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Cheminot

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Messages posté(e)s par Cheminot

  1. Effectivement, l'auteur de ce site - qui se faisait appeler Candide - nous prête des intentions que jamais nous n'avons évoquées ici.

    Il base son argumentation sur le fait que de nombreux dissidents américains ont prétendu qu'il n'était pas nécessaire de se protéger...

    Mais nous ne sommes pas des américains et avons notre libre arbitre. Il suffit pour s'en convaincre de lire mon propre exposé du problème posé par le VIH, que j'ai d'ailleurs mis à jour récemment (ce n'est pas encore terminé).

    On y verra que j'utilise une référence de ce site (intoxsida), car je suis entièrement d'accord avec lui quand il dit que la mortalité a chuté vers 1995.

    La où nous différons, c'est dans l'interprétation des faits, qui eux, sont incontestables.

    Quand on étudie avec soin l'argumentation qui nous est opposée, on constate qu'elle ne repose que sur le fait que la trithérapie, soit-disant désignée pour combattre le virus, a effectivement bien fonctionné. La conclusion qu'ils en tirent est qu'il s'agit donc bien de la cause.

    Mais je rappelle que les antirétroviraux qui marchent - essentiellement le 3TC et le FTC - ont aussi et surtout des propriétés réductrices et que leur mécanisme d'action peut être interprété dans cette perspective, auquel cas c'est bien le stress oxydatif azoté qui est la cause profonde de la maladie et de la présence du virus, ainsi que l'indique Nico111.

    Je rappelle aussi que, pour trouver ces médocs - 3TC en particulier - on est parti à la pèche en fabriquant 1000, voire 10000 molécules semblables, et on les a testé une à une, pour trouver celle qui marchait bien. Cette découverte est donc le fruit du hasard, et le mécanisme d'action ne peut pas être déduit de l'intention première de la recherche qui a précédé sa synthèse, mais toutes les possibilités mécanistiques doivent être évaluées.

    C'est d'ailleurs pour cela que certains dissidents américains - pas tous, heureusement - n'acceptent pas ma démarche, car ils suivent de manière assez aveugle, je dois le dire, les hypothèses initiales de Peter Duesberg, qui prétendait que le VIH n'a rien à voir avec le sida. Cependant, je le rejoint entièrement quand il parle des causes chimiques du sida, et je vais même plus loin que lui.

    Tout ce que l'on devrait dire, et c'est ce que Popovic avait indiqué dans ses documents préliminaires - ainsi que Montagnier, d'ailleurs - c'est qu'il y a corrélation.

    Et je trouve que les travaux de Huber et al., datant de février 2007, répondent aussi bien, sinon mieux, à ette corrélation.

    Quant à la théorie du complot,... je la laisse à Candide. Pour ma part, je pense deux choses :

    - quand le problème du sida est apparu, on ne connaissait pas tout ce qu'on sait aujourd'hui en biochimie. En particulier, rien sur le monoxyde d'azote et les peroxynitrites. D'autre part, la mode était aux virus, et c'est le Pr. Rozenbaum qui a lancé le premier l'idée de ce virus. Donc on est parti là-dessus, sans véritable preuve en ce qui concerne la causalité.

    - puis le phénomène s'est emballé, au point que Luc Montagnier, qui a voulu redresser la barre à plusieurs reprises, s'est fait rembarrer de belle manière. Pour réévaluer la cause du sida, il faudra de très nombreuses années, car si, de but en blanc, on apprend à la communauté internationale et au monde entier qu'il y erreur, le désordre financier de 1929 ne sera rien en comparaison du désordre qui va s'établir alors. Et en particulier, la confiance en la "médecine" et en la pharmacie sera ramenée à zéro.

  2. Tu vois, cotedazur83, que nous n'avons jamais raconté d'incongruités sur ce forum, à propos des tests.

    C'est encore plus grave quand on lit ce texte, écrit par des statisticiens, qui indique clairement que plus la prévalence de ce qu'on appelle le vih dans un groupe est faible, plus la probabilité que ce test soit un faux positif est grande.

    Et ceci est d'autant plus grave que le cut'off a été déterminé par des méthodes statistiques, ainsi que tout bon responsable de labo d'analyses biologiques te le confirmera.

    Les statisticiens montrent que, dans une population dite à bas risque comme la population française en général, la probabilité qu'un test positif soit un vrai positif est inférieure à 50%

    Evidemment, c'est là que repose la discrimination, puisque les personnes appartenant à des groupes à risque (homosexuels, prostituées, noirs,...) auront 100% de chances d'être déclarés séropositifs si leur test est positif.

    En fait, je pense que, même dans le cas où les services de santé déclarent être en présence d'un faux positif, il s'agit en fait d'une altération du métabolisme des agents du système immunitaire. Le problème est bien que ce n'est pas ce rétrovirus qui est la cause de la maladie, mais il est la conséquence - concomitante de l'apparition des IgG et IgM et parfois des symptômes du Sida - de l'excès de peroxynitrites cellulaires provoqué par les drogues, certains médicaments azotés, leur présence excessive dans le sperme lors de certaines pathologies, la grossesse multiple, les infections bien sûr - puisque c'est leur formation est le principal moyen de défense non spécifique de la cellule.

    Voici le lien sur le document complet de Weber et al.

  3. Ca, ça pourrait éventuellement être vrai, Cheminot, si une personne réagissait positif en n'étant pas malade et en n'ayant pris aucun médicament ou vaccination. Ca n'est quasiment jamais le cas.

    Ce n'est strictement jamais le cas. La hausse des IGM est signe que l'on se rapproche du "côté obscur". Mais il semble bien qu'à cause de la conception infectieuse du sida, on n'aie jamais pensé à rechercher le point de non retour. Celui-ci doit d'ailleurs dépendre aussi de la personne elle-même : certains ont une constitution qui leur permettra de revenir à des taux inférieurs à un malgré des circonstances qui les ont menés à des taux élevés, d'autre tomberont irréversiblement malades avec des taux un peu supérieurs à un. Mais cela, personne ne l'étudie.

  4. La technique en question a été implémentée par Kary Mullis, Aixur, et il savait de quoi il parlait. Il suffit pour la RTPCR de disposer de rétrotranscriptase et de polymérase pour pouvoir, à partir de n'importe quel ARN, comme le dit Nico, obtenir des quantités déctectables de l'ADN correspondant. Le problème n'est pas technique. Le problème provient de la nature de la source du primer : la fameuse bande obtenue lors de la centrifugation du plasma (ou des cellules de lymphome, à vérifier) effectuée par Luc Montagnier.

  5. Piloulou,

    les traitements actuels du sida sont évidemment efficaces pour contrer le stress oxydatif que nous pensons être la cause profonde de cette maladie. Le Kivexa contient de la lamivudine (encore et toujours...) et de l'abacavir (sans doute pour faire bien). Le Kaletra contient également un "antiperoxynitrites", le lopinavir, qui comporte une structure s'apparentant, du point de vue de sa réactivité chimique aux oxydants azotés, à celle des composés du thé vert.

    Ce qui est très important, c'est que plus personne maintenant ne prescrit de l'AZT ni de la névirapine. Je crois que, peu à peu, les médecins (qui sont presque tous de bonne foi), vont cibler de plus en plus les traitements qui marchent bien, par tâtonnement - et c'est bien ce qui semble se produire ici - mais sans savoir vraiment comment cela fonctionne.

    En tous cas, vous comprenez maintenant tous ici pourquoi j'avais prévu il y a de cela 3 ou 4 ans que la lamivudine était le principal responsable de l'amélioration de la maladie, tout simplement parce que c'est un antioxydant.

  6. Cela provient d'une théorie qui dit que deux médocs peuvent se compléter. Théorie qui provient de certaines expériences heureuses.

    En fait, je pense vraiment qu'il y a une amélioration liée à la prise de divers médocs,... mais pas à cause de leur spécificité vis-à-vis d'une protéine quelconque, mais parce qu'ils ajoutent leur caractère réducteur permettant de détruire le plus d'ions peroxynitrites possibles. Cette addition des effets est bien plus compréhensible si on considère que la séropositivité s'aggrave lorsque le taux de peroxynitrites augmente et vice versa.

    Mais en fait, ils en ont fait un dogme dont ils n'ont pas intérêt à se départir, car cela leur rapporte gros, bien sûr.

  7. Ce qui se passe est pourtant inedit.

    Ainsi Bamboué nous fait part de brèches dans le milieu hospitalier.

    Et il est tout de même remarquable que le mur du silence se fissure. Au plus haut niveau, on parle des personnes qui ne croient pas à la causalité VIH pur le Sida.

    Et si Bjoern Vennstroem dit qu'en gros ils ont été obligé de donner ce prix Nobel pour "silence those who claim that HIV does not cause AIDS", c'est qu'il y a vraiment le feu dans le camp des orthodoxes. C'est, me semble-t-il, une déclaration d'impuissance face à une vague qui ne cesse de monter. Et puis, ainsi que je l'ai déjà dit, Montagnier ne va-t-il pas introduire le loup dans la bergerie avec son stress oxydatif?

  8. Je n'ai trouvé nulpart de réponses au questionnement suivant:

    Comment sait-on que les inhibiteurs de transcriptases inverses inhibent vraiment la transcriptase ? le voit-on en direct avec un microscope?

    Le fait qu'il fasse augmenter le nombre de cellules T suffit-il à se prononcer sur son efficacité?

    Les chercheurs sont partis de l'a priori suivant : la transcriptase inverse assemble les briques formées par les nucléotides par formation de deux liaisons covalentes entre un groupement phosphate central et deux fonctions alcools, l'une en 5' sur un premier nucléotide, l'autre en 3' sur un autre nucléotide. L'idée a été qu'il fallait rajouter dans la cellule un nucléotide trafiqué qui ne porte plus de fonction alcool en 3', en espérant qu'il empêchera ainsi la chaîne de l'ADN "viral" de se former.

    On ne peut voir ce phénomène au microscope, à moins de trafiquer de manière très importante la TI. Et encore, dans ce cas-là, ils en sont demeurés aux conjectures (voir les travaux de Huang et al.)

    On ne peut pas non plus savoir si c'est vraiment le fait que ce nucléotide bloque la réplication qui permet de se pronocer sur son efficacité, car on sait maintenant que le "virus" ne tue pas directement les cellules T, et que le stress oxydatif joue un rôle prépondérant (dixit notre nouveau Nobel).

    Il faut donc absolument se poser la question de savoir si ce ne sont pas les propriétés rédox de ces NRTI qui permettent la remontée des CD4... et... oh surprise! ceux qui marchent sont justement ceux qui ont le plus de raisons chimiques (et donc biologiques) de neutraliser ce stress oxydatif.

  9. Bonjour,

    Je serai moins pessimiste que toi, Wallypat, tout simplement parce que le personnage principal de cette farce, Bob Gallo, ne figure pas parmi les Nobel.

    C'est pour moi un signe que de mettre en avant celui, qui, tout en essayant de conserver une voix d'autorité dans le concert des "scientifiques", a osé à plusieurs reprises avancer l'idée que d'autres causes seraient à l'origine du Sida : mycoplasme, et, plus récemment, le stress oxydatif.

    voir aussi cet interview

    Il aura maintenant les coudées plus franches pour avancer ses pions, et je persiste à penser, comme Etienne de Harven, que nous sommes à un tournant, avec la démission de Peter Piot de l'Onusida, la sortie de Kevin De Cock qui déclare que le Sida hétérosexuel n'existe plus, et bien d'autres signes ténus, comme la décroissance des cas estimés de 40 Mions à 33 Mions en un an.

    Bob Gallo est celui qui a imposé l'idée que le VIH est la cause "probable" du Sida, et qui a déclenché l'hystérie qu'on connaît.

    On doit pleurer dans les chaumières américaines!! Lol!

  10. Pour avoir découvert un virus... dont ils n'ont pas montré ni affirmé qu'il était la cause ou non du Sida (Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier)

    Étonnant de constater que le jury du Nobel a évincé Bob Gallo, qui a prétendu le premier avoir montré que le VIH en était la cause, et que FBS et LM ont dû suivre pour demeurer politiquement corrects.

    Étonnant aussi de lire Montagnier dans ses derniers essais, où il parle essentiellement de stress oxydatif comme fondamentalement associé au Sida.

  11. si tu lis bien la phrase, brume de l'abro il ne s'agit pas ici de lire que le sida est dû à des mycoses, mais que c'est le principal symptôme par lequel on définit cliniquement le sida (il ne s'agit pas ici de séropositivité). Le bacille de Koch est une mycobactérie, les pneumocysti carinii sont des champignons, etc...Les autres symptômes sont les lymphomes et (peut-être encore chez certains cliniciens) le cancer de Kaposi.

    La chute des lymphocytes T peut entraîner ces mycoses, mais , tu as raison, certaines personnes possédant un taux de lymphocytes très faible ne font pas de symptomes classiques du sida.

    Peut-être tout simplement est-ce l'excès de peroxynitrites qui entraîne cette chute, ainsi que d'autres morts cellulaires, conduisant à quelque chose qui ressemble à un tapis de feuilles mortes (les cellules mortes) sur lesquelles se développent des champignons (les mycoses).

  12. Pour aller dans le sens d'Aixur, j'admets bien volontiers que les traitements dits "antirétroviraux" ont effectivement de fortes propriétés anti-inflammatoires et peuvent agir un peu comme de la cortisone.

    De nombreuses études scientifiques ont confirmé ce caractère anti-inflammatoire et vont donc dans le sens d'Aixur, comme celle-ci datant de 2003. Cette propriété pourrait expliquer certains de ces bénéfices et effets secondaires.

    Mais je pense pour ma part qu'il s'agit d'une explication ... avec de nombreux autres, également prouvés. La somme de ces différents facteurs pourra permettre d'expliquer, avec d'autres raisons sans rapport avec les traitements, la diversité des effets secondaires constatés.

    Comme l'inflammation est en réalité intimement associée à la production de monoxyde d'azote et de peroxynitrites, l'hypothèse d'Aixur n'est pas incompatible avec celle du stress oxydatif.

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