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Messages posté(e)s par Viduité

  1. article précédent à lire à la lumière de ceci aussi ...

    JOHANNESBOURG, 7 février (PLUSNEWS) - Réalisant peu à peu que «faire le bien» peut être «bon pour les affaires», de plus en plus dentreprises sengagent dans la lutte contre le sida et utilisent leur image de marque pour promouvoir des comportements sexuels à moindre risque, notamment auprès des jeunes.

    Le changement de comportement sexuel est largement reconnu comme étant une solution pour réduire le nombre dinfections au VIH, pourtant les gouvernements, les responsables religieux et les organisations de lutte contre le sida éprouvent parfois les plus grandes difficultés à en convaincre les populations, notamment les jeunes.

    Le dernier venu dans «larène», afin daborder ce problème est le milieu de lentreprise, un véritable vivier dexperts en marketing et conseil, reconnus champions lorsquil sagit dinfluencer les comportements des masses.

    Cal Bruns est lun dentre eux. Il a entre autres conçu des campagnes publicitaires destinées à vendre du Coca-Cola aux habitants des bidonvilles. Ses partenaires et lui ont désormais investi le monde de «lopportunité sociale de lentreprise».

    Depuis 2005, sa société, Matchboxology, tente dutiliser limage de la célèbre marque de vêtements Levi Strauss, afin de diffuser des messages sur le sida aux jeunes Sud-Africains.

    Lorsquil décrit le travail queffectue sa société en collaboration avec Levi Strauss, Bruns établit une distinction entre la notion de «responsabilité sociale de lentreprise», qui est un terme courant dans le milieu des affaires ainsi que dans le milieu des organisations à but non lucratif, et le principe de «lopportunité sociale de lentreprise».

    La différence, a-t-il expliqué aux délégués présents lors dune conférence organisée fin janvier à Johannesbourg, autour du thème «VIH/SIDA: impact sur lentreprise», réside dans le fait que dans le deuxième cas de figure, les actions philanthropiques dune société sont considérées davantage comme des opportunités daffaires très utiles que comme des sacrifices sur les bénéfices.

    Lempressement de grands noms tels que Motorola, Gap et American Express, à se lancer dans la «Red» campaign (campagne «Rouge»), qui consiste à prélever une somme sur la vente des produits labellisés «Red» afin de collecter de largent pour le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a démontré que «faire le bien est bon pour les affaires».

    Bruns a déclare que les distributeurs ont pris le train «Red» en marche, pas uniquement par pure générosité, mais également parce que cela stimule les affaires. Les produits «Red» répondent au souhait du consommateur de «faire le bien», mais également dêtre vu portant des marques à la mode, comme le résume le slogan du site en ligne «Red»: «Rien de mieux pour devenir un beau Samaritain!»

    En Afrique du Sud, une large campagne VIH/SIDA a permis de rehausser limage de Levi Strauss chez les consommateurs et les employés potentiels, tout en délivrant des messages de lutte contre le VIH/SIDA, à caractère attrayant pour les jeunes, un groupe à haut risque qui résiste de plus en plus aux messages des sources plus classiques, telles que les écoles et les ONG prônant des pratiques sexuelles plus sûres.

    «Nous aurions pu choisir un autre thème, mais le VIH/SIDA est le principal problème touchant la jeunesse sud-africaine aujourdhui», a indiqué Winston Pratt, directeur des ressources humaines pour Levis Strauss en Afrique du Sud. «Le groupe le plus vulnérable [à linfection au VIH] est constitué par les 15-24 ans, qui sont nos principaux consommateurs».

    En 2006, Levi Strauss a entamé un partenariat avec New Start, une ONG spécialisée dans les services de conseil et de dépistage, afin de fournir des unités mobiles de dépistage aux centres commerciaux, campus universitaires mais également den équiper les rues, dans les trois grandes villes dAfrique du Sud : Johannesburg, Durban et Le Cap.

    Les conseillers de lONG New Start ont bénéficié dune formation complémentaire relative à la manière de traiter avec les adolescents. De plus, les jeunes ont reçu des cadeaux incitatifs, tels que des entrées gratuites à «Rage for the Revolution», un évènement musical de sensibilisation, qui faisait partie intégrante de linitiative «Red for Life» contre le VIH/SIDA, organisée par le fabricant de vêtements.

    Lors de cette campagne de six semaines, 4 082 personnes ont passé un test de dépistage dans les centres médicaux de New Start, parmi lesquelles 32 pour cent avaient entre 15 et 24 ans, une tranche dâge particulièrement difficile à atteindre, dans le cadre du dépistage VIH.

    Dans le passé, Levi Strauss sest également allié au magazine ‘Cosmopolitan et dautres encore, afin de distribuer des préservatifs affichant son logo.

    «Mettez le logo dune marque très en vue sur des préservatifs, faites les figurer dans des magazines et distribuez-les aux gosses à des événements divers et dans les boîtes de nuit, et vous serez choqué par la vitesse à laquelle ils sécouleront», a indiqué Bruns.

    Levi Strauss va lancer une ligne de vêtements en 2007, comportant des slogans contre le sida tels que : «Je peux me payer tout(e) seul(e) cette bonne paire de Levis, ‘Sugar daddy» [‘papa sucre, surnom donné aux hommes dun certain âge offrant de largent aux jeunes filles en échange de faveurs sexuelles] et «Si tu as trop peur de faire le dépistage, alors tu es trop poltron pour moi».

    Brad Mears de la coalition sud-africaine des entreprises contre le sida (SABCOHA, en anglais) est convaincu quil existe un potentiel pour les entreprises, pour que celles-ci soient plus impliquées dans la lutte contre le VIH/SIDA.

    «Nous navons pas exploité le réel potentiel du secteur privé», a-t-il estimé. «Si vous voulez quune personne du monde des affaires réfléchisse au problème du VIH, il faudra alors lui parler le langage des affaires.»

    Cette approche plus «économique» de la philanthropie dentreprise sexplique en partie par un souci de durabilité, a indiqué Pratt. Le fait dintégrer des initiatives de responsabilité sociale à la principale activité dune entreprise a plus de sens que de faire des dons annuels pour une cause donnée.

    «Nous devons parcourir ce chemin ensemble», a déclaré Bruns lors de la conférence à Johannesbourg. «Sil ny a quune seule marque qui sy met, elle ne disposera alors que dune capacité financière limitée pour conduire un réel changement. Davantage de marques doivent simpliquer. Le principe de lopportunité sociale de lentreprise peut donner un nouveau visage à la lutte contre le VIH et le sida en Afrique.»

  2. La feuille de chou (de bruxelles) tient à s'associer à la campagne actuelle "Free Hug" afin de hurler toute son affection aux séropositifs de la rue.

    Il y a tout de même une difficulté : comment reconnaître, sur le trottoir, le séropositif afin de lui exprimer notre immense tendresse ? Certes, nos amis séropositifs sous traitements sont assez facilement identifiables physqiuement mais les autres ? ... ceux qui s'ignorent ou ceux qui se battent les testicules des traitements ? N'ont-ils pas droit également à des calins ?

    La feuille de chou (de Bruxelles) a une suggestion à faire : le port systématique et obligatoire (pour la bonne cause) d'un indice signifiant et bien visible ... Le ruban rouge tatoué sur le front de chaque séropositif par exemple ... ce serait plus aisé pour les caliner ...

    PS : il n'est pas possible de se servir de l'étoile jaune car ce symbole a déjà été utilisé à des fins beaucoup moins tendres ...

  3. L'Afrique du Sud a lancé un nouveau plan d'action contre le sida alors qu'une étude a souligné les terribles conséquences de l'inaction du gouvernement: 1.500 Sud-Africains sont contaminés chaque jour par la maladie.

    Le nouveau "Plan national stratégique" a pour ambition de réduire de moitié le nombre de contaminations et de proposer un traitement et un accompagnement à 80% des personnes séropositives d'ici 2011.

    Les experts médicaux veulent y voir un changement d'état d'esprit des autorités sud-africaines face à une maladie qui a déjà contaminé 5,5 millions d'habitants sur une population totale de 47 millions, et qui tue chaque jour, selon des estimations, un millier de Sud-Africains.

    "Certaines indications montrent qu'il y a eu un véritable changement au plus haut niveau", estime le quotidien Business Day mercredi dans son éditorial.

    Le gouvernement du président Thabo Mbeki est depuis longtemps accusé d'avoir sous-estimé la menace que constitue l'épidémie de sida, en demandant notamment des expertises à des scientifiques réputés pour être des "négationnistes du sida" et en remettant en cause l'efficacité des traitements antirétroviraux (ARV).

    Sous la pression de l'opinion publique, le gouvernement a toutefois lancé l'un des plus importants programmes mondiaux de distribution d'antirétroviraux - dont bénéficient aujourd'hui plus de 200.000 personnes et qui pourrait d'ici 2011 concerner un million de personnes. De nombreux observateurs politiques continuent toutefois de mettre en doute la sincérité de l'engagement du gouvernement à combattre la maladie.

    Le lancement du nouveau plan d'action a cependant suscité une vague d'espoir, en raison notamment du départ pour raisons médicales du ministre de la Santé, Manto Tshabalala-Msimang, et de la nomination de la vice-présidente Phumzile Mlambo-Ngcuka pour diriger la politique du gouvernement en matière de lutte contre le sida.

    REGARD NEUF

    Les militants associatifs se sont félicités de sa volonté d'appréhender avec un regard neuf le combat contre l'épidémie.

    Mlambo-Ngcuka a déclaré mercredi lors d'une conférence sur le sujet que le nouveau plan ciblerait en particulier les hommes dans le but de leur faire prendre conscience du danger de la maladie.

    Mais il reste la question du financement. Des responsables gouvernementaux ont indiqué que le budget initial du plan d'action s'élevait à 3,3 milliards de dollars mais plusieurs estimations évaluent à six milliards de dollars le coût des mesures.

    "Le gouvernement est-il prêt à aller chercher (l'argent) au fond de ses poches? C'est un véritable test de la (sincérité) de son engagement", s'interroge Business Day.

    Une étude publiée mercredi a souligné le coût élevé de l'inaction du gouvernement: il y a eu 571.000 nouvelles contaminations en 2005, soit environ 1.500 contaminations chaque jour, un chiffre bien supérieur aux projections du ministère de la Santé.

    Cette enquête, publiée dans l'édition de mars du Journal de l'association médicale sud-africaine, indique que les campagnes de prévention ne parviennent pas à sensibiliser les jeunes, et plus particulièrement les jeunes femmes.

    "Parmi les jeunes gens appartenant à la classe d'âge des 15-24 ans, les femmes représentent 90% des récentes contaminations au VIH (virus de l'immunodéficience humaine)", expliquent les chercheurs.

    L'étude montre par ailleurs qu'un certain nombre d'enfants ont été contaminés par le virus sans qu'il leur ait été transmis par leur mère, ce qui pourrait être la conséquence de violences sexuelles. Les habitants des bidonvilles, qui continuent de s'étendre en Afrique du Sud, sont les plus touchés par la maladie.

  4. Je ne parviens pas à insérer un panneau "free hug" ... pourtant j'aimerais contribuer à l'action et faire progrsser de façon majeure les choses ...

    Comment fait-on déjà ?

    La campagne visant à mettre les candidats actuels en scène avec "et si j'étais séropo, voteriez-vous pour moi ? " appartient aussi au génie contemporain ...

    ... en vérité et même si j'obtenais la certitude que tous ces charlots soient séronégatifs, je doute que je me déplacerais le 22 avril, y compris en étant inscrit sur une quelconque liste électorale ...

    En attendant, " Free hug" à tous ! 4-piout.gif

  5. La campagne « câlins gratuits » sera ensuite étendue à lInternet, moyen de diffusion du mouvement à travers le monde. Le site www.contreladiscrimination.org proposera aux linternautes de réaliser des « free hugs » (câlins gratuits) virtuels grâce à un avatar. Tous les « hugs » seront comptabilisés afin de matérialiser lélan de solidarité suscité. Le site donnera également la possibilité de poster des vidéos personnelles de free hugs.

    25 ans de "recherche" et des milliards de dollars pour en arriver à ce stade dans le ridicule ...

  6. Pour lInpes, « lutter pour une meilleure acceptation sociale des personnes atteintes du VIH Sida constitue un axe majeur des actions de lutte contre le VIH Sida. » « Mieux acceptées par la société, les personnes atteintes par le VIH Sida sont plus sensibles à la prévention : meilleur suivi thérapeutique, meilleure observance des traitements, renforcement plus général des comportements de prévention... À linverse, les discriminations cumulées peuvent entraîner les personnes à avoir un comportement de prises de risques » précise lorganisme.

    Cest pourquoi le Ministère de la santé et des solidarités et lInstitut national déducation pour la santé (INPES) mettent en place un plan de communication en deux volets pour lutter contre les discriminations des personnes atteintes du VIH Sida, les personnes séropositives. Une campagne « free hugs » (câlins gratuits) incite tout un chacun à étreindre son prochain dans un élan humain spontané et désintéressé. Une série de douze portraits réalisée en partenariat avec France télévisions visera également à redonner une visibilité aux personnes contaminées par le VIH Sida.

    Premier volet de cette campagne de sensibilisation avec une distribution de « free hugs » (câlins gratuits), car « séropositifs ou non nous vivons tous ensemble. » Le free hugs est un « symbole fort, une attitude positive, un geste gratuit, un élan humain spontané qui pourrait être repris par chacun pour lutter contre la discrimination des personnes séropositives, » selon lInpes.

    Pour lInpes, le principe est simple : écrire « Free hugs » (câlins gratuits) sur une pancarte, descendre dans la rue et attendre que les gens viennent vers vous et vous serrent dans leurs bras. Cest ce geste symbolique fraternel, véritable phénomène émergeant aux quatre coins de la planète qui est mis en scène pour la première fois en France dans les deux films de lINPES (40 secondes et 1 minute). Ces films à mi-chemin entre le clip et le « happening » de rue seront diffusés du 11 au 21 mars sur les chaînes de télévision hertziennes et les principales chaînes du câble pour inciter le plus grand nombre à faire de même en répétant ce geste dans la rue. Preuve sil en fallait du succès de ce phénomène, plus de 300 personnes (non castées) passant simplement dans la rue ont été étreintes pendant les deux jours qua duré le tournage du spot.

    La campagne « câlins gratuits » sera ensuite étendue à lInternet, moyen de diffusion du mouvement à travers le monde. Le site www.contreladiscrimination.org proposera aux linternautes de réaliser des « free hugs » (câlins gratuits) virtuels grâce à un avatar. Tous les « hugs » seront comptabilisés afin de matérialiser lélan de solidarité suscité. Le site donnera également la possibilité de poster des vidéos personnelles de free hugs.

  7. C'est dit implicitement dans ton texte me semble-t-il ... le boxeur cherche une "réhabilitation" via une CV ... indétectable a priori ... C'est un problème avant tout économique et professionnel.

    Des CV indétectables, il y en a des wagons ... avec ou sans "accès aux soins" ...

    De même qu'il y a des CV détectables ... avec "accès aux soins ... de mulet " ...

    C'est un peu frustrant pour l'orthodoxie, il faut bien en convenir.

    Les séropos sont un peu anarchiques dans leur devenir ... Ah si seulement tous ceux qui ne se "soignaient" pas, crevaient dans la fourchette des 8/10 ans (une "juste" sanction pour les effrontés) ... et que tous ceux qui se soignent (le plus grand nombre semble-t-il), ne crevaient qu'après 15/20 ans en menant dans l'intervalle une vie apaisée ... mais tel n'est pas le cas !

    En lieu et place, les gentils séropos mènent une vie de merde dès la prise des premiers médocs avec un stress permanent et des visites incessantes chez les praticiens ... sans même caresser l'espoir d'en remettre vraiment une couche au-delà des 8/10 ans ... très frustrant pour les toubibs et encore bien davantage pour ceux qui subissent tout cela !

    Pascal l'a dit : " c'est un pari " ... à l'aise ce Blaise ...

  8. eh bien ... la lecture des questionnaires inquisitoriaux relatifs au don de sang n'encourage pas à passer à "la question" ... d'ailleurs, elle encourage encore moins à recevoir du sang ... car ce luxe de précautions prouvent, à l'évidence, qu'ils ne sont guère sûrs d'eux s'agissant de la méthode dite de "chauffage" et la fiabilité à 100 % des produits sanguins me paraît, en 2007, encore une vue de l'esprit ...

    Quand on vient de lire les stats sur le comportement sexuel des français et surtout des françaises, il y a de quoi sourire en se disant que bien peu d'individus peuvent encore donner leur plasma !

    ... ceux qui n'ont qu'un partenaire sexuel, ne fréquentent jamais (en le sachant ou non) des porteurs de ceci ou de cela, n'ont pas quitté le territoire européen depuis 3 ans, etc ... constituent une véritable "élite" ... Les citoyens de la Cité au sens athénien du terme ! ... les autres n'étant que vulgaires métèques ...

    Eugène, Eugènie, Eugénisme (lol) ... on te réinvente cycliquement comme la vérole qui avait coutume, jadis, de s'abattre sur la bas clergé ... car bien sûr, le haut de ce clergé était si vertueux ...

  9. Le placement d'office des enfants et l'incapacité des majeurs sont des problèmes de droit et d'éthiques redoutables.

    Retirer des enfants du contexte familial pour des violences caractérisées (agressions sexuelles, ...) ou pour des séquestrations ne pose pas un gros problème dans la mesure où les faits sont établis.

    D'ailleurs, la question ne se pose pas souvent dans les faits puisque les parents concernés sont souvent en préventive ... et qu'il y a présomption de crime ou délit ... et présomption d'innocence également ... dans ce cas, la mesure est conservatoire.

    Si cette mesure est prise pour raisons économiques, là, c'est scandaleux ... si la société veut protéger l'enfant , il lui suffit de prendre une autre mesure conservatoire : la prise en charge économique de la cellule familiale (certainement pas plus onéreuse que la substitution).

    Quant au défaut de soin ... alors là, ça peut être la dérive absolue ... d'ailleurs, il convient alors de rapprocher la question des enfants de celles des adultes déclarés incapables majeurs.

    Y-a-t-il des exemples de famille ayant porté devant la justice de telles demandes à propos d'un séropositif refusant "l'accès aux soins" ? Ce serait intéressant de le savoir et de connaître la décision "du peuple" (puisque le juge intervient au nom de ce peuple).

    A la limite, ce serait plus intéressant d'étudier cet angle d'attaque que celui des procès "en contagion".

    On pourrait ainsi imaginer une mère de famille contester la capacité de l'époux refusant de se soumettre aux traitements en arguant d'une mise en cause des intérêts économiques du couple.

    La piste de toutes les dérives en deviendrait alors un boulevard pour la pensée unique.

    La décision d'incapacité majeure est l'une des plus scélérates qui soit. Elle retire subjectivement aux individus des libertés fondamentales objectives. Le vieillissement de la population et la prolifération des maladies dégénératives va sans doute poser la question avec plus d'acuité encore dans un avenir proche.

  10. Ceci étant, on constate en outre chez la plupart des sidéens qu'ils paraissent généralement bien plus âgés qu'ils ne le sont en réalité, et cumulent ainsi tous les désavantages (ou presque) des oxydants en général.

    Surtout s'ils prennent des tri thérapies et, de ce fait, perdent de kgs et voient se déplacer ceux qui restent ... Ca permet de les "identifier" aisément ... au moins un avantage sociétal ... pour les autres ... car les autres redoutent l'asymptômtique qui ressemble à tout le monde et qui mène une vie normale ...

  11. Cependant il y a encore quelquechose qui me chagrine .....pourquoi appeler le stade lésionnel SIDA .

    Pas de quoi être chagriné : le vocabulaire est du domaine du conventionnel. Par convention, l'orthodoxie (de manière assez fluctuante) a étiqueté "Sida" des ensembles de paramètres divers : taux de CD4, CV, maladies diverses, ... Cette même orthodoxie est assez gênée pour qualifier les porteurs non malades (porteurs sains ... concept abandonné semble-t-il ... puisque contagieux selon elle car le "succès" du VIH est justement du à sa contagieusité - et uniquement à cela - ... sinon, ça n'instéresserait pas grand monde) ... et que dire de la hantise de découvrir des séroreversions, là et pour eux, c'est le diable qui sort de sa boîte et la quadrature du cercle ... voilà ce qui arrive quand on positionne un "mal non vraiment défini" (quoi qu'on en dise) dans un dogmatisme carré. On peut aussi mettre (mais c'est plus facile à gérer médiatiquement) dans le panier du gênant les prostituées nigériannes qui mènent leurs activités sans protection sans pour autant répondre positivement aux tests ... alors que ...

    Quant au "vieillissement accéléré", c'est encore du domaine du conventionnel : c'est quoi un vieillissement "normal" par rapport à un "accéléré" ?

    Les maladies dégénératives sont-elles la traduction d'un vieillissement de cette sorte ? ...

    Le vieillissement, psychologiquement et médiatiquement, indique un état genre "anti-chambre" de la mort ... Comme la société occidentale réfute, parfaitement connement, cette dernière étape (au point de laisser tomber le plus souvent ceux qui arrivent à ce stade, c'est-à-dire tous ceux qui n'ont et n'auront pas la "chance" d'être fauchés en bonne santé), il y a un immense pataugeage systémique. Le meilleur exemple est celui de l'approche de l'eutanasie ... alors qu'un traitement sans détour (avec un vrai coup de main) de la question serait susceptible de rassurer tout le monde (y compris bien sûr ceux qui n'ont aucune envie suicidaire). A chacun alors de choisir sa formule de fin de vie en prenant en considération aussi cette possibilité de fin digne et douce.

    J'en parle en connaissance de cause car lorsque je fus confronté à l'annonce, j'ai hésité flingue en main ... il s'en est fallu que d'un cheveu. C'est un ami médecin qui m'a tiré de ces morbides intentions en me donnant la solution ultérieure ... du coup, j'ai été rassuré ... quand on sait ce qui est advenu après (pour moi au moins), ça laisse perplexe ...

  12. Avez-vous lu cette escroquerie très récente qui implique :

    - un chomeur astucieux ;

    - un pharmacien peu scrupuleux ;

    - des médecins complaisants ...

    Le premier, en bonne santé, allait se faire prescrire des médocs à prix d'or souffrant putativement du cancer de la prostate, de la tuberculose et du VIH ...

    Ensuite, le pharmacien lui délivrait, en lieu et place de tout cela, des cosmétiques plus facilement écoulables sur le marché parallèle ...

    300000 euros ... d'indemnités de chômage donc ... pour ce petit malin ...

  13. Tout ceci me paraît fort logique ...

    La lutte contre le vieillissement est un enjeu économique bien plus considérable que la lutte contre le VIH. Le tartinage de crèmes et cosmétiques divers a un très bel avenir alors que le présent est déjà très séduisant.

    La pub de L'oreal avec Jane Fonda, la belle des annés 60, est révélatrice ... " J'ai 68 ans, pas mal non ? " ... eh bien Jane, moi je trouve que tu les portes bel et bien tes 68 balais ... surtout si l'on considère ta préparation avant de tourner ton clip et de te remplir les poches sans trop mouiller le burnou. Les mamies d'Hollywood sont dans la même galère que leurs consoeurs (et confrères) anonymes.

    Quand on a 68 ans, on ne risque plus d'en faire 20 ou 30 ... cqfd ... même s'il paraît évident qu'une mamie s'étant tapée jusqu'à plus soif les corvées de la vie est moins pimpante qu'une autre qui a passé son temps dans les salons de beauté ...

    C'est aussi le constat du devenir comparé des travailleurs manuels et des travailleurs intellectuels ... Qui veut aller loin ménage sa monture, dit-on ...

    Le stress oxydatif est sans doute un des paramètres, avec d'autres, qui peut laisser préjuger la période du crépuscule personnel.

    Là encore, cette incapacité structurelle à admettre cet inéluctable crépuscule est sans doute aussi constitutive de stress ... on en revient aux fondamentaux. Le "combat" contre cela n'est-il pas que vain ?

    Doit-on faire montre de fatalisme ? ... oui pourquoi pas s'il est positif ... le monde occidental n'a fait aucun progrès en ce domaine ... et n'a aucune leçon à soumettre au monde oriental ou du sud. En revanche, il en a beaucoup à prendre là-bas ...

  14. (suite)

    Pour le caractère irréversible, adjectif à approcher avec prudence quand même, je pense qu'il faut comprendre une notion de "point break" qui ferait qu'un retour à une biochimie "normale" ne serait plus possible.

    La vieillesse est irréversible ... inéluctable même ... comme la mort elle-même.

    Quinqua moi-même, il est "criant" (que même si je suis en bonne santé) que des excès de charge (des valises par exemple) me créent un mal de dos encore inconnu il y a 20 ans (les rappels au réglement sont immédiats) ... de même, que j'ai besoin d'éloigner mon journal pour en lire les petits caractères ... C'est ainsi ... et c'est irréversible ... il faut s'y faire ...

  15. A mon avis, c'est peut-être le vocable "stress" qui parasite la compréhension ... puisqu'associé, en général, à un phénomène différent ... le stress mental ... un état ...

    Peut-être (même si l'usage de ce vocable est correct) serait-il mieux de parler de désordres de la chimie du corps ou de désordres métaboliques ... aux origines diverses et complexes.

    La démarche logique consisterait alors, avec des marqueurs classiques, à faire un état des lieux (et non de se précipiter sur la grosse artillerie des tris) et d'analyser tout cela avec sérieux. Ensuite, d'apporter des corrections (dans les habitudes) et, le cas échéant, des compléments pour combler des carences.

    Enfin et au vu de ces administrations, de suivre l'évolution des paramètres ... et, bien sûr, l'état général de l'intéressé.

    Est-ce que cette attitude serait plus "ruineuse" que de coller 1500 euros/mois de saloperies diverses ?

  16. Je me rappelle aussi du docteur Dupagne. Il interdit aux dissidents de venir discuter sur son forum (enfin, dès qu'ils devenaient un peu trop bons.

    Je ne connais pas mais il me semble que ce Monsieur doit rester prudent sur la question des diagnostics et des attitudes à adopter : ce n'est pas une question d'éthique mais une question de radiation de l'Ordre ...

    J'entendais l'autre jour le responsable de Doctossimo qui se répandait vertueusement (et prudemment) sur l'approche "éthique" de la médecine à distance ... il était un peu chahuté par un journaliste ...

    Il se félicitait (pour prouver qu'il participait à une réponse psychologique à de légitimes angoisses) en avançant des chiffres : " encore 4000 connexions à 3 H 00 du matin ! "

    Normal en ces conditions qu'il ne mette pas en danger la poule aux oeufs d'or ... l'audimat est excellent et donc les publicités qui abondent sur son vecteur n'en sont que plus pertinentes économiquement ... idée géniale !

    Le jour où il va céder ses parts, il pourra se retirer tranquille sur la riviera ... tant mieux pour lui ...

    Il n'y a rien d'honteux à se faire de l'argent avec une activité humaine quelconque ... y compris lorsqu'elle exploite l'irrationnel et l'intimité des personnes ... les sites de rencontres, de voyance ou que sais-je encore ... Le besoin existe ... donc il génère une activité (fort lucrative si j'en juge par l'exposé de certains résultats). Il ne me viendrait jamais à l'idée de chercher une compagne via internet ou de supputer l'inflexion du destin via une boule de crystal virtuelle mais je ne m'autorise aucunement à porter un jugement sur ceux qui ont recours à ces moyens. Il en va très différemment lorsqu'il existe une démarche incitant à l'empoisonnement ...

    Par ailleurs, ces sites qui se placent au niveau du "savoir" (en santé, en rencontre, en avenir, ...) sont quelque peu contraints d'être "interactifs" (histoire d'élargir l'auditoire et de le fidéliser) ... d'où la mise en place de forums de discussion ... c'est une opération "risquée" puisque des intervenants peuvent s'y montrer imprévisibles et ne pas nécessairement chanter les louanges de la parole convenue.

    Nous ne sommes plus tout à fait (encore que ... ) aux temps où l'officiant "disait" la vérité en récitant les évangiles à un public fidèle et soumis. Le hiératisme des textes est parfois soumis à rude épreuve ... et, sauf dans les mosquées et dans quelques rares églises bretonnes, les incantations face au sol ou les genuflexions qui font mal au dos ne sont plus tout à fait au goût du jour : qui va s'en plaindre ? ... hormis les officiants ...

  17. Je ne vois pas ce qu'il y aurait de "sacrilège" (car contraire à la pensée dominante) à s'intéresser au cas par cas aux carences éventuelles des patients (selenium, gluthation, ...) ... que le VIH soit endogène ou exogène et donc sans mettre nécessairement à terre le dogme.

    Or que se passe-t-il sur le terrain ? ... rien de tout cela à mon avis ... il y a mise en place systématique de protocole de thérapies convenues et aux effets pervers que l'on connaît.

    L'observation de l'évolution des T4 et la CV sanctionnent la "réussite" des opérations. Les effets pervers; objectifs et concrets, sont alors considérés comme étant très secondaires ... difficile, en ces conditions, de maintenir le vertueux message : " L'accès aux soins améliore le quotidien du séropositif asymptômatique " ... même et surtout en Afrique ...

    Selon une logique benoîte, on pourrait estimer (comme le dit Wally) que le recours à ces thérapies soit en dernière extrémité (en dernière intention) mais, qu'en amont, un travail sérieux d'investigation soit réalisé au niveau de ces carences et de ces troubles du métabolisme.

    Peut-on avec de telles méthodes rester sérieux avec la chimie du Vivant ? ... si complexe ... Ne la perturbe-t-on pas ... définitivement ?

    Personnellement, je pense qu'il n'y pas de "complot" (même approche que Cheminot), il y a des effets leviers qui relèvent du "politiquement correct" (comme dans l'histoire du climat) ... avec, en prime, de formidables enjeux politiques, sociaux et financiers.

  18. Bien résumé Aixur et j'ajoute que si d'aventure tu te fais suivre par un médecin de province qui essaie d'aller un peu plus loin que le copier/coller des saintes ordonnances de l'hôpital parisien, ce dernier le tournera en dérision et se foutera de sa gueule ...

    Par ailleurs, il ne t'aura pas échappé également un autre élément (pourtant plein d'orthodoxie) peut prêter à sourire : le fait que le marqueur "évolution des CD4" ne semble pas, même pas, convaincre ces parisiens dans ce cas de figure ...

    Comme quoi on peut être prétentieux et sarcastique et se prendre les pieds dans le tapis de l'illogisme ...

    Quant à l'absence de dialogue ... évidemment ... un clerc discute-t-il avec la plèbe ? C'est exactement ce qu'on constate dans la quotidien ... pour le VIH et pour le reste !

  19. je ne connais pas très bien vos opinions sur le sida, mais selon vous comment ca se ferait que dans les pays d'afrique les plus toucher par le sida et qui n'ont pas les moyens pour se payer la tritérapie, l'espérance de vie ait tant baissée et que dans nos pays où l'utilisation du préservatif et des précautions pour la transfusion ont été prises, il y ait moins de personnes contaminer et que depuis la tri thérapie, que leur espérance de vie est augmentée?

    Il n'y a aucun pays en Afrique et aucun africain (sauf quelques nababs ayant coutume de se gaver sur leurs compatriotes) qui peuvent se payer la tri thérapie. Quant aux précautions prises pour les transfusions, il ne faut ne s'être jamais rendu dans un hôpital africain pour afficher un tel optimisme.

    Pourquoi donc le sida ne flambe-t-il pas "équitablement" sur le continent noir (car c'est de cette Afrique là dont vous parlez sans doute) ?

    Peut-être qu'il faut une expérience approfondie du terrain pour apporter quelques éléments de réponse ... parmi ceux-ci, un élément important : la zone géographique.

    L'afrique équatoriale est, depuis la nuit des temps, le lieu idéal pour attraper une saloperie (une ou plusieurs) alors que l'afrique sub saharienne (par exemple) est beaucoup moins dans le viseur à ce niveau. Ceci tient évidemment au climat et au contexte : la forêt profonde humide et chaude n'a des avantages que pour les romantiques et les écologistes ...

    Les blancs qui "tournent" le savent : il est assez probable qu'un séjour prolongé en Afrique sub saharienne ne tourne pas au cauchemar question santé ... même si le paludisme, les amibioses, la tuberculose, les hépatites et autres parasitoses sont bien présents.

    En revanche et en Afrique équatoriale, la situation est bien moins favorable ... séjournez une année là-bas et vous m'en direz des nouvelles !

    Personnellement et par exemple, j'estime que prendre des antipaludéens pour aller au Mali, au Burkina, en CI ou au Ghana est une belle connerie. En revanche, redoubler d'attention en descendant vers le sud me paraît être assez sage ... encore que je préfère, même dans ce cas, le traitement minute post exposition (alfan).

    Ebola ne fait pas son nid n'importe où ... elle s'installe là où les autres saloperies prospèrent.

    Cette carte du risque n'a été en rien modifiée par l'apparition du syndrome dans les années 80. C'est ainsi depuis toujours et ce n'est pas demain la veille que les blouses blanches expatriées et en mal d'exotisme vont inverser la séculaire tendance ...

    La maladie est liée aux biotopes, soit par excès, soit par carences d'éléments divers.

    Elle est aussi liée aux habitudes humaines (quant à l'usage du préservatif en Afrique, laissez-moi sourire ... y compris dans la sub saharienne). La promiscuité familiale (tout le monde mange dans la même gamelle traditionnellement), le manque de ressources et de perspectives économiques, les conflits tribaux sont souvent à l'origine des problèmes. Ces facteurs apportent d'autres excès et d'autres carences.

    Le syndrome des années 80 dévaste socialement des individus au nord. La pression est telle que certains décident d'anticiper une fin que l'on promet incidieusement prochaine.

    Il fait encore bien pire au sud ... socialement toujours et où la famille et le voisinage ont tant d'importance. Sur ce coup là, je ne pense pas qu'on ait beaucoup "aidé" à lutter contre l'exclusion et à réduire la fracture sociale ... Mettez en plus ces "parias" sous AZT et autres et vous ne devrez pas faire un grand effort d'imagination pour apprécier les résultats ...

  20. certaines personne percoive ce changement planétaire d'une manière très négative et ont du mal à gérer tout cela

    Je ne sais pas s'il existe un "changement planétaire" mais il me semble que la connerie et l'hypocrisie sont des phénomènes permanents. Le vraiment changement serait donc que ces deux phénomènes disparaissent ... mais ce n'est pas pour demain puisque que c'est intégré dans le "génôme humain" ...

    Pour Wally et pour bien d'autres, les choses sont plus simples. Ils sont victimes d'accidents de la vie dramatiques bien concrets.

    Sans m'immiscer dans ce qui ne me regarde pas (mais en lui apportant mon sincère soutien), je relève qu'un des ses amis très proches (séropo) a décidé de mettre fin à ses jours.

    Combien sont-ils en ce cas là ? ... j'avais lu un jour qu'environ 8 % des décès imputables au VIH étaient dus à un suicide.

    Selon quel processus ? ... la pression médiatique ? la pression médicale ? la pression des proches ? les thérapies elles-mêmes ?

    Entre les décès imputables aux suicides, ceux imputables aux potions (AZT par exemple) et ceux imputables selon des normes statistiques d'une cohorte "normale", combien en reste-t-il sur le mal lui-même ?

    Quel serait l'état des lieux si on retranchait les pressions (donc les suicides) et les potions (donc les empoisonnements) ? Bien plus "dramatiques" ? ... Est-ce bien certain ?

  21. Mais qu'il y ait une tête de mort sur mon gallon d'eau de javel

    C'est un peu comme avec les cigarettes et leurs étiquettes morbides ... collées par les fabricants eux-mêmes ... sous la contrainte des pouvoirs publics ? ... Mais non ! ... sous la contrainte de la prévention du risque "judiciaire" à l'aune des indemnités obtenues par des demandeurs malicieux !

    Le fabricant se protège ainsi puisque des décisions de justice ont relevé la "méconnaissance" des malades (et des morts) de la nocivité du produit ... au moins maintenant, ces empêcheurs de faire des bénéfs en rond n'avanceront plus cet argument.

    A ce sujet et étant moi-même un gros fumeur (j'estime que ça me regarde et je dénie le droit aux empêcheurs de faire des ronds de fumée de s'introduire dans les décisions qui me concernent), je suis parfaitement conscient du caractère nocif des clopes et des cigares.

    J'observe que la campagne hystérique à l'endroit des fumeurs a été savamment préparé notamment en élargissant exagéremment le risque aux tiers ...

    Ardent partisan de la liberté de chacun, j'estime qu'il n'était pas nécessaire d'aller au-delà de la législation qui imposait des endroits fumeurs et des endroits non fumeurs dans les lieux publics. Quant à la pénalisation des infractions ... beau résultat ...

    Cela dit et en terme de responsabilité, j'observe aussi que j'ai été un ado non fumeur ... et que je suis allé au service militaire où à côté d'une solde ridicule, on m'a donné gratuitement des cartouches de clopes ... l'ennui aidant, je m'y suis mis et j'y suis toujours ... Ce sont les pouvoirs publics qui m'ont mis le pied à l'étrier ... ceux là même qui veulent me taxer et me diabolise aujourd'hui ... autre époque certes ... mais quand même ... ce serait plaidable en terme de reponsabilité ! d'autant que ça ne remonte pas à la nuit des temps : milieu des années 70 ...

  22. On a vu que le "génie économique et commercial" a permis astucieusement de remettre en route un brevet sur l'AZT en 1974 grace au surgissement du sida dans les années 80.

    C'est un peu comme si un petit malin prenait une oeuvre musicale de plus de trente ans (tombée dans le domaine public donc) et se précipitait au brevetage pour déposer un concept du genre : " Ecouter Mozart possède des vertus bénéfiques pour lutter contre la grippe aviaire ".

    La musique adoucissant les moeurs et les maux, la grippe aviaire étant redoutée par les populations, nul doute qu'il y aurait des profits à tirer pour les trente années à venir.

    Où est les "génie scientifique" dans tout cela ?

    Pour l'histoire du sida/vih, c'est encore plus symptômatique : c'est le contribuable américain qui a offert sur un plateau au laboratoire Glaxo cette idée géniale.

    Il est bien dommage qu'aucun procès (en lieu et place de ceux en diabolisation d'individus transmetteurs) n'ait été initié à l'endroit du gouvernement des Etats Unis, de Glaxo et de toutes les officines qui fabriquent et diffusent cette saloperie. Pourtant, des experts pourraient aisément démontrer les effets pervers à brève échéance de ces prises ... en revanche, ils seraient bien en peine, dans le rapport "avantages/nuisances" de prouver le bon sens de ce rapport.

    Il suffirait par exemple de tester 100 personnes et leurs globules rouges ... et de faire le tri entre ceux qui sont anémiques et ceux qui ne le sont pas.

    Une dernière remarque : s'acharner sur l'AZT est, à mon avis, une bonne chose mais qu'en est-il des autres substances ? ... Cheminot nous a expliqué les relatifs bienfaits d'une substance associée : la lamivudine ... associée d'ailleurs en bithérapie dans le combivir qui contient de l'AZT justement. Dans ce cas là, Glaxo a complété son "génie" en diffusant en un comprimé deux fois par jour le poison et le contre poison ... et a fait encore mieux un peu après en commercialisant le TRIZIVIR en associant une troisième molécule en une prise par jour ...

    Interrogez donc vos thérapeutes : " Vous savez maintenant, on ne donne plus le combivir qu'en première intention aux femmes enceintes ou aux gens exposés à un risque récent ... il y a tellement mieux maintenant "

    Ces mêmes thérapeutes vous expliqueront aussi : " Vous savez maintenant le TRIZIVIR, pourtant si en vogue dans un passé récent, est progressivement abandonné " ... Pourtant, c'était "bien" le Trizivir : une prise par jour ... super non ?

  23. Certains autres pays produisent de lAZT : cest le cas de lEspagne, du Canada, de la Russie ou du Bénin. LAZT fut inventé en 1964 dans le cadre de la recherche contre le cancer. Au début des années 80, il fut testé contre le VIH et lon découvrit son effet antirétroviral. Le brevet originel sur la molécule AZT était tombé en 1974 : le laboratoire public américain à lorigine de la découverte déposa, en 1985, un brevet sur lutilisation de lAZT contre le VIH. Un brevet dutilisation dune molécule donne à son détenteur un monopole sur la commercialisation de médicaments contenant cette molécule et devant être utilisés dans lindication qui vient dêtre découverte (par exemple lindication VIH, par opposition au cancer). Les pouvoirs publics américains cédèrent au laboratoire britannique Glaxo une licence exclusive mondiale sur le brevet dutilisation de lAZT : dorénavant, dans tous les pays où le brevet était déposé, les médecins devraient utiliser, de manière exclusive, lAZT de Glaxo pour traiter leurs patients séropositifs. _Toutefois, en 1985 un grand nombre de pays ne reconnaissaient pas les brevets, soit sur les produits, soit sur les médicaments, soit sur lutilisation du médicament. Ainsi, le brevet sur lAZT nest pas déposé dans tous les pays : il nexiste alors pas de monopole, et des versions génériques dAZT en usage anti-VIH peuvent être fabriquées ou importées. Dautre part, il reste tout à fait légal, dans les pays où le brevet dutilisation de lAZT existe, de fabriquer tous les ingrédients nécessaires à la formulation de comprimés dAZT aux doses de lindication VIH, et dexporter ces comprimés en kit vers des pays où il ny a pas de brevet sur lAZT, et où lon pourra aisément et en toute légalité reformuler le comprimé final à partir de ses ingrédients. Néanmoins, lAZT reste un vieux médicament du sida, utilisé de nos jours par une faible part des séropositifs (du moins au Nord). En effet, ce sont les antirétroviraux ultérieurs, en particulier ceux de troisième génération (antiprotéases), qui présentent le plus dintérêt pour les malades.

  24. S'il n'était pas convenu que le VIH se transmettait par contagion, il intéresserait beaucoup moins socialement et médiatiquement le groupe. Les cancers ont bien moins d'impact médiatique et pourtant ils causent bien plus d'ennuis en terme de cohorte et d'effets.

    La contagion réelle ou supposée en elle-même est le "vecteur" dominant de la psychose collective.

    Qui s'interesse, en dehors de coups médiatiques de temps à autres, aux terribles maladies invalidantes dites "orphelines" ?

    Le VIH est un cheval de Troie qui permet au groupe de s'immiscer dans l'intimité des individus et, plus largement encore, de déployer des activités Nord-Sud riches en retombées diverses.

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