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Cheminot

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  1. Cheminot

    PMP: La méthode

    En tous cas, Pierre, n'indique jamais de posologie. Par contre, il est encore permis de discuter de l'intérêt de telle ou telle substance dans le traitement de telle ou telle affection, non? Sans qu'on soit pour cela amené à faire de l'exercice illégal... Les biologistes le font bien, et les chimistes aussi, eux qui ne sont pourtant pas médecins.
  2. Relativement à l'intervention d'une personne d"AIDES", je rappelle ici les principaux obstacles à l'admission sans retenue de la thèse officielle. Ces phrases ont été écrites^par Alexander Russel, sur le bmj : Il s'agit-là des contradictions biologiques. Il existe bien sûr des contradictions épidémiologiques (qui ment en la matière ?), et des contradictions thérapeutiques dont nous avons maintes fois parlé ici.
  3. Effectivement, Aminata, ce qui est important, c'est de savoir "chez qui" apparaît la maladie. L'histoire du Sida est en fait l'aboutissement d'un siècle de prétentions à connaître la nature profonde de la maladie, et elle signe de manière patente l'échec de la vision mécaniste de la maladie. Le rapiéçage que l'on veut nous faire passer pour un progrès (AZT, trithérapie) est un aveu de l'incompréhension grandissante vis-à-vis des phénomènes vivants, car l'infinité des effets rétroactifs nous cache l'effet de chaque substance que nous pouvons ingérer. En fait, un médicament classique, fortement dosé, c'est comme un 40 tonnes qui enfonce une maison : il y laisse énormément de dégats. La thérapeutique correcte consiste à donner des indications précises au corps pour qu'il apprenne à gérer ses problèmes. Mais elle nécessite beaucoup d'attention de la part du thérapeute, un suivi que peu de médecins sont prêts à assumer.
  4. Cheminot

    Bye, bye, ...

    J'ai un peu étudié les composés dont parles, Pierre, et il apparît qu'ils sont des capteurs d'électrophiles (radicaux libres et oxydants), que ce soit le terpinéol contenu dans le teatree, le lapachol, ... Si tu veux, cela veut dire grosso modo que pour l'instant, on ne peut pas dire si ces substances agissent directement sur le candida, ou bien modifient le terrain qui devient moins oxydant et donc empêche la prolifération du candida. Le lapachol, si mes souvenirs sont bons, a aussi une action sur les vers (giardia).
  5. Cheminot

    Bye, bye, ...

    tout ce que tu viens de dire peut être discuté, car il s'agit de l'aspect théorique. Mais tu ne réponds toujours pas à ma question : quelle pratique adoptes-tu ? Car c'est là l'essentiel, non !
  6. Cheminot

    Bye, bye, ...

    Bien, Pierre, si, en réalité, du point de vue théorique, ton hypothèse ne se différencie pas vraiment de l'hypothèse du stress oxydant, du point de vue thérapeutique, on ne sait pas trop où tu veux nous mener. Indique-nous donc quelle est ta proposition thérapeutique, les substances, les protocoles... Ainsi nous pourrons avancer dans le débat. Je rappelle simplement que l'hypothèse du stress oxydant implique : - 1. que les TH1, qui vont les premiers au devant des molécules étrangères, sont détruits par oxydation, et ne peuvent plus détruire les virus, les champignons, etc... - 2. Que les TH2 mettent alors en route les lymphocytes B, qui créent des anticorps (détectables grâce aux fameux tests), mais ces anticorps sont incapables de tuer virus, champignons,..., car prévus pour détruire d'abord les bactéries.
  7. Et on en revient donc à cette question lancinante : Qu'est-ce qui a bien pu provoquer l'augmentation importante du sida qui a suivi jusqu'en 92, et pourquoi y a-t-il eu décroissance ensuite? Pourquoi la mortalité a-t-elle suivi exactement à deux ans près la courbe précédente, alors qu'au départ, rien ne la laissait présager? Pourquoi n'a-t-on pas osé incriminer l'AZT, qui a commencé à être expérimenté en 1985, et dont l'utilisation a été largement freinée après 92, à la suite de l'expérimentation Concorde ?
  8. On voit bien, dans les réponses de chacun, que l'approche devient de plus en plus globale, holistique, malgré que nous essayons de décrire plus ou moins précisément les phénomènes qui ont lieu. En fait, il faut tenir les deux bouts : l'approche "mécaniste" (je n'aime pas ce mot), et l'approche globale, qui fait la part belle aux causes multifactorielles. Trop souvent, on privilégie l'une ou l'autre approche, sans voir que les deux sont indispensables.
  9. bien sûr diamant, et en fait beaucoup de choses sont possibles. j'ai déjà fait remarquer qu'il n'y a pas incompatibilité entre toutes ces démarches, mais qu'elles se complètent. Le problème posé par Pierre est plutôt un problème thérapeutique. Il a raison de dire que les mycoses sont très difficiles à faire partir une fois installées. Il y a même peut-être un cercle vicieux qui apparaît alors. Mais le fondement de tout cela me semble bien être cette déficience en glutathion et en sélénoprotéine, ainsi que cette destruction des Thelper1 qu'on peut attribuer (pour les deux) à l'action d'oxydants mal contrôlée. Tout le monde sait aussi que certains antibios favorisent l'apparition de mycoses (en particulier les dérivés nitrés : j'en ai trouvé quelques traces bibliographiques). Ce qui pose problème est la nature de certains traitements officiels (AZT, névirapine,...) ainsi que leur mode d'action qui doit être soumis à la plus stricte des études. Il ne suffit pas de dire que dans certains cas il y a une amélioration passagère alors que dans d'autres cas il y a mort. Que par la suite il faille mettre en oeuvre divers traitements, les uns atteignant spécifiquement les mycoses, les autres adressant l'état oxydatif des cellules, cela me semble une bonne démarche, sachant par exemple que l'utilisation d'antioxydants ne suffit pas à requinquer parfaitement.
  10. Certes ces approximations permettent d'obtenir quelques idées sur les modes d'action. Cependant est-on sûr que l'action est vraiment ce qu'on prétend qu'elle est. Paradoxalement, je pense que les modèles concernant les inhibiteurs de la cyclooxygénase sont assez fiables, cependant les effets non désirés sont là. Et d'où viennent-ils? Il faut préciser que les composés qui collaient avec la modélisation n'ont pas tous donné des résultats antiinflammatoires, loin de là. Seuls certains l'on fait, et là, on ne sait pas vraiment pourquoi cela marche. Il y a très certainement une influence de la structure chimique particulière (pourquoi un isobutyle plutôt qu'un butyle dans l'ibuprofène). On peut modéliser, mais est-on sûr à 100% de ce modèle. Je ne le pense pas. Là où les modèles me semblent plus osés, c'est dans le cas des NRTI, car rien ne permet de dire que ces NRTI vont bel et bien se fixer au bout d'une chaîne d'ADN. A mon avis, il faudrait beaucoup plus de circonspection dans l'interprétation de ces modélisations, car on a l'impression que beaucoup des chercheurs les considèrent comme quelque chose d'exact.
  11. pierre, je serais moins remonté que toi, car je pense qu'Isis Rider a refusé en bloc la médecine qui la fait souffrir. Elle jette le bébé avec l'eau du bain. Et elle est dégoûtée de la médecine technicienne, sans âme, et elle ne peut comprendre que nous discutions aussi techniquement. Mais il est vrai qu'on ne peut indéfiniment se voiler la face. Il faut aller au charbon, comme on me l'a dit ici et tout vérifier, justifier, par l'expérience bien évidemment.
  12. En ce qui concerne les mutation, voici un texte que j'ai déjà transmis ici le 12 décembre : voilà donc une publication, utilisée dans le sens que tu avances : http://crystal.harvard.edu/lib-sch/HuangH-...ci-282-1669.pdf On y lit p 1673 : Ici il indique que cette résistance provient du fait que le phényl va empêcher l'azoture de se positionner, car il est plus gros que le groupement OH. Dans ses rêves, c'est vrai, simplement il contredit purement et simplement son idée précédente, où l'hydroxyle, entouré d'eau, est plus gros que l'azoture. Et comme si cela ne suffisait pas, il prétend que les liaisons entre l'hydroxyle et le phényl seront plus attractives qu'entre le phényl et l'azoture, ce qui contredit les résultats élémentaires de la physicochimie des liaisons entre les molécules. Il y a d'ailleurs d'autres aberrations dans d'autres publications du même tabac. Tout est fait pour faire coller avec l'hypothèse de la mutation du vih, donc avec l'hypothèse du vih. D'ailleurs on trouve souvent dans le texte : "nous supposons que" "cela doit être ainsi" etc... Par ailleurs, il faut savoir que les modélisations moléculaires, sur lesquelles reposent toute la "science" des protéines, ne sont en tout état de cause qu'approximatives, et le resteront, même si on utilise des ordinateurs 1000000 de fois plus puissants que ceux dont on dispose aujourd'hui, car les bases mathématiques de ces calculs reposent sur des approximations de fonctions d'onde : on ne sait pas faire ces calculs analytiquement.
  13. J'ai déjà répondu à ce sujet grâce au graphe suivant : qui montre l'incidence du sida aux EU, à peu près à la même époque que lors de l'affaire du sang contaminé. Mon explication (mais aussi celle de la plupart des contestataires) de l'augmentation et de la décroissance des cas de sida, tient en trois lettres : AZT AZT, patenté en 1985, donné systématiquement aux séropositifs hémophiles à des doses de 1500 mg/jour, puis, après la parution de l'expérimentation Concorde en 1993, distribué en doses de plus en plus faibles (300 à 500 mg par jour), voyant son pouvoir oxydant contrebalancé en 1996 par l'adjonction de 3TC ou de FTC. L'énigme des non-progresseurs : il suffit de voir les données américaines : 90% des non progresseurs n'ont pas pris d'AZT. par ailleurs, je ne vois pas pourquoi le fait de s'appuyer sur l'expérience serait "mécaniste", car l'expérience est le seul moyen d'aboutir à la connaissance. En tous les spéculations de tous ordres ne le permettent pas (je pense en particulier aux "we assume" que l'on trouve dans la plupart des publications concernant le sida).
  14. ce qui m'ennuie, c'est qu'on a un peu dévié du sujet lancé par Rock !!
  15. C'est vraiment très intéressant, Pierre, cette histoire de giardia et de métronidazole. Finalement, il se pourrait bien que ce sida soit multifactoriel, et apparaisse par un enchaînement d'erreurs thérapeutiques et environnementales (mercure par exemple) dont personne n'a encore vraiment pris conscience. A creuser.
  16. Non mais attends, Isis, je soigne toute ma famille grâce à l'homéopathie, ce qui n'est pas considéré comme une vision mécaniste des choses, et cependant je suis agrégé de chimie spécialisé en chimie organique (voir mon site). Les deux approches ne sont absolument pas incompatibles, sinon je serais schizophrène. Simplement l'approche holistique ne peut pas être actuellement décrite selon des lois qui découlent des principes qui fondent notre connaissance de la matière. Je suis persuadé que nous ne connaissons pas les tous tenants et aboutissants de ces principes, parce que nous ne disposons pas actuellement de méthodes analytiques permettant de le faire. Notre connaissance n'est qu'approximative, partielle, sinon nous n'aurions pas besoin de tous ces modèles plus ou moins interdépendants pour décrire le comportement de la matière et de la vie. J'en ai déjà parlé ici et sur d'autres forums, et je défie quelqu'un de me dire le contraire, à moins qu'il connaisse ces méthodes analytiques...vive le Prix Nobel. Quant à une information de la chimie du vivant par un créateur, peut-être, mais là c'est de la métaphysique.
  17. apparemment, il y a un lien entre l'utilisation du métronidazole et l'apparition de candida : j'ai par ailleurs découvert un document qui montre indubitablement l'effet du métronidazole sur le taux de glutathion qu'il déprime. Il faudrait savoir depuis quand le métronidazole est utilisé en Afrique contre les protozoaires et vers. (il l'est en tous cas aujourd'hui)
  18. Cela, c'est intéressant. Mais es-tu sûr que cette personne n'a aucune histoire concernant sa santé? Car le bactrim n'est pas le seul antibio en cause, il y a d'autres substances qui provoquent une perte en soufre réduit... cordialement
  19. Tu sais, Isis Rider, je suis entièrement d'accord avec toi en ce qui concerne la façon dont nous avons à vivre, et qui n'est certainement pas mécaniste. Je me soigne en effet par des méthodes non approuvées par l'académie de médecine, mais toujours dans un esprit de logique. Pas plus que je ne laisse un médecin qui ne sait pas ce qu'il prescrit (en dehors des études cliniques) décider pour moi, je ne laisse un alternatif me soigner sans que je bronche. J'essaye un tant soit peu de justifier mes positions et mes actions. En ce qui concerne le sida, il y a ici des personnes qui ne sont pas d'accord avec nous, et c'est tant mieux, et qui nous interpellent d'un point de vue scientifique. Désolé, mais nous ne disposons pas d'autre langage pour dialoguer que les connaissances scientifiques des uns et des autres. Quand je critique les méthodes de la médecine actuelle, et en particulier la manière dont certaines choses sont justifiées in vitro, c'est pour que chacun se rende compte qu'elle ne détient pas la vérité, ce que de nombreuses personnes ne sont pas prêtes à admettre. Et il faut bien rentrer dans les détails des expériences, car c'est là qu'on se rend compte que de nombreuses étapes indispensables dans le raisonnement sont passées à la trappe. Car quand on parle d'une manière globale, on peut faire passer presque n'importe quoi.
  20. L'autre problème des pays en voie de développement, c'est l'utilisation de "médicaments" pratiquement interdits en Europe et aux EU (chloramphénicol et d'autres), et la surutilisation, pour cause d"helminthiases (des vers), de substances peu utilisées ici (métronidazole...)
  21. sicnarfa, comme je l'ai déjà indiqué ici, le mercure est un poison qui bloque les thiols, donc empêche leur action antioxydante et pose de graves problèmes immunitaires. de plus, il est stocké sous forme de dérivés alkylés de durée de vie très longue...
  22. bonsoir, si on lit avec des yeux de "repenseur" les indications données aux sujet des statines http://www.pharmacorama.com/Rubriques/Output/Lipidesa3.php on peut dire qu'elles empêchent certains oxydants (dans l'exemple indiqué l'hydroxy-méthyl-glutaryl-CoA) d'utiliser le pool réducteur (glutathion + NADPH). Peut-être y a-t-il un lien entre l'effet apparemment réducteur des statines et l'augmentation des CD4. Affaire à suivre.
  23. Eh bien ,il est dû pour une part à la façon dont nous sommes soignés, pour d'autre part aux diverses substances nouvelles que nous ingérons, et dont le corps n sait pas vraiment se débarasser. La maladie en général me semble plutôt un empoisonnement et les bactéries (et les maladies qui s'ensuivent) sont la signature visible de cet empoisonnement. Pour faire simple, depuis 40 ans, les gens sont gavés d'oxydants (certains antibiotiques) ou de précuseurs de substances oxydantes azotées, et, lorsque l'importance de l'empoisonnement augmente, le système immunitaire en prend un coup : apparition de la séropositivité, puis du sida si on insiste, et malheureusement, dans les traitements censés soigner le "sida", l'AZT est également un superoxydant.
  24. Jerman, Je crois que j'ai toujours été clair : je suis la ligne de pensée des Dr Kremer, Viala, Papodopoulos, Mhlongo et j'en passe. La cause première de cette maladie est un déséquilibre du système oxydoréducteur qui est la base de l'immunité. Ce déséquilibre peut provoquer le "suicide" cellulaire, et j'ai toujours dit que sur ce terrain se développent les champignons, et en particuier le candida. Que le candida qui se développe ainsi soit à l'origine des antigènes P24 et autres, pourquoi pas? Quat à la thérapeutique proposée par Pierre, elle est essentiellement destinée à rétablir l'équilibre rédox, ce qui fera disparaître les hôtes indésirables. Alors, oui, les prescriptions de Bactrim (qui provoque l'augmentation des ROS azotés), de dérivés nitrés, ou d'azotures (AZT) provoquent l'apparition des moisissures (il y a donc effectivement des "moisisseurs", qui en sont d'ailleurs conscients, mais sans relever l'importance de ce fait). cordialement
  25. Françoise BARRE-SINOUSSI et Jean-Claude CHERMANN deux articles fondamentaux : Sinoussi F et al. Purification and partial differentation of the particles of murine sarcoma virus (M. MSV) according to their sedimentation rates in sucrose density gradients. Spectra 1973 ; 4:237-243. Où ils donnent les règles d'isolation des rétrovirus, règles qu'ils n'appliqueront que partiellement lors de l'isolation du "vih" : Barré-Sinoussi F. et al. Isolation of a T-lymphotropie retrovirus from a patient at risk for acquired immune deficiency syndrome (AIDS). Science 1983 ; 220 : 868-871. voir l'article d'Etienne de Harven : entre autres ici : http://www.verite-sans-frontiere.org/biographie.htm (on le trouve aussi sur sidansante)
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