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forum sidasante

Viduité

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Messages posté(e)s par Viduité

  1. Il y a surtout une bonne dose de "je-m'en-foutisme" chez certains ... et un système bienveillant qui sait taire les errements ... et un système judiciaire dont la complexité en dissuade plus d'un ...

    Quand une grosse machine qui emploie autant de monde et en fait vivre tellement plus (un peu comme l'éducation nationale) se retrouve en situation d'échec caractérisée sur des milliers, voire des dizaines de milliers de cas, on avance prudemment pour "défendre" l'Institution.

    Quand des centaines de milliers de gamins ne savent presque pas lire et pas écrire, on louvoie sur la vague d'un "modernisme dévastateur" ... et on hurle des demandes de moyens supplémentaires ... " Ce n'est pas de notre faute, c'est la faute aux autres ... " ... ou alors, on joue de la réformette à quatre balles avec des commissions, des sous commissions, des observatoires, des colloques et des séminaires ...

    Quand des milliers de gens, voire des centaines de milliers de gens, arrivent à l'hosto pas trop bien et qu'ils ressortent encore plus mal ou les pieds devant ... on surfe sur les mêmes vagues ...

    Jamais de profondes remises en cause ... ces fonctionnaires ou assimilés sont si "bien" ...

    Ce sont les piliers de notre société ... n'est-il pas ? ... et compte tenu de l'ampleur de leurs effectifs en France, ça fait un sacré paquet d'électeurs.

    ... et puis il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau ... blablabla ...

  2. Il n'est pas nécessaire de prendre des vacances à Tchernobyl pour irradier de bonheur ... se faire soigner à Lyon suffit comme le rapporte cet article du Figaro :

    Décès après une erreur de radiothérapie (journal le Figaro - avril 2006)

     

    Irradiation. Une femme, traitée par radiothérapie au Centre hospitalier de Lyon-Sud, est décédée le 11 mars dernier des suites d'une surdose de rayons due à un mauvais réglage manuel de l'appareil de soins. L'incident s'était produit en novembre 2004 et des signes cliniques anormaux étaient apparus chez la patiente dès 2005. A la suite de cet incident, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a décidé de lancer une analyse approfondie des accidents mortels en radiothérapie. L'enquête consécutive à l'accident a «mis en évidence une erreur d'unité de mesure (cm au lieu de mm) dans la définition du champ d'irradiation, cette unité n'ayant pas été précisée entre deux opérateurs».

  3. Ce sera lundi matin en principe et dans la soirée, je prendrai les airs pour l'Hélvétie ... où,, hélas, ce changement d'emploi du temps ne va sans doute pas me permettre de consulter un zurichois praticien car, et encore bien même, je ne disposerais que de trois jours ... un peu short pour les résultats.

    Je me contenterai donc des anglais.

    En attendant, je me demande bien comment je vais occuper mon week end ... après les pubs ... j'ai envie d'aller présenter mes hommages et mes voeux à Sa Très Gracieuse Majesté ... 80 balais, ça se fête !

    Peut-être me fera-t-elle chevalier de la Jarretière ...

    " Honi soit qui mal y pense ! "

    Une autre pinte je vous prie ...

  4. Ceci et s'agissant de la construction de Wally, je pense qu'il est toujours beaucoup plus facile de critiquer que de faire ...

    Dès lors qu'on n'est pas capable de faire mieux, j'estime qu'il est bien meilleur d'éviter de critiquer.

    Wally reçois mes encouragements et mes félicitations.

    Personnellement, j'aurais approché cela en intro, deux parties, deux sous parties et conclusion ... mais ce ne serait alors que la traduction d'une déformation professionnelle personnelle.

  5. "L'interprétation du langage d'observation dépend de la théorie par laquelle nous expliquons ce qui est observé"

    Cette phrase est intéressante car elle s'applique à l'observation de tous les phénomènes et à toutes les solutions qu'essaient de dégager un "humain" face aux problématiques qu'il est amené à traiter.

    J'imagine qu'un charpentier qui répare une toiture défaillante est confronté aux mêmes démarches avec son bagage technique et surtout au vu de son expérience personnelle.

    Il est plus simple d'appliquer des recettes toutes prêtes (protocoles) que de chercher des solutions individualisées.

    De même que deux toitures défaillantes ne requièrent sans doute pas une solution de restauration identique, il est hautement probable que deux séropositifs ne devraient pas être approchés de la même façon. Si l'on veut s'en convaincre, il suffit d'observer les différentes évolutions des uns et des autres.

    Or, le discours dominant est précisément de mettre tout le monde dans le même sac : "ce sont les recommandations de l'OMS ... Il faut frapper (ou il ne le faut plus) fort et frapper vite ..."

    Une des failles importantes de la thèse officielle est, comme c'est dit plus haut, d'écarter dogmatiquement l'hypothèse "stress oxydatif" (ou autre). Ce qui fait que c'est l'aveuglement, les solutions standardisées et l'engloutissement à sens unique de sommes considérables qui emportent le morceau. Ce qui fait aussi que ceux qui émettent des doutes sur cette thèse officielle se font exclure, voire diaboliser.

  6. et puis il y a les gens qui n'ont pas internet ... surtout en afrique (où les connexions rament si on n'est pas sur une ligne spécialisée) ... et pourtant la clientèle est là, dit-on souvent ...

    et il y a l'obstacle de la langue en transversalité ... et pourtant chacun sait que le VIH ne connaît pas les frontières. Prenez l'exemple de nos amis anglo-saxons : pour eux, le VIH n'existe pas ... ils ne connaissent que le HIV ... et pourtant que de ressemblance !

    Aixur, ne pourrais-tu pas faire un effort sur ton site en offrant des entrées US, Russes, Japonaises, Chinoises ou que sais-je encore ?

    Pour les OVNIS ... oui bon mais je trouve cela rigolo au fond ... D'ailleurs, je suis même aller mettre mon nez dans le topic des règles mensuelles et des tampons périodiques ...

  7. Cher Nowar,

    Ca y est, j'ai consulté le praticien britannique ... mais j'avais omis un paramètre : il faut plusieurs jours pour avoir les résultats ... donc je vais encore attendre deux jours de plus ici ... l'ennui, c'est que je vais être contraint d'écourter mon séjour hélvète ... d'autant qu'il me faudrait aussi attendre les résultats là-bas ... Le devoir m'appelle ailleurs bien que le bon air des montagnes me ferait sans doute le plus grand bien ...

    Ce soir, je vais aller au pub ... car j'avais évité, la veille du contrôle de trop forcer sur la pinte ... il y a du retard à rattraper !

    A bientôt

  8. Pas de quoi s'énerver ... on connaît la rengaine !

    Par rapport aux temps anciens, les systèmes ont un gros atout : les médias ... pour parvenir à une fin qui traversent les siècles ... formater le peuple ... afin que le plus grand nombre n'ait pas trop l'impression de se faire avoir par le plus petit nombre (qui est aux manettes bien sûr).

    Force est de déplorer que ça marche : le politiquement correct et le prêt à penser sont partout.

    Je me souviens aussi d'une autre émission de radio où de Villepin racontait son enfance ... à Caracas ... rien ne fut fait pour qu'on ne l'imagine pas dans des favelas ... alors qu'il était fils de diplomate (déjà) sans doute dans un quartier chic avec des domestiques ...

    Il "souffrait" déjà ce Dominique ... !

    Ce sont des gens comme ça qui "décident" ... qui écrivetn et disent le "droit" (à penser) ...

    Alors il n'est pas cynique de répondre à une question du genre : " êtes-vous pour l'un ou pour l'autre ? " ... " je m'en tape ... ce n'est pas ma vie "

    Ca, c'est sur le plan général et sur le plan particulier du VIH, je pense qu'il faut réagir à l'identique et effectivement aller se promener ... sans bougonner !

    Qu'ils causent dans le poste en caricaturant la question ... que veux-tu faire d'autre : ils ont la main !

  9. nous sommes assez dissidents mais une personne qui est seropositive et lis cela va se dire "bah tiens, je peux coucher sans capote donc!"..est-ce possible de moderer la chose ou est-ce que tu penses que si on met une mise en garde, on se confronte a la descreditation du plan et donc de nos idees?

    Personnellement, je pense plusieurs choses sur cette délicate question des capotes :

    1. l'évocation de la capote n'est pas compatible avec la bonne tenue et surtout la bonne suite à réserver à un repas aux chandelles avec une belle inconnue séduite (ou payée) quelques minutes auparavant ;

    2. elle n'est pas davantage compatible dans le cas d'une sympathique et conviviale sexualité de groupe avec ou sans chandelles auparavant : ça casse l'ambiance ...

    J'ai observé d'ailleurs qu'au dessert, il est parfois difficile de proposer, tout de go, à la belle inconnue (sauf si elle est rétribuée pour cela), une virée dans une boîte échangiste ... Nous nous devons de le regretter et, force est de constater, qu'il faut trop souvent attendre le troisième ou le quatrième repas pour arriver à ses fins : c'est manifestement une perte de temps.

    Conclusion : la capote et le romantisme ne font pas bon ménage.

  10. Science sans conscience n'est que ruine de l'âme.

    autre vieil adage :

    " Prendre conscience, la mort dans l'âme, des limites de la Science ruine ses clercs ".

    ... Propos tenus lors l'assemblée des actionnaires des laboratoires ROCHE où étaient invités des représentants de l'OMS ...

    Pour info : ROCHE HOLDING BJ

    Cours : 122.00© EUR

    Variation : +2.01% du jour

    Variation sur un an : +45.41%

    Conseil : consolider la position.

  11. On m'a conseillé le vin rouge, mais pas le gros rouge qui tâche !

    C'est bourré d'anti-oxydants.

    Viduité, c'est pas toi qui devait aller en Bretagne et en Suisse ? Bonne chance !

    Le Bordeaux est, paraît-il, meilleur mais moi je préfère le Bourgogne (après le JD).

    En Suisse oui (pour la semaine prochaine) mais pas en Bretagne mais en Grande Bretagne (je ne fais pas les choses à moitié) : j'y suis d'ailleurs actuellement en stage de gastronomie et je trouve qu'il y fait un peu maussade, surtout le matin. Ce n'est pas un endroit où j'aimerais passer mes vieux jours ...

  12. Connaissez-vous un moyen de nettoyer le corps rapidement de l'oxyde nitrique excessif ?

    Avec Calgon, il paraît que c'est très bien ... moi, je préfère le Jack Daniels ... mais à consommer avec modération : pas plus d'une bouteille par jour ...

  13. Il est souvent dit : " C'est en décorticant les événements du passé qu'on peut mieux comprendre ceux du présent ... "

    Il est aussi constaté que les conneries (et les saloperies) de ce même passé se reproduisent invariablement à l'envi ... une sorte de démarche cyclique incontournable.

    Il est légitime de se demander pourquoi ... peut-être que l'homo sapiens est ainsi construit ... pour reproduire de tels schémas sociaux. C'est ce qui doit le distinguer des autres espèces ... encore que certaines autres, se "genocident" aussi par atavisme ...

    Quant au parallèle fait entre la maigreur des déportés et celle des bouffeurs de tri, il n'est pas inopportun de citer :

    - des témoignages des premiers (des survivants donc) qui disaient avoir été très diversement accueillis lors de leur retour ... voire carrément écartés socialement ;

    - des propos formulés à mon endroit par un "participant à des colloques" (qui est aussi mon ami lorsqu'il ne se risque pas sur de tels terrains) : " La tri présente déjà deux avantages :

    1. de réduire la charge virale et ainsi de diminuer le risque de transmission dans les populations du tiers monde ;

    2. de mieux identifier les concernés ...

    Sur ce second point, il a raison : la tri permet d'identifier facilement un preneur de tri et un autre ... inutile de lui faire porter une étoile jaune ...

  14. Irewiss,

    Je pense que tu devrais lire aussi ce qu'a dit Cheminot à propos des tests et de leur "effet de seuil" (à moins que notre ami consente à en faire un petit résumé à ton attention).

    Cette approche va dans les sens des propos de Wally lorsqu'il dit qu'un test traduit une situation liée à un style de vie (et moi j'ajouterai : à une construction de base) particulier qui demande peut-être une attention particulière.

    Ce n'est pas Cheminot qui a "découvert" l'effet de seuil : c'est le mode opératoire technique même de ces tests ... et même si cela n'est jamais explicité auprès des intéressés.

    A ma connaissance, je ne pense pas qu'un seul séropo se soit vu dire : " Cher Monsieur, vous êtes légèrement au dessus de ce seuil (ou largement au-dessus) "

    ... de même qu'un séronéga se soit entendu dire : " vous êtes juste un en dessous ... c'est à surveiller "

    Les conclusions (avec les effets psychologiques et thérapeutiques dévastateurs que l'on connaît) sont toujours binaires et sans nuance.

    Pourtant, tout cela ne manquerait pas d'intérêt ... Comme je ne suis pas scientifique, je me suis demandé pourquoi était-ce ainsi et j'ai aussi interrogé des amis praticiens. Ils sont à classer en deux catégories :

    - ceux qui ignorent même cet effet de seuil (c'est dire leur niveau d'investissement intellectuel sur le sujet) ;

    - ceux qui le connaissent et qui embrayent sur des considérations bien peu scientifiques : " Nous appliquons des protocoles (déclinatoire de responsabilité) et nous pensons qu'un tel discours peut troubler la lisibilité de la question aux yeux du grand public qui a besoin de responses binaires justement ".

    Il ne me semble pas "extraordinaire" qu'un type puisse donc se retrouver un coup "au dessus du seuil" et un autre coup "en dessous de ce seuil" ... évidemment, cela contreviendrait à l'approche dogmatique de l'irréversibilité ... alors que scientifiquement et selon une approche moins "bloquée" personne ne risquerait de passer pour un con dans des cas "gênants" ...

    D'ailleurs, notre ami le Professeur Luc semble de plus en plus prendre ses distances avec le "tout" ou "rien" comme le rapporte un article récent que j'ai couché sur un topic voisin (l'histoire des co-facteurs) ... Ce n'est pas de l'attaque frontale mais ça ouvre de nouveaux champs ...

  15. Une chose m'a toujours un peu surpris dans la démarche officielle lorsque je m'y intéressais encore :

    1. d'un côté, ils disaient que tout cela était "incroyablement complexe" ... bonne chose pour expliquer le blocage en terme de résultats constatés ;

    2. d'un autre côté, les réponses thérapeutiques (et comportementales des praticiens concernés) étaient incroyablement basiques et standardisées.

    J'ai souvent fait des parallèles avec la religion (c'était par dérision certes mais pas seulement ...) et ces parallèles sont très nombreux.

    Dans le cas de la "pathologie", nous avons des "patients" (assez fidèles faute de mieux) et des "clercs" (les médecins).

    Dans le cas de la religion, nous avons des "fidèles" (assez patients également) et d'autres clercs (les curés).

    Dans l'un et l'autre cas, nous sommes en présence de "doctrines" et de "rites" ... Pour le rite du VIH, nous avons le test Elisa (positif bien sûr) et le second de confirmation, le WB ... pour celui de la religion, nous avons le baptême (en première intention) et une autre sorte de "confirmation".

    Le rapprochement ne s'arrête pas là :

    La vie éternelle (ou rallongée) entre dans le dispositif et bien entendu son contraire pour l'impatient ou le trop peu fidèle ...

    La diabolisation, l'excommunication dans l'un et l'autre des cas ...

    En fait, dans les deux cas de figure, il y a comme une "nécessité sociale" à cornaquer les choses selon des schémas similaires ... et, par ailleurs, un grand intérêt fincancier en background ...

    Bon là je suis cassé par les heures de vol ... et je vais aller jeter un oeil pour voir si le petit déj est prêt ... une dure journée s'annonce ...

  16. Bonjour les gars,

    J'ai arreté la tri et je bois depuis 8 jours le g5.

    Je ne m'attendais pas à ce que je vive des moments aussi durs de ma vie, je suis mal, j'ai froid et très fatiguée Je ne fais rien de mes journées car impossible de se lever. En ce moment meme, je suis mourante, j'ai vomi ce matin un liquide jaune foncé, pour me deplacer, je rampe. Je voudrais savoir si c'est normal tout ça ou alors j'ai fait une grosse betise de ma vie, aidez-moi vite svp?

    Attention à ton clavier car celui-ci n'apprécie sûrement pas le liquide jaune foncé ...

    Si tu peux tapoter, tu peux donc ouvrir la télé pour t'occuper : regarde Derrick !

    Au fait, c'est quoi ce G5 que tu prends ? ... ça n'a pas l'air terrible pour te mettre dans un tel état ... tu devrais arrêter ...

    ... ou alors tu reprends les bonnes potions de l'oncle ROCHE ... avec elles, tu vas sûrment péter la forme ... remarque que si tu dégueules déjà du jaune, il risque d'y avoir du vert aussi après ...

  17. Bon Nowar,

    Je dois boucler mes malles ... l'aéronef doit déjà être sur le tarmac ... j'emporte deux costumes austères et des chemises impeccablement repassées par ma gouvernante ...

    Si tu regardes l'autre topic, j'ai mis un article que je trouve intéressant "santétropicale" ... et qui me permettera, auprès des praticiens à consulter, d'insister sur le souci jaloux que j'apporte à une bonne hygiène de vie.

    Pour l'occasion donc, je serai :

    Non fumeur (j'ai une bombe pour éliminer les mauvaises odeurs) ;

    Végétarien (mais pas trop quand même) ;

    Non buveur (uniquement de l'eau minérale et quelques austères tisanes) ;

    Bloqué, par répulsion, sexuellement depuis toujours à l'égard des femmes et plus encore à celui des hommes (voire même impuissant par choix délibéré) ;

    Enseignant bénévole dans une institution de bienfaisance sur des thèmes aussi porteurs que " la haine de la sodomie" et celle de "la sexualité de groupe" ... ou encore " les vertus de la vie unitive et méditative "

    Si tu vois autre chose, dis le moi ... que j'apparaisse sous mon meilleur jour.

  18. Article sur santétropicale.com

    On avance dirait-on ... mais chez les co-découvreurs ...

    Plus la recherche avance dans des domaines autres que la virologie, plus des scientifiques comprennent à quel point le stress ou la nutrition, par exemple, peuvent influer sur le cours de la maladie. Cela paraît essentiel en cas de Sida déclaré ; et aussi très important dans tous les cas de séropositivité au VIH.

    « Une grande partie de mon travail avec les patients atteints du cancer ou du Sida consiste à leur apprendre à rester dans la réalité du présent pour éviter qu'ils ne succombent aux peurs inutiles. Cette démarche est capitale pour maintenir une bonne immunité et aider au retour de la bonne santé. Car le pouvoir des croyances sur la santé du corps est bien réel».

    Qui parle ? Un charlatan ? Un gourou ? En fait, la citation est extraite du livre que vient de publier le Dr Thierry Janssen, chirurgien, psychothérapeute et enseignant en faculté de médecine (1). Ce livre décrit une « révolution médicale» en cours : de plus en plus de patients ont recours aux médecines non conventionnelles, lesquelles sont de plus en plus validées par la recherche scientifique. Les troubles que l'on qualifiait naguère de psychosomatiques, domaine des psychologues méprisé par la médecine basée sur la biochimie, sont maintenant éclairés par la psycho-neuro-endocrino-immunologie.

    Et le Dr Janssen explique, entre autres, se fondant sur des faits scientifiquement démontrés et publiés dans la littérature médicale, comment notre système immunitaire est influencé, renforcé ou déprimé, via les systèmes nerveux et hormonal, par nos émotions et nos croyances. Une anecdote le montre bien : «Au début de l'épidémie de Sida, dans les années 1980 à San Francisco, une aggravation de l'état de jeunes patients séropositifs semblait survenir de façon quasi-systématique un nombre précis de semaines après le diagnostic de la contamination. Un point commun reliait ces patients : ils avaient tous lu un article dans un magazine gay selon lequel la maladie évoluait de manière fatale après ce délai précis. Le démenti de cette information erronée permit de lever le sort jeté à ces patients». Le rôle du stress (individuel, social, violences, guerres, etc.) et des conditionnements psychologiques (stigmatisation des séropositifs ou des malades, croyance que Sida égale mort) n'est pas moins important en Afrique qu'ailleurs. On peut considérer que ces facteurs font partie de l'ensemble des cofacteurs influant sur la maladie et la santé.

    Malnutrition, bactéries...

    Si le Pr Luc Montagnier ne nie pas le rôle des stress, il parle plus volontiers d'autres cofacteurs : « Il y a bien sûr beaucoup d'immunodéficience liée à la malnutrition (...) Et il y a d'autres facteurs qui ont été apportés par l'extérieur, d'abord dans les villes qui étaient en contact avec des touristes (...) Ils apportaient quelque chose, un facteur, qui a augmenté la virulence et la transmissibilité du virus, et on revient à la théorie des cofacteurs bactériens que je soutiens depuis une dizaine d'années (...) Du fait de l'usage immodéré des antibiotiques, on a poussé un certain nombre de bactéries à prendre des formes analogues à celles des mycoplasmes. Et c'est l'ensemble de ces formes qui a rendu hautement transmissible le virus par le sang et par les voies sexuelles». De plus, «la transmission sanguine du virus en Afrique est totalement sous-estimée, via l'usage de seringues, de canules, d'instruments peu stériles.» (2) D'autres facteurs favorisant l'aggravation de l'immunodéficience ont été identifiés : les maladies sexuelles; les parasitoses, mycoses et infections intestinales, si courantes en Afrique; le stress oxydatif, qui endommage les cellules lors d'inflammations et d'infections chroniques et pourrait jouer un rôle important dans l'évolution vers le Sida; l'alcool qui, en fragilisant les cellules de la bouche, augmenterait le risque de transmission par voie orale; chez les femmes, la fragilité de la muqueuse utérine et vaginale, surtout au cours des règles ou en cas de mycoses et d'infections récurrentes...

    Sur tous ces facteurs, il est possible d'agir. Par une nutrition saine, de l'eau potable, des compléments naturels antioxydants, des immunostimulants, des plantes antiparasitaires, des stratégies visant à réduire les mycoses, des techniques de gestion du stress, etc. Pour l'Unesco, le rôle de l'éducation à la prévention est primordial : «Les campagnes qui ne font état que des aspects négatifs peuvent engendrer la stigmatisation, la discrimination et peuvent même parfois exacerber les risques. C'est pourquoi les changements d'attitude induits par l'éducation à la prévention sont nécessaires non seulement pour ceux qui sont directement touchés mais aussi pour toute la communauté de sorte qu'elle reste source d'intégration et de soutien». (3).

    Mieux impliquer l'immunité

    Pour l'heure, l'OMS constate que « l'épidémie distance toujours la riposte ». « Je pense que nous avons besoin de nouvelles idées, déclarait en février à l'occasion du CROI (Conférence annuelle sur les rétrovirus) le Dr Stephen O'Brian, chercheur au Laboratoire d'étude de la diversité du génome humain. Nous ne disposons pas de médicaments pour guérir le Sida, et les antirétroviraux que nous avons développés pour réduire efficacement la charge virale produisent des effets secondaires sérieux (...) Tout cela ne peut être satisfaisant pour les 40 millions de personnes infectées dans le monde». Ces thérapies, logiquement, ont tendance à sélectionner les virus multi-résistants. Le Pr Montagnier est lui aussi d'avis que « la trithérapie n'est pas une solution à très long terme» et qu'il faudrait, tout comme le juge le Pr Jean-François Delfraissy, directeur de l'ANRS (Agence nationale française de recherche sur le Sida), susciter aussi une implication de la réponse immunitaire du patient. En attendant des nouvelles voies de recherche, une prévention prenant en compte l'ensemble des cofacteurs paraît plus que jamais souhaitable. Elle est parfois pratiquée sur le terrain mais les malades et les séropositifs ne sont pas encore assez informés sur son importance pour leur santé.

  19. Je prends les airs demain ... nous verrons bien donc ... dans un sens ou dans un autre, ça ne changera pas grand chose en ce qui me concerne.

    J'avais déjà fait cela en 2001 mais je m'y étais pris comme un con en annonçant d'emblée la couleur ... donc la réponse fut mi-chèvre, mi-chou :

    Elisa douteux + re Elisa douteux + WB curieux = vous êtes bel et bien plombé ... le doute n'est pas permis. D'ailleurs, ils m'avaient dit " Vous prenez bien vos médocs ? " (j'ai répondu oui alors que c'était non depuis deux ans) et la conclusion fut encore plus définitive : " Tout s'explique ... ce sont les effets bénéfiques ... "

    Donc, nous allons voir si en ne campant pas le décor d'entrée, l'équation sera différente ...

  20. Je pense que tu gagneras à te présenter en monogame assidu, bon père de famille, d'une fidélité à se faire pâmer notre excellent ami benoît, d'une moralité au béton sans fissure. De ce fait, il te faudra certainement convaincre le praticien de ton désir profond de faire ces tests, et peut-être, t'appuieras tu sur un désir d'exemplarité pour tes collaborateurs..... etc.....

    Pour ce qui est de la gastronomie, la brittanie ne me paraît pas être ce qui se fait de mieux, et donc je te souhaite bon courage

    Douterais-tu un seul instant de mon assidue monogamie, de mon engagement paternel et de ma fidélité sans faille à ma jeune compagne ? 4-piout.gif

    Seules peut-être quelques envahissantes transaminases pourront trahir une (trop forte ?) propension à goûter à quelques maltes (on me le fit déjà observer jadis) ... Je vais donc choisir un praticien écossais, ça doit se trouver à London.

    Pour le reste et s'agissant des investigations moins conventionnelles, j'avais bien pensé à me déguiser en ecclésiastique (même pas monogame donc) mais je tiens à rester crédible. Je ne pense pas avoir le physique de l'emploi.

    Bien entendu, je vais taire mes multiples séjours africains et asiatiques qui pourraient laisser à penser que l'honnête homme qui se présente à la confession, a pu, un soir ou un autre de grande solitude, succomber aux charmes tarifées (ou non tarifées) de quelques gourgandines stéatopyges (pour l'Afrique) et avertis (pour l'Asie).

    Il va sans dire que si je commençais par expliquer d'où je viens ou je repars, mes résultats en souffriraient considérablement.

    Cette idée d'exemplarité pour mes collaborateurs me séduit assez ... d'autant qu'elle ne m'a jamais vraiment traversé l'esprit ...

    Je te donnerai les conclusions de tout cela dès mon retour mon cher Nowar !

  21. Bon ... comme je suis amené à partir pour raisons professionnelles quelques jours en Europe, je vais mettre à exécution un " vieux" projet ...

    Ce projet consiste à aller refaire les tests initiaux.

    Comme je vais chez les grands bretons et les helvètes, je vais y distraire quelques heures pour faire cela.

    Je vous tiens informé.

    A +

    PS : j'envisage l'angle d'attaque selon le schéma suivant :

    " Voilà Docteur, comme je pars loin dans pas longtemps, j'aimerais faire un petit bilan de l'état du matériel et puisque je suis très sensible aux excellentes campagnes récentes AIDS, faites moi voir au passage un test de ce genre ... en plus des graisses, sucres et autres paramètres de ce genre "

    Ca vaut bien quelques £ et quelques FS ...

  22. Tu dis "pressés" pour ces gens qui viennent de basculer ... je pense qu'en fait, il vaudrait mieux dire " pris à revers " ...

    Au-delà de la question "je croque, je ne croque pas", il y en une autre que chacun peut se poser dans ce cas là : " est-ce que je fous ma bagnolle contre un arbre ou pas ? ".

    Tu admettras que dans ce second cas et selon la réponse apportée, il n'y a plus lieu d'attendre et de croquer ou de ne pas croquer ...

    Prenons l'exemple de la fille d'Alsace qui a fait cela (l'affaire du contamineur en prison pour 6 ans). C'est tellement simple d'avoir mis en cabane ce type : tout le monde est satisfait ... les parents, la société, ...

    A aucun moment, on ne s'est dit : " ... et si la bagnolle dans l'arbre était la conséquence directe de ce test à la con ? "

    Combien y en a-t-il des cas comme celui là ? ... ca entre aussi dans les stats de la pandémie ?

  23. En fait Wally, je pense (ce n'était en aucun cas une critique à ton endroit et je salue ton effort) que tout dépend du public à atteindre.

    Au-delà des questions/réponses idiotes, style Doctossimo, qui ne font que conforter (bêtement certes) les thèses officielles, il y a toujours "urgence" à répondre à ceux qui sont confrontés à un changement de statut (sérologique) soit pour eux-mêmes, soit pour un proche.

    Ces gens là ont des décisions à prendre confrontés qu'ils sont au rouleau compresseur de l'intox institutionnalisée. Tu as parfaitement compris de quelle décision il s'agit : j'en croque ou je n'en croque pas. Cette décision n'est pas neutre pour leur devenir en général et pour leur quotidien en particulier dès la prise de ces trucs là (d'ailleurs, la thèse officielle ne contre pas sur ce plan, elle serait bien en peine de le faire).

    Un tableau recueillant toutes les infos disponibles sur le sujet est très approprié et, au demeurant, il peut aussi être accompagné d'une espèce de "précis" (assez rapide donc) mettant en main les arguments et les contre-arguments dans le cadre précité.

    Je me souviens de mon propre cas lorsque je fus confronté à cela ... J'avais posé au "praticien" la question "type" (je ne dois pas être le seul à poser cette question) : " ... Que se passerait-il si je ne prenais rien ? "

    Il m'avait répondu : " eh bien dans trois ou quatre ans, vous reviendrez me voir avec une pneumonie et/ou une toxoplasmose ... "

    Voilà ce que j'ai eu comme "intéressante" réponse en 99 ... 7 ans donc ...

    Pendant 3 mois, ledit praticien a emporté le morceau sur ce fondement ... et m'en emmené au bord du trou au terme de ces trois mois ... (ce n'est pas une image).

    Bien sûr, on peut toujours raconter des choses du genre : " Vous, ce fut particulier ... vous n'avez pas supporté les médocs " ... il est même possible d'en rajouter une autre couche : " Vous (toujours), c'est aussi particulier ... 7 ans sans problème après ... mais ça ne durera pas "

    Ce qui est certain, c'est que si j'avais persévéré au delà des trois mois de prise, les 7 ans auraient été soit l'enfer, soit n'auraient pas été du tout (hypothèse très probable).

    Cette expérience n'est pas de nature à dicter une conduite puisqu'elle ne vaut que pour elle-même ... mais tout de même, en quoi est-il "monstrueux" de faire comprendre, simplement, à des "novices" de quoi il en retourne au juste ... Des contre-exemples existent ... eh bien citons les aussi ... citons aussi, toutes les conditions des situations en faisant le tri entre les effets pervers des médocs et le "mal" proprement dit (pas facile j'en conviens).

    Donc voilà, je te suggère de faire une espèce de synthèse destinée à un groupe d'individus qui, à un moment donné, n'a plus tellement la lucidité de laisser agir leur libre-arbitre.

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