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Messages posté(e)s par Jardinier

  1. @ Cheminot, Jibrail, Econoclaste,

    J'ai fait une légère erreur au début de mon message privé à vous trois ¨Pour votre information" : c'est une interview avec Harvey Bialy que Celia Farber a reproduit sur la page de son site The Truth Barrier. Concernant l'entretien de Peter Duesberg pour Specimen en août 2011, la mise en page du PDF est quelque peu fantaisiste et à mon avis à la limite d'être contre-productive dans son intention de mettre en avant certains passages du texte par des modifications de taille de la police de caractères (pour la petite histoire, c'est une transposition dans le domaine du journalisme de procédés issus de la poésie visuelle et de certains romanciers appartenant au courant littéraire américain de la métafiction, dont l'Allemand Arno Schmidt fut un génialissime précurseur). Il n'en reste pas moins que l'interview en question mérite d'être lue, analysée et interprétée avec la plus grande attention. On peut certes y trouver matière à critique(s), positives et/ou négatives, que ce soit du point de vue comparatif par rapport à des publications antérieures de Peter Duesberg, ou par rapport à des approches de la même thématique par d'autres dissidents scientifiques, des journalistes d'investigation, etc... Ce n'en est pas moins un document qui, afin d'aboutir à une appréciation équilibrée de celui-ci, et sans que pour autant l'on sacrifie quoi que ce soit à la rigueur méthodologique requise par une démarche interprétative digne de ce nom, nécessite tout autant l'antidote d'une approche critique en sympathie que le parti pris de rester axé sur les schémas préétablis de la polémique initiée et entretenue avec une étrange véhémence par le Perth Group.

    A titre d'illustration des problèmes qui se posent, c'est en raison du discours de Jibrail, qui n'a jamais manqué de baser sa promotion des travaux et positions du Perth Group sur une réthorique de condamnation quasi sans appel de la démarche de Peter Duesberg en termes d'analyses biomédicales/scientifiques critiques, qu'en fin de compte je n'avais jamais cherché jusqu'à hier à prendre connaissance par moi-même de la communication in extenso où Duesberg a introduit sa thèse du virus passager. Je m'étais du même coup laissé convaincre qu'il était superflu d'aller vérifier par soi-même ce que Duesberg avait pu affirmer au juste quant à la question d'une éventuelle "isolation" d'un virus ou d'un rétrovirus. Or, le péché cardinal imputé à Peter Duesberg par Jibrail et d'autres pourrait pratiquement se résumer, en définitive, à avoir eu l'élégance de s'exprimer en implicitant certaines choses et en recourant aux armes tranchantes de l'ironie, notamment en introduisant la notion piégée de "prototypical passenger virus" - en clair, "not only passenger, but "prototypical" ", autrement dit purement théorique et putatif sinon pour les besoins biotechnologiques aussi précis que biaisés de la mise au point des tests.

    Ce n'est quand même pas rien d'avoir pratiquement démontré, à titre de membre de l'Académie des Sciences Américaine et en tant qu'un des cancérologues ayant le plus contribué en toute rigueur scientifique à la déconstruction du mythe du virus du cancer, qu'en fait :

    - si il est certain que la P24 est un marqueur de quelque chose, elle avant tout le marqueur, ou l'indice certain, de l'usage de certaines drogues ! ("Unless a person is also a drug user, his or her AIDS risk cannot be predicted from HIV")

    - et que par ailleurs, la thèse de la transmission virale du sida de la mère à l'enfant ne tient pas ("Because pathogenicity during perinatal transmission would be incompatible with the survival of the host, all perinatally transmitted viruses or microbes must be harmless (Duesberg, 1992a; Duesberg, 1996d). It is for this reason that antibody against HIV is found in at least 17 million healthy humans, including 1 million healthy Americans and 0.5 million healthy Europeans").

    A bons entendeurs, salut,

  2. Il n'en reste pas moins que dans cette ITV récente, Peter Duesberg met avant tout l'accent sur la différence entre virus et rétrovirus.

    Voilà en tout cas, extrait de l'article que tu cites, le texte intégral sur la question clé à laquelle tu te réfères, pour que tous ceux qui sont vraiment à même de juger du libellé et de son sens exact puissent le faire sur pièce :

    HIV a harmless passenger virus

    Whereas the staggering AIDS literature has failed to prove that HIV causes AIDS, it has proved that HIV is a passenger virus (Duesberg, 1994; Duesberg, 1996c; Duesberg & Bialy, 1996). Since a passenger virus is not the cause of a disease, it can be defined as follows:

    1. The time of infection relative to the onset of any disease is irrelevant, and unpredictable.
    2. The virus can be either active or inactive or latent, i.e. neutralized by antibody, during disease.
    3. The virus can be totally absent from the disease.

    Indeed, HIV meets each of these criteria:

    1. HIV typically infects decades before AIDS occurs (the so-called latent period of HIV), if AIDS occurs at all (Duesberg, 1992a; Duesberg, 1996c). Unless a person is also a drug user, his or her AIDS risk cannot be predicted from HIV.
    2. HIV is typically latent during AIDS because it is neutralized by antibodies (Duesberg, 1993c; Duesberg & Bialy, 1996).
    3. Thousands of HIV-free AIDS cases have been reported (Duesberg, 1993e). Thus, HIV is a prototypical passenger virus.

    The AIDS literature has further shown that HIV is naturally transmitted perinatally (Duesberg, 1992a; Connor et al., 1994; Duesberg, 1994; Duesberg, 1996c). Indeed, perinatal transmission of HIV is 25 to 50% efficient (Duesberg, 1988; Duesberg, 1992a; Connor et al., 1994; Hallauer & Kupsch, 1997), but sexual transmission is less than 0.1% efficient (Peterman et al., 1988; Jacquez et al., 1994; Padian et al., 1997). Therefore, HIV depends on perinatal transmission for survival - just like all other retroviruses (Duesberg, 1987; Duesberg, 1992a).

    Because pathogenicity during perinatal transmission would be incompatible with the survival of the host, all perinatally transmitted viruses or microbes must be harmless (Duesberg, 1992a; Duesberg, 1996d). It is for this reason that antibody against HIV is found in at least 17 million healthy humans, including 1 million healthy Americans and 0.5 million healthy Europeans (Figure 1) (Merson, 1993; World Health Organization, 1995a; Centers for Disease Control and Prevention, 1997). This is also why HIV was only discovered recently after technology had been developed to detect latent viruses (Duesberg, 1987; Duesberg, 1992a; Duesberg, 1996d; Duesberg & Bialy, 1996). By contrast, all pathogenic viruses were discovered long ago by the diseases that they cause. Thus, HIV is a harmless passenger virus.

  3. Jibrail,

    Suis assez d'accord avec ton dernier paragraphe ci-dessus sur la série de facteurs combinés en Afrique.

    Pour ton invariable position critique sur Peter Duesberg, as-tu lu ses livres ? On trouve en ligne une interview qu'il a donnée à un magazine en août 2011 : http://specimenmagaz...men_Issue_1.pdf

    Il y dit bien qu'aucun virus du sida n'a été isolé, il n'y parle nullement de virus passager, mais il explique simplement la différence entre les virus et les rétrovirus. Il résume ainsi son travail dans le champ des rétrovirus et des "oncogènes" dans les années 1970 :

    See, most viruses, the majority of the viruses we know in humans and in animals are cytotoxic, meaning they kill the cells in which they replicate. They kill typically a few 1,000 cells, enough for them to survive, when the immune system stops them.

    But the retrovirus are so harmless, literally harmless because they do not kill cells for their survival. Moreover, they are typically latent or inert in contrast to all pathogenic viruses. They become genetic residents of the cell, if you want to call them a name. They are in there like your in-laws moving into your house. They are a nuisance, but they are not killing you. And this is how the retroviruses are, and that is why they are, in theory at least, potential cancer viruses.

    It is for this reason that we studied them very carefully as so-called possible cancer viruses - because they don’t kill cells like lytic viruses, such as measles, or mumps, or polio. So if a virus kills a cell, it can’t become a cancer cell, but a retrovirus is one that never kills the cell. We retrovirologists kept saying that to each other. We were the leading virologists in the 70s and the 80s for that implied reason. I was one of them. I was the blue-eyed boy in the field. I had every grant I wanted.

    We studied these special viruses that don’t kill the cell and therefore could be the cause of cancer, and in this work I found that one of them contained a gene that caused a tumor, the so-called oncogene. This gene actually makes the cells grow faster, or hyperplastic— but these hyperplastic cells are not really cancer cells yet, and such a virus was never found in humans. That is consistent with the fact that human and even animal cancers are not contagious. The “tumor viruses” nevertheless helped us to later find that chromsomal rearrangements are the immediate precursors of cancer.

    Celia Farber, qui a signalé la mise en ligne de cet interview, a reproduit sur son site une interview ancienne avec Harvey Bialy à propos de Peter Duesberg, qu'elle avait réalisée et publiée : http://truthbarrier....cimen-magazine/

    Pour ma part, je pense que l'expression "virus passager" ne rend pas entièrement compte de la position de Duesberg, si tant est qu'elle soit vraiment de lui et non une extrapolation d'exégètes mal intentionnés. Outre que le Perth Group a manifestement persisté avec une part non négligeable de coquetterie et de mauvaise foi à en faire une pomme de discorde, il s'agit sans nul doute d'une expression qui a été reprise hors contexte à loisir pour affaiblir le sens du propos en exploitant la crédulité des non spécialistes. Car l'argumentation portait essentiellement sur la grossière contradiction consistant à attribuer à un rétrovirus les mêmes propriétés et capacités de nuisance que celles des virus.

    Par la même occasion, je rappelle que vient d'être publiée une déclaration finale suite à la conférence dissidente du Pont du Gard :

    - En résumé en français : http://rhubarbe.net/...la-declaration/

    - Le texte intégral en anglais : http://rhubarbe.net/...aration-pdf.pdf

  4. La Déclaration consécutive au Colloque du Pont du Gard est accessible ici, telle que relayée par le blog Zerhubarbe :

    http://rhubarbe.net/...la-declaration/

    Et ici sous pdf, un peu plus détaillée mais en anglais :

    http://rhubarbe.net/...aration-pdf.pdf

    A propos de la version en français de la communication de Félix de Fries sur les causes et traitements de la séropositivité et du sida que Jibrail signale ci-dessus ( http://www.ummafrapp...de_thérapie.pdf ), il y figure un avertissement à prendre en compte avant tout :

    La thérapie doit être appropriée aux symptômes et aux maladies individuelles, sous une surveillance médicale expérimentée.
  5. Jibrail, Rico,

    - une chose est certaine, c'est que les notices de la plupart des anitibiotiques font état de la possibilité de modification des rapports globules blancs/rouges chez les patients sous traitement et post-traitement pendant un certain temps,

    - pour l'Acérola, attention, sur Google en français on tombe sur des sites de vente de médecines naturelles et bio qui nient systématiquement les effets indésirables d'Acérola. Sur Google en anglais, on tombe sur des liens vers des infos très différentes : http://www.google.co...condary effects

    Jibrail a peut-être raison de dire que l'incidence de ces suppléments vitaminiques naturels est minime face à certaines situations patho-physiologiques, mais en plus ils peuvent aussi empirer la situation, via des dosages non standardisés et hasardeux, des intéractions entre eux et avec les drogues de la médecine allopathique, etc. On a eu plusieurs cas ici, comme avec cette maman qui avait confié son nouveau-né à un homéopathe qui en plus l'a lâchée au moment des vacances, comme avec les problèmes des extraits de pépins de pamplemousse et autres qui, Aixur l'a montré clairement, n'ont pas dû aider beaucoup non plus pour la compagne de Jermann, etc.

    Rico,

    A mes nuances près, je crois que si tu fais la synthèse raisonnée de ce que te disent Aixur et Jibrail ci-dessus, tu as l'essentiel de ce qu'on peut te dire de constructif sur ce forum. Cela me semble clair par exemple que c'est un mèdecn au courant de ta sérologie qui t'a orienté vers le dermato qui a diagnostiqué le kaposi. Donc, à relativiser. Ne panique pas !

    Courage et amitiés.

  6. C'est une réponse un peu hors sujet ici, mais pas tant que cela quand même :

    Le journaliste du Monde Paul Benkimoun a été obligé de s'excuser publiquement suite à son dernier compte-rendu sur l'affaire du Médiator :

    http://mediateur.blo...n-des-chiffres/

    Réponse de notre journaliste Paul Benkimoun

    Les critiques formulées par Irène Frachon sur l’ensemble consacré aux atteintes cardiaques dues au Mediator dans notre cahier Cardiologie (Le Monde du 30 octobre 2012) sont recevables. Nous avions fait le choix d’aborder ce sujet, qui est source de polémiques depuis 2010, sous la forme de deux interviews croisées.

    Dans celles-ci, je reconnais que l’emploi du terme « victimes » prêtait à ambigüité, s’agissant parfois de personnes décédées, parfois de personnes vivantes présentant des lésions des valves cardiaques.

    De même, dans les questions, une formulation plus neutre que celle prenant comme un fait acquis le « faible nombre » d’atteintes valvulaires, alors que ces données ne sont pas encore établies, aurait été préférable, surtout dans le contexte d’une bataille de chiffres avec en toile de fond la procédure judiciaire contre Servier et les demandes d’indemnisations des patients.

    Enfin, la question « Y aurait-il eu beaucoup de bruit pour rien ? », qui se voulait provocatrice ou ironique, risquait d’introduire une tonalité trop désinvolte. Le reste des critiques s’adressent aux propos des interviewés, qui ont été fidèlement retranscrits.

    Sur le sida à l'époque de la préparation et de la mise en place du plan Bachelot, Paul Benkimoun n'a eu de cesse de relayer servilement l'ANRS et autres autorités en jouant les Cassandre sur "les infectés qui s'ignorent" - ce dans le contexte des conflits d'intérêt et du trafic d'influence de Gilead Science qui étaient en relation étroite avec le plan en question...

  7. Pour tenter d'éclairer le débat sur ce fil de discussion, encore une thèse * :

    La sexualité analyseur : théories et politiques des sexualités

    http://www.theses.fr/2012MON30001 (cliquer sur "Accéder en ligne" à gauche sous le titre, puis sur la nouvelle page cliquer à droite sur "2012_gras_arch.pdf" )

    Résumé

    La sexualité est arrivée au statut d’objet scientifique à la suite des découvertes psychanalytiques. L’élargissement du sexuel avec Freud par la théorie de la libido a permis une investigation beaucoup plus large et complète de la sexualité, la faisant apparaître comme un phénomène de totalité. Les sciences sociales n’ont pourtant pas nécessairement intégré cet élargissement dans leurs théorisations sur la sexualité livrant une définition de celle-ci selon leurs paradigmes et cadres interprétatifs disciplinaires. De même, la politisation de la sexualité a dans un premier temps interpréter la question de la libido freudienne dans une utopie critique, celle de la libération sexuelle de Mai 68. Dans un second temps, elle a idéologisé et partialisé la question sexuelle en orientant les débats sur les questions des minorités sexuelles. La démarche critique adoptée dans cette thèse permet de montrer en quoi la sexualité en tant qu’objet est l’analyseur des sexualités concrètes. La sexualité est une force originaire au fondement de la subjectivité, de l’intersubjectivité et des formations sociales. Elle ne peut donc être conceptualisée de façon réductrice. Cette complexité est nécessairement polémique car elle comprend des enjeux épistémologiques, politiques, mais aussi éthiques, praxéologiques et métaphysiques.

    * Voir aussi le dernier post dans le fil "Epistémologie, scepticisme et consensus" - http://www.sidasante...799#entry314799

  8. @ Econoclaste, Jibrail, tous,

    Pour alimenter le débat sur le sujet de ce fil, et surtout bien savoir de quoi on parle, je vous signale quelques thèses de doctorat qui me semblent intéressantes :

    * La référence dans les sciences de la nature :

    http://www.theses.fr/2011AIX10117

    (cliquer sur "Accéder en ligne" en bas à gauche de la page)

    * La Fabrique des politiques scientifiques :

    http://tel.archives-...NGHOFF_2010.pdf

    (accès direct au PDF)

    * Le double visage des inventions biotechnologiques :

    http://tel.archives-..._-_Laporte_.pdf

    (accès direct au PDF)

    * Problématiques(s) des rapports soma/psyché dans les neurosciences et dans la psychanalyse : du réel de la science au réel du parlêtre

    http://tel.archives-...lin_Vincent.pdf

    (accès direct au PDF)

    Amitiés à tous

  9. http://aras.ab.ca/ar...a-Broxmeyer.pdf

    Lawrence Broxmeyer, MD, is a Pennsylvania internist and medical researcher. He was on staff at New York affiliate hospitals of SUNY Downstate, Cornell University, and New York University for approximately fourteen years. In conjunction with colleagues in San Francisco and at the University of Nebraska, he first pursued, as lead author and originator, a novel technique to kill AIDS mycobacteria and tuberculosis, producing outstanding results [see Journal of Infectious Diseases 186, no. 8 [October 15, 2002]: 1155-–60]. Recently he contributed a chapter regarding these

    findings to Sleator and Hill’s textbook Patho-biotechnology, published by Landes Bioscience. In addition, Broxmeyer has written many peer-reviewed articles, available on PubMed of the US Library of Medicine, National Institutes of Health, at: http://www.ncbi.nlm....erm=broxmeyer L.

    Broxmeyer’s research covers the most challenging medical problems of our times, including AIDS, Alzheimer’s disease, Diabetes, Parkinson’s and cardiovascular disease. Among the books that Dr. Broxmeyer has published is AIDS: What the Discoverers of HIV Never Admitted ISBN-10: 1890035297 ISBN-13: 978-1890035297 : 81 pages Publisher: New Century Press; 3rd edition (February 18, 2003).

    The manuscript AIDS and the “HIV” Hypothesis: Whitewash !!, is an adaptation of this AIDS book as well as peer-reviewed articles done by Dr. Broxmeyer.

    ______________________________

    And also :

    http://social-episte...e-and-medicine/

    Review of Henry Bauer's book,

    Dogmatism in Science and Medicine: How Dominant

    Theories Monopolize Research and Stifle the Search for Truth

    Jefferson, North Carolina: McFarland, 2012, Pp. v, 293

    "This is a most worthwhile book. Henry Bauer has taken on the important question: What role do knowledge monopolies play in modern science? In a sociological study, he draws the consequences of this hegemony. It is disturbing reading. Written in a passionate but well-researched way, Bauer shows the dangers that powerful groups in mainstream science pose to open inquiry and an open society."

    Ron Westrum, Eastern Michigan University

  10. Oui, bon, ma réponse "scriptée" est un compromis : elle s'adressait à la fois à toi et à tous, en résonnance avec des débats que j'ai pu avoir avec les uns et les autres. Et j'ai moi-même tendance, comme toi, à m'exprimer de façon telle que parfois sinon souvent le dialogue tourne court, ce dont je me sens frustré chaque fois.

    Donc, à ton égard, j'ai sans doute été un peu provocateur ci-dessus. Mais d'abord, tu ne peux pas me dire que je fais la même interprétation de ce que tu dis que tes sidologue. Et ensuite, d'aprés les données exposées ici et ailleurs, il ne me semble quand même pas très clair de pouvoir décider si les effets des composants anxyolitiques des drogues ARV de type stocrin, sustiva, etc. provoquent ou non des effets neurobio irréversibles. Pour les benzodiazépines, tout ce qui est de la famille des quelque-chose-zépam, il semble que malgré les problèmes d'accoutumance, les effets secondaires de type amnésie et autres puissent toujours se dissiper complètement au terme des sevrages. Sauf que, d'après un exposé détaillé en anglais que j'ai lu récemment (ici, à toutes fins utiles : http://www.benzo.org.uk/FAQ1.1.htm), le temps réel de sevrage complet, souvent considéré de 1 mois par les médecins, serait en réalité de 1 an à 18 mois. Ce qui, dans mon cas, comme j'ai été accoutumé au long cours à 1 cocktail stilnox + tétrazépam pour dormir, a posé des problèmes que je commence tout juste à comprendre : mon mèdecin m'avait conseillé un sevrage (après plusieurs années), mais je me suis contenté le plus souvent d'interruptions de 1 à 2 mois, après quoi je repiquais au truc à chaque fois, avec des doses et un rythme de prise aléatoires, avec la bénédiction du mèdecin. Et à chaque nouvelle interruption, je me payais une phase de 15 jours et plus de sommeil en rythme diurne/nocturne inversé, ce qui m'empêchait d'avoir une vie et des activités normales.

    Sinon, pour ce qui est des "réparateurs neurobio psycho-actifs", disons, il est juste de constater comme tu le fais, peut-être sans employer le terme que tu emploies de "répression", que la politique de santé publique tend à être de moins en moins laxiste. Résultat des courses, en effet, tout ce qui peut "calmer", comme le Valiun et la plupart des antidépresseurs, reste sur le marché, tandisque des médicaments nécessaires contre par exemple l'aboulie, la perte de mémoire, le manque d'attention, etc., sont de plus en plus soumis à des contrôles drastiques et à des retraits. Exemple que je viens de constater : l'Olmifon, l'adrafinil de Céphalon, a été retiré de la vente depuis un an à présent. En principe destiné aux personnes âgées, mon mèdecin avait accepté de m'en prescrire et j'en avais fait des cures d'1 à 3 mois à 2 ou 3 reprises, et effet placebo ou pas, cela m'avait permis de surmonter les troubles que j'évoque ci-dessus : aboulie, amésie, dispersion. Bref, le stilnox + tétrazépam, à la longue, induisait sans doute chez moi un sur-sommeil et des troubles associés que j'avais besoin de compenser par une drogue psycho-active... Voilà comment ça marche !

    Quant aux ARV, vu l'importance des interactions entre principes actifs et la prise a priori permanente ad vitam aeternam, le tout motivé autant par des impératifs de santé publique liés au principe de précaution qu'au strict intérêt thérapeutique des personnes, comment ne pas avoir voulu penser qu'il allait fatalement y avoir des problèmes sérieux !.. Et d'autant plus "sérieux" que scientifiquement cette étrange union sacrée de la virologie et de l'immunologie repose sur des fondements on ne peut plus équivoques et une confiance sans nul doute excessive dans la fiabilité de certaines biotechnologies ?!!

    Désolé de ne rien pouvoir te dire de mieux. J'espère que tu vas parvenir à y voir un eu plus clair, et qu'au besoin notre dialogue puisse se poursuivre.

    Merci de nous avoir fait part de ton cas : ce que tu nous as exposé est très éloquent, et très important pour tout un chacun qui peut être emmené à nous lire.

  11. Sérodivergence,

    Tu parles de divergences entre nous, mais je ne vois pas trop où, sinon peut-être, et encore, quand Jibrail t'écrit qu'arrêter complètement tout traitement n'est pas évident non plus.

    A ce sujet, les arrêts temporaires de traitement ont été envisagés et étudiés au niveau médico-scientifique. En gros, une étude italienne réalisée par les hopitaux de Bergame, l'étude LOTTI, a conclu que selon des critères de développements comparés des maladies du sida, comme les problèmes respiratoires et cardiovasculaires en particulier, les arrêts de traitements de 6 mois n'avaient pas entrainé de problèmes majeurs et en avaient même pallié bien utilement certains. Mais une étude américaine (sous l'égide du NIH, l'Institut national de la Santé US), a abouti à des conclusions inverses. Ce n'est pas étonnant, parce qu'en général les orthodoxes Américains sont très en cheville avec leurs labos pharma et ne veulent rien savoir de ce qui pour eux s'apparente de près ou de loin à de la dissidence. Ceci dit, les arrêts de traitement aléatoires, décidés par les patients au feeling, présentent à l'évidence des possibilités de problèmes plus ou moins sérieux.

    Pour l'étifoxil, je ne cherche certainement pas à te le vendre. J'ai juste voulu préciser sur ce point de nos échanges avec le plus d'objectivité possible, et montrer ce qu'il ressortait de quelques recherches via d'autres sources à ce sujet. De toute façon, si tu cherches à améliorer ton système nerveux central, ce n'est pas approprié, parce que dans l'étude en anglais que j'ai citée, il est mentionné que c'est "efficient pour accélérer la régénération des nerfs périphériques et pour la récupération fonctionnelle". Donc, là-dessus, nous sommes entièrement d'accord.

    Par ailleurs, je comprends bien que tu n'adhères pas vraiment à ton groupe de soins chamaniques : je crois qu'il ne faut pas être aussi sceptique que tu l'es pour y adhérer.

    Tu dis rechercher un anti-hypnotique neuro-protecteur, et tu as peut-être raison, sauf que je ne sais pas pour ma part si les 2 en un existent.

    Et puis, je ne comprends pas bien : prends-tu des produits hypnotiques actuellement ? Sinon, n'est-il pas suffisant de ne pas recommencer à en prendre ? Si tu as pris le stocrin il y a 8 ans, de toute façon, il y a longtemps que tu es sevré des effets hypnotiques de certains de ses composants. Es-tu certain que ton état psychologique et tes difficultés sont prioritairement d'origine neurobiologique et liés à 100 % à des effets à aussi long terme de certains médicaments ? C'est sans doute un peu la méthode couhé que de commencer par se dire qu'il ne faut pas faire de fixations,quitte à travailler sur ses représentations mentales et ce qu'elles génèrent. Mais de ce point de vue, peut-être que l'idée de déprise - sans recourir à cette fin à des moyens pharmaco-psychiâtriques - a quand même un certain bien fondé. Ton sentiment d'un déclin de tes facultés n'est-il pas quelque peu entretenu et amplifié par tes habitudes d'auto-observation... qui, ajoutées à tes inquiétudes et tes rancunes assez légitimes vis-à-vis de tes soignants du sida, te monopoliseraient et te rendraient relativement indisponible en termes d'activité psycho-intellectuelle ?

    Pour ce que je peux t'en dire de personnel, je crois que beaucoup de choses sont liées à la personnalité et à la situation de chacun : le terrain, c'est aussi notre histoire personnelle et notre manière propre d'en infléchir le cours. Ma participation à ce forum m'a emmené à recourir le moins possible à la biochimie pour ma santé, et dans l'ensemble je m'en porte mieux. Hors mèdecine du sida, je m'étais quand même fait piéger pendant des années par des inconséquences de mes mèdecins et des produits médicamenteux au bout du compte iatrogènes. Et pouvoir y réfléchir dans l'optique dissidente sur la mèdecine et la santé m'a permis d'en prendre beaucoup mieux conscience, et de sortir de cercles vicieux médico-thérapeutiques qui avaient des incidences sur mes conditions de vie et, à terme, pouvaient finir par m'être très gravement dommageables. J'avais toujours pensé qu'il ne fallait surtout pas avoir une confiance aveugle dans la médecine allopathique et les médecins, et pas davantage dans les médecins alternatives d'ailleurs, mais ces dernières années, disons que la dissidence du sida m'a permis de beaucoup affiner et optimiser ma position de départ...

    Sans être très loin de là un adepte de la psychanalyse lacanienne, je viens de découvrir une thèse qui, à titre de curiosité et histoire de prendre la mesure de l'hystérie patente de certains sidologues, vaut peut-être le détour : "Problématiques des rapports soma/psyché dans les neuro-sciences et dans la psychanalyse, Du réel de la science au réel du parlêtre"

    >> http://tel.archives-...lin_Vincent.pdf

    So long !...

  12. Sérodivergences,

    Sous toutes réserves, puisqu'on a des avis contraires, j'ai trouvé 2 études sur l'Etifoxine, qui est parfois classée comme benzodiazépine mais est en réalité une benzoxazine (c'est le principe actif du Stresam, utilisé en psychiâtrie) :

    http://www.em-consul...niques-recentes

    et celle-ci en anglais : http://www.pnas.org/.../20505.abstract, où on peut lire : "Functional tests revealed accelerated and improved recovery of locomotion, motor coordination, and sensory functions in response to etifoxine. This work demonstrates that etifoxine, a clinically approved drug already used for the treatment of anxiety disorders, is remarkably efficient in promoting acceleration of peripheral nerve regeneration and functional recovery.

    [Mais aussi : ] Its possible mechanism of action is discussed, with reference to the neurosteroid concept. This molecule, which easily enters nerve tissues and regulates multiple functions in a concerted manner, offers promise for the treatment of peripheral nerve injuries and axonal neuropathies. "

    Mais bon, qui croire ? que croire ? Ici en tout cas : http://www.google.co...ifoxine sustiva , on trouve des liens vers de la documentation atttestant que c'est présent dans le sustiva...

    Pardon, je n'ai pas le temps de traduire pour l'instant, mais dis moi si tu ne lis pas l'anglais, je te traduirai ma citation ci-dessus.

    Amitiés

  13. Peut on en déduire que les autres molécules procèdent de la même façon comme le suggère l' auteur du 1° paragraphe ( These papers show anti-HIV drugs...) ?

    Oui, mais c'est assez complexe de répondre de manière détaillée tant il y a de mollécules et procédés d'action associés dans les antirétroviraux : avant les pilules 3 en 1, voire 4 en 1, il fallait prendre les différents composants séparément. Et même les pilules 3 ou 4 en 1, entre autres du fait des effets secondaires et/ou autres paramètres de l'évolution de l'état des patients, peuvent nécessiter soit ponctuellement, soit de manière plus durable, la prise simultanée d'autres médicaments.

    Si on prend l'exemple cité par Jibrail du 8-hydroxy-Efavirenz, présent dans le Sustiva, l'Atripla, etc., que ce soit via des composants biochimiques de type benzodiazépine ou benzoxazine, il semble qu'il s'agisse non de principes d'action directement antirétroviraux, mais d'adjuvents "compensateurs", en réalité à effets anxyolitiques accoutumants, ainsi que, apparemment, à effets régénératifs du système nerveux (ce qui est du reste plus ou moins contradictoire et surtout scandaleux selon ce qu'en disent tant le rédacteur de l'extrait que j'ai cité à ce sujet, que les auteurs de l'étude citée par Jibrail).

    Pour ce qui est du ciblage du HIV, appelons cela comme ça, il est toujours indirect, et pour cause... Les traitements, de manière générale, sont censés viser essentiellement de ralentir et/ou, idéalement, d'empêcher sa réplication dans l'organisme, mais non d'obtenir sa suppression pure et simple.

    Autant que j'ai pu comprendre, il existe grosso modo deux catégories de produits correspondant à deux grands principes d'action, et qui sont le plus souvent administrés de manière combinée :

    - d'une part les analogues de nucléosides, qui agissent au niveau de la régulation micro et macro cellulaire (http://fr.wikipedia....iki/Nucléoside) en relation avec les processus d'échange entre l'ARN et l'ADN,

    - d'autre part les antiprotéases (http://fr.wikipedia....ur_de_protéase), qui visent à inhiber certains processus de régulation moléculaire et cellulaire (infra et/ou supra cellulaire) et le plus souvent, par conséquence, à en activer ou suractiver d'autres.

  14. Post-scriptum : D'après une recherche complémentaire que je viens de faire, l'extrait que je cite semblerait confondre benzoxizone et benzoxazine. Pour l'Etifoxine, il semblerait que ce soit une alternative récente aux produits de la classe des benzodiazépines, qui n'aurait pas les mêmes inconvénients et aurait des propriétés à la fois anxyolitiques et d'amélioration des problèmes neuro-végétatifs et de dégénérescence du système nerveux.

    Toutefois, il semble y avoir eu quelques études sur les animaux, mais beaucoup moins chez les humains. Les utilisateurs semblent se poser pas mal de questions sur l'efficacité et la dangerosité de la chose, et en particulier sur l'utilisation possible dans les sevrages des benzodiazépines, qui elles sont très accoutumantes.

    Bref, mon impression - qui n'infirme ni l'ensemble du propos de l'OMSJ, ni le sens de l'étude citée par Jibrail - serait un peu que l'emploi de l'Etifoxine en reste encore à un stade très expérimental, sans efficience/bénéfice-risque vraiment éprouvée pour le moment, ce qui pourrait confirmer que les personnes sous ARV sont entre autres des cobayes (plus ou moins à l'insu) particulièrment mis à contribution par l'industrie pharmaceutique et la recherche clinique/fondamentale.

    Par ailleurs, d'après ce que Google donne à entrevoir, les propriétes de la benzoxazine offriraient pas mal d'applications au niveau de la chimie de certains matériaux composites explorés par les technosciences.

    Il me semble intéressant en tout cas de noter ce qu'a écrit Clark Baker dans sa publication, en citant les études dont il parle, à savoir que "les chercheurs [sur le Sustiva] attribuent ces changements [baisse de la charge virale et augmentation des CD4] à la redistribution des CD4 des tissus lymphoïdiens pendant les premières semaines d'utilisation. Baker poursuit : "Les articles montrent que les drogues anti-VIH n'augmentent pas les CD4 en supprimant les HIV, mais en modifiant les taux relatifs des cellules T dans le tissu lymphatique et dans le sang." (Voir les études citées par les liens au dernier paragraphe de mon extrait ci-dessus.)

  15. Rebayima, je ne peux pas te répondre sur cette question - pas le temps de lire attentivement les études que signale Jibrail.

    En revanche, j'avais trouvé récemment une page de l'OMSJ sur l'Efavirenz et le Sustiva :

    http://www.omsj.org/...rt-scam-exposed

    Il y est signalé aussi quelque chose concernant l'action du 8-hydroxy, qui fonctionnerait comme une benzodiazépine en termes d'accoutumance, avec les mêmes problèmes d'immunopression en cas de sevrage, si j'ai bien compris :

    In drug trials involving 202 patients, Sustiva (Efavirenz) was found to cause the following adverse events (AE):

    • Diarrhea (41.4%)
    • Nausea (35.7%)
    • Upper respiratory tract infection (27.6%)
    • Headache (25.2%)
    • Fatigue (23.3%)
    • Pain (22.4%)
    • Influenza-like symptoms (21.0%)

    Diarrhea (30.0%) and nausea (29.0%) were the most frequent AEs evaluated as treatment-related as per the investigators.

    • Nineteen subjects discontinued treatment primarily due to one or more AEs according to investigators.
    • One patient died approximately 13 months after starting treatment.
    • Grade 3 (severe) and/or Grade 4 (maximal) AEs occurred in 86 subjects (41.0%; Grade 3: 54, 25.7%; Grade 4: 32, 15.2%).
    • The most frequently reported Grade 3 and Grade 4 AEs were associated with clinical laboratory abnormalities (increased creatine phosphokinase [7.1%], hypertriglyceridemia [6.2%], increased GGT [3.8%], increased amylase [2.9%], bilirubinemia [2.9%], albuminuria [2.4%]), and nausea (2.4%).

    Nervous system symptoms, as defined by the sponsor, are of particular interest in subjects receiving efavirenz and include the following: confusion, dizziness, stupor, amnesia, agitation, depersonalization, euphoria, hallucinations, insomnia, somnolence, thinking abnormal, concentration impaired, and dreaming abnormal. In this study, 104 subjects (49.5%) reported a nervous system symptom (see videos below).

    Dizziness (19.5%), insomnia (14.8%), and somnolence (11.4%) were reported most frequently. All of the nervous system symptoms were evaluated as mild or moderate, with the exception of one patient with Grade 3 (severe) somnolence, one patient with Grade 3 (severe) confusion, and one patient with Grade 4 (maximal) amnesia. Five subjects permanently discontinued treatment, at least in part, for nervous system symptoms. Three subjects discontinued for dizziness; one patient discontinued for dizziness, insomnia, and hallucination; and one patient discontinued for dizziness and confusion.

    [...] a variety of benzodiazepine antibodies react with the Sustiva metabolite 8-hydroxy efavirenz.

    [...] use and withdrawal from addictive drugs like cocaine, alcohol, heroin, tobacco THC and benzodiazepine all suppress immune function.

    [...] Bristol-Myers Squibb (BMS) scientists manipulated benzodiazepine in HIV drugs for the same reasons that Big Tobacco scientists manipulate nicotine levels in cigarettes.

    [...] Kuritzkes and BMS failed to disclose the highly addictive and psychotropic properties of Sustiva, marketing the poison as an ARV. They knew, or should have known, how Benzodiazepine receptors (GABAA) interact with Sustiva (8-hydroxy efavirenz) and how Sustiva causes effects very similar to benzodiazepines like Xanax, Rohypnol and DMCM.

    Although BMS marketers may attribute this to “Sustiva inhibiting cytochrome P450 enzymes that metabolize the benzodiazepines,” the 8-hydroxy metabolite acts like a benzodiazepine. And like Big Tobacco’s manipulation of nicotine levels, benzodiazepines would dramatically increase Sustiva’s effect and toxicity.

    Although Etifoxine (benzoxizone or BZX) is structurally different from benzodiazepines (BDZ), BZX binds to the same receptor site (GABAA) that binds with BDZ; producing many of the same highly addictive psychotropic reactions produced by BDZ. By using BZX as the active ingredient in HIV drugs, pharmaceutical companies are able to market a drug that delivers all of the highly addictive immune-compromising reactions without the use of BDZ. That, of course would be illegal and inconsistent with medical “standards of care.” But doctors who wouldn’t prescribe BDZ freely prescribe BZX.

    [...] BMS pushed Sustiva as an HIV drug that lowers viral loads and increases T-cell counts, researchers attribute these changes to the redistribution of CD4 T-cells from lymphoid tissues during the first few weeks of drug use (see also Pakker, Andersson and Hazenberg). These papers show anti-HIV drugs do not increase the production of CD4 by suppressing HIV but by changing the relative amounts of T-cells in lymphatic tissue and blood.

  16. Sous ce titre pince-sans-rire que j'ai traduit en français en intitulé ci-dessus, on trouve une étude très approfondie de 2006 par le chercheur Andrew Maniotis : il a recensé point par point, avec une assez grande clarté, les cas d'explications "dénialistes" qui ont dû être avancées chemin faisant par un grand nombre de spécialistes médico-scientifiques appartenant à l'orthodoxie de la théorie du HIV :

    http://bialystocker.net/files/maniotabc.pdf

    Désolé, c'est en anglais ! Bonne lecture aux Shakespeariens !..

  17. Peut-être, mais à cette logique de la preuve et de la contre-preuve il y a un très gros risque de se faire piéger par la volonté de savoir, de vérifier, et d'entrer dans un syndrome psycho-somatique et psycho-social hautement dommageable. Ce peut être le cas même pour des pesonnes qui ne sont pas particulièrement fragiles et vulnérables.

    C'est toute une culture de l'autonomie de la personne, ainsi que les fondements de l'Etat de Droit et des Libertés, que les dispositifs frauduleux et fallacieux du sida et la thèse du vih, avec leurs très lourds relents d'eugénisme et de darwinisme social, tendent à saper et à annihiler.

    Je penche donc beaucoup plus pour le boycott pur et simple de la part des séronégatifs et des personnes non dépistées.

  18. "As Dr. Peter Breggin describes it in his landmark book, Toxic Psychiatry, a deal was struck. Drug companies would bankroll psychiatry and rescue it. These companies would pour money into professional conferences, journals, research. In return, they wanted “science” that would promote mental disease as a biological fact, a gateway into the drugs. Everyone would win—except the patient."

    http://jonrappoport....a-fake-science/

    See also :

    - http://www.wired.com...12/ff_dsmv/all/

    - https://jonrappoport...ainst-humanity/

  19. Approximation de ma part ci-dessus, voire induction en erreur : la communication de sa thèse par Jakob Segal ne date pas de 1977, mais de beaucoup plus tard, peut-être seulement 1987 si j'ai bien lu comme il fallait - ce n'est pas très évident de toute façon de le savoir avec précision, ni de reconstituer précisément toutes les étapes chronologiques, des versions légèrement différentes existant. C'est sûr en revanche que de manière générale la thèse en question a été au coeur de processus de désinformatin et de contre-désinformation aux raisons, motivations et modalités assz indémêlables pour le commun des mortels. Certains des autres défenseurs, ultérieurs à Segal le plus souvent, de la thèse d'un virus entièrement et très intentionnellement fabriqué en labo, ont peut-être brouillé les pistes à des fins politico-idéologiques (sans qu'on puisse savoir lesquels étaient ou non des agents de renseignement au service de quel ou quel Etat) en parlant notamment d'infiltration des labos en question, tels surtout Fort Detrick, par le KGB via des chercheurs soviétiques introduits dans le cadre de traités de cooépration dans le domaine de la recherche (défensive) sur les armes biologiques. Divers documents d'archive déclassifiés et/ou ou ayant flitré je ne sais comment semblent bien exister, attestant du traité de coopération et de la présence d'au moins 4 ou 5 chercheurs soviétiques à Fort Detrick. Pour ce qui est du contextre des années 70, ce sont les années où, sous l'égide de Nixon, les USA ont signé un traité multilatéral de non prolifération des armes biologiques. Beaucoup de conjectures ont été faites cependant, sur la base de documents d'Etat extrêmement suggestifs, quant aux buts réels du fameux programme de recherche sur le virus du cancer, programme qui avant d'être abandonné à la fin des années 70 a été mené la plupart du temps de manière semi-civile et semi-militaire. En tout cas, des rapports de témoins et même des documents officiels relatifs au tournant des années 70-80 semblent attester que la recherche médicale militaire a travaillé très activement à des moyens de "biowarfare" défensif suite à un grave accident ayant touché la population civile environnante qui s'était produit à Sverdlosk, en URSS, dans un local que les Russes ont fini par reconnaître (Etsine vers 1991-92 si je me souviens) comme un espace sans doute secret et militaire de stockage d'anthrax. Parmi les moyens sur lesquels les militaires US ont travaillé à partir de ce moment là, le développement de technologies de diagnostic de type Elisa et la production d'anticorps et de réagents monoclonaux semblent avoir marqué une étape importante en 1982.

  20. Message via le Groupe yahoo Parislinguists :

    Bonjour,

    Colloque Médias / Santé Publique

    Bordeaux – 18 et 19 octobre 2012

    Inscription et programme du colloque à l'adresse :

    http://www.conference-universite.org/MedSante2012/

    A côté d’un traitement plus ordinaire des questions médicales,

    scientifiques ou techniques, les épisodes du SRAS en 2003, de la grippe

    A (H1N1) en 2009 ou très récemment de la bactérie ECEH ont montré

    comment des questions de santé publique pouvaient devenir des problèmes

    politiques dont les médias s’emparaient dans leur immédiateté, comme des

    scoops, contribuant ainsi à les ériger en événements.

    En traitant alors ces « événements » sous différents angles

    (scientifique, médical, technique, politique, économique, industriel,

    social, environnemental), les médias mettent en scène des acteurs

    relevant de sphères discursives distinctes : scientifiques, responsables

    politiques, citoyens malades avérés ou potentiels, professionnels de la

    santé. Une polyphonie de discours publics se laisse alors saisir,

    pouvant parfois donner l’impression d’une cacophonie, parfois d’une

    orchestration vite vue comme manipulatrice. Au delà d’une information

    classiquement relayée et commentée par la presse (généraliste ou plus

    spécialisée), la télévision, la radio ou internet, des campagnes de

    communication sont alors mises en place pour faire connaître des moyens

    de prévention, ou pour inciter à la vaccination par exemple. On peut

    aussi voir émerger des reprises ironiques, sous forme de clips sur

    internet, faux journaux, créations théâtrales...

    Le colloque qui sera organisé à Bordeaux les 18 et 19 octobre 2012 vise

    à réunir des chercheurs d’horizons différents (en Sciences de

    l’Information et de la Communication, Philosophie, Linguistique,

    Sciences du Langage, Sociologie) ainsi que des professionnels de la

    santé, de la politique et des médias, afin de croiser leurs réflexions

    sur le mode de traitement par les médias des questions de santé

    publique.

    Les problématiques suivantes pourront être abordées, sans exclusive :

    En matière de santé publique, comment le discours de la science est-il

    diffusé ? Comment les paroles des experts scientifiques sont-elles

    rapportées ? Quelle texture énonciative se dessine ?

    Lorsque le journaliste endosse le rôle de médiateur, quel dialogisme

    interactionnel se met en place ? Quelles en sont les marques

    linguistiques et sémiotiques (reformulations, vulgarisation,

    désignations qualifiantes, infographies, encadrés et illustrations à

    vocation didactique, etc.) ?

    En contexte de santé publique, quelles sont les stratégies rhétoriques

    que les médias mettent en acte ?

    Comment les médias ventilent-ils les raisons (scientifique, politique,

    économique) dans les différents discours à propos de la santé publique ?

    Plus largement, quelle importance les médias accordent-ils aux questions

    de santé publique ? Comment mettent-ils en scène les questions ou les

    problèmes de santé publique ? A partir de quand peut-on parler

    d’« événement médiatique » ? Et à quel moment passe-t-on de « question »

    à « problème politique » de santé publique ?

    Comment les médias interviennent-ils dans la mise en place d’une alerte

    sanitaire ? Observateurs, acteurs, révélateurs, amplificateurs ?

    Comment les différents publics réagissent-ils au traitement médiatique

    des problèmes de santé publique ?

    Quelles sont les stratégies rhétoriques que les médias mettent en œuvre

    en contexte de santé publique?

    Comment, dans un contexte d’abondance de l’information et de possibilité

    de bruitage, les médias permettent-ils de distinguer le vrai du faux ?

    Quelle désinformation peut se mettre en place ?

    Comment se redéfinit l’expertise en matière de santé publique et qui

    peut être considéré comme expert ?

    - Inscriptions : jusqu'au 29 septembre 2012

    - Date du colloque : 18 et 19 octobre 2012

    Contact : medsante2012@conference-universite.org

    Composition du comité scientifique :

    Benkimoun Paul Journaliste en charge des questions de santé - Le Monde

    Boutet Josiane, Professeur des Universités en Sciences du Langage,

    Université Paris IV-La Sorbonne et Université Paris VII-Denis Diderot

    Brun Cédric, Maître de conférences en Philosophie, Université Bordeaux,

    SPH (EA4574)

    Doury Marianne, Chargée de recherche, Laboratoire Communication et

    politique.

    Duteil-Mougel Carine, Maître de conférences en Sciences de l’Information

    et de la Communication, ENSIL-Université de Limoges, CeReS (EA 3648)

    Gonon François, Directeur de recherche, Institute of Neurodegenerative

    Diseases, CNRS, UMR 5227

    Krieg-Planque Alice, Maître de conférences en Sciences de l’Information

    et de la Communication, Université Paris-Est Créteil (UPEC), Céditec.

    Laügt Olivier, Maître de conférences en Sciences de l’Information et de

    la Communication, Université Bordeaux, SPH (EA4574)

    Ledegen Gudrun, Maître de conférences en Sciences du Langage, Université

    de Rennes 2, Préfics

    Londei Danielle, Professore Ordinario di Lingua francese auprès de la

    Scuola Superiore di Lingue Moderne per Interpreti e Traduttori (Forli)-

    Università di Bologna

    Moirand Sophie, Professeur des universités en Sciences du Langage,

    Université Sorbonne nouvelle et Paris 3, Cediscor-Syled

    Rastier François, Directeur de recherche CNRS, ERTIM

    Reboul-Touré Sandrine, Maître de conférences en Sciences du Langage,

    Université Sorbonne nouvelle et Paris 3, Cediscor-Syled

    Santone Laura, Université Roma Tre, Faculté de Lettres et Philosophie -

    Département de Langues et cultures étrangères, Rome

    Venturini Tommaso, Maître de conférences à Sciences Po Paris

    Vergely Pascale Maître de conférences en Sciences de l’Information et de

    la Communication, Université Bordeaux, SPH (EA4574)

    Bien cordialement,

    ---

    Carine Duteil-Mougel

    Maître de Conférences

    ENSIL - Université de Limoges

    16 rue Atlantis Parc Ester Technopole

    87068 LIMOGES

    carine.duteil@ensil.unilim.fr

    http://www.linkedin.com/in/carineduteilmougel

  21. Le plus important n'est-il pas que Patrick Yéni reconnaisse enfin publiquement, relayé par un des journaux français les plus sérieux de la presse à grand tirage, que "les infections virales ne sont pas la seule source possible d'une immunodéficience" ?

    A ce sujet, voir mes posts tout récents sur les mineurs d'Afrique du Sud et sur la Biologie du stress ( http://n.khan.free.f...e du Stress.pdf ) qui confirme entre autre certaines explications d'Aixur à propos de la cortisone naturelle et des médicaments corticoïdes en relation avec l'imminodéficience.

    Une chose à peu près certaine pour ce qui concerne l'Afrique, c'est que compte tenu de la doxa répandue par l'OMS et autres autorités auprès du public, des travailleurs sociaux et/ou humanitaires, et des personnels soigants insuffisamment qualifiés et informés sur le plan médico-scientifique - doxa vivement critiquée par les dissidents -, la séropositivité aux tests du vih a pu donner lieu à l'assimilation indue de "l'infection au vih" à la cause certaine sinon unique de la tuberculose et autres maladies liées à l'immunodéficience, une telle assimilation induisant qu'il ne puisse plus être tenu compte que de manière subsidiaire de facteurs tels que conditions de vie et de travail, niveaux de stress, accès ou non à des structures sanitaires convenables, troubles de la nutrition, dénutrition ayant pu entrainer l'atrophie du thymus dès le stade infantile, etc.

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