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  1. Stéphanie, Désolé, je viens de passer un temps fou à te répondre, et voilà ci-dessus ce qu'il en reste suite à une fausse manoeuvre de ma part. En résumé, le procédé de PCR Cobas détecte la charge virale entre 40 000 et 100 000 copies. Le procédé Siemens, lui, la détecte à partir de 1000 copies. A partir de là, il faudrait voir ce qui se pratique chez les gens qui réalisent et délivrent les tests, puis chez ceux qui les prescrivent et statuent ensuite en termes de pronostic à partir de ceux -ci : Soit il y a universellement un protocole selon lequel la charge virale sous 40 000 copies est indétectable... soit non, et à partir de là on peut se demander ce qui peut se passer d'une officine à une autre, d'un hôpital à un autre, d'un pays à un autre, etc. Dans ton cas, du point de vue des critères de Cobas, avec 56 000 copies, tu n'en aurais en somme que 16 000 en trop, ce qui est peut-être un peu mince. Mais du point de vue de Siemens, en supposant qu'il n'y ait pas de critère-seuil à partir de 40 000 copies et que le critère de base soit 1000 copies, c'est très différent. - On trouve ici une notice en français publiée par Roche-Canada pour le procédé Cobas dont tu nous a mis les images ci-dessus : http://www.rochecanada.com/portal/fr/virology_testing On peut y lire en particulier : " Le test peut servir à évaluer le pronostic du patient en mesurant le du taux initial d'ARN du VIH-1, ou à faire un suivi des effets du traitement antirétroviral en mesurant la variation du taux d'ARN du VIH-1 dans le plasma recueilli sur EDTA au cours du traitement. "Le test COBAS® AmpliPrep/COBAS® TaqMan® HIV-1 ne doit pas servir comme test de dépistage du VIH-1 dans le sang ou les produits sanguins, ni comme test diagnostique pour confirmer la présence d'une infection par le VIH-1." En plus, je trouve particulièrement spécieuse la mention dans le texte que tu as cité concernant les caractéristiques du produit : "Le concept de ce test n'utilise dès lors pas de cibles médicamenteuses afin de garantir une détection et une quantification correctes." Si on y réfléchit un tout petit peu, ça n'a strictement aucun sens, c'est même, indirectement, compte tenu de la nature et du fonctionnement des tests de dépistage et autres, tout le contraire d'une garantie de fiabilité. Je t'expliquais beaucoup plus longuement les conclusions à tirer de tout ça, mais je n'ai plus le temps de tout reprendre. - Pour le procédé de Siemens , il y a une étude très poussée en anglais, publiée sur le site du Journal of Clinical Microbiology, qui fait état d'un taux très élevé d'échec pour ce procédé. Le procédé est utilisé dans beaucoup de pays africains comme test de résistance aux médicaments (ARV sans doute), et la conclusion de l'étude est assez affolante à tous égards : http://jcm.asm.org/content/49/4/1635.full Conclusion : "The ViroSeq HIV-1 genotyping system was optimized for use on subtype B strains (3) and is currently widely commercialized and used in African settings where non-B HIV-1 strains predominate. The present observations in Cameroon, a country where almost all cocirculating strains are non-B HIV-1 variants, showed the impact of non-B HIV-1 genetic divergence on the performance of this assay. Because of the high failure rate of some primers, repeated tests are more frequent, and that affects the overall assay cost and delay of result delivery. In addition, having a validated “in-house” method or alternative primers designed on the basis of the local HIV genetic diversity as backup solutions is nearly mandatory to overcome sequencing failures by the ViroSeq assay. This report stresses the need for biological assays that perform robustly on non-B HIV-1 strains, which represent up to 90% of HIV-1 variants circulating worldwide." En français : "Le système de génotypage ViroSeq HIV-1 a été optimisé pour l'utilisation sur les sous-ensembles de souches B, et il est couremment et largement commercialisé et utilisé dans des contextes africains où les souches non-B HIV-1 prédominent. [...] Ce rapport tenait à insister sur le besoin de tests biologiques solidement performants sur des souches non-B HiV-1, qui représentent plus de 90 % des variantes du HIV-1 en circulation à travers le monde." Voilà, Stéphanie, raisons de plus je pense pour douter et refaire des examens ailleurs, avec d'autres soignants, si comme on peut le comprendre tu en éprouves le besoin. Courage à toi, amitiés,
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  2. Stéphanie, d'abord des commentaires sur le Test Cobas que tu nous présentes ci-dessus : - On peut lire ceci : "Le concept de ce test n'utilise dès lors pas de cibles médicamenteuses afin de garantir une détection et une quantification correctes." C'est une précision qui semble apporter une garantie, mais qu'est-ce que ça veut dire ? Auta
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