Proposition de conférence du Docteur Etienne de Harven

Une carrière académique de recherche aux USA et au Canada.

Docteur en médecine, Université Libre de Bruxelles, 1953 ; stagiaire à l’Institut du Cancer, à Villejuif, aves les Professeurs Charles Oberling et Wilhelm Bernhard (1955-1956).

Enseignement et recherche universitaire, à New York, au Sloan Kettering Institute (1956-1981), puis à Toronto, à l’Université de Toronto (1981-1993).

Spécialité : anatomo-pathologie en microscopie électronique.

Sujet principal de recherche : leucémies et cancer, avec un intérêt très focalisé sur les virus à ARN, appelés " rétrovirus " depuis 1972, et sur les lymphocytes.

Premières observations au microscope électronique des virus à ARN associés aux leucémies expérimentales de la souris (Friend leukemia), en 1956. Premières observations (1958) du bourgeonnement ("budding") de ces virus sur les surfaces des cellules infectées.

Etudes par immuno-microscopie électronique de l’expression de différents antigènes sur les surfaces cellulaires, en particulier celles des lymphocytes.

Etudes au microscope électronique à balayage de la structure des surfaces cellulaires des cellules hématopoïétiques et des lymphocytes B & T.

Retraite en 1993, (dans les Alpes maritimes), non sans avoir trouvé un nouveau métier, celui de DISSIDENT ! Dissident dans le débat qui ne cesse de s’amplifier sur l’hypothétique relation qui existerait entre un rétrovirus impossible à isoler, le VIH, et ce syndrome très complexe qu’est le Sida.

En 2000, à Pretoria puis à Johannesburg, j’étais parmi les invités du Président sud-africain T. Mbeki comme membre du "panel" que le Président Mbeki a voulu consulter, avec énormément de courage et de clairvoyance, pour réorienter la politique de santé sud-africaine relative au Sida.

Comment en suis-je arrivé là ? C’est ce que je vais tenter de vous faire comprendre, en reprenant, une par une, les questions clé que nous nous posions dès 1983.

Prenons ces questions dans un ordre approximativement chronologique.

  • Dans toutes les maladies infectieuses, d’origine bactérienne ou virale, la présence d’anticorps dans le sang circulant n’a jamais été considérée comme l’indice d’un processus infectieux actif ou d’une maladie évolutive. Considérer un individu dit " séropositif " comme un malade est une aberration dont les conséquences dramatiques (exclusion sociale, peur de la mort et suicides, intoxication pharmaceutique par l’AZT…) sont totalement impardonnables.

  • Toutes les maladies infectieuses affectent hommes et femmes en proportion équivalente. Et pourtant, 90 % des sidéens aux EU et en Europe sont du sexe masculin. Dans les années 1980’s, personne ne s’étonnait de cette bizarrerie épidémiologique ! (Situation très différente en Afrique, nous y reviendrons).

  • Le Sida était, dès les années 1983, diagnostiqué en partie sur la base de la diminution du nombre des lymphocytes CD4 dans le sang circulant. Le " rétrovirus " considéré comme la cause de la maladie était suspecté d’infecter préférentiellement les lymphocytes CD4 et de les détruire. Or, de tous les rétrovirus bien connus chez les souris et les oiseaux, aucun ne tue les cellules qu’ils infectent, c’est-à-dire qu’aucun n’est cytolytique. Ici encore, le mystère reste entier…

  • La littérature scientifique, dans les années 1983-1984, ne contient pas un seul article dont la conclusion serait : " Nous avons identifié et isolé un nouveau rétrovirus, et ce rétrovirus est la cause du Sida ". Cela n’a jamais été publié ! Tout ce que nous pouvons trouver, c’est une fameuse conférence de presse, donnée au NIH à Washington en présence de Robert Gallo, et durant laquelle cette annonce fut faite, le 23 avril 1984. L’annonce stipulait qu’un rétrovirus isolé dans le laboratoire de Gallo était probablement la cause du Sida, et que l’on pouvait espérer un vaccin dans les deux prochaines années ! Dès le lendemain, les médias se sont emparés de cette déclaration en oubliant… un seul mot. Le mot "probablement"… Comme l’a dit Coluche, le Sida est, depuis lors, une maladie qui se transmet médiatiquement !

  • Si le Sida était effectivement une maladie contagieuse, transmissible par les contacts hétérosexuels, comment expliquer que les prostituées y échappent ? (Sauf dans les cas d’intoxication par les drogues… ou de traitement par l’AZT !) (voir Padian et al, Am.J.Epidemiology, 146, 1997)

  • J’étais très impressionné par les premières publications de Peter Duesberg (Berkeley, California) qui fut le premier dès 1987 à exprimer des doutes sérieux sur le dogme officiel du Sida. Mais il est vrai, cependant que dans les années 87-93, je n’avais personnellement aucun doute sur l’existence du VIH et sur la spécificité des tests immunologiques appliqués à la détection des anticorps anti-VIH (Elisa et Western Blot). C’est dire que le choc fut immense quand, en 1993, un groupe de chercheurs australiens dirigé par une biologiste grecque, Eleni Papadopulos, publia dans une revue médicale très importante (Nature-Biotechnology) un article démontrant que les tests sérologiques n’avaient aucune spécificité. En deux mots, cela veut dire qu’un test " positif " ne signifie pas que la personne dite " positive " soit infectée par le VIH. Depuis lors, une liste de plus de 60 conditions médicales a été publiée qui toutes sont susceptibles de conférer la dite " séropositivité ". Cette liste comprend la tuberculose, la malaria, les hépatites, la vaccination anti-grippale, le fait d’avoir reçu de nombreuses transfusions de sang (comme les hémophiles), etc… Ces tests indiquent certainement la présence d’un taux élevé d’anticorps, mais d’anticorps contre quels antigènes est une question qu’il n’est pas politiquement correct de poser.

  • Les hémophiles sont-ils, en fait, mort du Sida ou sont-ils morts d’une profonde déficience immunitaire causée par l’administration de médicaments antiviraux hautement toxiques tels que l’AZT ? La question se doit d’être posée car une étude venant du Royaume Uni et publiée par Darby et ses collaborateurs, dans Nature, 1995, a clairement montré que la mortalité des hémophiles séropositifs traités par l’AZT était de DIX FOIS supérieure à la mortalité des hémophiles séronégatifs! Il est donc hautement probable que de nombreux hémophiles sont morts empoisonnés par l’AZT. Et comme les symptômes d’une immunodéficience due au Sida et ceux d’une immunodéficience due aux médicaments antiviraux sont pratiquement identiques, il n’a pas été possible de faire cliniquement la différence. Il était trop facile de dire aux familles : on a fait tout ce qu’on a pu, mais il est quand même mort du Sida. Le drame de ces malades n’est probablement pas dans le fait qu’ils ont reçu des transfusions sanguines, ou du Facteur VIII contaminé. Leur drame c’est qu’on leur a fait un test (Elisa) qui n’est pas spécifique mais qui a cependant été interprété comme une indication à la prescription d’AZT. Et comment, vu la haute toxicité de l’AZT, peut-on prescrire un tel " médicament " sans mentionner les résultats du projets Concorde en 1992-1993, et sans enfreindre la Déclaration des Droits de l’Homme ?

  • Tous les virus peuvent être facilement observé au microscope électronique. Et cependant, la microscopie électronique n’a jusqu’ici jamais réussi à démontrer le " VIH " dans le sang d’un seul malade sidéen. Tout au plus, pouvons-nous trouver quelques images de rares particules ayant une certaine ressemblance au rétrovirus dans des biopsies de ganglions lymphatiques. En fait, le VIH n’a jamais pu être ni isolé, ni purifié à partir du sang d’un seul malade sidéen, comme l’a d’ailleurs clairement reconnu le Dr. Montagnier dans une interview qu’il donna il y a déjà 3 ans.

  • Sans isolement et sans purification du VIH l’espoir de pouvoir un jour préparer un vaccin anti-VIH est nul. De nombreux rapports font cependant état de succès dans l’isolement du VIH. Il faut savoir que tous ces rapports sont basés sur l’identification non des particules virales, mais bien de prétendus " marqueurs " VIH, marqueurs tels que certaines protéines (p24), un enzyme tel que la transcriptase inverse, ou certaines séquences d’ARN. Aucun de ces " marqueur " n’a de spécificité pour le VIH. A titre d’exemple, il faut savoir que 35 % des patients soufrant de cirrhose biliaire et 29 % de ceux souffrant du lupus testent positifs pour la protéine p24… (voir Mason et al., The Lancet, May 30, 1998).

  • Chez les malades sidéens on mesure ce que l’on appelle " la charge virale ", c’est à dire la virémie, ou encore la quantité de particules virales présente dans le sang circulant. Cette mesure se fait en utilisant une brillante technique de génétique moléculaire qu’on appelle PCR, technique inventée par Kary Mullis (ce qui lui valu d’ailleurs le Prix Nobel en 1993). Deux problèmes se posent ici : 1° Kary Mullis ne cesse de répéter que sa technique ne peut, en aucune manière, s’appliquer à la mesure de la dite charge virale ; 2° Même dans le sang de patients supposés avoir une charge virale élevée on n’ a jamais pu démontrer la moindre particule de VIH au microscope électronique.

  • La mortalité due au Sida a commencé à diminuer en 1992, c’est-à-dire plusieurs années avant l’utilisation des " tri thérapies " en 1996. Par surcroît, il est indispensable de rappeler qu’il y a, de par le monde, des milliers d’individus " séropositifs " qui ont eu la sagesse de refuser tout traitement antiviral et qui se portent comme le Pont-Neuf, et qu’il y a aussi des milliers de cas de Sida cliniquement évolutifs chez des individus… séronégatifs !(comme cela fut communiqué au Congrès du Sida, à Amsterdam en 1992).

  • Et que dire de la situation en Afrique ? Si ce n’est qu’il n’y a aucune comparaison possible entre ce qu’on appelle le Sida en Amérique ou en Europe et ce qu’on appelle le Sida en Afrique sub-saharienne. Le seul trait-d’union que l’on pourrait évoquer, c’est la réactivté au test Elisa. Or nous savons que ce test n’a aucune spécificité virale. La situation en Afrique peut se résumer d’une manière aussi simple que tragique : la tuberculose, la malaria, les maladies vénériennes, la malnutrition et le manque d’hygiène, et plusieurs autres maladies tropicales y font des ravages affreux. Mais toutes ces maladies ont été rebaptisées sous le nom de Sida ou de " maladies associées au Sida ", fort vraisemblablement dans l’espoir d’obtenir un soutien financier accru en provenance de l’Office Mondial de la Santé à Genève. Les chiffres et statistiques relatifs au pourcentage de séropositivité sont faux. Ils donnent cependant beaucoup d’espoir au grandes firmes pharmaceutiques qui cherchent à ouvrir de gigantesque marchés pour vendre l’AZT… La situation est tout à fait comparable en Inde, où j’ai eu l’occasion de faire une visite très informative en janvier 2000.

  • Conclusions.

  • Il n’y a aucune preuve de ce que le Sida soit une maladie infectieuse, transmissible sexuellement, et de caractère épidémique.

  • Les tests dits de la séropositivité sont non-spécifiques, dangereux, et devraient être interdits immédiatement.

  • L’existence même du VIH doit être très sérieusement mise en doute. Et comme ce rétrovirus n’a jamais été purifié il n’y a pratiquement aucun espoir d’envisager la préparation de vaccins.

  • Ces conclusions représentent, en fait, un message très optimiste, car il est bien évident qu’il y a moyen de guérir du Sida autrement, sans s’exposer à la haute toxicité de médicaments dont l’indication n’est pas scientifiquement établie.

  • Dans l’orthodoxie actuelle du Sida, la recherche est limitée aux études portant sur le VIH. Si ce rétrovirus (si tant est qu’il existe vraiment !) n’est pas la cause du Sida il n’est probablement pas excessif de dire que, actuellement, il n’y a aucune recherche poursuivie directement sur l’étude du Sida.

  • Et ne pensez pas que les opinions exprimées ici sont celles d’un dissident isolé. Il y a de part le monde des milliers de dissidents qui partagent ces opinions sur tout ce qui apparaîtra un jour comme la page la plus noire de l’histoire de la médecine.

  • "ERRARE HUMANUM EST, SED DIABOLICUM PERSEVERARE"


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