aux défenses (glutathion notamment) le temps de se reconstituer ? Bon je fais un peu de biologie-fiction. Ce qui m'intrigue aussi,c'est que seuls les nitrites de pentyle et d'isobutyle avait été interdit aux US et en France. Il faudrait que je creuse pour voir si je trouve des études concluantes.

    En fait, mon intuition vient un peu de ce que j'ai pu observer et expérimenter. J'ai testé des poppers la première fois à 17 ans, chez un mec que j'avais rencontré - je ne savais même pas ce que c'était. Et je ne sais pas quelle variété c'était, mais j'ai immédiatement ressenti un effet très fort, très puissant. Et quand je suis rentré chez moi un peu plus tard, j'ai pu observé que mes lèvres étaient devenues provisoirement violettes, c'était presque flippant sur le coup, il n'y avait pas internet à l'époque (c'était vers 1994), je ne pouvais me jeter dessus pour savoir ce que c'était, je n'ai lu que très récemment en fait que c'était en fait une véritable cyanose (lié à l'excès de méthémoglobine,une protéine issue de l'oxydation de l'hémoglobine), ce qui est loin d'être anodin...

    Bien inspiré, j'en ai très peu repris par la suite, même si j'ai croisé pas mal de mecs qui en prenaient. Je n'ai jamais ressenti à nouveau cet effet très puissant, et je ne crois pas avoir observé ces effets (lèvres cyanosées) chez d'autres. Sur les flacons dont on pouvait lire le composition, je n'ai vu que du nitrite de propyle (ou d'isopropyle, ma mémoire me joue des tours). Mais ce n'est pas forcément représentatif.

  10. Parce qu'il faut aussi voir les faits qui dérangent. Emery Taylor, un dissident dont vous trouverez certaines vidéos sur youtube est décédé récemment. Apparement la cause de la mort est le sarcome de Kaposi.

    Sur QA, Jonathan Barnett (dont le blog a relaté le décès d'Emery Taylor) précise que les faits ne sont pas clairement établis; qu'il lui a été reporté qu'il avait eu un sarcome de Kaposi, apparemment pulmonaire, mais sans savoir s'il en était décédé. Et comme plusieurs des membres du forum, je partage l'idée que si son décès est évidemment prématuré compte tenu de son jeune âge (31 ans), sans connaître son dossier médical, et même avec, il n'est pas possible d'essayer d'interpréter ce qui a causé son décès, est encoure moins de savoir si le fait de ne pas prendre d'antirétroviraux en constituerait la principale raison.

    Mais bien sûr, cela nous interpelle et nous incite à rester vigilant.

    Concernant les poppers, cela semble bouger, en fait c'est la revue Prescrire, désormais bien connue (cf affaire Médiator), qui relate dans son numéro de mars la publication du rapport de toxicovigilance que je vous avais résumé ici il y a déjà plusieurs mois. L'article complet est disponible seulement sur abonnement, je n'en connais donc pas les conclusions, mais j'espère que cela pourra apporter une caisse de résonance bien utile concernant la toxicité des poppers.

    Je serai peut-être moins catégorique que Cheminot par rapport au développement de la séropositivité et surtout des Kaposi lié à l'augmentation de la consommation chez les jeunes. J'ai en effet le sentiment que le type de poppers utilisé est déterminant, et que l'interdiction des nitrites d'isobutyles en 1990 dans plusieurs pays développés (notamment aux Etats-Unis et en France, même si on en trouve sous le manteau), qui semblent les plus puissants et probablement les plus toxiques des variétés de poppers, a amélioré la situation et participé à la diminution des cas de Kaposi par rapport au début des années 80.

  11. je ne comprends meme pas le titre du post "prévenir du sida". si vous ne croyez plus au sida pourquoi se poser des questions sur les traitements? Voila pourquoi je ne viens plus sur le site une fois convaincut (j'ai fait changer d'avis aussi mes parents et une amie)

    Moi je ne crois plus au vih, ni au test bidon, et pour moi les sida ce sont les maladies comme le lupuce.

    Je te rejoins sur le fait que le sida a bien des parentés avec les maladies auto-immunes de type lupus, pour lesquelles les chercheurs se sont en général abstenus de chercher un virus... mais le sida a quand même des traits qui lui sont bien propres. Je pense que ceux qui développent un lupus auraient été heureux de les prévenir, et qu'une fois qu'ils l'ont, ils ne sont pas mécontents d'avoir un traitement, même imparfait ?

    Pour le reste, c'est pas évident de discuter si tu passes outre la majorité des arguments (comme les conséquences inflammatoires des acides gras polyinsaturés) et que tu en caricatures les autres : retrouves-nous le passage où il est dit qu'il faut éviter à tout prix les fruits et légumes (lesquels ne contiennent en général qu'une part négligeable d'omégas 3). Wallypat a écrit exactement l'inverse :

    * Sauf erreur de ma part, les légumes ne posent pas le moindre problème au niveau de la problématique des acides gras polyinsaturés et peuvent être consommés à volonté ... à l'exception notable du soja et de tous ses dérivés, dont la consommation est extrêmement dangereuse pour la santé (lisez par exemple ceci ou encore ceci).

    * De même, tous les fruits sans exception peuvent être consommés sans modération. Ceci étant, je n'abuserai certainement pas des noix, noisettes, cacahuètes, etc... fort riches en oméga 3 (certains diront que  les noix et noisettes sont riches en vitamines et antioxydants [tout comme d'ailleurs les huiles végétales] mais personnellement, j'estime nettement préférable de trouver ces vitamines et antioxydants dans des aliments qui ne comprennent qu'une quantité marginale d'acides gras polyinsaturés]).

    Et comme tu recherches une étude qui montre les avantages de acides gras saturés, en voici une toute récente. Dans une cohorte japonaise, les maladies cardiovasculaires sont inversement proportionnelles à la prise d'acides gras saturés... Étonnant, non ? C'est une étude qui a ses limites comme tant d'autres, elle ne prouve en rien en soi, elle démontre juste, comme tant d'autres, que les choses ne sont pas si simples que tu ne les décris.

    Background: Prospective epidemiologic studies have generated mixed results regarding the association between saturated fatty acid (SFA) intake and risk of ischemic heart disease (IHD) and stroke. These associations have not been extensively studied in Asians.

    Results: We observed inverse associations of SFA intake with mortality from total stroke [n = 976; multivariable hazard ratio (95% CI) for highest compared with lowest quintiles: 0.69 (0.53, 0.89); P for trend = 0.004], intraparenchymal hemorrhage [n = 224; 0.48 (0.27, 0.85); P for trend = 0.03], and ischemic stroke [n = 321; 0.58 (0.37, 0.90); P for trend = 0.01]. No multivariable-adjusted associations were observed between SFA and mortality from subarachnoid hemorrhage [n = 153; 0.91 (0.46, 1.80); P for trend = 0.47] and heart disease [n = 836; 0.89 (0.68, 1.15); P for trend = 0.59]. $

    La vision proposée par Wallypat a l'avantage d'une certaine cohérence, là où la théorie nutritionniste orthodoxe contient autant d'incohérences que la théorie rétrovirale du sida. Cela ne la rend pas forcément juste et encore moins exacte pour autant; on peut ne pas être d'accord, la contester. De là à la démonter en quelques lignes...

  12. C''est tout l'inverse mon cher,les crétois on un régime des plus riche en graisse polysaturé et des plus pauvres en graisse saturé.

    votre article ne colle pas du tout à la réalité.

    Bonjour,

    Tu as bien de la chance si tu arrives à affirmer, dans ce domaine controversé, ce qui colle exactement à la réalité !

    Tu soulèves un certain nombre de questions par rapport à la vision hétérodoxe des acides gras saturés que Wallypat a proposé, mais tu oublies un élément essentiel.

    Dans les contre-arguments que tu cites, tu te bases en effet essentiellement sur des arguments de type épidémiologique, terrain qui me semble éminemment glissant, notamment dans le domaine alimentaire, car il est me paraît extrêmement délicat de mener des études comparatives sur les régimes alimentaires, sachant qu'il est déjà difficile de vérifier la quantité et la qualité de ce qu'il y a dans l'assiette de chacun, et plus encore d'éliminer les biais qui découle de ce type d'études (les autres facteurs génétiques, environnementaux, sociaux, il n'y a pas que les régimes alimentaires qui distinguent les Japonais des Crétois, les Français des Américains). La méta-étude que j'avais cité un plus haut concluait d'ailleurs de façon assez équivoque... Tout cela est de plus considérablement obscurci par les enjeux financiers considérables, qu'il s'agisse de l'industrie agro-alimentaire comme celui des statines anticholestérol, qui sont essentielles à l'industrie pharmaceutique (pesant environ 25 milliards de dollars par an !).

    La force de l'argumentation de Wallypat était de prendre ses distances avec ces études épidémiologiques pour se concentrer sur ce qui se passait au niveau cellulaire. Comme il l'a abondamment illustré, les acides gras polyinsaturés et en particulier l'acide arachidonique sont en effet les précurseurs de nombreuses molécules inflammatoires, notamment les prostaglandines et les leucotriènes. Stockés dans tout le corps (et notamment dans la membrane cellulaire), ils sont instables car par nature facilement péroxydables par les radicaux libres (de par leur structure chimique composés de nombreuses doubles liaisons carbones), provoquant également une cascade de réactions et générant des composés toxiques et pouvant finir par des dégâts sur l'ADN. Il n'est donc pas incongru d'en discuter un lien avec des maladies inflammatoires chroniques comme le fait par exemple encore cet article très récent (seul le résumé est malheureusement disponible en accès libre). Et ce d'autant plus quand, dans les situation de sida et de déficience immunitaire, lorsque les niveaux de glutathion (il fallait bien que j'y fasse référence vu ton pseudo!) sont faibles, la capacité à contrôlé les radicaux libres sont faibles. Je n'ai pas le temps ce soir de chercher plus de références, mais je te renvoie aux longs développements de ce fil.

    Par ailleurs, une précision par rapport au régime crétois : d'un côté tu contestes le fait qu'il soit éloigné d'un régime pauvre en acides gras polyinsaturés, et de l'autre tu insistes sur le fait qu'il est riche en huile d'olive. Or l'huile d'olive est composée essentiellement d'acides gras mono-insaturés, dont les effets (par rapport aux réactions décrites ci-dessus) sont nettement moins délétères, comme Wallypat l'avait d'ailleurs bien précisé (notamment quand elle est consommée crue, par exemple en salade, et moins lorsqu'elle est oxydée durant la cuisson).

    Enfin si un certain nombre de liens ne marchent plus, d'autres marchent toujours et les principaux sites auxquels ils se référaient existent toujours, notamment :

    - Le site de Ray Peat

    - Le site CoconutOil.com

    - Le site de la Fondation Weston A. Price

    Pour ma part je n'ai pas réussi à tester vraiment un régime excluant les acides gras polyinsaturés (et notamment parce que je vais régulièrement en restauration collective, boulot oblige), mais je garde toujours l'idée de pouvoir m'y mettre un jour, notamment pour voir un éventuel effet sur quelques inflammations chroniques que je traîne (notamment les pellicules et un peu d'acné).

  13. Et simultanément la pratique de  mon ami avec maintenant son histoire "vécue" de dissidence, depuis juillet "sans", 950.000 VL au dernier bilan début décembre, 300.000 3 semaines avant, si je multiplie (3 x plus en 3 semaines, il doit en être maintenant à faire exploser toutes leurs instruments de mesure).

    Attention attention, ton message après quelques jours m'a refait "tilter" par rapport à la mesure de la charge virale.

    En effet, à ma connaissance, la charge virale est mesurée avec une échelle logarithmique.

    Qu'est-ce que cela signifie ? Qu'il y autant de différence quand on passe de 100 à 1.000 copies, par exemple, que quand on passe de 100.000 à 1.000.000 de copies, parce que dans le premier cas on passe de log2 à log3, et dans le deuxième cas de log5 à log6, avec chaque fois un écart de 1 log. Sauf qu'évidemment ça fait nettement plus peur.

    Passer de 300.000 copies à 900.000 ne mesure en effet qu'une progression "limitée",c'est passer de 5,5 à 5,95 log.

    Et d'après le lien ci-dessus, une variation inférieure à 0,5 log est "non significative". Donc passer de 300.000 à 900.000 copies est non-significatif.

    Alors certes, même si c'est pas loin (0,45 log), et si ce n'est pas dans le bon sens (ça monte), on n'est pas du tout dans la perspective d'un triplement.

    Pour qu'il y ait un triplement, il aurait fallu passer à 16,5 log, soit environ 30.000.000.000.000.000.000 copies. On en est encore loin (ouf!)

    La mesure de charge virale, à un certain point, fait jongler des centaines de milliers... qui représentent en fait des variations le plus souvent non significatives.

    Évidemment, je ne sais pas combien de médecins du VIH expliquent ces subtilités mathématiques aux patients effrayés par un nombre si élevé de zéros...

    Un autre lien de Sida Info Service, trouvé après mon développement (car j'essaye de recouper ce que j'affirme!), mais qui dit exactement la même chose que moi (ouf encore).

    Et cela... quoi qu'on pense de ce que signifie la mesure de la charge virale...

    J'aimerai bien qu'il refasse un test de dépistage, c'est pure curiosité personnelle et "universitaire", je l'avoue, donc je ne pousse pas. Envie renouvelée aussi après des récents posts de Jibrail et Cheminot, d'où on pourrait déduire que les médocs contre les mycoses peuvent induire un test positif... Il a été testé initialement en Angleterre, je sais maintenant qu'ils ne font pas le western blot. Ils l'ont mis d'office dans une catégorie à risque et après, bien-sûr, les cd4 et CV étaient suffisants pour cimenter le diagnostic, mais avant ça, pendant 6 mois il avait pris des tonnes de antibios divers et variés, et forcément aussi, à force, de multiples traitements anti-mycosiques.

    Sur l'idée de repasser le test, s'il n'y a pas eu Western Blot : pourquoi pas, après tout, s'il on a la force de pas être déçu par un résultat encore positif.

    Avec des CD 4 bas et une CV élevée, il est cependant probable qu'il traine des anticorps passés ou présents qui illumineront les réglettes des médecins, quelle que soit sa situation réelle actuelle. Mais on a tellement peu de recul là-dessus, on ne sait jamais.

    Reste - très malheureusement - que les gens qui s'usent la santé au travail et en particulier dans le bâtiment sont infiniment plus nombreux que ceux qui développent des maladies opportunistes du sida, et qu'en général la façon dont leur santé se dégrade est identifiée de façon tellement claire que les médecins n'ont plus besoin de s'embarrasser de chiffres abstraits développés sur des échelles abstraites et contre-intuitives... Mais c'est le genre d'évidence que la médecine du VIH vous fait perdre de vue.

    Prenez bien soin de vous... 1-calin.gif

  14. projection de House of Numbers à Londres, et pour la France ?

    La projection à Londres est organisée par Joan Shenton et l'Immunity Resource Fondation, qui ressemble de loin à une annexe britannique de Rethinking Aids.

    Organiser la projection d'un film n'est pas particulièrement compliqué, ni forcément très coûteux, de nombreuses associations le font très régulièrement et de nombreuses salles associatives ou parapubliques sont souvent demandeuses. Il suffirait que la "dissidence" francophone arrive pas à s'organiser un minimum, par exemple en association, pour pouvoir faire exister ce genre d'initiatives; sans cela, ça restera dur dur.

    pour ceux/celles qui ne l'auraient pas déjà vu, un interview par Celia Farber de Marco Ruggiero

    Oui Brume, une interview intéressante, même si la façon qu'il a de défendre une théorie alternative du virus exogène infectieux à la façon de Montagnier (cf mes précédents commentaires ici) a le don de me laisser aussi perplexe que le GcMAF. Il indique en effet en gros que la positivité au test dit VIH serait le signe d'une "rencontre" avec le supposé VIH, mais la persistance d'une infection "chronique" au VIH serait le signe d'une dysfonction du système immunitaire. Une "infection chronique au VIH" révélerait ainsi une immunodéficience préexistante.

    Le Perth Group a d'ailleurs questionné dans ce texte, de façon fondamentale, la position que porte Montagier dans House of Numbers, critique que l'on pourrait porter de la même façon à la position que développe Ruggiero dans son interview. Ci-dessous une traduction maison rapide :

    Selon la théorie rétrovirale du sida, des personnes de bonne santé avec un système immunitaire efficace (niveau normal de cellules T4) sont infectés par le VIH, et cette infection cause une déficience immunitaire acquise (bas niveau de cellule T4) qui mène au sida. Cependant, Montagnier affirme que des personnes avec un système immunitaire efficace se débarasse du VIH en quelques semaines. En d'autres mots, seuls les personnes ayant une déficience immunitaire développe ce qui est désigné comme une "infection chronique au VIH". Si les personnes qui sont infectées par le VIH ont déjà une immunité faible, alors quel est le rôle du VIH dans le sida ?

    Selon tous les experts du VIH, une fois infectée par un rétrovirus, on le reste pour toujours. C'est parce qu'il y a une transcription inverse de l'ARN rétroviral dans l'ADN, qui est ensuite incorporée dans le génome de l'hôte. Une fois dans l'hôte, elle n'y a aucun moyen pour l'en ôter. C'est pour ça qu'une infection VIH est incurable. Le rétrovirologiste Harold Varmus expliquait en 1998 : "Tenter de débarasser le corps d'un virus dont le génome est incorporé dans le génome de l'hôte pourrait être impossible". Ainsi Montagnier doit expliquer comment "des mesures générales de santé publique", que nous présumons être un accès à une eau propre, à des sanitaires, à une bonne alimentation et à des services médicaux, peuvent être en mesure d'exciser environ 9000 bases spécifiques du génome humain, tout en laissant tout le reste intact.

    Si "des mesures générales de santé publique" peuvent enlever ces 9000 bases spécifiques après "quelques semaines", pourquoi pas aussi alors après quelques mois? Ou 12 mois? Ou 12 ans?

    Si "des mesures générales de santé publique", qui ne sont pas toxiques, peuvent ôter l'ADN du VIH, pourquoi les docteurs utilisent des médicament antirétroviraux avec toute leur toxicité? Et pourquoi des millions de dollars sont-ils dépensés dans la recherche de vaccins ?

    Le Perth Group

    26 janvier 2010

  15. Ce n'est pas un scoop, mais que c'est difficile de ne pas douter de la voracité des grands labos.

    Pfizer, le premier labo mondial, confronté cette année à la perte de son brevet sur le Lipitor (une statine anticholéstérol, médicament le plus vendu au monde générant 10 milliards de $ par an), va méchamment sabrer dans ses centres de recherche.

    Ainsi, Pfizer n'hésite pas à fermer le centre de recherche de Sandwich,dans le sud-est de l'Angleterre, et ses 2400 employés (!), qui avait pourtant mis au point plusieurs médicaments "de référence", d'après la presse :

    - le sildénafil (Viagra), qu'on ne présente plus !

    - le fluconazole (Difulcan), un antifongique,

    - l'amlodipine (Norvasc), un antihypertenseur,

    - et le Maraviroc (Celsentri) de ce fil !!

    Et avec l'argent économisé grâce à la fermeture de ce centre (environ 1,5 Mds $ par an), ils se lancent... dans un vaste programme de rachat d'actions inutile de 9 Mds de $ dont le seul intérêt est de soutenir (provisoirement) leurs profits! Non seulement ils sont voraces et sans scrupules, mais en plus ils sont stupides, dénués de la moindre vision à long terme, même pour leurs propres intérêts. On ne les pleurera pas quand ils feront faillite, ce qui ne manquera pas d'arriver s'ils continuent de fermer tous leurs centres de recherche, mais en attendant, quel gâchis de temps, d'argent et de compétence.

    Car le point commun des trois médicaments cités plus haut, c'est qu'ils avaient une action directe liée à l'oxyde nitrique (NO), que beaucoup pensent impliqué dans de très nombreux phénomènes biologiques et y compris dans le sida (on en a déjà souvent parlé ici). Le Viagra empêche la destruction du NO pour maintenir l'érection; le Fluconazole stimule la production de NO cytotoxique (=tueur de cellules) pour détruire les champignons, et l'Amlodipine stimule également la production de NO dans les vaisseaux sanguins pour faire baisser la tension artérielle. Avec la fermeture de ce centre de recherche, c'est aussi la dispersion de compétences probablement très aiguisées dans le champ de l'oxyde nitrique.

    Si j'avais les milliards de la Bettencourt, je rachèterai ce centre de recherche et je les ferai tous plancher sur les liens oxyde nitrique / sida !

  16. [Et pour se faire une idée précise du degré d'intrication entre les activités du professur Yéni, de l'Etat français et de Gilead Science, on peut consulter, par exemple, ce rapport 2008 sous forme de diaporama, qui dit tout sans le moindre complexe dès la page de couverture...

    Salut Jardinier,

    Attention, ce document ne semble être qu'un diaporama compilant des extraits du rapport Yeni. Même si ce travail d'extraits / de compilation a été réalisé par Gilead France, cela ne dit rien en lui-même d'éventuels conflits d'intérêt entre le Professeur Yeni et Gilead. Dans le rapport, la plupart des experts indiquent bien avoir collaboré avec Gilead, et aussi avec l'ensemble des autres laboratoires...

    Comme ces experts sont spécialistes des réponses des traitements dits antirétroviraux, ce n'est guère étonnant - dans le système actuel, impossible de travailler sur ce champ sans collaborer avec les labos, qui disposent à la fois des données et du capital nécessaire aux études. Mais bien évidemment, quand les mêmes se retrouvent à rédiger les recommandations indiquant les médicaments à prescrire en première ligne, les enjeux commerciaux sont énormes, même avec la meilleure volonté du mpnde...

  17. J'ai déjà donné mon avis sur le truvada, association d'emtricitabine et de ténofovir (le premier semblable à la lamivudine, donc bénéfique a priori contre le stress oxydatif, le second étant un organophosphoré, réducteur donc, devant selon la théorie du stress oxydatif faire remonter les CD4+, diminuer la P24, donc bon également, avec le bémol que les organophosphorés sont tous des poisons...comme le roundup).

    Gilead a publié cette semaine ses résultats financiers et récolte pleinement les fruits de sa stratégie thérapeutique futée que Cheminot avait bien décrite :

    - Le développement d'un réducteur soufré brevetable, l'entritcitabine (Emtriva).

    - Le développement du Tenofovir, un NNTI également réducteur (-> antioxydant) désormais très souvent prescrit en première ligne.

    - Le développement de molécules combinées double (Truvada) et triple (Atripla), qui regroupent toujours ces deux molécules, et qui en simplifiant la prise de gélules pour les patients, sont devenues les favorites des médecins qui les prescrivent.

    Cela donne pour Gilead en 2010 :

    - Des ventes de 6,54 milliards de dollars pour ses médicaments antisida (contre 5,89 en 2009), soit l'essentiel des ventes de Gilead (7,4 milliards au total).

    - 2,93 milliards pour Atripla.

    - 2,65 milliards pour Truvada.

    - 732 millions pour Tenofovir

    Le bénéfice net atteint 2,90 milliards de dollars (contre 2,64 en 2009).

    Cela peut paraître déjà énorme, en fait c'est hallucinant lorsqu'on le rapporte au chiffre d'affaires (7,8 milliards).

    L'ensemble des charges de Gilead (recherche, coûts de fabrication, de distribution, etc...) n'atteint que 4 milliards de dollars, soit seulement la moitié de ce que rapporte les ventes !

    En gros, lorsqu'on achète une boîte de Truvada à un peu plus de 500 €, il y a 250€ qui couvrent les frais, et 250€ de pur bénéfice (dont environ 175€ de bénéfice net et 75€ alimentant l'impôt sur les bénéfices aux US). Une rentabilité nette imbattable !

    Bravo les mecs !

  18. quelqu'un peut donner meilleure traduction ? ou un résumé ?

    http://doc3.koreahealthlog.com/43834

    Il s'agit apparemment d'une étude par rapport à l'utilité du GCmaf dans l'asthme sévère. L'asthme est souvent lié à une réaction inadaptée du système immunitaire et les macrophages semblent jouer un rôle dans le développement des phénomènes inflammatoires dans les bronches, typiques de l'asthme. Par ailleurs, les chercheurs semblent intéressés par le rôle de la VDBP (Vitamin D Binding Protein) dans les maladies respiratoires, comme en témoigne par exemple cette publication. D'où l'intérêt potentiel du GCmaf, censé réactiver la VDBP, dans le traitement de l'asthme.

    Cependant, l'effet attendu serait pourtant inverse par rapport au sida, puisque les asthmatiques souffrent plutôt d'une surinflammation des bronches (surproduction de NO par les macrophages, qui est censée être à l'inverse réduite en cas de sida). Théoriquement, il ne devrait y avoir aucune chance par exemple pour qu'un asthmatique développe une pneumocystose, parce que le développement des champignons dans les bronches qui causent la pneumocystose serait balayé par l'action inflammatoire des marcrophages dans les bronches.

  19. On y trouve parmi les médicaments antisida (je cite la liste du Parisien):

    - Le fameux Maraviroc (nom commercial "Celsentri") : les risques d’atteintes du foie, les troubles cardiaques et musculaires.

    - L'Etravirine (nom commercial "Intelence") : éruption cutanée, parfois sous forme très importantes, et les nausées.

    - Le Raltégravir (nom commercial "Isenstress") : effets indésirables : diarrhées, nausées et fièvre. Risque potentiel : développement de résistances et échec virologique.

    Finalement l'étravirine (Intelence) et le maraviroc (Celsentri) ont été sortis de la liste des médicaments sous surveillance finalement publiée par l'AFFSAPS, par rapport à celle publiée par le Parisien. Ne demeure que le Raltégravir (Isenstress).

    Il s'agit donc pas d'une liste de médicaments dont les effets secondaires sont toxiques (par rapport aux bénéfices supposés) mais connus que d'une liste de médicaments dont les effets secondaires sont mal évalués. Les effets secondaires du raltégravir, lors des essais cliniques, étaient décrits comme inférieurs ou comparables à ceux des autres molécules utilisées en première ligne (Efavirenz, Ritonavir/Lopinavir notamment).

  20. Celia Farber vient de publier sur son site l'interview qu'elle a eu avec Marco Ruggiero (en anglais), très intéressante, même si j'aurai bien aimé qu'elle soit encore un peu plus longue et un peu plus approfondie...

    A propos du GCMaf, il confirme que plusieurs essais cliniques sont en cours pour essayer de reproduire les résultats de Yamamoto, et que les résultats devraient être présentés dans un congrès dans le courant de l'année.... affaire à suivre.

    Q: Do you think testing HIV positive means one has been ‘infected?’

    A: Any test, by definition, cannot be 100% accurate. Specificity and sensitivity often are inversely related; therefore un-specific diagnoses of HIV-positivity are likely to occur as with any other test. In general, however, once such problems have been resolved, I would say that in the presence of confirmed antibodies and detection of the so-called viral load (although often over-estimated), I would say that an encounter with the virus has occurred. However, this could simply indicate an association between two things that are not necessarily correlated with a cause and effect relationship. If we adhere to the statements of Prof. Montagnier, as I do, then the persistence of signs of HIV infection could simply be an indicator of immune system malfunction. In this interpretation, immune system malfunction is the cause and chronic HIV infection (along with other opportunistic infection) one of the effects, probably not the worst one. In other words, HIV infection could be the symptom of an existing immunodeficiency.

  21. On y trouve parmi les médicaments antisida (je cite la liste du Parisien):

    - Le fameux Maraviroc (nom commercial "Celsentri") : les risques d’atteintes du foie, les troubles cardiaques et musculaires.

    - L'Etravirine (nom commercial "Intelence") : éruption cutanée, parfois sous forme très importantes, et les nausées.

    - Le Raltégravir (nom commercial "Isenstress") : effets indésirables : diarrhées, nausées et fièvre. Risque potentiel : développement de résistances et échec virologique.

    En fait, il semble s'agir essentiellement des molécules qui sont le plus récemment arrivées sur le marché, et qui doivent en fait être encore en phase IV (suivi de la toxicité après la mise sur le marché, à la charge des laboratoires), et pas forcément des molécules les plus toxiques. L'AZT (zidovudine), la Stavudine, la Névirapine, dont les fortes toxicités sont bien connues, ne figurent ainsi pas dans cette liste.

    Je précise un peu, car sur ces trois molécules, l'une, l'Etravirine comporte un groupe benzonitrile qui semble tout ce qu'il y a de plus nocif; les benzonitriles sont classés parmi les produits très toxiques "ayant immédiatement des effets immédiats graves", avec le symbole de la tête de mort.

    L'Etravirine est supposée n'être utilisée qu'en dernier recours et sa toxicité est depuis toujours bien connue.

    Le Maraviroc et surtout le Raltégravir semblent générer nettement moins d'effets secondaires.

  22. Suite aux déboires du Médiator, Le Parisien publie aujourd'hui une liste de 59 médicaments "sous surveillance" par l'AFSAPPS, qui "font l'objet d'une procédure de suivi des effets indésirables".

    On y trouve parmi les médicaments antisida (je cite la liste du Parisien):

    - Le fameux Maraviroc (nom commercial "Celsentri") : les risques d’atteintes du foie, les troubles cardiaques et musculaires.

    - L'Etravirine (nom commercial "Intelence") : éruption cutanée, parfois sous forme très importantes, et les nausées.

    - Le Raltégravir (nom commercial "Isenstress") : effets indésirables : diarrhées, nausées et fièvre. Risque potentiel : développement de résistances et échec virologique.

    En fait, il semble s'agir essentiellement des molécules qui sont le plus récemment arrivées sur le marché, et qui doivent en fait être encore en phase IV (suivi de la toxicité après la mise sur le marché, à la charge des laboratoires), et pas forcément des molécules les plus toxiques. L'AZT (zidovudine), la Stavudine, la Névirapine, dont les fortes toxicités sont bien connues, ne figurent ainsi pas dans cette liste.

  23. Salut Passfred,

    Entièrement d'accord avec tes observations !

    C'était aussi en regardant "Sida, le doute", il y a 4 ans maintenant, que j'avais commencé à me poser pas mal de questions...

    Pour ma part, je ne pense pas que la théorie rétrovirale du Sida puisse "s'immuniser" avec le temps. Au contraire, les faits sont têtus, et à la différence des mauvaises théories... ils durent.

    Mais ça peut prendre du temps... Je me souviens bien du moment où j'ai "basculé" de façon irréversible vers la remise en cause de l'hypothèse rétrovirale. J'étais tombé sur l'interview d'Eleni Papadopoulos-Eleopoulos du Perth Group qui abordait la question des hémophiles. Elle se demandait comment les hémophiles avaient bien pu être contaminés par le supposé VIH, étant donné que ceux-ci, en général, ne recevaient pas directement de transfusion sanguine, comme je l'imaginais à l'époque, mais des injections de Facteur VIII. Le Facteur VIII est un concentré de produits de coagulation sous une forme bien particulière - lyophilisée, c'est à dire en poudre (injectée ensuite avec une adjonction d'eau)... et c'est bien difficile pour un virus réputé aussi fragile que le VIH, en dehors du corps, de survivre sous cette forme desséchée pendant plusieurs semaines... Je me souviens avoir compulsé frénétiquement Google à la recherche de photos de ce Facteur VIII en poudre, pour recouper les propos d'Eleopoulos, jusqu'à que je trouve une belle photo de ce flacon de poudre.... et là je suis resté assis, sidéré, pendant quelques minutes... en me demandant comment faisaient tous ces chercheurs, depuis plus de 20 ans, à continuer sans sourciller leurs petites expériences malgré ce fait essentiel - et on sait combien la question de la contamination des hémophiles avait été médiatisée !

    Tout ça pour dire que dès le début, il y avait des éléments qui réfutent d'eux-même l'hypothèse rétrovirale. Et ceux qui ne veulent pas voir ne verront jamais rien. Peut-être le VIH est aussi difficile à désinventer que la bombe atomique ?

    Pour donner quelques éléments de réponse rapides à tes questions, sans avoir eu trop le temps de recouper :

    - Gallo n'avait pas émis l'hypothèse de l'apoptose, celle-ci n'est pas intervenue avant le début des années 90. Les connaissances générales sur l'apoptose étaient réduites à l'époque...

    - La notion de lentivirus semble dater des années 50 (le virus "Visna" chez les moutons). Cela n'a concerné longtemps que les animaux; c'est Gallo qui a "isolé" le premier lentivirus humain, le HTLV-1, en... 1980.

    - Sur l'immunité, je pense qu'on était également sur des schémas relativement basiques. La découverte des Th1 et Th2 ne date que de 1985, celle du rôle de l'oxyde nitrique (NO) date aussi des années 80, et il faut attendre le milieu des années 90 pour commencer à en saisir les implications majeures qui vont en découler.

    - L'hypothèse du style de vie a été initialement portée par un grand nombre de chercheurs, avant d'être éteinte par les publications de Gallo et Montagnier. Le livre du sociologue américain Steven Epstein, Impure Science ("l'histoire du sida" en français), contient pas mal d'éléments factuels sur ce thème.

  24. Bsr Jibrail,

    le GcMaf existe , il n'est pas virtuel mais s'il te contrarie, c'est ton droit. il est aussi utilisé contre le syndrome de fatigue chronique. j'ai personnellement eu au téléphone une des cliniques dont je parle.

    il est de synthèse car sa forme originale, humaine  (issu de la vitamine b binding protein) n'est pas brevetable. un peu comme pour l'insuline ?

    quant à M.Ruggiero, personne n'a dit qu'il vendait, il fait de la recherche.

    Salut Rebayima,

    Le GcMAF ne me contrarie pas, sinon je me serai passé d'aller chercher l'info et de faire la traduction depuis l'allemand.

    Je trouve juste... qu'il y a trop de choses pas claires. Tant mieux si c'est jamais c'est pour la bonne cause.

    Est-ce qu'on peut te demander si tu as eu des infos intéressantes de la clinique ?

    Par contre je me suis emmêlé les pinceaux hier, d'après Yamamoto le GcMAF est une protéine endogène, censée être désactivée par le supposé VIH ou lors de certains cancers. Le GcMAF administré par Yamamoto, selon sa publication, ne serait pas non plus vraiment "synthétique", car issu essentiellement d'un processus de purification à partir de sérum humain. Brevetable ou pas, je ne sais pas, je pense que la molécule en elle-même ne peut sans doute pas l'être, mais à l'inverse, son processus de production l'est probablement.

  25. Au 10/01/11 encore et toujours le GcMaf. Plus la presse en parle, plus il sera connu et espérons qu'il soit vite commercialisé chez nous en France. des structures privées!!!! le vendent autour de chez nous : allemagne, UK, belgique, pays bas etc... et bien sûr usa.

    quelqu'un aurait d'autres info ? jusque là, je ne vois que les mêmes sources répétées.

    Au risque de me répéter, et sans jouer les oiseaux de mauvaise augure : le GcMAF n'est pour l'instant que virtuel.

    Où est-ce que des structures privées le vendent : aux Bahamas ? Au Royaume-Uni sur des sites totalement anonymes ? En Allemagne : voir la traduction de l'article allemand plus haut. En Italie : où ??? Ce n'est pas parce que Ruggiero y travaille qu'il le vend.

    Au contraire : le lien que tu donnes fait écho à un article que l'équipe de Ruggiero vient de publier dans la revue Cancer Immunology Immunotherapy. Selon le résumé (l'article intégral n'est pas en libre-accès), Ruggiero indique avoir testé le GcMAF sur des cellules humaines et des cellules d'embryons de poussin (apparemment fréquemment utilisées en recherche fondamentale), in vitro, pour en étudier les impacts sur l'angiogenèse (la création de nouveaux vaisseaux sanguins), mécanisme dont la dérégulation serait, selon Ruggiero (et de nombreux autres), impliquée dans le développement des tumeurs. C'est son sujet de recherche depuis longtemps (voir ses travaux sur sa page personnelle). Il indique dans l'article avoir des résultats intéressants (le GcMAF inhiberait l'angiogenèse in vitro), mais vu l'objet de l'étude, je pense que tout le monde sera d'accord pour estimer que ce n'est pas encore la révolution du siècle.

    Et il précise bien en fin du résumé :

    quelle différence avec le M-CSF (macrophages colony stimulation factor) ? il existe aussi le GM-CSF, le G-CSF pr granulocytes.

    Tu trouveras des éléments de réponse sur cette page.

    A la différence du Gc-MAF, qui est un produit de synthèse (artificiel), il s'agit dans les deux cas de protéines produites par l'organisme (les macrophages) pour moduler la réponse du système immunitaire, au même titre que plusieurs autres dizaines de molécules.

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