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Dans une page d'information accessible ici : http://bellaciao.org...p?article129713 , on peut lire ce passage : "Sur le site de la multinationale, ( http://www.lonmin.com/about_us/Principal_risks.aspx ), on trouve au chapitre « Principaux risques » le paragraphe suivant, autre témoignage, sans doute, du « code moral » de la multinationale : « Risques liés aux salariés : "Comme indiqué plus haut, les activités minières en Afrique du Sud sont fortement syndiquées et, dans le cas de Lonmin, un seul syndicat représente la grande majorité des travailleurs du groupe. Il existe donc un risque que des grèves ou autres types de conflit avec les syndicats ou les employés se produisent qui, s’ils étaient importants, pourraient avoir un effet négatif sur la performance du groupe et sa situation financière. Le SIDA reste le défi de santé majeur que rencontrent les activités du Groupe ; une enquête épidémiologique de 2003 (l’une des plus vastes jamais entreprises en Afrique du Sud) suggère que 26% de nos salariés sont séropositifs. En conséquence, le Groupe a lancé un programme de médicaments antirétroviraux pour ceux qui veulent en bénéficier, soutenu par un encouragement à procéder à un test HIV par un dépistage volontaire et un programme de test. Bien que ses résultats aient été très encourageants, la majorité des bénéficiaires potentiels étant maintenant sur ART et en général de retour au travail, le SIDA posera un risque permanent et vraisemblablement croissant dans l’immédiat. Les autres défis principaux auxquels est confronté le Groupe sont la tuberculose et autres maladies pulmonaires professionnelles, en particulier parmi ceux qui ont travaillé auparavant dans les mines d’or d’Afrique du Sud, tandis que demeure toujours un risque qu’une autre pandémie affecte notre main-d’œuvre." (Traduction Mireille Rumeau) Ce qui signifie que parmi les 26 % de séropositifs, beaucoup souffrent d'immunodéficience accompagnant à l'évidence de toutes autres causes et effets de maladies que celles d'un virus contracté par voie sexuelle. En d'autres termes, ils avaient des risques élevés d'avoir d'autres maladies pulmonaires en relation avec la déficience immunitaire. Selon une autre information sur le sujet (une télé française), ces mineurs travaillent sous terre 8 heures par jour avec une température de 40 ° et des conditions de vie absolument déplorables dans l'environnement extérieur à la mine. Le texte mentionne la tuberculose et autres maladies indépendamment du sida, ce qui est déjà un aveu ambigu au sens où décrit ci-dessus. De plus, bien souvent, les spécialistes parlent aussi de l'abestose comme autre maladie typique des mineurs, et/ou comme conséquence de l'exposition à l'amiante, avec jusqu'à 20 ans de latence et entre autres effets des "anomalies immunologiques". Le choix du dépistage du sida est donc une forme très particulière de prise en charge sanitaire par l'entreprise, qui a pour résultat de fait d'escamoter au moins en partie les conséquences et la responsabilité entreprenariale des risques réels et avérés de maladies du travail.