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forum sidasante

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Showing content with the highest reputation on 01/06/2014 in all areas

  1. bonsoir enfin nous avons eu les résultats des dernières analyses du petit CD4 2160 virémie 5.7E2 cmv 2.37E2(a) le doc est très content nous aussi bien sur...surtout que nous ne donnons plus que le quart de la tri...(chuuuuuuuuuuutt) à suivre Bonne nuit
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  2. A mon avis, il y a plein de tests douteux qui sont considérés comme négatifs au final (au minimum 40 ou 50 % des tests à mon avis). C'est parce que l'appréciation finale du médecin est faite à la tête du client. C'est pour ça que ton doc t'a posée plein de questions pour interpréter le test. C'est grâce à Jardinier qui avait soulevé le problème que je me suis plus penché sur la question, merci à lui. Pendant tout un temps, on se posait la question sur le forum et on se disait que non, ça n'est pas possible que les tests soient faits à la tête du client. Mais en fait si, c'est comme ça que ça se passe très souvent (pas tout le temps, mais très souvent). C'est toute la magie du principe des groupes à risque. Ce qu'il y a, c'est que le résultat "indéterminé" permet de réintroduire l'arbitraire dans le diagnostic final du médecin via le principe des groupes à risque, En effet, comme le test est douteux, c'est le fait d'appartenir à un groupe à risque qui va déterminer au final si le test est positif ou non. Donc, le résultat est alors entièrement à l'appréciation seule du médecin. Du coup, pour faire en sorte que l'arbitraire soit présent, ce qui doit se passer, c'est que les tests doivent être calibrés pour réagir "douteux", c'est à dire "indéterminés", quelque chose comme 20 % du temps, peut-être plus ou moins, mais très probablement relativement souvent. Et cette façon de faire n'est pas du tout limitée au seul vih, c'est un principe appliqué pour plein d'autres maladies. J'ai découvert récemment que c'était le cas aussi pour la tuberculose, Si on est considéré comme faisant partie d'un groupe à risque, eh bien le seuil de réaction est abaissé (il suffit qu'il y ait seulement, je dis un chiffre au pif, 5000 bactéries/ml au lieu de 8000). Et je crois avoir vu que c'est la même chose pour le paludisme. C'est tellement ancré dans la médecine que les médecins n'y voient absolument aucun problème. Alors qu'en fait, c'est simplement de la médecine à la tête du client, c'est de la médecine de Diafoirus. Donc, c'est pour ça que le médecin t'a posée des tas de questions. Et c'est pour ça que tu as bien fait de mentir et de donner un profil bien lisse. Ce qu'on peut se dire, aussi, c'est que les centres de dépistage anonymes présentent un biais dans le test. Déjà, il doit y avoir un soupçon chez les médecins sur la raison pour laquelle quelqu'un va dans un centre de dépistage anonyme. Donc, il doit y avoir un a priori négatif à la base. La personne est beaucoup plus suspecte d'être à risque qu'une personne qui fait un test non anonyme. Et puis, ils ne savent pas quel est l'historique du patient ; et ça, ça doit les emmerder. Du coup, il est fort possible qu'ils abaissent discrètement le seuil de réaction à partir duquel le test est considéré comme douteux. Donc, beaucoup plus de gens vont avoir un test douteux, ce qui va pouvoir leur permettre d'exiger de poser des questions, et ainsi réintroduire l'arbitraire en pouvant déterminer si la personne fait partie d'un groupe à risque ou pas. Alors d'accord, le centre de dépistage est anonyme. Mais par ailleurs, il est fort possible qu'il introduise le biais en question et que plus souvent que pour un test non anonyme, le test soit considéré comme "douteux".
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