Compilation de documents sur le sujet

 

 

SIDA: catastrophe virale ou catastrophe scientifique ?

Journal of Scientific Exploration, Vol. 17, No. 1, pp. 87-120, 2003

par Neville Hodgkinson

 

 

Le "VIH" a été inoculé à 150 chimpanzés : aucun n'a développé le SIDA. Selon la théorie du VIH, le "virus" s'est transmis à l'homme à partir des chimpanzés et des singes mangabey noirs; mais ces animaux n'attrapent pas le SIDA de façon naturelle bien qu'ils soient porteurs d'un "virus essentiellement identique".[27] Dans une tentative d'explication de ces faits, des chercheurs hollandais travaillant avec les statisticiens de l'Université de Californie ont récemment émis l'hypothèse qu'une épizootie analogue au SIDA avait exterminé un nombre considérable de chimpanzés il y a deux millions d'années. Les rescapés seraient les chimpanzés modernes –dont 98% de l'ADN est identique à celui de l'homme- présentant une grande résistance au VIH.[28] Une pareille théorisation est vue par les "dissidents" comme l'illustration des extrémités auxquelles ont recours les tenants de la théorie du VIH pour défendre l'édifice du virus.

 

[27] Kurth, R. and Norley, S. (1996). Why don't the natural hosts of SIV develop simian AIDS?, Journal of National Institutes of Health Research 8: 33-37. See Weiss, R. (2001), Gulliver's Travels in HIVland, Nature 410: 964.
[28] Associated Press report, San Francisco Examiner, 30 Aug– 1 Sept, 2002, p18A

 

-------------------------

 

Réfutation
de la
Déclaration de Durban

 

Les singes auxquels on inocule de l'ADN clôné du VIS sont infectés et développent le SIDA (10).

COMMENTAIRE

Cette affirmation se réfère à une étude réalisée par Liska et al. (ref. 10). Si le but de cette étude était de prouver que le VIS est la cause du SIDA chez le singe, elle était bien mal conçue pour le faire. Il est vraiment difficile d'admettre que trois singes, sans aucun groupe de contrôle, qui tombent malades constituent une preuve scientifique rigoureuse. Une expérimentation menée de manière correcte aurait nécessité la présence d'un groupe de singes de contrôle auxquels on aurait injecté une substance préparée de manière identique à celle injectée aux autres, à l'exception du VIS proprement dit. Les auteurs étaient probablement conscients de cette lacune car ils ont choisi de caractériser leur expérimentation en disant qu'elle constituait une réussite tehnique dans la tentative de "maintenir de façon stable le génome complet du VISmac39 en tant que clône de plasmide" ou "construction". Apparemment le VIS vivant ne provoque pas le SIDA chez les singes sauvages (Duesberg, 1996).

En tout cas, le vrai problème est que le VIH n'a jamais provoqué de déficience immunitaire chez l'animal, y compris chez le chimpanzé qui est l'animal le plus proche de l'homme. Dans une interview parue dans le numéro de novembre/décembre 1999 de la revue Modern Maturity, Jane Goodall, scientifique de renommée mondiale dévouée à la cause du sauvetage des chimpanzés, a commenté de la façon suivante les vaines tentatives de leur faire attraper le SIDA en leur injectant du sang d'une personne séropositive. Elle a également parlé des conditions épouvantables dans lesquelles ces chimpanzés sont placés.

"Depuis le début des années 1980, ils ont fait tout ce qu'ils pouvaient pour que les chimpanzés attrapent le SIDA. Ils leur ont fait des injections dans la moelle épinière, dans le cerveau, dans le sang, dans les muscles, mais ils ne sont jamais parvenus à faire attraper le SIDA à aucun singe. Même Gallo dit maintenant que les singes ne sont d'aucune utilité dans la recherche sur le SIDA… J'avais entendu dire que le NIH détenait des singes sur le campus de Bethesda (Maryland) où avait lieu ma rencontre avec lui [Robert Gallo]. Je lui demandai donc si je pouvais voir si c'était exact. Il m'emmena dans un long et sombre couloir souterrain avec des salles d'animaux des deux côtés. Il ouvrit l'une des portes et je vis un chimpanzé dans une cage minuscule, se balançant d'un côté à l'autre et heurtant le bord de la cage. Se balançant et se cognant la tête… Se balançant et se cognant la tête… Se balançant et se cognant la tête… Dans la pièce se trouvait une jeune femme en blouse blanche qui soufflait des bulles de savon. Gallo lui demanda pourquoi elle faisait cela. Elle répondit :"Pour agrémenter la vie des chimpanzés".

Dans des conditions de vie aussi inhumaines, même si les chimpanzés tombaient effectivement malades, on pourrait à juste titre se demander si l'intervention d'un virus quel qu'il soit était nécessaire pour aboutir à ce résultat. Malheureusement, les tenants de l'hypothèse du VIH ne se poseraient probablement pas la question. Le manque d'analogies chez l'animal souligne qu'il y a beaucoup d'hypothèses possibles sur la manière dont le VIH pourrait provoquer le SIDA chez l'homme, mais aucune ne résiste à un examen scientifique. (Roederer, 1998)

 

10. Liska, V. et al. Viremia and AIDS in rhesus macaques after intramuscular inoculation of plasmid DNA encoding full-length SIVmac239.AIDS Research & Human Retroviruses, 15, 445-450. (1999).

 

-------------------------

 

Question 15 des 20 questions sur le SIDA de Darin Brown

 

Pourquoi pas un seul chimpanzé sur plus de de 250 infectés avec succès par le VIH depuis 1984, n'a développé le SIDA ? Il n'y a pas d'autre microbe pathogène viral humain qui ne puisse reproduire une maladie semblable chez les chimpanzés.

Stolberg (26) rapporte que : "Jessie et Dover [deux chimpanzés du centre national de recherches sur les primates de Yerkes] n'ont pas vraiment besoin d'être à Yerkes, mais il n'ont aucun autre endroit où aller. Engendrés pour la recherche biomédicale, ils sont maintenant sans emploi ; le résultat d'un vaste excédent de chimpanzés de laboratoire. Ils passent leurs journées dans de petits enclôts de béton et d'acier, jouant avec des sacs de toile de jute et déchiquetant de vieux annuaires téléphoniques pour se divertir… L'excédent est un legs inattendu du SIDA. Dans les premiers temps de l'épidémie, les scientifiques ont théorisé que le chimpanzé serait un modèle utile pour étudier la maladie chez les humains. En 1986, les instituts de santé ont commencé un programme agressif de multiplication qui a conduit au doublement de la population de chimpanzés de laboratoire ; seulement pour constater après coup que bien que les chimpanzés pouvaient contracter le virus du SIDA, ils devenaient rarement malades à cause de lui. Ce problème rend difficile l'emploi de ces animaux pour tester des traitements ou des vaccins contre le SIDA.

 

(26). Stolberg, Sheryl Gay, "For Retired Chimps, a Life of Leisure", The New York Times, January 7, 2003.

http://barnesworld.blogs.com/barnes_world/2006/11/the_hivaids_hyp.html

 

-------------------------

 

Le secret antisida des singes découvert (extrait d'un article paru dans Libération)

Par Corinne BENSIMON
jeudi 08 avril 2004 (Liberation)

Comment peut-on résister au virus du sida ? Le plus naturellement du monde,
si on est un singe. Les virologistes en ont fait la preuve depuis le milieu
des années 80 par des inoculations répétées : les primates non humains sont
insensibles au virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Chez nos cousins
expérimentalement contaminés, le virus ne se réplique pas, exception faite
du chimpanzé chez lequel l'agent infectieux se multiplie.. sans provoquer le
moindre symptôme
. A quoi tient donc la résistance innée de ces animaux si
proches de l'homme ? Une équipe de chercheurs conduite par Joseph Sodroski
(Harvard, Massachusetts), travaillant sur le macaque, a enfin découvert
l'origine de cette aptitude (1). Les singes doivent leur protection contre
le VIH à l'existence, dans leurs cellules, d'une molécule infime, une
protéine jusqu'alors inconnue et identifiée sous le nom de TRIM5-alpha.
Grâce à des manipulations de cellules de singe exposées au VIH, les
chercheurs démontrent que la présence de cette protéine est «nécessaire et
suffisante» au blocage très précoce de la multiplication virale. TRIM-5
travaille à faire barrage. Après avoir pénétré la cellule de macaque, le
virus disparaît avant même d'avoir pu transcrire ses gènes ­ portés par une
molécule d'ARN ­ en molécule d'ADN, une métamorphose qui est le prélude à la
production de multiples particules virales.

«Cette découverte est majeure», estime Gianfranco Pancino qui étudie, à
l'Institut Pasteur à Paris, les cas de résistance innés au VIH chez l'homme.
«Voilà des années que l'on s'efforce de comprendre pourquoi ce virus ne se
réplique pas chez le singe.»....

 

 

RETOUR Á SINGES
RETOUR Á L'INDEX