SIDA, ses causes et son traitement

Déc. 1999
Felix de Fries
Traduction par Dr Marc Deru




Recommandations de traitement d'après les travaux du Dr. Heinrich Kremer, (Hambourg), Prof. Alfred Hassig (Berne), le Dr. Stefan Lanka (Stuttgart), Eleni Papadopulos-Eleopulos (Royal Hospital, Perth) disponible par www.virusmyth.com L.A. Herzenberg, J.D. Peterson et S.C. De Rosa (Stanford University), W. Droege, J.K. Shabert, G. Ohlenschlaeger, C. Richter, V.Hack, H. Rode, E.A. Newsholme, C De Simone, S.J. Ferrando, C. de Back, M. Clerici, G.M. Shearer, M.C. Dalakas, G.Tomelleri, E. Benbrik, G.A. Cannon, B.D. Cheson disponible par www.ncbi.nlm.nih.gov

Les nombreuses et différentes maladies qui définissent le syndrome du SIDA : infections fongiques des poumons, des membranes muqueuses, du cerveau et des intestins et la dégénérescence des cellules endothéliales des vaisseaux sanguins et Iymphatiques (Sarcome de Kaposi - KS) sont les résultats d'une production continue de monoxyde d”azote (NO) gazeux et de radicaux oxygène réactifs (ROR) dans les cellules immunitaires et les autres cellules.

Dans ces conditions les cellules CD4 helper donnent naissance principalement à des cellules de type TH2 qui migrent dans la moelle osseuse et y produisent des anticorps actifs contre les bactéries. Une petite partie seulement des CD4 restent détectables dans le plasma en tant que cellules TH1 : sous cette forme elles activent la détection et la déstruction des cellules infectées par des fongi et virus (de l”hépatite p.ex.) ainsi que par des cellules altérées (par intoxication p.ex.). Si cette situation persiste une quantité croissante de protéines venant du cytosol et des mitochondries sont libérées, résultat de l'augmentation de la destruction des cellules. Face à ces protéines, un taux plus élevé d'anticorps se développe ; ces anticorps sont décelées par le test anticorps VIH. Quand un certain niveau, arbitraire, d'anticorps est atteint, le patient est déclaré VIH positif.

Un niveau élevé et persistant de radicaux libres (NO & ROR) est le résultat de :

  • contacts continus avec des antigènes (p.ex. venant d'infections chroniques ou répétées, de blessures, d'opérations, d”eau polluée) ;
  • contact avec des substances toxiques par l”intermédiare de l”alimentation, de médicaments, de pollution environnementale, de dérivés toxiques de produits chimiques modernes (tels que métaux lourds (adjuvants dans les vaccins, amalgames dentaires etcá), additifs alimentaires, colorants etcá) ;
  • inhalations de nitrites (poppers) qui se stockent dans les cellules sous forme de NO2, puis sont libérés à la suite d'efforts physiques par une exposition croissante aux ions de calcium. Cela affecte les cellules endothéliales des vaisseaux sanguins et lymphatiques ayant un faible diamètre capillaire et donne lieu à des changements dégénératifs (ganglions lymphatiques enflés puis Sarcome de Kaposi) ;
  • atteinte de la mitochondrie, pourvoyeuse d'énergie de la cellule, qui synthétise la molécule porteuse d'énergie ATP utilisée pour toutes les fonctions de l'organisme ;
Les causes des dégats chroniques de la mitochondrie sont :
  • dégats à l”ADN mitochondrial, soit par des antibiotiques ou sulfamides (tels les trimétoprime, bactrim) qui bloquent la synthèse de l”acide folique et le métabolisme des purines et conduit ainsi à l”épuisement des réserves en thiols de la mitochondrie, soit par des métaux lourds, et les cytostatiques (comme l”AZT) ; ces substances se lient aux groupements ­SH du glutathion et de la cystéine et endommagent ainsi le fonctionnement mitochondrial ;
  • diminution du glutathion due aux dégats du foie : hépatites chroniques (fréquentes chez les homosexuels masculins, les hémophiles, et les consommateurs de drogues intraveineuses), consommation exagérée d'alcool, ou carences nutritionnelles de cystéine (surtout dans les pays en développement). Les molécules de glutathion réduisent les molécules d'oxygène et de NO, ce qui protège la chaine de production d'ATP dans la mitochondrie. Un manque continu de glutathion fait que les cellules TH1 s'empoisonnent au NO en attaquant les cellules parasitées par des fongi ou des virus ;
  • la réduction de transport de l'oxygène dans les cellules due à une oxydation (methémoglobinémie) qui excède la capacité réductrice du glutathion. Ceci est causé par le puissant effet oxydant des nitrites (poppers), des antibiotiques, des analogues nucléosidiques (AZT et d'autres), des insecticides (p.ex. Lindane), des métaux lourds et autres polluants toxiques ;
  • la carence en antioxydants végétaux qui se lient à des produits de dégradation toxiques (ROR) et réduisent l'inflammation et les réactions au stress.
En cas de dommage prolongé, les mitochondries cessent leur symbiose avec l'hôte (Phénomène de Warburg). Alors les cellules s”adaptent en produisant de l'énergie par fermentation anaérobie, ce qui résulte en une production excessive d'acide lactique, en une multiplication des germes opportunistes et finalement en un épuisement : à ce stade les cellules obtiennent leurs nutriments essentiels directement des protéines musculaires (myoprotéines). En augmentant son activité de transcriptase inverse le noyau cellulaire sauve alors son génotype.

L”activation continuelle des macrophages conduit à une production accrue de substances messagères (interleukine 2) qui stimule la production d”hormones surrénaliennes (hormones de stress). Ces hormones induisent à leur tour la formation de cellules TH2 qui activent la formation d”anticorps par la moelle osseuse, tandis que les réactions immunitaires cellulaires induites par les cellules TH1 sont continuellement freinées.

En utilisant :

  • des composés soufrés (sel marin, eau minérale, produits à base d'algues, mélanges de protéines contenant de la cystéine et de la méthionine (3-4 grammes par jour (g/j)), lait caillé et petit-lait) et de l”acide folique (300 µg/j), qui peuvent développer la formation de glutathion dans les cellules, particulièrement dans le foie. Le glutathion peut également être administré par intraveineuse (600 mg/j) en attendant que sa synthèse par le foie soit suffisante ;
  • des plantes antioxydantes, (p. ex.PADMA 28), qui se lient aux radicaux libres oxygénés toxiques (ROR) et des inhibiteurs de protéase naturels (p. ex. l'héparine et les héparinoïdes contenus dans les algues Klamath (eau douce) - et kelp (marine) et dans des préparations de cartilages), qui activent les antiprotéases du corps et se lient aux cations qui attaquent les parois des cellules, cela peut ralentir les réactions inflammatoires qui accélèrent la division des cellules ;
  • les co-enzymes Q10 et NAD+ avec des fortes doses de vitamines C et E peuvent améliorer le transport d'électrons dans la chaîne respiratoire des mitochondries cellulaires. L'acide folique, les thiols, de faibles doses de sélénium (des levures maltées) et du zinc, qui peuvent soutenir la synthèse d”ATP et aider à la réparation des dégats à l'ADN mitochondrial ;
  • les acides gras oméga 3 (huile de poisson, 3 cuillères à soupe par jour), qui peuvent être utilisés pour traiter les infections opportunistes (mycoses, pneumocystis carinii et d”autres) ; dans les cas difficiles, les gammaglobulines, les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase-2 et la difluorométhylornithine (inhibiteur de polyamine) peuvent être administrés. On peut aussi soutenir l”activité des cellules tueuses et des neutrophiles par l”administration de glutamine (40gr par jour) et de L-arginine (20-30gr par jour) ;
  • le DHEA (200 mgr par jour) qui peut diminuer les réactions exagérées de stress immunitaire causées par la production de cortisol (hormone de stress) par la glande surrénale ;
  • les acides gras essentiels de l'huile de lin, de chardon, de chanvre, de soja et les acides gras oméga 3 mélangés avec du lait caillé, qui augmentent l'oxygènation des cellules ;
  • des plantes, comme le Carduus Marianus, qui peuvent restaurer les fonctions du foie, et des boissons à base d'acide lactique partiellement fermentées qui peuvent refaire la flore intestinale ;
  • des huiles essentielles frottées sur la poitrine et sous les aisselles, qui servent à stimuler le système immunitaire par l”intermédiare de la substance fondamentale (collagène) ;
  • des extraits de pépins de pamplemousse (citricidal) ainsi que des gargarismes avec du vinaigre de miel qui sont utiles contre les infections fongiques ;
  • des techniques ciblées sur la réduction de stress p.ex. training autogène, stretching et massages ainsi que s'abstenir d”efforts physiques excessifs (causés p.ex. par l”usage de dopants tels que le café, l'alcool, la nicotine, les amphétamines (Ecstasy), cocaïne, héroïne et poppers) ;
  • éviter les inflammations et les infections en évitant les traumatismes (relations sexuelles anales avec préservatif) ;
  • une alimentation pauvre en sucres et riche en fibres, avec beaucoup de glucides de bonne qualité, des plantes antioxydantes p.ex. des légumes, des fruits, des tisanes et des thés verts, des huiles pressées à froid, des produits laitiers partiellement fermentés, du soja et du poisson mais pas de viandes rouges riches en fer ;
par tous ces moyens, une bonne résistance peut être ainsi restaurée chez les personnes immunodéficientes.

Si l”administration limitée d”antibiotiques est nécessaire, ce traitement de base doit être poursuivi. Les progrès réalisés par ces mésures qui renforcent le système immunitaire peuvent être contrôlées en mesurant les profils hormonaux du stress, le rapport des cellules T4/T8, l”activité des macrophages (test néoptérine), l'anergie cutanée, le niveau de glutathion dans le plasma et dans les cellules T4 helper.

On n”a jamais pu montrer que le VIH, qui est considéré comme étant responsable de 30 différentes maladies définies comme SIDA, était transmissible ou pouvait se reproduire ; il n'a jamais été isolé, photographié ou correctement caractérisé suivant les règles établies en virologie. La technique expérimentale utilisée à l'origine par Gallo et Montagnier en 1984 (sur base de laquelle ont été élaborés les tests VIH), impliquait la culture de cellules de malades du SIDA sur des cellules leucémiques et des cellules embryonnaires, qui présentent une forte activité de transcriptase inverse. Cet effet artificiellement amplifié de transcription inversée a été interprété comme indiquant la présence d'un nouveau rétrovirus. Une enzyme virale spécifique n”a jamais pu être mise en évidence selon les règles établies.

Les inhibiteurs de protéase synthétiques, qui sont supposées inhiber la formation d” éléments essentiels viraux, causent secondairement des malaises, du diabète, des calculs rénaux et une insuffisance du foie chez les patients à qui ils sont administrés. Au début de l'administration d'inhibiteurs de protéase et d'analogues nucléosidiques un déclin apparent et de courte durée dans les réactions inflammatoires et " la production de virus " est observée, mais le niveau remonte rapidement, ce qui est attribué à un développement des résistances.

Les analogues nucléosidiques (AZT etcá) qui, par leurs effets cytostatiques, détruisent temporairement fongi et bactéries ne sont incorporés que pour 1% à peine dans le noyau cellulaire, là où ils sont censés attaquer l”ADN du VIH. Il a été démontré depuis 1990 par des expériences sur animaux que ces drogues causent des dégats irréversibles à l”ADN mitochondrial et ont de ce fait des effets secondaires sur le cerveau, la moelle osseuse, les muscles et les organes internes.

* http://www.virusmyth.com

** http://www.ncbi.nlm.nih.gov

(Traduction de l'anglais corrigée par Dr Marc Deru)

Groupe d'étude pour les thérapies du SIDA
c/o Felix A de Fries
Eglistrasse 7
8004 Zurich SUISSE
Tel/Fax (0041 1) 401 3424

E-mail : felix.defries@bluewin.ch


Notes du correcteur.

Mon expérience de 40 ans de pratique médicale confirme les conseils pour restaurer l”immunité !

Voici comment je complèterais et ordonnerais les recommendations :

Alimentation :

    riche en produits frais, non-raffinés, sans additifs, bio autant que possible.

    céréales variées (riz, sarrasin, quinoa, millet, avoine, orge) mais être très modéré dans la comsommation de pain (gluten indigeste), graines germées

    abondance de légumes : crus, cuits, fermentés (choucroute p.ex)

    régler la consommation de fruits (de saison et du pays) selon la tolérance digestive

    suppression du sucre blanc au profit de sucre de canne intégral, de sirop d”érable, de miel etcá

    éviter les graisses animales et consommer largement des huiles végétales non raffinées de première pression à froid.

    peu de viande, davantage de poisson

    peu de laitages (laitages fermentés O.K.)

    bien mastiquer ! ne pas manger quand on n”a pas faim !

Boissons :
    tisanes de toutes sortes

    eau (additionnée éventuellement de citron ou de vinaigre de cidre)

Compléments alimentaires utiles :
    complexe antioxydant et complexe minéral (Mg en abondance, notamment)

    huile de poisson (acides gras oméga 3)

    levure de bière (Vit B et oligo-éléments)

    soufre organique Ö le meilleur est le MSM (Méthyl Sulfonyl Méthane), précurseur des acides aminés soufrés (cystéine, méthionine, glutathion)

    citricidal (extrait de pépins de pamplemousse) qui a des vertus antibactériennes, fongicides et antivirales

Soins particuliers du foie :
    éviter l”alcool sous toutes ses formes

    plantes hépatotropes (radis noir, artichaut, pissenlit, Carduus Marianus etcá)

    molécules lipotropes et détoxifiantes (choline, inositol, métionine, et surtout bétaïne)

Equilibrer son mode de vie
    équilibrer sommeil, repos et activité

    éviter les excès qui usent, épuisent le système nerveux, l”équilibre endocrinien et donc l”immunité (veilles excessives, surmenage durable, stress prolongés et/ou trop répétées etcá, éviter les dopants tels que le café, tabac, alcool, sucre blanc, coca etcá)

    excercices physiques réguliers, selon ses goûts, et son rythme

Eviter les drogues pharmaceutiques
    autant que possible, et notamment les antibiotiques : sauf en cas d”infections réelles et tant que les défenses immunitaires sont encore faibles, dans ces cas, des cures courtes d”antibiotique à spectre bien ciblé peuvent être éventuellemnt nécessaires.
Et enfin, puisqu”il est bien reconnu scientifiquement que l”immunité trouve sa racine dans le psychisme (la séquence PNEI, psycho-neuro-endocrino-immunitaire, est une réalité acceptée), il est de toute première importance de :
Se mettre en chemin pour chercher (et trouver !) son centre, son unité, sa cohérence ; trouver le fil conducteur de sa vie, trouver son propre Chemin. Reconnaître que le sens de sa vie donne la paix

Rechercher la compagnie de ceux qui font de même, qui cherche la Vérité, qui aiment la Vie. Partager donne mutuellement des forces et de la joie. La joie de vivre est à la fois le fondement et le signe d”une bonne santé.

Tous ces conseils doivent être suivis avec souplesse et sans fanatisme ! Un excès occasionnel n”est pas dramatique, vivre sans écarts ce n”est pas " vivable " !

Bon Vent !


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