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Jardinier

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Messages posté(e)s par Jardinier

  1. Post-post scriptum : Pour l'instant je n'ai fait que prélever rapidement des échantillons de l'abstract de cet article de Duesberg de 1998 dans Genetica. Il faudrait que je le lise intégralement et attentivement pour apporter quelques compléments de réponse dignes de ce nom.

    En attendant, j'ai relevé aussi dans l'abstract : "AIDS patients have antibody against HIV in common only by definition - not by natural coincidence." Ce serait trop long de faire ici une analyse détaillée de tout ce à quoi cela renvoie. Mais on est bien dans le problème de la distance entre le discours scientifique issu de sa pratique et tout ce que peuvent mettre en jeu les différentes étapes intermédiaires entre, d'un côté l'élaboration théorique et la confrontation de celle-ci aux données cliniques, et vice-versa, et d'un autre côté les effets de la communication, essentiellement institutionnelle, qui vont résulter de celle-ci une fois que les divers "experts" et "journalistes scientifiques" auront joué leur rôle spécifique de médiateurs auprés de la classe politique et de la société civile...

  2. Jibrail, désolé de te ramener au vécu d'une période où nous avons effectivement assez durement polémiqué. Il y a quand même pas mal de temps que je m'efforce à ce que nous puissions dépassionner le débat, c'est-à-dire faire le départ de ce qui peut rester un vrai débat et de ce qui était un faux débat dont la résurgence en l'état ne pourrait que nous faire tous régresser. Tu as quand même fini pour ce qui te concerne par convenir des limites et des inconvénients de la théorie du stress oxydatif, et je ne vois pas raisonnablement que l'on puisse raisonablement revenir sur des positions telles que celles que tu as fini par prendre... et j'avais je crois apporté une contribution à ce débat là tout autre que de nature inquisitoriale, de procés d'intention et de mauvaise foi, quand par exemple j'ai signalé sur le forum l'existence du Traité de nutrition de Cano et alii, et l'importance de certains chapitres de cet ouvrage pour ce dont nous débattions, que ce soit sur l'approche du stress oxydatif, ou sur la triste réalité de l'atrophie du thymus comme conséquence de la malnutrition/dénutrition infantile, etc.

    Ceci dit, je m'adressais à Cheminot, j'espère qu'il nous répondra lui aussi, en sorte que tu ne m'aies pas répondu à sa place.

    Dans mon propos sur Duesberg ci-dessus, j'ai pris le soin de nuancer, en écrivant par exemple "pour le meilleur et pour le pire" à propos de ce qu'on pourrait aussi appeler son style. Il a tendance, non seulement au principe d'ironie et à l'antiphrase (mais bien sûr, il faudrait sans doute être de formation "littéraire" pour bien comprendre de quoi je parle), mais il a aussi tendance à être elliptique : ses explicitations comportent beaucoup d'implicite au niveau de ses énoncés. Du reste, il ne faut pas trop vite généraliser. L'article que cites et nous invites à (re)lire est extrêmement pédagogique et assez dénué des caractéristiques que je décris. Donc autant pour moi, même si dans d'autres types de communication de Duesberg, les caractéristiques que je décris sont plus fortement à l'oeuvre. Pour la petite histoire, Peter Duesberg est germanophone de naissance et de culture d'origine, et il s'exprime en anglais. C'est en partie sans nul doute ce qui explique qu'il puisse tout autant déranger son auditoire qu'un Vladimir Nabokov, russophone de naissance et de culture d'origine, a pu "déranger" son lectorat américain, notamment par son style, lorsqu'il a commencé à écrire des romans en langue anglaise et à les publier aux USA où il vivait.

    Dans l'abstract de l'article auquel tu nous renvoies, Peter Duesberg fournit au passage une sienne définition du VIH, quand il écrit :
    "HIV proves to be an ideal surrogate marker for recreational and anti-HIV drug use." Soit en Français : "Le vih s'avère être un marqueur de substitution idéal pour l'usage des drogues récréatives et des drogues anti-HIV."
    Ici, le sens est à tous égards, mieux que simplement elliptique, polysémique, ironique et antiphrastique, c'est-à-dire qu'il maintient en connaissance de cause une ambiguité. Mais ambiguité n'est pas équivoque. Dans son contexte, au-delà du simple constat, la formulation de la définition en question ménage une ambiguité à un niveau secondaire : Duesberg veut dire qu'il se trouve que le vih est un marqueur de substition idéal... sans trop préjuger de la question de savoir si il a ou non été conçu comme tel, etc. mais en ouvrant aussi parmi d'autres - et seulement parmi d'autres - cette possibilité interprétative dérangeante. Et je considère que c'est son droit le plus absolu, que les éléments de la situation historique précise à laquelle il se réfère, dont il est partie prenante, et dont il traite, l'y autorisent pleinement, et qu'il fait authentiquement et très hautement oeuvre de salubrité publique en s'exprimant de la manière dont il le fait !

    Enfin, dernier point, je ne fais preuve d'aucune mauvaise foi à l'égard de Cheminot. D'une part, il sait aussi bien que moi, sinon bien mieux, que ce n'est pas évident de dissocier les différentes composantes des ARV pour en écarter au besoin les plus nocives afin de pouvoir recourir aux plus vraisemblablement utiles en fonction de ce que requièrent divers cas et situations - c'est d'autant plus complexe d'ailleurs qu'il y a à la fois des enjeux psyco-somatiques et des contraintes socio-médicales, sinon socio-politiques... D'autre part, je pense sincèrement que ce pourrait être très souhaitable pour les lecteurs de ce forum que Cheminot nous expose les grandes lignes des positions de W. P. Bales, qu'il nous explique en quoi celles-ci ont infléchi son appréciation des positions de Duesberg et d'autres figures de la dissidence, et aussi qu'il nous explique le cas échéant en quoi ses positions à lui ont évolué à l'heure actuellepar rapport à il y a 2 ou 3 ans. Et enfin, à la lumière de tout cela, qu'il reprenne la question concrète de l'utilité de certains composants des ARV : lesquels, pourquoi, pour qui, quand, comment ?..

    Post scriptum : Jibrail, sur la question du contexte et des propos tirés de leur contexte, tu peux voir aussi ce que je viens d'insérer dans le fil de discussion "Et ça, c'est quoi ?"

  3. C'est quoi, ce programme scolaire ?

    Pour tenter de le situer en contexte, on peut lire un article de critique sur un livre s'intitulant Catastrophisme, administation du désastre et soumission durable par René Riesel et Jaime Semprun : http://bernat.blog.lemonde.fr/2008/11/01/rene-riesel-jaime-semprun-catastrophisme-administation-du-desastre-et-soumission-durable/

    Voici un court extrait de l'article en question :

    • Le dressage pavlovien attend ses nouveaux psychologues scolaires : le rouge, c’est le sang, c’est pas bien. Le bleu, c’est le ciel, c’est bien. Le vert, c’est la nature, l’écologie, le recyclage, le durable. Le vert, c’est le bleu sans le rouge.
    • Rien n’empêche d’enseigner, en bas âge, la résistance à ce vaste processus d’uniformisation des consciences, de désarmement massif, d’atrophie collective. De leur montrer (avec les mains pourquoi pas) comment le pubard cynique se maque avec l’industriel inculte (mais culte) pour recouvrir de vert une montagne d’exploitation humaine et d’asservissement durable. Puis de passer aux origines poético-mystique de l'univers. Si pour sauver l’humanité il faut et il suffit d’enseigner à tous la même chose, le même catéchisme vert, l’humanité sauvée sera débile à la fin de l’histoire. Il est certain que les "questions écologiques" ne sont pas premières (l’écologie comme nouvelle santé du politique). L’inquiétude (et là encore je m’accorde avec les deux auteurs) vient plutôt de la fabrication en masse de ces esprits normalisés qui refusent de mettre en crise ce que le grand corps défoliant rabâche. L’écologie gestionnaire, la mise au pas éco-compatible, les règles bio-normatives d'un pouvoir qui prendra forcément la forme d'une bureau-biocratie. [c'est moi qui souligne] Ce nouveau pouvoir supportera tous les catastrophismes, les scénarios les plus apocalyptiques, les vociférations les plus planétarisées mais se fissurera en face d’une résistance qui à chaque instant du processus lénifiant reposera les questions irréductibles : pour quelles valeurs faudrait-il se soumettre ? quelles valeurs faudrait-il sauver ? quelles valeurs enfin suis-je prêt à abandonner pour suivre la douce promesse de vivre en paix sous le grand soleil vert des écrans du catastrophisme, de "l’administration du désastre" et de la "soumission durable".
    • Beckett avait bien compris que la catastrophe était derrière nous... mais que la catastrophe signifiée, la catastrophe pour donner la réplique, la mise en scène de la catastrophe, que cette catastrophe là n’en finirait pas de finir.
  4. Bonjour Cheminot, 2-3 remarques :

    A propos des raisons possibles de se démarquer des positions de Duesberg : je ne sais pas dans quelle mesure tu as lu intégralement et attentivement ses livres et communications, ni si tu as compris les raisons pour lesquelles j'ai plaidé et plaide en faveur de la mise en oeuvre d'une démarche historiographique conséquente en matière d'histoire du "sida". En tout cas, dès que pour ma part je me suis quelque peu aventuré à lire Duesberg lui-même plutôt que ses interlocuteurs plus ou moins avisés, j'ai pu constater qu'un point clé de son propos, savoir le caractère passager et inoffensif du virus, a largement été repris et commenté par les uns et les autres hors de son contexte discursif. Lequel contexte discursif, pour le meilleur et pour le pire, présente des caractéristiques, disons réthoriques pour faire vite, très particulières, l'un de ses principaux ressorts en étant une sorte de principe d'ironie s'exprimant via un parti pris d'antiphrase. C'est donc un ensemble et un contexte discursifs dont l'intention et la portée critique réelle se sont trouvées largement éludées à loisir dans le cadre de polémiques reposant sur des stratégies argumentatives qui se sont très abusivement autorisé non seulement des propos biaisés, mais un procédé et une véritable entreprise de court-circuitage de toute une logique discursive et de communication. Pour ce qui est de l'épisode AZT, où en serions-nous aujourd'hui si Duesberg n'avait pas le premier tiré la sonnette d'alarme avec autant de force et de courage dès 1987 ? Sans lui, la transition vers les "trithérapies" aurait-elle pu s'amorcer dès 1993, ou seulement beaucoup plus tard, ou... ?

    Découlant logiquement de ce qui précède, je ne peux que constater que tu te livres à un bien regrettable raccourci de langage en écrivant sans ambages que "les traitements ARV ne sont pas à rejeter". Il me semble que tu ferais mieux de développer, et que si, comme on le comprend, tu es quelque peu germaniste/germanophone, ce serait bien aussi de nous donner par exemple une idée la plus objective possible du contenu des positions de ton cher spécialiste es Naturheilpraxis Wilfried P. Bales. Cela pourrait éventuellement être utile par exemple à notre ami Sergio/Séroponiçois, qui nous donne aujourd'hui des nouvelles de son interruption de traitement ARV (http://www.sidasante.com/forum/index.php?/topic/17445-merci-pour-ce-forum-enfin-un-lieu-ou-poser-ses-bagages/#entry315213).

    Reprenons : "Les traitements ARV ne sont pas à rejeter (sauf l'AZT...)" >> Je veux bien que dans certains cas et situations la reprise à temps de traitements interrompus soit un moindre mal. Mais le grand problème est entre autres me semble-t-il que par définition la composante AZT est pratiquement indissociable des autres composantes des "trithérapies". Ce que tu préconises, en quelque sorte, c'est un détournement utile de ces autres composantes. Je pense que, même si tu l'as déjà un peu fait en d'autres temps, tu devrais au moins tenter à nouveau de t'en expliquer en développant, en précisant et en nuançant le plus possible ton propos.

    Bien à toi.

  5. Some news published by Cheryl Nagel on FaceBook, via the SaveRico Group :

    "Hello Everybody! We are having a custody hearing September 17 at 2PM in Mower County, and the appeal hearing in St. Paul at 10AM on September 19. We are hoping to overthrow Mower County's grip on Rico's life, particularly because Lindsey has done nothing wrong. You are welcome to attend, because as far as our attorney knows, it is still an open hearing. The moral support would be nice... Love to all of you for your tremendous, ongoing support!"
  6. Some news published by Cheryl Nagel on FaceBook, via the SaveRico Group :

    Hello Everybody! We are having a custody hearing September 17 at 2PM in Mower County, and the appeal hearing in St. Paul at 10AM on September 19. We are hoping to overthrow Mower County's grip on Rico's life, particularly because Lindsey has done nothing wrong. You are welcome to attend, because as far as our attorney knows, it is still an open hearing. The moral support would be nice... Love to all of you for your tremendous, ongoing support!
  7. Quelques nouvelles de Rico et des Nagel Martinez. Sur le groupe SaveRico sur FaceBook, Cheryl Nagel a publié ceci le 1er septembre :

    Hello Everybody! We are having a custody hearing September 17 at 2PM in Mower County, and the appeal hearing in St. Paul at 10AM on September 19. We are hoping to overthrow Mower County's grip on Rico's life, particularly because Lindsey has done nothing wrong. You are welcome to attend, because as far as our attorney knows, it is still an open hearing. The moral support would be nice... Love to all of you for your tremendous, ongoing support!

    En français :

    "Hello tout le monde ! Nous avons une audience sur la garde de Rico dans le Comté de Mower le 17 septembre à 14 heures, et l'audience en appel à Saint-Paul-Minneapolis le 19 septembre à 10 heures.

    Nous espérons l'annulation de la main-mise sur la vie de Rico, en particulier parce que Lindsay n'a rien fait de fautif. Vous êtes les bienvenus pour assister à l'audience, car autant que sachent nos avocats, c'est encore une audience publique. Un soutien moral serait sympathique. Amour à tous pour votre formidable soutien continu !

  8. Une Campagne et une pétition pour l'abrogation des tests hiv par la police en Grèce vient d'être lancée par All Out suite à une mienne alerte à ce sujet :

    Dear friend,

    Shocking: Greek police are rounding up trans women and holding them in police stations where they can be threatened, abused, and forcibly given an HIV test. Greek Government ministers claim it’s for “public safety”.

    More than 60 trans women have been targeted in just the last six months, sometimes repeatedly. Activists and lawyers have called for the abuse to stop. But it looks like politicians want to distract voters from the economic crisis by stirring up hatred against trans people.

    If thousands of us around the world speak out right now, we can send a strong message to Greece’s leaders that the police harassment needs to stop - and so do forced HIV tests.

    Can you help by signing the petition?

    https://www.allout.org/trans-greece

    Déjà plus de 1200 signatures, on n'attend plus que la vôtre !

    (La pétition met l'accent sur les femmes/transsexuels, mais la revendication générale est bien l'abrogation du Décret A 39 au nom de la législation en matière de Droits de l'Homme et de respect des Droits fondamentaux.)

  9. Jibrail, Econoclaste : Merci pour vos récentes communcations sur ce fil de discussion.

    En complément et à titre de piste de travail et de réflexxion, pour revenir à ce que j'ai parfois soutenu sur ce forum, à savoir que ce sont des travaux historiographiques et épistémologiques qui peuvent permettre de comprendre les problèmes du "sida" et le pourquoi de l'émergence d'une orthodoxie et d'une dissidence : Il existe une thèse de doctorat indirectement éclairante, même si hélas elle ne porte que sur la période 1940-1970 :

    Christelle RIGAL, Contribution à l’histoire de la recherche médicale : autour des travaux de Jean Bernard et de ses collaborateurs sur la leucémie aiguë, 1940-1970 - http://www.vjf.cnrs.fr/histrecmed/pdf/rigal-these.pdf

    En particulier, il me semble intéressant de pouvoir faire un parallèle entre d'une part le début de la 3ème partie de cette thèse, à savoir prioritairement les pages 238 à 244, portant sur La molécularistion des travaux et sur la naissance de la biomèdecine et du champ du biomédical, et d'autre part une des plus récentes communications d'Etienne de Harven, où il met l'accent sur le passage de la microscopie électronique à la généralisation du recours aux marqueurs moléculaires comme facteur explicatif des impasses de la "sidologie"/immunologie : http://truthbarrier.com/2013/06/20/can-electron-microscopy-resolve-the-hiv-battle-an-exclusive-interview-with-em-pioneer-dr-etienne-de-harven/

    Enfin, comme la problématique de l'apparition du "biomédical" est entre autres choses une question de langage et de nomination, je me permets de présenter aussi un document d'analyse qui me semble important, d'origine dissidente, sur les processus institutionnels de classification et de nomination du "VIH" :

    Alex Russell, CONTINUUM Vol. 5, No. 5 Midwinter, 1998-1999

    "What's in a name? The latest name for the AIDS virus is in trouble before the christening is over. It is understandable that Gallo should now be unwilling to use the recommended name for any but generic purposes." Nature, 1st May, 1986, Opinion, p.2

    "AIDS Virus Has New Name - Perhaps. The name 'human immunodeficiency virus' has been recommended for the AIDS virus, but some prominent dissent raises questions about its acceptance." Science, 9th May, 1986, News & Comment, p 699.

    "A thing is what it is not because of its place in the ideal classification system but because of its place in real history. The order of concretely existing things is from now on determined not by ideal essences outside them but by the historical forces buried within them." Gary Cutting, Michel Foucault's Archeology of Scientific Reason, Cambridge University Press, 1989.

    The taxonomic classification of 'HIV' (22-23 May, 1986) was ostensibly a strategic invention to present a nomenclature that would unify a diversely identified putative 'retrovirus': human T-cell lymphotropic virus type III ('HTLV-III'), immunodeficiency-associated virus ('IDAV'), aids-associated retrovirus ('ARV') and lymphadenopathy-associated virus ('LAV'). The not so hidden agenda behind this politically expedient move was to enforce the 'belief' that an alleged 'human retrovirus' caused 'immunodeficiency'.

    Thus the manufacturing of 'HIV' hegemonic (misinformed) consent reinforced a 'retroviral' episteme for 'aids' causation. However, thirteen years on 'HIV' has still not proved to be a human immuno-deficiency virus. If the function of a name is to designate its individuality, then clearly 'HIV' was a baptism by mistaken identity. The moment of fictional baptism was reported in Science (Harold Varmus et al., 9 May, 1986), in which eleven of the thirteen members of a subcommittee - ("empowered by the International Committee on the taxonomy of Viruses") - nominated 'HIV':

    We are writing to propose that the AIDS retroviruses be officially designated as the human immunodeficiency viruses, to be known in abbreviated form as HIV...The name is readily distinguished from all existing names for this group of viruses and has been chosen without regard to priority of discovery. The name is sufficiently distinct from the names of other retroviruses to imply an independent virus species...We hope that this proposal will be adopted rapidly by the research community working with the viruses.

    This letter was followed by EDITOR'S NOTE: Myron Essex and Robert C. Gallo, who are also members of the Human Retrovirus Subcommittee, did not sign the above letter.

    The same letter was also published in Nature (1st May, 1986) followed by a cautious Editor's note:

    An earlier version of this letter asked that journals publishing it should make use of the name HIV a condition for the publication of research articles. Nevertheless, Nature will continue its present practice of allowing its contributors to use whatever nomenclature seems to them appropriate..."

    Science also rejected the use of the name 'HIV' as a "condition" for the publication of articles and deleted the request from the published letter. The original letter from the nomenclature committee asked:

    that the editors of all journals that print this letter insist that published papers conform to these rules.

    Harold Varmus, Chairman, Human Retrovirus Subcommittee, told Science (9 May, 1986):

    We're not a policing outfit. We can only strongly recommend that researchers use the name and that journals as their authors to use it.

    While the international sub-committee wanted all journals and scientific papers to refer to 'HTLV-III' as 'HIV', Gallo, who sat on the sub-committee, disagreed by refusing to sign the letter announcing the new name, and refused to call the virtual virus 'HIV' (New Scientist, 15 May, 1986). Gallo wanted the new name to be "human retrovirus" ('HRV'): the power of naming gives one kudos and control over the name.

    Most committee members felt that 'HRV' was too "nonspecific". Joseph Palca ('Controversy over AIDS virus extends to name', Nature, News,1 May, 1986) reported that the name 'HIV' did not win hegemonic consent:

    But HIV never had unanimous support from Varmus's subcommittee. Nearly half of the members preferred the current compound name, HTLV-III/LAV. Others, including Gallo, Essex and Temin preferred human retrovirus (HRV)...Steve Gillis of Immunex Corporation at Seattle, Washington, who is familiar with controversies over new names from his own experience with lymphokines, questions whether a name that is not supported by Gallo can win general support. In addition to Gallo and Essex, a prominent AIDS researcher who asked not to be identified indicated that he would not use the new name. Following the Gallo/Heckler paradigm by press conference announcement ("the probable cause of aids has been found") of April 23, 1984, The New York Times ('A Viral Competition over AIDS', April 26, 1984) was quick to spot the power-politics of naming referring to the old dispute between 'LAV' and 'HTLV-III': In the world of science, as among primitive societies, to be the namer of an object is to own it. While being the proud 'owner' of 'HTLV-III', opportunist Gallo did not rule out the possibility of switching to 'HIV' and soon fell into line:

    It's not that I hate the name. If it is accepted widely I would gravitate toward it. (Science, 9th May, 1986).

    Max Essex objected to the name 'HIV' because he thought that it revealed "little or nothing about the nature of the virus and may even be confusing". (Science, 9 May, 1986). Essex and Gallo also objected to the name 'HIV' because 'HTLV-III' and 'LAV' had been widely used both in the primary scientific literature and in the popular press: The terms are so thoroughly engrained in the literature that it may be impossible to change them in the minds of people who use them, Essex explained. (Science, 9 May, 1986).
    Pressure built. F. Brown, President, International Committee on Taxonomy of Viruses, wrote to Nature (20th June, 1986):

    At a meeting on 22 and 23 May 1986 the Executive Committee of the International Committee on Taxonomy of Viruses (ICTV) endorsed the name human immunodeficiency virus recently proposed by a large majority of the members of a study group of ICTV headed by Harold Varmus (Letters, 9 May, p.697) as appropriate for retrovirus isolates implicated as causing the acquired immune deficiency syndrome (AIDS). The new name describes the host and a major biological property of the virus from isolates of human T cell lymphotropic virus types I and II...the committee recommends the use of the name human immunodeficiency virus as the vernacular name to replace HTLV-III and LAV.

    Contrary to F. Brown's claim, the "new name" could not describe "the host and a major biological property of the virus...". There was no isolated evidence then (as now) that this amorphous stuff was a putative 'retrovirus' that caused 'immunodeficiency'. The acronym 'HIV' is meaningless. The Executive Committee of the International Committee on the Taxonomy of Viruses should be charged under an appropriate jurisdiction for ratifying a fraudulent nomenclature. There is no 'gold standard' definition of 'HIV', as Eleopulos et al. state:

    There is no agreement on the precise taxonomic classification of HIV. Initially, HIV was reported as an Oncoviral type-C particle, then a type-D particle, and then as a member of a different Subfamily, a Lentivirus...

    ('Has Gallo proven the role of HIV in AIDS?', Eleni Eleopulos et al., Emergency Medicine, 1993).

    Harry Rubin, Professor of Molecular Biology at Berkeley, observed that to many, the name 'HIV' itself becomes the 'proof' of 'HIV'! :

    One of the things I want to point out is the tricky business of naming a virus. Naming something HIV, Human Immunodeficiency Virus, Avian Leukosis Virus, Avian Myelocytosis Virus - all of those names fix in the minds of those who use them, or work with them, that this is the proof. It's like Noah naming the animals, a way of controlling them. It's really more of a political than a scientific problem.

    Lacanian cultural theorist, Slavoj Zizek pinpoints the idiocy behind the tautological belief that a 'name' of an 'object' is what 'it is' because 'it' says 'it is':

    Here we encounter the dogmatic stupidity proper to a signifier as such, the stupidity which assumes the shape of a tautology: a name refers to an object because this object is called that... (The Sublime Object of Ideology, Verso, 1989).

    Meditel's 'AIDS'-analyst Michael Verney-Elliott dismisses 'human retroviruses':

    I propose there are no human retroviruses..'HIV' is not Human, it has never been proven to be the cause ofImmunodeficiency, and is not a Virus, but a misinterpreted artefact of human and simian cell cultures. Therefore the acronym 'HIV' is wrong on all counts. ('SIV' and Poliovaccination - A Shot In The Foot?, unpublished, 1999).

    Virologist and political activist, Dr. Stefan Lanka has long argued that 'HIV' is non-viral material:

    I found that when they are speaking about HIV they are not speaking about a virus. They are speaking about cellular characteristics and activities of cells under very special conditions...I realized that the whole group of viruses to which HIV is said to belong, the retroviruses, in fact do not exist at all. (Zenger's, December, 1998).

    What has been taken for 'HIV' is mimesis: the construction of an object according to verisimilitude, rather than truth: 'mock-virus', 'virus-like particles', etc. Philosopher, Jaques Derrida's strategy for achieving the suspension of elusive acronyms such as 'HIV' is the device of placing words 'under erasure' , signified by crossing them through - thus invalidating their putative meaning and warning the reader not to accept them at face value. This textual strategy will help to emphasise that the correspondence between the signifier (HIV) and the signi-fied-stuff (non-viral material, microvesicles, etc.) is spurious and arbitrary. Critical Theorist, Mark Cousins on the problematic of naming:

    "Who has the authority to name? The question of naming is deeply embedded in questions of authorisation. The name is an externally imposed form of bureaucratic registration. What is at stake is not the object but the name of the object...What is in the name is not there. To call upon a name is to fail because by definition, nothing is there. The name is that which is there in the absence of the object. There is nothing behind the name...The name is the last survivor." ('In the Name of the Object', Mark Cousins, 6th November, 1998).

    As there is nothing behind the name HIV why do retrovirologists still hunt for the impossible object of desire - HIV? They desire the signifier ('HIV') because the signified (HIV) does not exist. Retrovirologists' insane scopic drive to penetrate HIV is just an objectification of a void; their 'scopicdrive' to unveil HIV becomes the impossible infinite quest to recover a lost object of desire. The HIV paradigm embodies a 'theory of desire': it 'promises' without ever quite 'delivering'. Thus it is the absence of HIV that sustains the drive. According to Slavoj Zizek, HIV exemplifies psychoanalyst Jacques Lacan's 'object petit a' (the object-cause of desire): "an object that is, in a way, posited by desire itself". Lacan stated that the 'objet a' is not a Real object, but the "presence of a hollow, a void, which can be occupied...by any object". The desire to unveil the (illusory) 'HIV' (the 'petit objet a') under the gaze of the electronmicroscope inevitably throws up a distortion of 'objective reality' because the retrovirologists gaze has inserted his/her desired (distorted) interpretation of the image over the imaged signified-stuff. Zizek's thesis on the economy of desire epitomises the 'retrovirologists' psychotic desire to penetrate the phantom HIV:

    The paradox of desire is that it posits retroactively its own cause, i.e., the object a is an object that can be perceived only by a gaze 'distorted' by desire, an object that does not exist for an 'objective' gaze. In other words, the object a is always, by definition, perceived in a distorted way, because outside this distortion, 'in itself', it does not exist, since it is nothing but the embodiment, the materialization of this very distortion, of this surplus of confusion and perturbation introduced by desire into so-called 'objective reality'. The object a is objectively nothing, though, viewed from a certain perspective, it assumes the shape of 'something'...Desire 'takes off' when 'something' (its object-cause) embodies, gives positive existence to its 'nothing', to its void... ('How Real is Reality?': Looking Awry, MIT Press, 1991).

    The 'HIV' signifier "perfectly exemplifies the way fantasy space functions as an empty surface, as a kind of screen for the projection of desires" (Zizek).

    Lacan stated that "what makes man desire, what is the cause of their desire...is this 'objet a'...a phantom...which fascinates them". HIV is a phantom that can assume an infinite number of mutable strains to meet the HIV fantasists' ('hiv-researchers') infinite desires. The 150,000 plus papers written 'In The Name Of HIV' represent a 'scopic-drive' group-fantasy concerning the ontological and metaphysical maneuvers of kitsch kamikaze HIV kinetics.

    Thus the papers written 'In The Name of HIV' merely reveal the arbitrariness and distance between the signifier ('HIV') and the signified-stuff (non-'HIV') which becomes more and more dislocated and dissolved the more they try to penetrate the signified stuff until all that is left is the spurious signifier. The drive to see the stuff turns out to be just a drive to see the name: with the failure of the object HIV to be present - all they have left is the 'name'; and there is nothing 'in' the 'name'. Yet hundreds of thousands have been sacrificed 'In The Name of HIV'. The name 'HIV' (as a curse) becomes a sacrificial effigy to which the 'diagnosed' are offered: just like those who are sacrificed to the 'Whicker Man'. Names can kill. The taxonomic construction of HIV is the most sadistic-hex-hoax since the invention of 'GOD'. Those Acting In The Name Of HIV have initiated man-made mass death. We must erase the names 'HIV' and 'GOD' before these names erase us. The names 'HIV' and 'GOD' existed only in order to be annihilated.

    Psychoanalyst and author, Julia Kristeva observes the name betrays the Thing-in-itself:

    ...the belief in conveyability ('mother is nameable, God is nameable') leads to a strongly individualized discourse...But in that very practice we end up with the perfect betrayal of the unique Thing-in-itself (the Res Divina). Why is the nomination a betrayal? Because if all the fashions of naming it are allowable, the verbal reality, the Thing postulated in itself, becomes dissolved in the thousand and one ways of naming it...

    In 1980 Gallo's HL23V was 'decommissioned', 'declassified', 'unnamed' and was agreed to be 'non-existent' - it is now time for the sacrificial-signifier HIV to be 'decommissioned', 'declassified', 'unnamed', because the stigmatised signified-stuff is non-existent. What will be the devastating consequences of unnaming HIV?

    Alex Russell

    http://www.alexalienart.com/sonia.htm

  10. Ne faudrait-il pas parler, plutôt que de "legs scientifique", de legs "à caution et à prétention scientifique" ? Tu vois, Jibrail, le résultat 30 ans après, c'est aussi au niveau du langage qu'on peut l'enregistrer. Pour ma part, j'ai bien connu cette période des 2 mandats Reagan, et effectivement, avec l'irruption du soi-disant sida, j'ai eu alors un sentiment très très fort que c'était bel et bien le langage de la vie de tous les jours, via les médias et la propagande médico-sanitaire, qui était en quelque sorte piégé, un peu comme si le fameux 1984 d'Orwell s'avérait prophétique et devenait réellement, toute proportions gardées, la marque - la note maleure - de ces années 1980. Et en réalité, c'était ce qu'écrivait le probable plus grand écrivain italien de son temps, Italo Calvino, vers 1986 :

    Lezioni americane.

    I propositi per la letteratura a venire, o meglio i valori da conservare per la produzione letteraria (e non solo) del XXI secolo, Calvino li discute esplicitamente nelle Lezioni americane. Si tratta dell’ultimo suo lavoro pubblicato, un ciclo di conferenze che avrebbe dovuto tenere all’università di Harvard fra il 1985 e il 1986. In alcuni di questi memos, riusciamo a scorgere la preoccupazione che nutriva verso le forme della comunicazione e i paradigmi del linguaggio all’interno della società che aveva a venire.

    Nel capitolo sull’Esattezza, Italo Calvino sottopone alla nostra attenzione il fenomeno della perdita di potere conoscitivo e di immediatezza della parola :

    “Un’epidemia pestilenziale sembra aver colpito l’umanità nella facoltà che più la caratterizza, cioè l’uso della parola”.

    Mondo scritto e mondo non scritto.

    Percorso tematico sull’opera di Italo Calvino.

    di Riccardo Giacconi

  11. Grèce encore : le décret rétablissant le test obligatoire et son effectuation par la police avec possibilité de mise en détention, d'une part vise en priorité, explicitement 3 catégories : les travailleurs/euses du sexe, les drogués intraveineux, et les immigrés en situation irrégulière.

    D'autre part, le décret en question (Décret 39A) comprend une disposition particulière stipulant en toutes lettres que des occupants de logements susceptibles d'occasionner un danger en termes de santé publique doivent être expulsés de leur logement, sans qu'aucune alternative leur soit offerte !!!

    C'est ce qu'indique cet article : http://www.euractiv.com/health/greece-reintroduces-forced-hiv-t-news-529255

    Il faut convenir toutefois que la situation est tellement mauvaise à tous égards en Grèce que certains auraient pratiquement beau jeu de dire "un peu plus un peu moins, ce n'est pas ça qui va tout changer"... Et pourtant !...

    Cependant, pour évoquer le contexte, on sait entre autres que des hopitaux ferment, que les médicaments sont rationnées, à l'hopital et sans doute ailleurs. Et pour ce qui est de l'immigration, le contexte xénophobe, cautionné par une percée politique de l'extrême droite (la formation néo-nazi Aube Dorée), fait que la police s'autorise des façons d'agir ouvertement racistes et arrête arbitrairement des immigrés en situation régulière, que les demandes d'asile ne sont pas reçues comme elles devraient l'être, que les conditions de vie dans les centres de détention sont déplorables, etc. Dimanche dernier, une révolte a eu lieu et quelques 10 à 20 détenus se sont évadés près d'Athènes, ce qui a déclenché une véritable chasse à l'homme comme s'il s'agissait des auteurs d'un attentat terroriste. Ils vivaient avec quelque 2000 autres personnes dans des baraquements de l'époque des travaux des jeux olympiques, mais désormais entourés de barbelés. La chaleur y est excessive en été, le froid extrême en hiver. L'émeute de dimanche, qui s'est accompagnée d'un début d'incendie, était due à l'annonce de la prolongation de la détention légale de 12 à 18 mois.

    Il n'empêche que le contenu du Décret 39 A, s'il peut passer un peu inaperçu du fait de la gravité de la situation en général, n'est nullement anodin. Pour le volet concernant l'immigration, il rappelle notamment les préconisations que faisaient Gilead Science, Roselyne Bachelot et le rapport Yéni en 2009-2010 (rapport dont 90 % des auteurs étaient en conflit d'intérêt avec Gilead Science et qui conseillait entre autres la collaboration du ministère de l'intérieur avec celui de la santé en matière de prévention du "sida").

    En résumé, pour Médecins du Monde, la crise et l'austérité génèrent de la xénophobie en Europe au niveau des systèmes de santé : http://www.euractiv.com/health/xenophobia-rise-eu-healthcare-do-news-518979

  12. Apparemment, jusqu'à l'Onusida désapprouve les tests obligatoires et la détention pratiqués par la police grecque, ainsi que la Fundamental Rights Agency de l'U. E. :

    http://www.google.fr...kEOSr0gX_oIDICg

    Il n'empêche que le mal est fait... et qu'au niveau de la loi le gouvernement grec a récidivé avec son nouveau ministre de la santé.

    Par ailleurs, aux Etats Unis, il semblerait que Obama reprenne la réthorique des séropos qui s'ignorent et préconise une généralisation des tests de routine sur l'ensemble de la population au moins en milieu hospitalier :

    http://intellihub.co...r-all-citizens/

    En fait, la raison en serait surtout un dispositif particulier de l'Obama Care qui rendrait les tests de dépistage gratuits. L'Etat ayant investi, ils vont sans doute devoir écouler les tests achetés, et c'est une bonne occasion pour tenter de dépister à tout va...

  13. Une petite question "vicieuse" : De manière générale, pour la baisse du nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté en Afrique, comment est comptabilisée la contribution à cette baisse du nombre de décès occasionnée par le protocole de Bangui et autres joyeutés en matière de psychose du sida et de propagation des "traitements" à l'AZT d'abord, puis des "trithérapies" ensuite ?

    Pour ce qui est de la tuberculose en tout cas, on sait les méfaits hautements probables et très probablement prémédités de la requalification de la tuberculose en sida, en particulier mais pas seulement dans l'industrie minière d'Afrique du Sud. A examiner objectivement l'ensemble des faits, je crais fort que prendre la Global Buisness Coalition, par exemple, pour une organisation philanthropique, ne relève pas d'autre chose que de la pure inconscience et/ou de la pire des plaisanteries de mauvais goût...

  14. Aixur,

    Oui, c'est 1 truc de fou, mais si tu lis bien l'intégralité de l'article en anglais que j'ai cité (http://www.enetengli...article&id=1236), on se rend compte que c'est une véritable guerre d'usure entre l'Etat/le Gouvernement et la Troïka d'un côté, et en face la société civile avec ses associations et organisations, qui lutte au jour le jour avec les moyens du bord. Voici la suite du dernier extrait que j'ai traduit :

    Les femmes, labélisées comme "prostituées" (sans évidence qu'elles aient été impliquées en tant que travailleuses du sexe) et accusées d'être des "bombes sanitaires", ont été gardées plusieurs mois en détention avant d'être finalement acquittées de la charge "d'atteintes corporelles intentionnelles". Les 5 dernières ont été libérées en mars.

    Les groupes de défense des Droits de l'Homme ont été véhéments dans leur critique de l'opération, qui avait été formellement suspendue voici 1 mois par le député et ministre de la santé Fotini Skopouli, qui a ensuite démissionné lors du retrait de la Gauche démocratique du gouvernement (à l'arrivée premier ministre conservateur, d'Antonis Samara).


    L'article explique ensuite que la consommation de drogue et les cas de "sida" parmi les jeunes privés d'emploi ont augmenté proportionnellement de manière très alarmante depuis le début de la crise grecque.

    Dans le contexte d'une telle situation et d'un tel rapport de force, il faut bien voir que sans le soutien actif et très déterminé de l'ensemble de la société civile dans les autres Etats de l'Union européenne, la société civile grecque est relativement sans défense. En outre, ce qui se passe en Grèce en matière de "méthodes de traitement de la crise" peut hélas finir par faire jurisprudence à terme dans toute l'Europe.

  15. Le 25 juin dernier, un communniqué de Bellaciao annonçait l’arrivée au gouvernement grec d’un ministre de la santé d’extrême droite :

    mardi 25 juin 2013 - 01h15

    Le Premier ministre grec conservateur Antonis Samaras a procédé lundi à un remaniement gouvernemental

    Le remaniement de M. Samaras est [aussi] marqué par le retour d’Adonis Georgiadis, ex-cadre d’un parti d’extrême droite [Laos] jusqu’à 2009

    la santé des Grecs est entre les mains d’un homme dangereux, le pire est à craindre

    https://bellaciao.org/fr/spip.php?article136183

    Un journal grec en anglais a annoncé en date du 2 juillet que le dépistage obligatoire du sida, qui avait d’abord été promulgué par un ministre de la santé du Pasok en 2012, puis aboli suite à des protestations par le ministre de la santé démissionnaire Fotini Skopouli, a été rétabli par Adonis Georgiadis :

    A controversial measure that allows the police to detain people for the purpose of forced HIV tests has been reinstated by Adonis Georgiadis, in one of his first decisions as health minister.

    >> Une mesure sujette à controverse qui permet à la police de détenir des personnes aux fins de pratiquer des tests du sida obligatoires a été réinstaurée par Adonis Georgiadis, lors d’une de ses premières décisions en tant que ministre de la santé.

    [...] La mesure, introduite par le ministre de la santé du Pasok Andreas Loverdos peu après les élections générales de mai 2012, avait entrainé la rafle et le test forcé de centaines de femmes. Les 17 testées positives avaient eu leurs noms accompagnés de détails personnels et leurs photos publiés dans les médias, au nom de la protection de la santé publique.

    http://www.enetenglish.gr/?i=news.en.article&id=1236

    Cela devrait rappeler à certains l'étrange affaire Lambros Papantoniou :

  16. Bonjour Cerise,

    Il semble effectivement y avoir une grande distance entre la réalité et les représentations du vih via des dessins stylisés, ainsi d'ailleurs que par des photos d'échantillons cellulaires. Dans tous les cas, il s'agit d'accréditer la théorie à des fins "pédagogiques" et de communication vers divers publics, mais sans que pour autant les sérieuses ambiguités relatives à la non isolation du virus, reconnue au moins par Montagner dans le camp de l'orthodoxie, soient levées. Tout repose sur la substitution du recours aux marqueurs moléculaires aux méthodes classiques d'isolation. Cet emploi de marqueurs moléculaires, avec en amont la fabrication arbitraire de compositions cellulaires ad hoc en vue d'obtenir des antigènes faisant positiver les tests, induit des confusions diverses, notamment entre virus endogènes et exogènes. Ce qui est très important à comprendre à cet égard, c'est qu'on est dans un raisonnement circulaire : si on postule l'existence du virus, on va développer des tests à titre "expérimental", et si on peut faire positiver les tests, on aura la "preuve" de l'existence du virus. Mais Etienne de Harven notamment - ainsi que le groupe de Perth - a bien expliqué entre autres que les compositions cellulaires en question ont dû être élaborées avec l'ajout d'éléments provenant du cordon ombilical, contenant par définition un maximum de traces de la plupart des variétés cellulaires et d'anticorps présentes dans l'organisme.

    Sur cette question de la "modélisation" du VIH, une mathématicienne américaine, Rebecca Culshaw, y a travaillé pendant 10 ans et a fini par renoncer et par dénoncer toutes les contradictions de cette dimension là de la recherche issue de la théorie du VIH comme cause unique du "sida". Elle a publié un petit livre traduit en français chez le même éditeur que Peter Duesberg :

    http://www.decitre.fr/livres/la-theorie-vih-du-sida-incoherence-scientifique-la-science-a-t-elle-vendu-son-ame-au-diable-9782874340437.html

    http://www.google.fr/search?q=Rebecca+culshaw&rls=com.microsoft:fr:IE-SearchBox&ie=UTF-8&oe=UTF-8&sourceid=ie7&rlz=1I7MXGB_frFR509&gws_rd=cr&redir_esc=&ei=YUntUY6iHovM0AWWl4DADg

  17. Nous sommes d'accord sur la question du psycho-somatique, Aixur. Je faisais implicitement allusion à ce que tu développes dans ton second paragraphe ci-dessus en mentionnant des causes "bio-physico-chimiques" des maladies. Les causes bio-chimiques peuvent être accidentelles... ou iatrogéniques, c'est-à-dire causées par les composants chimiques de certains médicaments et par leurs effets "indésirables". Mais comme tu le redis très bien toi-même, la prise de tels médicaments peut souvent avoir un rapport avec des évènements du vécu qui affectent à la fois le psychisme et le soma, voire le soma via ce qui se passe dans le psychisme et sur le plan du rapport du sujet à l'ordre symbolique. Un des grands problèmes est sans doute que beaucoup trop de médecins et de psychothérapeutes prescrivent des médicaments de types divers, analogues d'opiacés, psychotropes, anxiolytiques..., et laissent les gens se débrouiller à peu près tout seuls face à la complexité des causes psychiques de leurs problèmes. La médecine est un art, mais outre qu'ils appliquent aussi les principes d'une science réductionniste pour le meilleur et pour le pire, ils sont en réalité dans une logique à la fois sécuritaire et marchande : protéger le sujet de lui-même et en protéger les autres, et faire tourner au mieux l'industrie pharmaceutique... ainsi que les intérêts du corps médical et de la sécurité sociale. Quant aux psychanalystes, ils ne sont peut-être pas toujours aussi disposés que possible et nécessaire à faire partager leur savoir de façon à ce que les gens acquièrent une culture psychanalytique susceptible de renforcer leur autonomie intellectuelle, sociale, psycho-somatique, etc...

    Pour ce qui est du sida, on voit bien en en envisageant tous les aspects sous l'angle dissident, comme nous le faisons ici, qu'il s'agit d'une forme particulièrement exacerbée et scandaleuse des problèmes quasiment socio-politiques que j'analyse à ma façon juste ci-dessus. C'est un véritable "rapt d'Hygea", comme l'a écrit le dissident Jesus Garcia Blanca, et aussi dans une large mesure un rapt de l'Eros et de l'Agapé.

  18. Dorade, Aixur,

    Je viens de lire la page de Sidasanté correspondant au dernier lien inséré par toi, Dorade, reproduisant une communication sur le "sida" de Hamer. Autrefois, en 2008-2009, j'avais lu une autre présentation par lui de la théorie du Dr. Hamer, où il parlait de son "conflit biologique" comme cause des maladies, mais si je me souviens sans se référer comme il le fait ensuite à une/des zones du cerveau à partir desquelles son processus des 2 phases des maladies se détermine et se développe. Il aurait donc élaboré peu à peu une approche essentiellement neurobiologique, axée sur les processus cérébraux en un sens littéral et organique, à ceci près qu'il adhère chemin faisant, au niveau de son discours descriptif en tout cas, au(x) modèle(s) réductionniste(s) reposant sur les technosciences et la/les théories de l'information en la matière : "Le moment à partir duquel les microbes peuvent agir ne dépend pas, comme nous l'avons cru de façon erronée jusqu'à ce jour, de facteurs externes mais plutôt d'un processus déterminé par l'ordinateur qu'est notre cerveau."

    En d'autres termes : si on traduit "choc" et "conflit biologique" issus d'un grave conflit relationnel par "processus psycho-somatique", on retombe en réalité sur des choses bien connues, étayées avec pertinence depuis longtemps à partir de la théorie freudienne de l'inconscient, et sur des phénomènes dont la réalité n'est pas à mettre en doute. Et ce sans avoir à recourir le moins du monde à l'obsession des foyers de ceci ou de cela dans le cerveau propres à la neurobiologie (... et au cognitivisme, cette hydre d'inspiration comportementale et social-darwiniste). Donc, tu fais bien de conclure, Dorade, que le malheureux Dr. Hamer a vraiment tout mélangé.

    Pour répondre à présent plus précisément à Aixur, je pense que les causes des maladies sont bien sûr autant physiologiques, voire (bio)physiques, et/ou même bio-physico-chimiques, que psycho-somatiques. Quand un moustique me pique le dessus de la main et que j'ai un gros bouton avec une forte démangeaison plusieurs jours durant, la cause stricto sensu de ce qui m'affecte n'est certes ni psychologique (mentale), ni d'origine à la fois exclusivement "interne" à mon organisme et liée en priorité à des processus neuronaux "contrôlés" par mon cerveau, mais bel et bien à peu près purement biophysique et somatique. Ensuite, il y a cependant la maladie comme expression (secondaire et/ou parallèle, voire comme point de départ d'autres conflits) de conflits relationnels de personne à personne et/ou entre la personne et des groupes interférents, donc comme l'expression de conflits mettant en jeu l'ordre symbolique, à la fois commun au sujet et au groupe, et singulier en tant que spécifique du sujet et de son histoire. Il s'agit là bien évidemment de conflits, voire de traumas pour les points de départ, se développant et produisant diverses conséquences plus ou moins dans la durée, avec des étapes diverses et variées, et avec tout ce qu'ils peuvent impliquer de plus ou moins perturbateur et/ou de retour à l'éqilibre dans la matérialité et dans l'imaginaire du vécu du sujet, dont bien sûr à certains moments l'apparition et/ou la guérison de pathologies, avec ou non le secours de moyens relevant de la médecine allopathique ou autre. Ainsi, comment mieux caractériser et comprendre cette dimension là et cette forme là des maladies, qu'en commençant par leur reconnaître pour partie au moins une origine en réalité psycho-somatique, et non simplement somatique ?

  19. Bonjour Dorade,

    Pour ma part, je n'ai pas une opinion définitivement arrêtée sur les travaux et les conceptions médico-scientifiques du Docteur Hamer. Et je n'ai pas le temps de lire plus qu'en diagonale les textes auxquels tes 2 liens donnent accès.

    Pour ce qui est du cancer, il semble que Hamer ait connu quelques échecs patents, tels que développement spectaculaire en taille de tumeurs, faute de soins classiques, ce qui invalidait au moins en partie ses thèses sur la question. En d'autres termes, il se peut ou non que des tumeurs cancéreuses puissent régresser et se résorber "naturellement" ; il se peut ou non aussi que certaines affections et certains symptômes soient diagnostiqués à tort comme des cancers... Je sais que certains des cas d'échec de son approche thérapeutique ont donné lieu à des poursuites judiciaires à l'encontre de Hamer, plus ou moins pour exercice illégal de la médecine je crois. A un moment (vers 2008-2009, ou 2010), il était poursuivi en Espagne, si je me souviens bien, et il s'était réfugié en Norvège, d'où il diffusait via le net des élucubrations assez paranoïaques à consonnances passablement antisémites.

    Mon idée est donc que si tant est qu'il y ait une part probable de validité dans certains de ses prémices et développements, pratiques et scriptuaires, c'est un personnage qui pour le moins a de plus en plus dérapé au fil du temps.

    Sur le sida, apparemment, il reprend dans l'optique qui lui est propre l'essentiel de ce qui est connu par ailleurs grâce à la dissidence. Sur la page de ton deuxième lien, a priori on a l'impression qu'il établit une relation intéressante entre l'approche dominante/institutionnelle, la réalité clinique et la dimension psycho-somatique//psycho-sociale du "sida". Mais je dirais : "Attention quand même..." Il écrit par exemple :

    Quand le mythe s'efface pour faire place à la simple observation de chaque cas de sida, il n'y a plus de grandes interrogations sur cette nouvelle maladie; une maladie si étrange qu'elle échappe toujours davantage à l"'intelligence" de la science. On peut ainsi comprendre qu'un séropositif continue à se porter très bien (et peut importe qu'il le reste ou redevienne séronégatif) tandis qu'un autre meurt après avoir accumulé de multiples pathologies. Ceci en reconstituant l'histoire de leur vécu et des suites cérébrales et organiques.

    En se contentant d'une lecture hâtive, l'ensemble semblerait assez sensé dans une perspective de prise en compte des processus psycho-somatiques. Mais dans la dernière phrase, que je souligne, je vois pour ma part une grosse confusion par redondance, au niveau de la formulation, entre (suites) "cérébrales", qui se réfère en réalité à l'anatomie et à l'approche médico-scientifique du cerveau en tant qu'organe fonctionnel, et (suites) "organiques". En clair, je présume qu'il veut sans doute dire qu'il y a des suites mentales, disons, et d'autres "organiques", les deux étant intimement liées en termes de causes et d'effets. Mais il ne le dit pas, et sa formulation atteste vraisemblablement... d'une certaine confusion mentale du rédacteur/auteur lui-même. A moins qu'il ne s'agisse d'une carence/trahison dans le travail d'un traducteur ?

    Au paragraphe pécédent, il est écrit :

    Notre approche se fonde sur une autre corrélation : celle entre la vie psychique d'un individu, son cerveau et ses manifestations organiques.

    D'une part, il est reconnu que la méthode recourt à des corrélations plus qu'à une démarche hypothético-déductive rigoureuse. D'autre part, une telle formulation donne à penser que l'on ne peut aborder le principe des liens bi-univoques entre "la vie psychique" et ses "manifestations organiques" sans passer par une médiation de type plus ou moins opérationnelle au niveau du cerveau. Par la bande, ce qui est ainsi postulé ne revient-il pas à prôner de la manière la plus douteuse un ralliement sans condition aux canons des neurosciences et aux méfaits de leurs prétentions hégémoniques dans les domaines de la médecine et des sciences sociales et humaines ? A moins qu'en creux il y ait à lire là une critique féroce de certains "examens" avec des moyens technoscientifiques dédiés, ainsi que de l'usage et des effets de divers psychotropes et autres anxyolithiques sur la base de classifications dantesques des "troubles mentaux" ? Hélas, j'en doute beaucoup.

    Bien à toi, Jardinier

  20. Bonjour !

    Si tu veux mettre ton document scanné dans un post, comme il est au format image, je pense qu'il faut que tu mettes d'abord l'image en ligne sur une page d'un tien site perso (assez facile à créer gratuitement, en fait, blog, page ou autre), et que tu insères le lien dans ton post.

    Ou alors, il faut que tu convertisses d'abord l'image en texte numérisé avec un logiciel de reconnaissance de caractères (procédé OCR - on peut en trouver des gratuits sur le net). Une fois que tu as un fichier Word avec le texte entièrement restauré, tu n'as plus qu'à faire un copier-coller dans ton post.

    Bien à toi

  21. Comme je l'indique avec plus de détails et d'explications par un nouveau post dans le fil "Nouvelle répression d'une figure dissidente aux USA", dans la rubrique "Réactions de l'orthodoxie et de la dissidence", une pétition internationale a été lancée concernant le cas de Rico et de la famille Nagel-Martinez. Le texte est en anglais, il reprend grosso modo tout l'historique des infos déjà diffusées.

    On peut signer en cliquant ici : http://www.avaaz.org/en/petition/The_kidnapping_and_drugging_of_Infant_baby_Rico_NagelMartinez/?copy

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