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Cheminot

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Messages posté(e)s par Cheminot

  1. Quelqu'un pourrait-il me préciser si l'un et/ou l'autre des trois antibiotiques cités ci-dessous et utilisés dans le traitement de certaines MST comporterait ou non des oxydants azotés ?

    Merci d'avance.

    1) Pénicilline

    On peut trouver la formule chimique en cliquant ici.

    2) Keladox

    Dont la composition est la suivante : Doxycyclinum 100mg (sub forma monohydr.) - Cellulos.microcristallin. - Natr. amylum glycol. - Colloidal silicon. dioxid. - Magnesii stearas pro tabl. compr. una.

    Il est précisé dans une ancienne notice que le Keladox est un antibiotique du groupe des tétracyclines.

    3) Vibratab (qui semble fort semblable au précédent)

    Dont la composition est la suivante : Doxycyclini monohydratum (= doxycyclinum 100mg) - Acid. silicic. colloid. - Cellulosum microcristall. - Magnes. stearas - Pro compresso uno.

    Il est également précisé dans une ancienne notice que le Vibratab est un antibiotique du groupe des tétracyclines.

    Je ne lis ce post qu'aujourd'hui, car le 21 avril, je partais faire une virée en train de 9 jours avec 11 autres personnes. Excuse-moi donc pour ce retard.

    Non, la pénicilline n'est pas un oxydant azoté, regarde bien sa structure, elle ne comporte pas de liaison entre N et un atome tel que N, O, Cl ou F.

    Par contre, les pénicillines et céphalosporines qui "marchent" actuellement comportent bien souvent ces oxydants azotés :

    - la cloxacilline

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    avec un cycle isoxazole, comme dans le bactrim

    -la céfotaxime :

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    avec une fonction éther d'oxime C=N-O-CH3

    -ceftriaxone, cefixime, avec des structures semblables.

    La doxyxycline est une tétracycline, et n'agit pas en tant qu'oxydant :

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  2. En fait, Wallypat, il est tout d'abord clair que le caractère oxydant du sperme se traduit surtout par la présence naturelle de ponts disulfures, mais aussi, apparemment par celle de radicaux oxygénés, de monoxyde d'azote, de peroxylipides... Ceci semble normal puisque le statut redox habituel du sperme (plutôt oxydant) permet très certainement à ces autres substances d'apparaître.

    J'ai trouvé cet article très étonnant datant de 2001 :

    Relative impact of oxidative stress on male reproductive function.

    Sikka SC.

    Department of Urology, Tulane University School of Medicine, New Orleans, Louisiana 70112-2699, USA. ssikka@tulane.edu

    Impairment of normal spermatogenesis and sperm function are the most common causes of male factor infertility. Abnormal sperm function is difficult to evaluate and treat. There is a lack of understanding of the factors contributing to normal and abnormal sperm function leading to infertility. Many recent studies indicate that oxygen-derived free radicals induce damage to spermatozoa. The excessive generation of these reactive oxygen species (superoxide, hydroxyl, nitric oxide, peroxide, peroxynitrile) by immature and abnormal spermatozoa and by contaminating leukocytes associated with genitourinary tract inflammation have been identified with idiopathic male infertility. Mammalian spermatozoa membranes are rich in polyunsaturated fatty acids. This makes them very susceptible to oxygen-induced damage, which is mediated by lipid peroxidation. In a normal situation, the antioxidant mechanisms present in the reproductive tissues and their secretions are likely to quench these reactive oxygen species (ROS) and protect against oxidative damage to gonadal cells and mature spermatozoa. During chronic disease states, aging, toxin exposure, or genitourinary infection/inflammation, these cellular antioxidant mechanisms downplay and create a situation called oxidative stress. Thus, a balance between ROS generation and antioxidant capacity plays a critical role in the pathophysiology of disease state. Recent efforts towards the development of new reliable assays to evaluate this oxidative stress status have resulted in the establishment of ROS-TAC score. Such assessment of oxidative stress status (OSS) may help in designing newer modes of male factor infertility treatment by suitable antioxidants.

    Ils étudient cela dans le sens d'un impact possible du stress oxydatif excessif sur l'infertilité masculine.

    Mais, ils indiquent très clairement que le sperme d'une personne présentant par exemple une maladie urogénitale est plus riche qu'un autre sperme en oxydants, et donc aussi en oxydants azotés.

    On peut y comprendre aussi le mécanisme d'une acquisition du Sida : Une personne souffrant de stress oxydatif voit les membranes de ses spermatozoïdes être beaucoup plus oxydées, car le système antioxydant (glutathion) ne fonctionne pas, le taux de NO augmenté. Et donc, son sperme pourra faire apparaître les dommages dus à ces oxydants chez son partenaire, de manière bien plus importante que ne le fait un sperme normal : diminution faible et transitoire des CD4 lors d'une relation anale, et rien lors d'une relation vaginale.

  3. ce que l'on pourrait préciser ici, c'est que le taux de protéines faisant seuil dépend aussi de la personne elle-même, de son "terrain". Et on comprend mieux alors les séropositifs non progresseurs : leur taux d"alerte" est sûrement plus élevé que pour d'autres personnes.

    Pour bien comprendre ceci, il faut bien se rappeler qe le taux normal est d'abord défini par un screening à grande échelle : celui des dons du sang, et qui donne donc une limite "moyenne", ne dépendant pas du terrain de la personne.

    Il est possible aussi que les personnes présentant un sida déclaré sans séropositivité (ICL) aient en fait un terrain permettant la mort des lymphocytes alors qu'ils fabriquent peu d'anticorps.

    A théoriser et vérifier expérimentalement...

  4. Ce que tu dis est très juste, Psyence, aussi dois-je aussitôt modifier mon propos :

    L'excès de ces protéines - par rapport à une norme définie par leur taux de présence chez une personne en bonne santé (valeur déterminée par screening systématique des banques de sang) - correspond à une dégradation de la santé qui peut aller jusqu'au Sida. Gallo et Montagnier ont retrouvé un excès de ces protéines chez les personnes malades.

    Maintenant, l'autre hypothèse bancale, qui a été faite dans les années 60-70, si je ne me trompe, est que la bande d'ultracentrifugation en question ne peut contenir que du matériel rétroviral, ce qui n'est manifestement pas le cas au vu des travaux de Bess et Gluschankof.

  5. ami alémanique de lothringen

    en fait, il serait plus juste de parler de "francique", langue couramment parlée au Luxembourg, l'alémanique étant plus spécifique à l'alsace.

    cependant, l'endroit où j'habite est situé à 10 km de la frontière linguistique, en zone romane (c'est-à-dire française), protégée de l'avance des colons francs au 4ème siècle par la forte urbanisation gallo-romaine de la ville de Divodurum (LOL!)

  6. En ce moment, je bêche (mon jardin, bien sûr)...et je ne sais si ma cave aura encore assez de place pour t'accueillir, une fois que j'aurai rentré tous mes légumes! LOL!

    plus sérieusement, le chloramphénicol est le remède préconisé par l'OMS contre la typhoïde... sauf en Europe et aux EU où il est strictement hors la loi.

    Par ailleurs, le chloramphénicol est un dérivé nitré, comme le métronidazole, est très proche des poppers (nitrites) et surtout consomme le glutathion... et serait donc susceptible de donner lieu à aune augmentation des anticorps au "vih".

  7. Wallypat,

    les sélénoprotéines sont essentiellement des catalyseurs d'oxydoréduction, ce qui veut dire qu'elles permettent à ces réactions d'avoir lieu rapidement, sans qu'elles interviennent dans le bilan de la réaction.

    Elles permettent en particulier au glutathion de réduire les oxydants dangereux tels que l'eau oxygénée, mais aussi les peroxynitrites, semble-t-il, selon le document de la pharmacie de Montpellier précédemment cité.

    Sans ces sélénoprotéines, le glutathion est "mal" oxydé, ne donnant plus un composé présentant une liaison soufre-soufre, facile à réduire à nouveau en glutathion par la Glutathion Réductase, mais donnant un soufre oxydé irréversiblement en acides sulfiniques, sulfoniques, voire en sulfates (diarrhées). D'où l'importance de ces sélénoprotéines.

    il n'y a pas diminution de fer global en présence de nitrites, mais transformation du fer II (indispensable à la respiration) en fer III toxique. Ce qui fait que l'oxydation par les oxydants azotés conduit à une sous oxygénation.

    Maintenant, lis bien le QUOTE que tu nous as donné. Tu y vois que ce qu'ils appellent réactions carcinogènes (multiplication cellulaire) est inhibé par le peroxynitrite, d'où son importance primordiale. Mais s'il est en trop grande quantité, il va empêcher la respiration cellulaire, et dans un second temps, il n'y aura plus suffisamment de production du même peroxynitrite, puisqu'il n'y aura plus assez de radicaux libres oxygénés pour le synthétiser. Il y a effet en retour ici.

    Alors, qu'en est-il des antioxydants, tels l'acide chlorogénique ?

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    effectivement, c'est un diphénol, et il piège certainement très efficacement les peroxynitrites. Mais il ne faut pas en abuser, comme tous les antioxydants, car sinon, l'apoptose cellulaire qui empêche la prolifération cellulaire n'a plus lieu...

    Encore une fois, tout est question d'équilibre.

  8. Oui, sauf que l'effet placebo sur une petite fille qui vient de se faire renverser par une voiture, qui a un score de Glasgow de 5, et qui actuellement vit comme toi et moi (sauf des séquelles cognitives [difficulté de lecture] liées à des axones coupés lors du choc), alors que la faculté l'avait condamnée à rester "légume", moi, je n'y crois vraiment, mais alors vraiment pas.

    Et Medmen ou DonGiovanni pourront me trouver toutes les belles raisons théoriques du monde, ma propre expérience aura toujours le pas sur leurs dires.

    Le malheur est que, pour des raisons théoriques qui ne sont pas justifiées au niveau quantique, ils refusent à leur propres patients une thérapeutique qui pourra les soigner, voire les sauver, à un degré qu'ils n'imaginent même pas... certes, il leur faudra, après leurs 9 années détudes après le bac, encore plusieurs années pour maîtriser la méthode.

    Mais le bien d'autrui a un prix qu'il faut savoir payer de sa propre personne.

  9. Don Giovanni, toi qui te caches derrière un pseudo (n'aie donc pas peur, personne ne te fera de mal ici), tu confonds clinique et thérapeutique.

    Oui, la clinique est très bien assumée par les médecins, c'est leur rôle... ils voient empiriquement que telle ou telle chose marche, et l'appliquent par la suite.

    La thérapeutique d'urgence est essentiellement palliative, et utilise la plus part du temps des substances secrétées par le corps et dont celui-ci a besoin à un moment donné.

    Mais comprendre la manière dont une thérapeutique nouvelle fonctionne, c'est une autre paire de manches, et c'est-là que l'on peut dire que la médecine est d'abord fondamentalement empirique... tant qu'il n'y aura pas de véritables lois permettant d'attribuer telle thérapeutique à tel ensemble de symptomes (biologiques compris).

    NB : déblatère avec un seul "t"

  10. Ce que je me demande c'est comment l'on peut utiliser des tests conçu à la base pour détecter des anti-corps spécifiques à un virus pour ensuite interpréter leurs résultats comme étant spécifique au stress oxydant. N'y aurait-il pas de spécificité nécessaire dans cette théorie ?

    La réponse est simple : ces protéines ont été retrouvées dans la bande d'ultracentrifugation où sont sensés se retrouver les rétrovirus, à partir du plasma (ou de ganglions, à préciser ultérieurement) d'un malade français du Dr Rozenbaum. On a donc pensé que ces protéines, dont la masse molaire et le séquençage ressemblaient à ceux des rétrovirus communs (et inoffensifs, il faut le préciser) étaient spécifiques d'un virus. Mais il aurait d'abord fallu retrouver ce virus en grande quantité au microscope électronique dans cette bande... et c'est ce qui n'a pas été fait, par même en 1997 par Bess ou Gluschankoff.

    En fait ces protéines (et la présence de l'ARN correspondant), dès le départ, dans les expériences de Montagnier et de Gallo, sont caractéristiques du Sida, et non d'un virus responsable du sida. Il n'y a donc pas de difficulté à concevoir que ce soit le stress oxydatif qui soit la cause primaire de tout cela : protéines, et sida en fin de course.

  11. Oui, Psyence, c'est exactement à cette conclusion que la plupart des "repenseurs" ici présents sont parvenus, suivant d'ailleurs dans cette démarche le Groupe de Perth.

    Il y a cependant une différence fondamentale entre les deux visions : l'hypothèse du stress oxydatif ne présuppose pas une irréversibilité en ce qui concerne la notion de séropositivité : il suffit de passer d'une densité optique valant 120% du "cut'off" (ou index), à une valeur de 80% pour redevenir séronégatif. Ce que vit Viduité en est un exemple.

    Mais attention, ne nous trompons pas, le simple fait que ces anticorps soient en quantité supérieure à la normale (environ 50% de l'index) indique déjà que le statut rédox de nos cellules immunitaires est perturbé.

    Dans cette hypothèse, il n'existe plus non plus de faux positifs (parce que n'appartenant pas à un groupe à risque et n'ayant jamais "fauté"). Ces gens-là sont vraiment dans la zone orange, et doivent être soignés... comment, c'est encore à discuter? (et cela ne peut évoluer dans le bon sens que si la Recherche se tourne vers cette hypothèse). Par exemple, quelqu'un qui a fait des excès de flagyl peut très certainement passer à l'orange.

    L'autre différence fondamentale est légale et sociale : on ne mettra plus au ban de la société, voire en prison, ces personnes. Actuellement, l'imputation à un virus venant d'Afrique noire fait beaucoup plus pour la promotion du racisme que n'importe quel "Mein Kampf".

  12. Il suffit que j'arpente pendant une semaine les pentes de l'etna avec toute ma marmaille, et c'est la dispute ici! LOL!

    Allons, je crois que notre ami Medmen se prend un peu la tête parce qu'ici, tout le monde ne parle pas de la même voix... alors ne nous la prenons pas non plus, et acceptons le débat, puisqu'il existe.

    Le fait qu'il existe est déjà un bon point, car dans de nombreux domaines scientifiques, on ne débat plus, on sait. Le principe de Carnot, lui, est irréfutable, et c'est sur lui que sont fondées des inventions aussi géniales que le réfrigérateur, la pompe à chaleur ou le bon vieux moteur à explosion.

    En médecine, en fait, on ne sait pas.

    Comme l'a dit Medmen sur un autre topic, on fait des essais, et on voit ce qui marche le mieux... du moins à court terme. Démarche intéressante, mais tellement empirique... et qui ne débouche jamais sur une loi semblable au Principe de Carnot sus-mentionné.

    L'ennui, c'est que cette démarche a été mise sur un piédestal, comme la seule valable en médecine. Au nom de quoi? Des résultats? Désolé, actuellement les résultats en ce qui concerne la thérapeutique ne suivent pas vraiment, et Nico a bien raison de le souligner.

    Au nom de quoi? Mais simplement parce qu'on ne veut pas rechercher de loi moins empirique pour se donner les moyens de mieux soigner. Et le malheur est, qu'au nom de la santé publique, cette démarche a pris valeur de loi, et que la force publique est passée aux mains des médecins contre leurs patients récalcitrants.

    La démarche en question permet également de contourner (puisqu'on se désintéresse complètement des mécanismes chimiques de la maladie) le reproche que l'on peut faire à certains "médicaments", et de faire passer sous le terme "nosocomial" ce qui est en fait iatrogénique, n'en déplaise à Medmen. Qu'il me cite des études où l'on a préféré suivre la piste iatrogénique plutôt que la piste nosocomiale! L'exemple le plus frappant en est le "SMON", dont Peter Duesberg parle sur son site.

    In his book, Inventing the AIDS Virus, Duesberg describes a disease known as SMON, which broke out in Japan in the 1950s. "In many ways, SMON anticipated the later AIDS epidemic," Duesberg writes. "For 15 years the syndrome was mismanaged by the Japanese science establishment, in which virtually all research efforts were controlled by virus hunters. Ignoring strong evidence to the contrary, researchers continued to assume the syndrome was contagious and searched for one virus after another."

    In the end, scientists found that the SMON epidemic was caused not by avirus but by the misuse and overuse of the drug clioquinol for treating disorders of the stomach. Once clioquinol use was abandoned, SMON disappeared.

    Moi-même, en discutant avec moult vétérinaires et médecins, je me suis aperçu que la causalité chimique (donc éventuellement iatrogénique) d'une maladie était systématiquement laissée de côté, non pas par mauvaise volonté, mais par ignorance, et je dirai surtout par ignorance de la chimie organique, car ce n'est pas avec un an de chimie qu'un médecin va pouvoir dominer cette branche de la science.

    Bonne après-midi ensoleillée.

  13. Et voila, viduite (excusez le manque d'accents, j'ecris de mon lieu de vacances)... tu vas pouvoir etre mis dans le meme sac de ce fameux anglais... mais les francais ne te lacherons pas, malheureusement.

    Et de fait, tu as simplement fait des anticorps lorsque tu as attrape la malaria.

    Et puis, cela montre aussi qu'il est possible de ne pas avoir trop de reactions secondaires a la suite de la prise d'un peu de combivir, et heureusement, tu es passe entre leurs griffes a l'epoque ou la monotherapie a l'AZT ne sevissait plus.

  14. bonjour,

    pour continuer dans la liste des médicaments à risques, je souhaiterai avoir l'avis de Cheminot sur les conséquences du fluor sur notre santé; à en croire ce site québécois nous courrons tous de gros riques, car nous sommes tous concernés par l'adjonction de fluor (quelquefois à notre insu) dans le dentifrice, l'eau et le sel.

    Pour ma part, je peux dire qu'il y a environ une dizaine d'année, j'avais régulièrement des maux de gorge sans aucune raison et quelquesoit la saison. Lors d'un RDV chez mon dentiste, il m'avait conseillé d'utiliser un dentifrice sans fluor et j'avoue que petit à petit mes maux de gorge ont complètement disparus.

    merci par avance à Cheminot de donner son avis

    Didier

    juste un ou deux mots.

    le fluorure de sodium des dentifrices sert à transformer (lentement), l'hydroxyapatite naturel (hydrogénophosphate de calcium) qui forme l'émail de nos dents en fluoroapatite (monofluorophosphate de calcium), car ce dernier est plus résistant, en particulier à l'acidité. Pourquoi pas... mais cela ne correspond pas à la façon dont la nature travaille, car si la sélection naturelle avait fonctionné dans le sens de formation de ce fluoroapatite, nosdents seraient faites de ce bois-là.

    Il y a un autre problème avec l'ion fluorure, c'est qu'il est extrêmement complexant (caractère responsable d'ailleurs du phénomène sus cité). Il peut donc complexer des ions métalliques (oligoéléments), qui sinon, seraient demeurés dans leur forme ionique classique.

    Le sujet est donc encore à creuser.

  15. Il ne faut pas trop t'en faire, Liane, car le corps est une merveille qui se débrouille très bien en général. Mais il ne faut pas pousser mémère dans les orties, comme on dit parfois.

    Le terme Elisa correspond à un type paticulier de test, avec l'utilisation d'antigènes (souvent monoclonaux) fixés chimiquement sur une plaque, et les anticorps qu'on veut détecter s'y fixent par un de leur bout. Mais à un autre endroit de cet anticorps, existe un autre domaine capable de fixer un autre antigène, sur lequel on a fixé une molécule fluorescente dans l'ultraviolet par exemple . Donc s'il y a anticorps, la plaque devient fluorescente dans l'UV, parce qu'il s'y seront fixé deux molécules, dont la dernière est émettrice de lumière, alors que s'il n'y a pas d'anticorps,ou peu, la plaque émettra moins de lumière UV.

    Tout dépend donc de l'anticorps qu'on veut trouver, les antigènes étant modifiés en ce sens.

    ce que dit Wallypat est très vrai, car la cellule humaine est faite pour interagir avec l'oxygène et donc le "stress oxydatif" est une chose indispensable. Maintenant, c'est comme tout... "trop d'amour tue l'amour".

    Et je continue à penser, à la suite de Heinrich Kremer, que ce sont les oxydants azotés qui posent problème dans le cas du sida.

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