Quelques commentaires sur le Colloque « SIDA en Afrique »
au Parlement Européen à Bruxelles (8/12/03)

Organisé par Paul Lannoye

 

Pour la première fois de l’histoire, les penseurs orthodoxes sur l’origine virale, et les dissidents qui prônent des multiple causes non-virales du SIDA, furent invités à exposer leurs points de vue divergents dans un cadre publique et démocratique.

Une rencontre sur ce sujet avait déjà été organisée par le gouvernement d’Afrique du Sud en 2000 mais elle s’était tenue à huis clos. Le rapport du « panel » Sud Africain de cette rencontre fut divisé en deux parties. Les dissidents présentaient la pauvreté comme principale cause de l’immunodéficience ; pour eux les besoins fondamentaux sont : l’eau potable, la sanitation, l’habitation, l’alimentation, l’agriculture et les soins de base pour les maladies endémiques. Ils réclamaient aussi l’arrêt immédiat des tests et des traitements antirétroviraux. Les scientifiques orthodoxes, persuadés que le virus st l’unique cause du SIDA, demandaient plus de surveillance épidémiologique et l’accès aux antiviraux et aux tests. Il faut remarquer que ces propositions obligent à une infrastructure hors de prix pour la plupart des pays du tiers-monde. Pendant le congrès mondial sur le SIDA à Durban (Afrique du Sud) cette même année 2000, certain scientifiques orthodoxes intéressés par l’aspect commercial du SIDA (notamment les détenteurs de brevets de test du SIDA de l’Institut Pasteur) ont fait circuler une pétition qui énumérait les dogmes officiels du SIDA et ne répondait à aucune des questions du gouvernement de Mbeki. Cette pétition, (la Déclaration de Durban*), signée par 5000 personnes, fut publiée aussitôt dans le journal « Nature », journal soi-disant scientifique, mais qui a refusé depuis 1992 de publier les arguments scientifiques des divers experts dissidents. Donc fin de la discussion ouverte et démocratique jusqu’à la courageuse initiative de Paul Lannoye le 8 décembre 2003.

En tant que « personne concernée au cœur du débat », invité comme observateur, j’attendais du progrès dans le discours officiel. Je qualifie ce discours dominant de « SIDA-langue de bois ». Voici mes impressions personnelles concernant les participants orthodoxes.

Le représentant d’ONUSIDA nous a entonné la litanie officielle, en donnant des images tragiques des orphelins du Mali. « Le SIDA est la plus grande épidémie depuis 600 ans ». Or les chiffres de l’OMS ne confirment pas du tout cette hallucination. La mortalité dûe au SIDA sur tout le continent africain est moindre que celle des seuls États Unis ! Ce conférencier nous a décrit ses voyages en avion 1er classe et en 4x4 de luxe ainsi que ses rencontres avec des chefs d’état pour vendre des préservatifs, des médicaments toxiques et des tests, chers et expérimentaux, à des gens qui meurent de malnutrition ! Ses frais de voyage pour un seul vol international financeraient les soins médicaux de base d’un village africain pendant une voire plusieurs années ! Sachez que de nombreuses lettres à ONUSIDA demandant la preuve de l’isolement du virus VIH et/ou sa causalité dans le SIDA - preuves nécessaire pour justifier la politique mondiale actuelle du SIDA - sont restées sans réponse depuis des années.

Ensuite nous avons entendu le commissaire responsable du développement et de l’aide humanitaire de l’UE faire un exposé magistral de chef comptable. C’est gentil que l’UE crée des fonds, mais à quoi serviront-ils ? Vendre des médicaments à l’efficacité non-prouvée, hautement toxiques et d’un coût élevé, fondés sur des tests eux aussi très onéreux, et qui réagissent positivement à la plupart des maladies endémiques ? Tout ceci augmentera encore le déficit et la dépendance du tiers-monde. Ne serait-il plus sensé de creuser des puits, créer des habitations, des écoles, des installations sanitaires, des cultures et des soins pour les maladies endémiques? (La tuberculose est la plus grande cause de mortalité sur le continent africain – non le SIDA !)

Après ces premières interventions je commençai à me demander « Où est l’être humain dans tout cela ? Ces experts ont-ils perdu leur cœur ? ».

Le Prof. Clumeck, chef du département des maladies infectieuses du CHU de St Pierre (Belgique) est resté rigoureusement cantonné dans la vision de tunnel des tri-thérapies à l’exclusion de toute autre alternative. Ici encore c’est la vision d’analyse et de traitement des cellules sans tenir compte de l’être humain. Ce qui se comprends quand on sait que la formation médicale d’aujourd’hui est presque totalement controlée par l’industrie pharmaceutique. Le lendemain du colloque, à la une des journaux belges, le même Prof Clumeck annonçait son engagement pour la recherche d’un vaccin.

L’équipe de télévision est partie aussitôt après les présentations des « officiels » sans attendre les exposés des dissidents !

Je croyais, avant la folie SIDA, que la vaccination introduisait une petite quantité d’un agent infectieux dans notre sang pour stimuler notre immunité contre cet agent. Pourquoi les lois traditionnelles de la virologie ont-elles dégénéré en cette forme de « SIDA-langue de bois » pour cacher l’incapacité des rétrovirologues à justifier leurs hypothèses et leurs recherches infructueuses ? Cette recherche n’a apporté aucun bénéfice à la santé publique mais a fait la fortune de l’industrie pharmaceutique et de ses employés. Si la virologie devait garder sa crédibilité, un vaccin contre le VIH/ SIDA aurait l’effet immunisant de rendre quelqu'un « VIH+ ». L’arrogance du paradigme médical en vigueur nie le droit de l’individu au consentement éclairé et au libre choix de son traitement. L’importance de son engagement positif dans son processus de guérison n’est presque jamais considérée. Ceci est contre les droits humains fondamentaux et en particulier contre le code d’éthique de la Déclaration de Helsinki. Mais le $IDA a toujours érigé ses propres lois. Combien de temps permettrons-nous à cette folie de poursuivre ses ravages?

Deux papiers très importants furent publiés cette année sur les erreurs d’interprétation des causes du SIDA et son épidémiologie en Afrique pendant les années 80. Co-auteur, Stuart Brody, a expliqué comment l’interprétation « transmission sexuelle » était en fait la « transmission médicale ». Le matériel non-stérile utilisé souvent dans la brousse et le manque de moyens des centres de naissance furent les vraies causes de transmission de microbes. Souvent cette contamination provoque des faux-positifs aux rares tests du SIDA utilisé en Afrique. La « définition de Bangui », créée par l’OMS en 1985, permet de déclarer une personne « sidéenne » uniquement sur des symptômes cliniques sans faire le moindre test ! Or la plupart de ces symptômes sont communs au Paludisme, à la Tuberculose et aux maladies parasitaires.

Enfin le Professeur Montagnier a parlé de l’importance d’anti-oxydants pour diminuer le stress oxydatif. Ce qui est normal puisqu’il participe à la vente d’anti-oxydants « Immune Age » sur le web et dans les pharmacies françaises et internationales ! Il maintenait, réputation oblige, l’importance de continuer les anti-rétroviraux. Malgré le fait qu’il ait été le premier chercheur à dire publiquement en 1990 que le « VIH » seul ne pouvait causer le SIDA, et en 1997, à admettre que ses cultures de 1983, brevets et accords avec les américains en poche, n’avaient pas été « purifiés » !!! J’interprète cela comme si les anti-oxydants pouvaient atténuer les effets secondaires des « tris » ; un peu comme dans « Asterix en Helvétie » quand les Suisses frappent les soldats Romains pour les soigner ensuite ! Un fait important fut son accord sur le fait que le PCR, utilisé pour détecter la « charge virale », ne peut plus être utilisé pour le diagnostic du SIDA.

Ma conclusion est que le consentement éclairé et le libre choix thérapeutique sont des droits fondamentaux. Depuis l’annonce politique et médiatique du Dr Gallo et le secrétaire de la santé américaine, Margaret Heckler, en avril 1984, une approche multi-causale de la recherche et des traitements immuno-stimulateurs pour le SIDA a été rigoureusement enterrée par une orthodoxie qui détient un monopole illégal depuis 20 ans.

Je remercie Paul Lannoye d’avoir soutenu le début d’un effet Lazare pour la politique internationale du SIDA, pour le bien de l’Afrique, les malades et la santé publique mondiale.

Merci aux dissidents pour leur chaleur, leur disponibilité et leur humanité. Luc Montagnier fut le seul participant du camp orthodoxe à rester pour discuter à la fin du colloque.

Le mot de la fin :
Dr Sam Mhlongo de l’Afrique du Sud : « Mettre le « VIH » au-dessus de la pauvreté ne résoudra pas le SIDA même dans une centaine d’années ».

Vous pouvez découvrir la plupart des présentations dissidentes pour ce colloque
en Français sur : http://www.sidasante.com/novindex.htm
et en Anglais sur http://www.altheal.org/index.htm
*Une réfutation de la « Déclaration de Durban » : http://www.sidasante.com/science/refutation.htm
Le rapport officiel devra apparaître en septembre 2004

Mark Griffiths, 20/12/03
E-mail : <information@sidasante.com>

P.S. Voici mon VIH isolé :


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