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Cheminot

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Messages posté(e)s par Cheminot

  1. Psyence,

    or pour rappel illustratif, tu as toi-même expliquer que les 40% de cas de pneumoncystoses sans séropositivité sont provoquer par des corticoïdes et des chimiothérapie anti-rejet

    En réalité, la principale arme chimique antirejet est un dérivé nitré, l'imurel, donc source de stress oxydant.

  2. Le lopinavir a une structure très intéressante, puisqu'il présente - je vais être technique - un cycle aromatique très sensible aux oxydants. Son métabolisme conduit sans conteste à des phénols (produits d'oxydation), mais je suppose (vu sa structure) qu'il peut facilement être nitré par les peroxynitrites, d'où son effet antiapoptotique notoire (il empêche le suicide des CD4).

    Mais apparemment, aucune étude n'a encore été faite dans ce sens-là, du moins pour l'instant.

  3. Ils serait aussi intéressant de parvenir à comprendre pourquoi les multi thérapies fonctionnent aussi bien... Car je ne crois pas du tout qu'elles inhibent un quelconque virus, mais elle font bel et bien quelque chose qui remette les gens sur pied... Ne jettons pas le bébé et l'eau du bain, en cas d'effondrement majeur, elles peuvent être d'un grand secour...

    Jeff, j'ai déjà pensé à cela, et ai formulé des hypothèses de travail

  4. "The other side of Aids" est en ligne sur video.google :

    http://video.google.com/videoplay?docid=-6100849606222443259

    A propos d'une des remarques :

    "the daughter of this filmmaker died of aids in 2003"

    la date de la mort de Eliza Jane est fausse, et la justice de Los Angeles a décidé d'arrêter son action, car toutes ces accusations étaient infondées :

    http://justiceforej.com/

  5. Liane, il y a une différence très importante entre "amine aromatique" et "acide aminé aromatique". Le second est indispensable à la vie, alors que la première est extrêmement dangereuse. Ta citation sur la viande grillée concerne bien une "amine aromatique".

    Par contre, l'aspartame pose un problème par le fait qu'il s'agit d'un ester méthylique, qui peut libérer du méthanol, et non pas parce qu'il contient de la phénylalanine (du moins pas chez les gens non allergiques)

  6. J'ai mis du temps à tomber sur ton post, Liane.

    Tout d'abord tu confonds enzyme protéique (GPX et GTS), et le substrat sur lequel elles vont agir : GSH.

    trop de GST va bloquer le NO sous la forme de GS-NO, ce qui empêche son utilisation pour l'apoptose. cependant, cette fixation est tout-à-fait réversible. Simplement, la vitesse de fixation de NO est sans doute plus faible que celle de sa libération, d'où les problèmes posés par le cancer.

    Dans le cancer, il n'est pas évident que tous les antioxydants soient appropriés. Nous chimistes savons par exemple que de nombreux capteurs de peroxynitrites sont cancérogènes (amines aromatiques en particulier), et ces capteurs peuvent être classés dans les antioxydants.

    Que des phénomènes d'oxydation mals contrôlés provoquent en retour la chute de production de monoxyde d'azote ou d'ion superoxyde, par destruction d'enzymes comme la NO-synthase par exemple, dont la structure est proche de l'hémoglobine, c'est tout-à fait possible, et cela pourrait en partie expliquer le cancer.

    Donc, ce n'est pas non plus parce que le taux de GSH est haut qu'on est forcément protégé par le cancer. Mais un tel taux protège du sida, c'est pratiquement établi.

  7. Je ne saurais dire de but en blanc si c'est tout-à-fait exact, mais il y a du vrai...

    Je n'aurai jamais cru devoir m'y remettre un jour quand je zappais sur les cours de chimie !

    Et c'est d'ailleurs le malheur, la chimie semble tellement rébarbative, et pourtant, c'est le seul moyen de comprendre tout ce qui se passe.

  8. Je mets mon grain de sel, mais rapidement, en citant encore une fois cette étude :

    Zagury D. et al. Long-term cultures of HTLV-III-infected T cells: A model of cytopathology of T-cell depletion in AIDS. Science 231: 850, 1986

    d'où sont tirés ces résultats éloquants

    http://groups.msn.co...oto&PhotoID=158

    , qui montrent que les personnes séropositives ont un plasma qui aggrave quantitativement la déplétion des T4, relativement à la déplétion provoquée par la PHA (oxydant)

    On comprend mieux pourquoi il y a de faux positifs avec le vaccin antigrippal ou la grippe elle-même, qui contient une substance voisine de la PHA, l'hémagglutinine.

    La séropositivité est un phénomène quantitatif, et non qualitatif, un excès de protéines qui existent normalement à bas bruit dans la cellule humaine.

  9. Eh bien, la glutathion S-transférase permet de coupler le glutathion avec divers oxydants, et en particulier avec l'oxyde nitrique, donnant le N-nitrosoglutathion qui est le principal vecteur cellulaire (et peut-être intercellulaire, mais il faut que je me renseigne) du monoxyde d'azote, et permet sans doute de réguler son utilisation.

    On peut peut-être avancer l'hypothèse suivante dans le cancer :

    pour permettre l'élimination de cellules malades, il faut qu'elles se suicident, et ceci grâce aux peroxynitrites qui sont obtenus en partie à partir du NO libre.

    Si le transfert de NO sur le soufre du glutathion est trop important, il n'y a plus assez de NO libre en circulation, d'où déficit de l'apoptose (suicide) cellulaire.

  10. J'ai trouvé une présentation intéressante de la PCR et de la PCR Taqman (de Taq-polymerase et de pacman, vous comprendez pourquoi)

    http://www.dijon.inra.fr/sercobio/TP-qPCR-2-12-03.ppt

    3' et 5' sont des dénominations de biologistes pour les deux brins de l'ADN dans lequel on cherche la séquence (par exemple la gag du "vih).

    Cette méthode est quantitative, mais n'explique pas pourquoi, si une personne est séropositive, on accepte une charge viral de 1800 comme preuve supplémentaire de sa séropositivité, alors que si elle est séronégative, cette charge virale serait on ne sait quel bruit de fond.

    De toutes manières, les primers FP et RP peuvent tout aussi bien être des morceaux d'ADN de type "gag-pol" endogènes profondément modifiés par le stress oxydatif.

  11. Je vais décoder ton exposé avec mon langage de chimiste, Liebherr, laisse-moi un peu de temps pour potasser cela.

    Toujours est-il que les primers synthétiques devraient être spécifiques. Pourquoi chercher une réponse un peu particulière, il faut le dire, alors que la simplicité serait d'avoir la franchise de dire que les primers ne sont pas spécifiques, car l'ADN p"proviral" n'est pas nécessairement spécifique d'un virus, mais d'un trouble métabolique persistant, dont la propriété est qu'il fait partie de la vie cellulaire, à bas bruit, et que dans certaines conditions, il se "réveille".

  12. Plus loin dans la lettre de réponse des auteurs:

    By contrast, we identified 19 HIV-infected men who reported no recreational drug use of any kind between enrolment and December, 1986. During this period, their CD4 counts fell a mean of 138/uL per year (95% CI -269 to -7). The termination date of 1986 was chosen to eliminate any possible effects of zidovudine during this period of decline. Our hospital was the only distribution point for zidovudine in the province at that time and none of these men received the drug.

    Donc dans cette étude, il y a 19 S+ qui n'ont pas pris de drogues entre le début de l'étude et décembre 1986 et de plus, ils n'ont pas été traité à l'AZT. Néanmoins, leur décompte de CD4 à chuté de 138 cellules par année en moyenne.

    Oui, mais, mon cher ami icon_biggrin.gif , si c'est personnes étaient à l'hopital, c'est qu'elles ont reçus des traitements, et il serait intéressant de savoir s'il ne s'agit pas de sulfaméthoxazole ou de métronidazole.

  13. Je crois que c'est clair. Ce que l'on trouve par PCR-charge virale, c'est effectivement un ADN que l'on trouve en grande quantité chez les personnes ayant une propension à faire par la suite des maladies parasitaires. Mais cet ADN , on trouve chez tout le monde, et il suffit pour cela de relire le témoignage de Frau Sacher, médecin de Francfort/Main :

    http://aids-kritik.de/aids/zeitungs-serie/1_aufmacher.htm

    Juliane Sacher, médecin à Francfort, a vécu une aventure curieuse. Elle essaya une expérience : "Je prélevai mon propre sang et en remplis deux tubes. L'un fut envoyé sous mon nom pour un test d'anticorps, l'autre fut envoyé au même laboratoire avec le nom l'un de mes patients vih-positifs pour la mesure de la charge virale."  Quelques jours plus tard, elle reçut les résultats : "mon sang était vih-négatif sous mon nom , alors que le sang qui avait été envoyé sous le nom de mon patient, avait une charge virale de 1800."

    Le laboratoire lui expliqua alors, au téléphone, que ce n'était pas particulièrement élevé ni inquiétant. On peut d'ailleurs trouver des erreurs de cet ordre.

    Pour Juliane Sacher, cette explication a un arrière-goût amer : "dans les cliniques, les patients luttent pour la réduction de leur charge virale à quelques douzaines ou quelques centaines par millilitre de sang. Comme peut-on laisser dire que une charge de 1800 n'est ni haute, ni inquiétante? Habituellement, dans ce cas, on augmente les doses de trithérapie, si l'on ne peut pas faire baisser suffisamment la charge virale.

    Madame Sacher demanda à un autre laboratoire de faire une PCR de  son sang. Le refus fut argumenté ainsi : soumettre un sang vih-négatif à une mesure de charge virale n'est pas admis. Juliane Sacher : "Comme cela peut-il donc être possible qu'à un test d'anticorps négatif corresponde des virus dénombrables ?"

  14. En fait qu'est-ce qu'un virus? Pour moi, c'est simplement une molécule que la machinerie cellulaire peut répliquer et dont elle peut tirer des protéines... en fait, je ne lui prête aucune vélléité pathogène, mais bien plus un rôle de marqueur et de transmetteur. Et ceci contrairement aux bactéries, qui possèdent une machinerie qui leur est propre.

  15. En effet, Psyence, je me suis sans doute trompé également, car j'ai présupposé que la présence de ces anticorps présupposait à plus ou moins long terme l'apparition des fameuses maladies opportunistes, ce qui a pu apparaître comme un lien de cause à effet.

    En réalité, les deux opinions ne sont pas si irréconciliables, car, à mon avis, la cause profonde de cela, le stress oxydatif produit par des espèces azotées diverses, crée ou fait disparaître de manière relativement indépendante les divers marqueurs : CD4 faibles, anticorps, charge "virale".

    Ce qui est à la source des maladies opportunistes, c'est l'apoptose des CD4, provoquée par les peroxynitrites, c'est clair. Par contre, on a trouvé simplement une correlation entre cette baisse des CD4 et l'apparition d'anticorps. Mais il n'est pas certain du tout que le signal provienne systématioquement des TH2. Les lymphocytes B peuvent être aussi stimulés directement par l'oxydant, puisque les anticorps ont des structures oxydées.

    Ainsi, il est fort possible que certaines espèces oxydantes (peut-être pas azotées) vont stimuler ces lymphocyte B sans faire apparaître de grandes quantités de peroxynitrites, et surtout sans détruire vraiment le glutathion et la sélénocystéine de la glutathion peroxydase.

    Et puis d'autres le font.

    A noter que le bacille de Koch crée beaucoup d'oxydants lorsqu'il est installé dans le corps.

    La destruction de l'ADN qui mène à une charge "virale" de certains ADN anormaux est aussi dans cette hypothèse créée directement par l'action des oxydants azoté sur l'ADN cellulaire, qui, dans la mutation qui s'en suit, fait apparaître ces fameuses structures.

    le schéma serait donc :

    oxydant -> anticorps en surnombre

    oxydant azoté -> peroxynitrites -> maladies opportunistes

    oxydant azoté -> charge "virale"

    et non pas une relation directe entre les divres marqueurs et les maladies opportunistes.

  16. Pour moi, il s'agit de l'existence de tests à limite : au dessous de cette limite, les protéines détectées ne sont pas celles du "vih", au dessus elles le sont. Et personne (même sur scienceblogs/aetiology) n'a pu me trouver de publications qui montrent que les premières sont dues à des réactions croisées. On le suppose simplement, en disant : c'est comme ça en biologie. LOL!. La moyenne des gens "non séropositifs" ont une réponse égale à la moitié de la limite. Donc la détection n'est pas qualitative (présence d'un virus), mais quantitative (trouble métabolique).

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