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Jardinier

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Messages posté(e)s par Jardinier

  1. Cheminot,

    Je suppose que tu parles de l'auteur de And the Band Played On.

    Mais dans les contextes de départ comme d'arrivée, c'est autant et plus encore une idée reçue qu'une lapalissade que les rapports hétérosexuels "classiques" sont moins transmetteurs, ne serait-ce que du fait du dispositif épidémiologique - reposant méthodologiquement sur du raisonnement circulaire - axé sur le contrôle des groupes à risques, dont les membres (gays, drogués, Noirs d'ici et d'ailleurs, surtout d'ailleurs, d'ailleurs...) sont infiniment plus assignés à une vocation de cobayes et de vaches à lait dans la recherche en général et dans la R & D (recherche et développemment des entreprises pharma) que les membres des groupes "à bas risques" ou à non risques.

    Le livre de Fumento, qui est tout sauf impartial, est à resituer dans un climat politico-intellectuel de très fortes tensions sociales et idéologiques en relation avec l'homosexualité masculine et le scoop du sida au début des 80's aux USA et en France. On voit bien ici que Fumento était même franchement homophobe - And the Band Played On - tant par le ton que par l'argumentation : "most historians [...] will conclude that, although many share the blame for the AIDS epidemic, those primarily responsible were its prime victims, the homosexuals themselves." (Dans le contexte, c'est exactement comme s'il avait écrit : "must conclude".)

    Je m'explique : les dissidents américains n'ont pas assez insisté, c'est le moins qu'on puisse dire, sur la mise en condition des gays comme étape obligée d'une mise en condition générale. Parmi les gays, de toute évidence, seule une minorité d'entre eux a dû avoir un vrai rôle décisionnel au niveau de ses relations avec des instances de décision non gay et du "feedback" vis à vis de la "communauté". C'est profondément malhonnête de faire croire comme Fumento que le lobby gay était si organisé et démocratique que tous en son sein étaient informés objectivement de quoi que ce soit et prenaient part en véritable connaissance de cause aux choix sanitaires et autres qui les concernaient. Certains ont probablement été achetés dans le but de faire bêler comme des moutons - et de faire taire - tous ceux qui composaient le gros du troupeau.

    Voir tout ce qu'en a dit John Lauritsen.

    Ou encore : Il faut savoir qu'un des présidents d'Act Up France, Philippe Mangeot, est le fils de Jean-Pierre Mangeot, président jusqu'en 1995 de Wellcome, le laboratoire qui mit sur le marché l'AZT... C'est sur cette page internet.

  2. Suite du post-ci-dessus.

    Le protocole à appliquer pour le "Counseling" est tel que dès qu'on déclare quelque chose de "suspect", au minimum, il est conseillé de refaire le test dans les 3 mois. Exemple réel d'un de mes amis : il fait un test sans fournir d'information préalablement ; le résultat du test est négatif, mais lors de la remise du résultat, il déclare avoir eu une affaire de quelques mois avec une femme qui avait eu simultanément plusieurs partenaires ; là, on lui dit qu'il devra refaire le test dans 3 mois.

    (Il va de soi que je déconseille catégoriquement à quiconque de s'amuser à faire le test à titre expérimental pour explorer les divers cas de figure selon ce qu'on déclare ou pas avant ou après.)

    Pour plus de précisions sur cette question du Counseling, voir entre autres ta propre documentation, Cheminot : Aids counselling for low-risk clients (Germany study, 1998)

    Et aussi : ConselingVIH - Guides d'entretiens, où on peut lire :

    - Rubrique "Counseling pré-test" : "Aider la personne à identifier son niveau d'exposition à un ou plusieurs risques ainsi que leurs contextes (relatios, usage d'alcool, usages de drogues, évènements négatifs). [...] Evaluer avec la personne son degré d'exposition au risque VIH."

    - Et rubrique "Counseling post-test négatif" : "[Pour la personne] la connaissance de son statut sérologique est une forme de connaissance de soi qui la confronte de manière particulière à la sphère de sa vie intime en la ramenant au statut de sujet biologique entamé ou non dans ses capacités d'être vivant. A la différence d'autres pathologies, la transmissibilité au coeur de l'infection à VIH déloge la personne de son intimité pou la placer au coeur de la sphère publique et l'amener à s'interroger de plein fouet sur ce qui constitue le noyau de sa relation aux autres."

    Et voir ici : les mentions légales publiées sur les notices des tests à l'intention des utilisateurs professionnels Ou encore ici et ici.

  3. C'est selon moi l'explication la plus simple de l'inexistence presque complète du sida hétérosexuel.

    Je te suggère une expérience : tu vas te faire dépister dans 3 labos différents et :

    a) Tu ne donnes aucune information sur tes pratiques sexuelles récentes et en général,

    b) Tu précises que tu es hétérosexuel, marié et strictement fidèle à ta femme,

    c) Tu dis avoir des appréhensions parce que tu es gay passif et que tu as eu plusieurs partenaires dans les derniers mois.

    On peut parier que dans le cas a) soit tu seras négatif, soit, si le test est positif, ils te diront de le refaire. Idem dans le cas b), sauf qu'en plus tu as toutes tes chances qu'à la fin le résultat soit déclaré "indéterminé" même s'il est positif. Mais dans le cas c), tu as toutes tes chances qu'on te décrète illico définitivement séropositif, et même si tu es séronégatif, on te dira de refaire le test... jusqu'à ce qu'il soit positif, ou que tu aies "changé de comportement".

  4. Et de plus FBS (puisque c'est la mode) veut stimuler une recherche pluridisciplinaire pour faire avancer le shmilblick, tiens ! comme son ex-collègue L.Montagnier ! mais il est vrai qu'il est retraité.

    En attendant leur retraite  (Fauci, FBS et les autres) ces chercheurs n'ont qu'une alternative, celle qui consiste à réclamer davantage de fonds supplémentaires, et pour justifier cela , ils nous tendent encore une carotte, tout en précisant que ce "traitement fonctionnel", n'est pas pour demain... CQFD !

    Et pour amplifier ce phénomène de mendicité, on s' apitoie sur ceux qui n'ont pas accès aux traitements...

    Réclamer des fonds...à fonds perdus...tel est leur fond de commerce !

    En attendant l'hypothétique remède miracle promis, consommons de l'arv, et ceci dans tous les cas de figure !

    On continue ici ?

  5. Nous avons débattu ces jours-ci de questions de fond sur la dissidence du point de vue des principaux participants à ce forum, puis sur les conclusions de la récente conférence de l'IAS à Rome, dans les 2 dernières pages d'un topic qui finalement était mal nommé et se trouvait dans une rubrique pas très appropriée.

    Je vous invite donc à vous y reporter, à partir du post de Jibrail, page 2, en date du lundi 11 juillet 2011 :

    '>http://www.sidasante.com/forum/index.php?showtopic=17097

    (Titre du topic : Le vaccin contre le col de l'utérus)

    De même, nous avons débattu aussi de questions de fond dans les pages 5 et 6 de cet autre topic :

    http://www.sidasante.com/forum/index.php?s...pic=17088&st=80

    (Titre du topic : Sida = mst ?)

    Je propose que nous poursuivions ici la discussion sur l'approche des questions de fond par la dissidence.

  6. Jerman, tous,

    Mon dernier nota-bene sur cette conférence de Rome - ce n'est que mon point de vue :

    La petite phrase de Françoise Barré-Sinoussi me semble à retenir, parce qu'elle est vraiment très affirmative, et ce qu'elle affirme donne beaucoup à penser sur l'état réel de la recherche, les non-dits à l'attention du public, etc. :

    nous avons obtenu des preuves scientifiques établissant qu'un traitement fonctionnel est possible

    A mon avis, il faudra essayer de suivre attentivement ce qui pourra émerger en relation avec une telle affirmation, et notamment tenter de comprendre si, rétrospectivement, ça n'aura été qu'un simple coup de bluff en vue d'obtenir de nouveaux moyens de "recherche", ou si il s'agissait d'autre chose.

  7. Il y avait plusieurs années que Ruggiero et ses collègues, tout en flirtant de plus en plus avec Rethinking Aids, publiaient naïvement des thèses et des articles mettant l'accent sur le fait que la politique de santé publique italienne était différente de celle des autres pays : le sida n'était pas abordé comme maladie infectieuse stricto sensu, et la prévalence était bien moindre, notamment en Toscane. Dans le même mouvement, ils ont de plus en plus flirté avec l'establishment du sida.

    Résulat : avec cette conférence de Rome, on va vraisemblablement assister à une mise au pas de l'Italie. Bref, c'est une grande défaite pour la dissidence.

  8. Pour conclure provisoirement :

    - Parmi les conclusions officielles de la Conférence de Rome, publiées sur leur site par les responsables de l'IAS, pour ce qui concerne le troisième volet, celui des perspectives dans le domaine de la recherche de traitements du sida, on trouve une information assez précise :

    La scientifique de l'Institut Pasteur de Paris a déclaré que :

    "ces dernières années nous avons accumulé beaucoup de connaissances, parmi lesquelles celles relatives au traitement antirétroviral comme prévention de l'infection à VIH, et à quelques nouvelles approches vaccinales.

    Et nous avons obtenu des preuves scientifiques établissant qu'un traitement fonctionnel est possible. Il faut stimuler une approche multidisciplinaire et donner une impulsion à la recherche. Pour cela nous lançons le "Rome Statement for an Hiv Cure",

    un projet qui vise à unir les efforts de la communauté scientifique internationale pour la mise au point d'une guérison fonctionnelle du VIH qui sera dirigé par Barré-Sinoussi, qui l'année prochaine deviendra Présidente de l'IAS et par Jack Whitescarver des National Institutes of Health. La stratégie de la base de l'initiative sera présentée en juillet de l'année prochaine, à la XIXe Conférence internationale sur le sida (AIDS 2012) à Washington DC (USA). Quant à la date, le prix Nobel reste prudente: "c'est une question d'années ", a-t-elle souligné.

    "Je suis d'accord - a ajouté, en marge de la conférence, Anthony Fauci, directeur de l'Institut national pour la lutte contre les maladies infectieuses aux Etats-Unis (NIAID) - que les études doivent aller de l'avant, en se concentrant, par exemple, sur la génétique et sur l'analyse du système immunitaire des patients «elite controllers», à savoir les séropositifs, qui ne tombent jamais malades grâce à une sorte de résistance. "Ce n'est pas réaliste de dire que cela prendra peu de temps - conclut Fauci - et nous devons aussi penser aux neuf millions de personnes n'ont toujours pas accès aux traitements."

    Donc, je crois qu'objectivement ce serait surtout ça la grande première qui ressort de cette conférence : le fait que Barré-Sinoussi et ses confrères parlent pour la première fois dans l'histoire du sida, "preuves scientifiques" à l'appui, de la possibilité d'un traitement fonctionnel qui, semble-t-il que l'on doive comprendre, se substituerait aux HAART et aux chimériques vaccins.

    Alors, cette nouvelle est-elle seulement le fruit intrinsèques d'avancées de la recherche ? Ou bien doit-elle aussi quelque chose aux pressions des associations de malades et des dissidents ?

    Une chose est sûre, c'est que ce n'est pas pour tout de suite. S'agit-il d'une promesse du même ordre que celles faites de manière récurrente pour le vaccin ? S'agit-il d'autre chose ?

    Ce qui est très clair en tout cas, c'est qu'Anthony Fauci, pour des raisons qui le concernent, n'est pas en reste quand il s'agit de freiner des 4 fers sur les délais. Et on peut le comprendre, le pauvre homme : un vrai médicament conventionnel qui délivrerait les séropositifs et les autres de leur épée de Damoclès, cela supposerait de grands réaménagements, disons, de l'industrie pharmaceutique dédiée, ainsi que pratiquement la fin du contrôle social spécifique dont les sociétés plus ou moins "avancées" sont apparemment devenues si friandes...

  9. Au passage, quand on lit l'historique de la maladie, on a comme l'impression qu'il y a eu redéfinition des symptômes spécialement pour l'ère sida.

    C'est même tout à fait certain. C'est surtout le voie des lymphadénopathies qui a été privilégiée et explorée finalement, mais au début en france, les dermatites d'une part, les hépatites et les leucémies d'autre part, étaient aussi en cause, de manière assez indifférenciée...

    Je ne sais pas jusqu'à quel point la fabrication et l'importation des poppers étaient contrôlées à l'époque. Pas tellement je crois. Une chose est sûre, il y avait des produits de qualités et de compositions très différentes, parfois sans nul doute plus ou moins frelatés et dangereux. L'impression qui m'en reste est quand même que c'est seulement une minorité parmi les consommateurs de poppers qui ont développé des sarkomes.

    Je me suis toujours demandé si il n'aurait pas suffi de quelques lots de composition très particulière pour faire émerger cette "épidémie" de sarkomes et même des lymphadénothies, ou quelques lots d'autres produis pharmacologiques et/ou toxiques, ou une association plus ou moins fortuite de poppers plus ou moins frelatés avec d'autres produits et conditions particulières.

    J'insite encore une fois : c'est à partir de la 2ème moitié de l'année 1982, sur fond de rumeurs à propos d'une maladie mystérieuse apparue dans les milieux gays américains, que la commercialisation et la consommation de poppers ont pris leur essor à Paris, puis bientôt partout en France.

  10. On ne peut la réduire à de la propagande sauf à le démontrer, en analysant d'éventuelles failles méthodologiques de ces études. D'éventuelles convergences d'intérêts ne suffisent pas à remettre seul en cause des faits scientifiques, pas plus que le fait qu'institutions scientifiques et politiques soient d'accord ne démontre que le vaste consensus scientifique à ce sujet. Et on ne peut pas toujours reprocher aux journalistes de relater des consensus aussi largement partagés.

    Je serais beaucoup plus sceptique, pessimiste et nuancé que toi. Un, il y a désormais tellement d'études qu'on ne pourra plus jamais, au point où nous en sommes, les passer au peigne fin une à une en vue de mettre en lumière éventuellement leurs failles méthodologiques. Deuxièmement, je persiste à penser qu'on peut encore sauver bien des choses en multipliant des approches sémiologiques (pour faire vite) prenant pour fil conducteur l'hypothèse qu'il y a eu des constructions reposant sur des raisonnements circulaires, des fraudes et des (auto-)censures, des cautionnements aux motivations inconscientes et/ou occultes, lesquels ont donné lieu de proche en proche à une vaste réaction en chaîne politico-informationnelle dont ont lourdement pâti l'ensemble de l'activité scientifique et le regard épistémologique sur celle-ci, pour ne rien dire des champs d'application, dans le domaine du "Sida" comme dans bien d'autres.

    Compte tenu des contingences de tout un chacun, et de celles propres aux dissidents en particulier, il y a une difficulté certaine à faire appel par exemple à une méthode comparatiste rigoureuse, ou de manière plus générale à mettre en oeuvre avec toute la pertinence nécessaire le type de transdisciplinarité originale que requiert idéalement, de mon point de vue du moins, la problématique. De même, il y a une difficulté certaine à appliquer en toute liberté d'esprit et de sens critique ne serait-ce que des méthodologies éprouvées d'historiens, ou de chercheurs en science sociales, ou d'épistémologues, voire de scientifiques susceptibles de développer un discours méta-scientifique digne de ce nom, à de l'histoire encore en train de se faire et dont les enjeux nous concernent tous de manière aussi urgente que brûlante. Et pourtant... j'ai la faiblesse de penser qu'il importerait beaucoup de relever le défi.

  11. Jibrail,

    Pardon pour mon exigence. Mais mieux vaut toujours pouvoir juger sur pièces de ce dont on parle.

    Tout d'abord, on peut voir le programme de la conférence de l'IAS en question ici. Une fois cette page ouverte, il suffit de cliquer sur les onglets "SESSIONS" et "ABSTRACTS" pour se faire une idée de la multiplicité des interventions et du nombre exponentiel de chercheurs et intervenants présents.

    A tel point qu'on peut se dire que bien sûr, les publications peer reviewed des dissidents en relation avec la Conférence de Florence ICAR 2011 n'auront été qu'une goutte d'eau dans la mer.

    Mais de même, par rapport au nombre global d'interventions et de présentations d'études prévues pour ces jours ci à Rome, les études mises en avant par Le Monde et l'AFP sont aussi, en fait, des gouttes d'eau dans la mer.

    Bien sûr, du moins dans le cadre de la recherche et de la politique orthodoxes vues de France depuis 2 ans, ces thématiques de l'emploi précoce et en prévention des ARV sont parmi les plus débattues, parmi les plus brandies démagogiquement comme de possibles panacées pour faire passer la pilulle de la tentative de relance du dépistage, et sans doute parmi les thématiques plus ou moins objectivement perçues par l'ensemble du milieu concerné comme pouvant s'avérer décisives pour l'avenir.

    Mais il faut quand même ne pas se laisser abuser et discerner pour ce qu'elle est la large part de propagande de tout ça, propagande notamment induite comme on l'a vu par la "stratégie marketing" tous azimuts et le trafic d'influence à l'occasion de Gilead Science, avec bien sûr la bénédiction entre autres du tandem NIH-CDC, de la Commission européenne, etc.

    On sait bien aussi que Paul Benkimoun, l'auteur de l'article du Monde, n'est que le porte-parole zélé des milieux institutionnels et de la santé publique français, en particulier ANRS, Conseil national du Sida et HAS, Unités dédiées de l'Inserm, Crips, pseudo-philanthropie et alibis "féministes" du Planning familial, etc. Et donc, vu la stratégie d'influence de Gilead vérifiable par exemple à travers les conflits d'intérêt figurant dans le rapport Yéni, ainsi qu'à travers l'analyse des tenants et aboutissants de l'étude HCP, indirectement du moins, Paul Benkimoun n'est le plus souvent qu'un porte-parole français de Gilead et de l'industrie du sida en général.

    Du reste, avec toute l'ambiguïté requise, selon l'article du Monde, Delfraissy, patron de l'ANRS, met quand même son bémol :

    En 1909, Peyton Rous (1879-1970), un jeune médecin de 30 ans décida

    de s‘engager dans une recherche sur le cancer au Rockefeller Institute for Medical Research

    de New York, alors dirigé par Simon Flexner (1863-1946). Il avait été formé à la presti-gieuse

    John Hopkins University and Medical School de Baltimore et s’était tourné vers l’anatomie

    pathologique, discipline pour laquelle il acquérra une solide formation en

    Allemagne. Un jour, il observa une volumineuse tumeur dans le thorax d’un poulet

    Plymouth Rock. Il diagnostiqua à l’examen de la biopsie un cancer particulier appelé « sarcome

    fusocellulaire » du fait de la présence de cellules en forme de fuseau et décida d’inoculer

    des fragments de cette tumeur à de jeunes poulets de même race. Il réussit ainsi à

    transmettre la tumeur de multiples fois de poulet à poulet. Il réussit également à transmettre

    le cancer à des poulets de races différentes. Il observa aussi qu’après plusieurs passages,

    la tumeur devenait plus envahissante et déclenchait des métastases aux poumons,

    au coeur et au foie. Dès cette époque dans ce même Institut, Alexis Carrel (1873-1945)

    et M. J. Burrows réussirent à cultiver in vitro les cellules de ce sarcome, une des toutes

    premières tumeurs mise en culture cellulaire.

    Il pourra certes sembler pour le moins oiseux à d'aucuns d'extrapoler en relevant par pur mauvais esprit la filiation entre les travaux de Peyton Rous et ceux d'Alexis Carrel, sympathisant s'il en fut de l'eugénisme dans son acception la plus hitlérienne qui soit, mais qu'on me permette quand même de voir un terrain déjà passablement équivoque, sinon miné et hypothéqué, dans tout cet arrière-plan historique des interactions au sein de la recherche au XX ème siècle entre virologie, cancérologie et immunologie.

  12. - Dans la catégorie atteintes pulmonaires, on trouve un symptôme qu'a judicieusement évoqué jardinier, les sinusites : et bien sûr, là encore, les poppers sont des très bon candidats alternatifs à ce type de symptôme.

    Oui, mais ce sont sans doute les symptômes broncho-pneumoniques qui auront été les plus productifs, les sinusites permettant bien sûr de compléter utilement le tableau par un syndrome dans le syndrome sous l'intitulé savant de circonstance "insuffisance respiratoire acquise", et non plus "chronique" comme traditionnellement.

    Comme quoi la compréhension du mode d'action des poppers et de ses effets secondaires est très féconde pour comprendre l'arnaque des soi-disant symptômes du sida.

    Bref, pour les grandes lignes, le poppers aura contribué de manière importante à créer les conditions du sida, chez les gays tout particulièrement, et ce :

    - dès avant l'apparition du sida en tant que "syndrome" et dispositif opérationnel, sur une période de 5 à 10 ans, aux USA,

    - à partir de l'apparition du sida chez les gays en France.

  13. On passe sans doute à côté de quelque chose. Mais plutôt que de chercher à savoir à côté de quoi, je suis convaincu que c'est plutôt la question du pourquoi qui peut apporter les bonnes réponses.

    La réponse à ce pourquoi, elle est sûrement à rechercher entre autres dans la dimension iatrogène méconnue et occultée du système actuel de santé publique et de médecine allopathique. Elle est aussi à rechercher dans les enchaînements de causes à effet plus ou moins contrôlés et contrôlables dans le domaine des constructions sociales et des structures profondes qui les sous-tendent sur les plans économiques, politiques et épistémologiques...

    Pour ma part, je ressens vraiment un immense ras-le-bol de tout le flicage diffus que nous infligent les politiques accouplés comme des crapauds avec la sphère du bio-médical et de l'industrie pharmaceutique "gouvernancielle" !

    En matière de sida, pour que le choix du dépistage reste totalement libre - surtout face à des autorités publiques qui ont adopté l'option de généraliser le dépistage général -, les hommes et les femmes de bonne volonté vont devoir, impérativement, éduquer les jeunes quant au grand danger médico-sanitaire et socio-politique des tests de dépistage et de la thèse officielle concernant le sida, plutôt que de les conditionner pour leur faire acquérir un réflexe d'association de tout vécu sexuel partagé avec une démarche de dépistage du VIH ou d'autre chose. Si on ne fait pas cette (contre-)éducation là à temps, il y a grand risque qu'un jour le test soit obligatoire (il l'est déjà pour les grossesses), et nous serons tous devenus des zombies et des souffre-douleur avilis d'une médecine et d'une santé publique néo-nazies voire pire encore en termes de tendances eugénistes et de perversion des principes déontologiques.

  14. Ajoutons, c'est à mon avis ce qu'il ne faut surtout pas oublier, parce que le dispositif sida et la propagande afférente tendent sans cesse à nous le cacher autant que possible, que la mise sous traitement après détection de séropositivité va faire interpréter et traiter différemment, parmi d'autres, tous les problèmes et symptômes déclenchés par le poppers, que ce soit en amont ou en aval du test : face à ces problèmes, les cocktails ARV pourront être sans effets ou aggravants, et il pourra y avoir tellement d'erreurs possibles au niveau de l'approche des interactions entre ARV et produits pour les traitements de diverses affections ponctuelles toutes causes confondues en cours de traitement, y compris les effets des traitements ARV eux-mêmes, qu'il ne faut vraiment pas être un sorcier nobélisé ni même un docteur en quoi que ce soit pour comprendre la nature réelle du problème.

    Et comme l'endoctrinement est tel que l'intérêt des Interruptions Temporaires de Traitements ARV est marginalisée dès qu'évoquée, on est bien face à un establishment qui a priori ne veut rien faire pour résoudre le problème. Voir à ce sujet le renvoi ad patres de l'étude LOTTI des hopitaux de Bergame par le staff du NIH-CDC au moyen de l'étude SMART.

    Pour ce qui des malades sous AZT en phase plus ou moins terminale, il est assez connu qu'il y a eu pas mal d'atteintes du nerf occulaire et de cas de perte de la vue. Là, de toute façon, il est certain à près de 100 % que ce n'étaient ni le poppers ni la/les maladies que l'AZT était sensé traiter qui étaient réellement en cause, mais bien l'administration d'AZT elle-même.

  15. Un bémol :

    - En dehors des brûlures de la narine (dermite ?), de contact accidentel du produit au niveau de l'oeil, et bien sûr des lésions possibles via l'utilisation de poppers et de lubrifiants lors de la pénétration, tous les autres symptômes que tu relèves existaient avant le poppers, et donc peuvent être et sont sans doute souvent occasionnés indépendamment de l'usage du poppers.

    - La gingivite, par exemple, est surtout liée à des questions de nutrition (et de santé dentaire par ailleurs) - lesquelles questions de nutrition, bien sûr, peuvent être infléchies par la consommation de poppers, mais qui ne sera qu'une cause indirecte.

    - Il semblerait que la modification de la vision est essentiellement temporaire sur quelques heures... comme la "cyanose" par vasodilatation du cerveau et donc vasoconstriction dans les autres parties du corps (extrêmités surtout).

    - Et en revanche, ton descriptif ne mentionne pas les évidentes (même si en réalité le plus souvent relativement bégnines) modifications du système des secrétions naturelles aux niveaux sinusoïdal et broncho-pneumonique. En fait, dans l'emploi du poppers au long cours, il semblerait que ces modifications * soient caractéristiques en 2 temps : forte gêne pendant quelques jours et légère gêne permanente, en tous cas chez les grands fumeurs.

    * sans doute pouvant être aggravées par des médications approximatives des voies respiratoires (mésusage de produits fluidifiants et/ou asséchants, etc.)

    Ceci dit, combien de vraies-fausses pneumonia cariniis imputées à tort au "VIH" et au "sida" dans le cadre de pratiques médicales littéralement exterminatoires ?

  16. Jibrail, dans le compte rendu de vih.org auquel on accède par ton lien, on peut lire :

    ... je me suis dit que les tests P24 (puisque c'est cela qu'ils mesurent), ont une prédictivité vis-à-vis du syndrome d'immunodéficience qui dépend de la constitution et du tempérament de chacun. C'est peut-être pour cela qu'il existe des cas de sida sans séropositivité, et des gens séropositifs qui ne font jamais de syndrome.

    - N'est-ce pas très fixiste de parler de la "constitution" et du "tempérament", deux choses qui l'une comme l'autre sont par définitions uniques et différentes d'un individu à un autre et se construisent à la fois dans le temps biologique et dans le temps historique (historico-social et historico-culturel) ?

    - N'est-ce pas beaucoup préjuger de postuler et assumer que ces tests P24 ont une valeur de prédictivité de quoi que soit ? Les travaux et conclusions aussi bien de de Harven que de Duesberg, que de Montagnier et de Ruggiero, tendraient plutôt à laisser penser que ces tests ont, bien plus qu'une valeur de prédictivité, une simple valeur de relevé de traces, et donc de renseignement sur des évènements passés qui seraient peut-être de l'ordre de l'immunodéficience... ou peut-être pas.

    - Que ce soit pour le problème iatrogénique des ARV ou celui d'autres procédés et combinaisons de médications allopathiques, on commence quand même à en savoir très long sur la cause majeure que la dimension iatrogène constitue dans le domaine du développement de divers "syndromes" dits d'immunodéficience, non ?!!

  17. Du reste, le "shoking" des gens de MSF est passablement ambivalent : pour eux en gros, ce qu'il y a de plus fâcheux dans cette fausse vaccination de la CIA du côté d'Abotabad et dans le fait que le public en ait eu connaissance, c'est que cela sape la confiance des populations dans le bien-fondé de campagnes de vaccination à venir. A la limite, le plus grave et regrettable, ce serait que le public ait eu connaissance de l'affaire...

    En tout cas, telle que relayée par Paris-Match, le Point, etc., l'info tend entre autres choses à brandir une fois de plus comme des vérités huniverselles toutes les perles scientistes dignes d'un Nouveau manuel des idées reçues que nous mettent sous le nez à tout bout de champ les thuriféraires d'un ordre social... et moral reposant sur le Sang et les Gènes comme panacées incontournables de la Sainte Ingénierie Soziale Post-moderniste.

    Et pendant ce temps, le tsunami de l'affaire Murdoch dézingue jusqu'au directeur du Wallstreet Journal !!!

    Ciel ! Waouh !C'est vraiment l'été de tous les dangers !

    http://www.google.com/search?hl=fr&q=murdo...&rlz=1I7ADSA_fr

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