Cet article évoque la maltraitance pharmacologique exercée dans un home d’enfants de NIC. C’est une histoire très sujette à controverse, et pourtant elle se fonde uniquement sur des faits et sur un bon reportage. J’espère que vous la trouverez aussi intéressante et choquante que moi quand je l’ai découverte.

Nous cherchons une revue imprimée pour publier l’article complet. Si vous dirigez ou travaillez dans un journal honnête et de bonne qualité, qui a un lectorat d’une importance raisonnable et un site web actif et de bonne qualité, merci de me contacter : liamscheff@yahoo.com (France. Mark Griffiths: information@sidasante.com)

La maison construite par le SIDA
(extraits)

Liam Scheff

 

Introduction

Sur les Washington Heights de New York, il y a un bâtiment de 4 étages appelé Incarnation Children’s Center (ICC). Cette bâtisse, qui était auparavant un couvent, est maintenant un centre d’accueil pour des enfants qui ont été enlevés à leurs familles par l’Agency for Child Services (agence d’aide à l’enfance). Ces enfants sont noirs, hispaniques, et pauvres. Dans la plupart des cas, leurs parents ont des antécédents de toxicomanie et beaucoup de leurs mamans sont mortes. Lorsqu’ils sont placés dans l’ICC, les enfants sont enrôlés dans une étude sur les médicaments financée par le NICHD (l’Institut National des Allergies et des Pathologies Infectieuses, une division du NIH), en collaboration avec les plus grandes laboratoires pharmaceutiques du monde, GlaxoSmithKline, Pfizer, Genetech, Chiron/Biocine, et d’autres.

Les produits administrés aux enfants sont toxiques. On sait qu’ils provoquent des mutations génétiques, des insuffisances organiques, la destruction de la moelle osseuse, des déformations physiques, des lésions cérébrales et des pathologies cutanées mortelles. Si les enfants refusent de les prendre, on les maintient et on les leur donne de force. Si les enfants continuent à résister, on les envoie au Columbia Presbyterian Hospital, et un chirurgien pratique une gastrostomie (on leur place un tube qui traverse la paroi abdominale et va jusque dans leur estomac). Ensuite, les médicaments sont injectés directement dans leur tube digestif.

En 2003, 2 enfants âgés de 6 et 12 ans ont eu de sévères convulsions liées à la toxicité des médicaments. L’enfant de 6 ans est devenu aveugle. Les 2 enfants sont décédés peu de temps après. Un autre enfant de 14 ans est décédé récemment. Un enfant de 8 ans a subi 2 chirurgies plastiques pour enlever 2 volumineuses tumeurs graisseuses situées dans son dos.

Ce n’est pas de la science fiction. C’est de la recherche sur le SIDA. Les enfants admis à l’ICC sont nés de mères séropositives pour le VIH, ou sont eux-mêmes séropositifs. Cependant, il n’a été expliqué ni aux parents, ni aux enfants, que les tests de dépistage du VIH sont totalement inadaptés (1, 2). Le test du VIH réagit de façon croisée dans près de 70 circonstances dont certaines sont fréquentes, ce qui donne un résultat faussement positif. Ces circonstances incluent les rhumes, l’herpès, l’hépatite, la tuberculose, la toxicomanie, les vaccination, et, ce qui est encore plus inquiétant, une grossesse récemment terminée ou en cours  (3, 4, 5). Cette inadéquation des tests est double, parce que les facteurs qui font qu’un test est faussement positif chez une femme enceinte pourront être transmis à l’enfant, qui sera lui aussi diagnostiqué à tort comme positif.

La plupart d’entre nous n’ont jamais entendu dire cela auparavant. C’est indiscutablement l’un des plus grands secrets de la médecine. Toutefois, la très mauvaise fiabilité des tests de dépistage du VIH est un fait bien connu des chercheurs, mais les chercheurs ne le disent pas aux médecins, et ils ne le disent certainement pas aux enfants admis à l’ICC, qui servent de cobayes pour la prochaine génération de médicaments contre le SIDA. L’ICC est gérée par le Prebyterian Hospital de l’Université de Columbia, en relation avec Catholic Home Charities, par le biais de l’Archidiocèse de New York.

Sean et Dana Newberg sont 2 des enfants admis à l’ICC. Leur mère était toxicomane, et elle était incapable de s’occuper correctement d’eux ; ils ont donc été placés, jusqu’à ce que leur grand-tante Mona les adopte. Mona Newberg est enseignante à New York, et elle a un doctorat en matière d’éducation. Elle a adopté les enfants alors que Sean avait 3 ans et Mona 6 ans. Elle avait déjà pris en charge leur frère aîné, qui n’a jamais été testé pour le VIH, n’a jamais reçu de médicaments contre le SIDA. Il est maintenant adulte, en bonne santé, et il travaille dans la Marine.

Leur mère consommait de l’héroïne et du crack depuis son adolescence. Elle a subi un test de dépistage du VIH dans les années 80, et a été décrétée séropositive. « Elle avait eu 3 enfants avant Sean et Dana », dit Mona. « Personne ne nous a dit que le test pouvait être faussement positif en cas de toxicomanie, sans parler de la grossesse. Ce n’est pas un test fiable. »

Suite aux résultats du test, les médecins du Columbia Presbyterian ont placé Sean sous monothérapie par AZT alors qu’il était âgé de 5 mois. La prescription d’une monothérapie par AZT est actuellement considérée comme une faute médicale, car ce produit peut provoquer des maladies potentiellement mortelles, comme par exemple une anémie mortelle.

Sean a été en réanimation à 2 reprises suite à la prise d’un médicament contre le SIDA, la névirapine. Dana a été mise sous traitement contre le SIDA en 2002, alors qu’elle n’était pas malade. Depuis qu’elle a commencé à prendre ces médicaments, Dana a développé un cancer.

Les 2 enfants ont été placés à l’ICC et y ont été gardés contre leur gré et contre la volonté de Mona pour une seule raison : Mona avait remis en question l’innocuité des médicament contre le SIDA, AZT, Névirapine et Kaletra, et avait arrêté de les donner aux enfants quant elle avait constaté que cela les rendait malades. Pendant l’été et l’automne 2003, j’ai été voir Mona, Sean, Dana, et l’ICC. J’ai parlé à Mona de son expérience et de sa décision.

    


Liam Scheff : Qu’est-ce qui vous a amené à vous poser des questions sur l’innocuité du traitement ?

Mona Newberg : Lorsque Sean est arrivé chez moi à l’âge de 3 ans, il était un légume. Il n’avait jamais mangé d’aliments solides. Il avait une sonde nasogastrique (un tuyau qui allait jusque dans son estomac en passant par son nez). Les médicaments contre le SIDA modifient la perception du goût. L’AZT, particulièrement, le fait d’une telle façon que les enfants ne perçoivent plus le goût des aliments et ne mangent plus. Les infirmières donnaient à Sean de l’AZT, du Bactrim, et 6 boites de Pédiasure par jour avec cette sonde, qu’il a gardé dans son estomac pendant plus de 2 ans. Personne ne s’est jamais préoccupé de la lui changer.

Quand Sean est arrivé chez moi, j’ai continué à lui donner les médicaments pendant encore environ 5 mois. Mais à chaque prise il devenait plus faible. Alors je me suis dit, c’est quand même curieux, tous ces produits sont supposés lui permettre d’être en meilleure santé, alors pourquoi va-t-il de plus en plus mal ?

[Mona a alors décidé d’arrêter de donner à Sean ces médicaments, et a constaté que sa santé s’améliorait lentement mais constamment. L’agence de protection de l’enfance n’a pas approuvé sa décision de refuser de donner de l’AZT à Sean, même si ce produit le rendait malade, et l’a inscrite à la consultation d’un médecin de Beth Israel.]

Mona : Une personne de l’agence de protection de l’enfance est venue chez moi, et m’a dit qu’elle devait inscrire l’enfant chez un médecin spécialisé dans les maladies infectieuses, le Dr Howard, au Beth Israel. J’emmenais Sean et Dana chez un médecin spécialisé en médecine naturelle, et ils étaient alors tous les deux forts et en bonne santé. J’ai donc répondu qu’ils avaient un médecin. On m’a répondu : « Il n’est pas bien du tout, vous devez aller voir le Dr Howard maintenant. »

Howard a été un désastre pour les enfants. Il a ignoré la seule chose préoccupante chez Sean à ce moment, ses problèmes pulmonaires, et a insisté pour qu’il reçoive un nouveau médicament contre le VIH. Il a dit : « C’est un nouveau médicament miracle. Il vient juste d’être commercialisé. Je vous garantis que si vous le donnez à Sean, vous aller constater un miracle. »

LS : Quel était ce médicament miraculeux ?

Mona : La névirapine. Howard a prescrit de la névirapine à Sean. La santé de Sean s’est immédiatement détériorée. Il est devenu plus malade, ses poumons se sont congestionnés, il a perdu du poids, ses joues ont fondu, il a commencé à avoir des problèmes hépatiques et spléniques. 6 mois après le début du traitement par névirapine, il a fait une insuffisance organique totale. Il est resté en réanimation pendant 2 semaines à l’Hôpital Beth Israel. Alors, j’ai fait quelques recherches sur la névirapine, et j’ai trouvé qu’elle induisait des insuffisances organiques et le décès. Quand Sean est enfin sorti de réanimation, Howard l’a fait placer dans un autre service. 6 mois plus tôt, il était en bonne santé. Et maintenant, ils me disaient de me préparer à sa mort.

[Mona a réussi à faire sortir Sean de l’hôpital et à le ramener chez elle. Elle a arrêté de lui donner de la névirapine, et la santé de Sean s’est progressivement améliorée. Elle a ensuite été contactée par une personne de l’agence pour la protection de l’enfance, afin de placer Sean à l’ICC.]

La personne de l’agence pour la protection de l’enfance m’a dit qu’elle pouvait faire admettre Sean à l’ICC jusqu’à ce qu’il soit en meilleure santé. Elle m’a dit que l’ICC était un endroit merveilleux. Elle m’a dit que dans 4 mois il serait en assez bonne santé pour revenir à la maison. L’ICC a arrêté de donner de la névirapine à Sean, et l’a mis sous Viracept, Epivir, Zerit et Bactrim. Sean allait mieux après l’arrêt de la névirapine, mais les nouveaux médicaments l’ont à nouveau rendu malade, juste un peu moins. Il avait du mal à marcher, et ses bras et ses jambes sont devenus encore plus maigres.

J’ai été voir Sean à l’ICC pendant 5 mois. Après, j’ai voulu le ramener à la maison. Ils m’ont dit : « Nous ne recommandons pas le départ de Sean. Vous avez la réputation de ne pas donner les médicaments. »

LS : L’ICC a refusé de laisser sortir Sean ?

Mona : Oui. Ils l’ont gardé pendant un an et demi. J’ai dû faire appel à un avocat pour arriver à le faire sortir.

LS : A quoi ça ressemblait pour Sean, à l’ICC ?

Mona : Il y avait des enfants dans des fauteuils roulants, avec des béquilles, avec des déformations. Il y avait des bébés AZT. Leur tête avait une forme anormale, avec les yeux très espacés et enfoncés. Les médicaments provoquent d’importants problèmes de développement. De nombreux enfants avaient des malformations, des membres grêles, des ventres distendus. Beaucoup avaient des troubles d’apprentissage de la lecture. Les enfants admis à l’ICC sont traités en permanence avec toutes sortes de médicaments. Lorsque les enfants refusent de les prendre, les infirmières les maintiennent et les leur donnent de force. Sean voulait de toutes ses forces partir de cet endroit.

Pendant mes visites, j’ai constaté que de nombreux enfants de l’ICC avaient un tuyau qui pendait sous leur maillot de corps, et je me demandais ce que c’était. Alors un jour, j’ai vu une infirmière arriver avec tout un chariot de médicaments et de seringues, et je l’ai regardé injecter les médicaments dans le tuyau qui sortait de l’estomac des enfants. Je n’arrivais pas à le croire. J’ai pensé, mon Dieu, qu’est-ce qui se passe ici ?

Tous les enfants qui avaient un tuyau placé dans leur estomac recevaient les médicaments par ce tube, depuis les enfants de 3 ans jusqu’aux adolescents. Cela m’a horrifié. Je ne pouvais pas comprendre pourquoi. Quand je l’ai compris, j’ai pensé que sûrement cela devait être illégal. Cela ne pouvait certainement pas être fait légalement.

J’ai parlé des questions que je me posais à la personne de la protection de l’enfance qui suivait Sean. Je lui ai dit : « Est-ce que vous savez ce qu’ils font à ces enfants là dedans ? Ca me rappelle les nazis en Allemagne. » Il m’a répondu : « Ils font des choses merveilleuses pour ces enfants. » J’ai appelé à Albany, la capitale de l’état, et j’ai parlé à [nom de la personne supprimé] de l’Institut du SIDA du Département d’Etat de la Santé. Il m’a répondu : « Que voulez-vous qu’on fasse si ces jeunes enfants refusent de prendre les médicaments ? Comment pouvons-nous sauver leur sauver la vie si nous ne leur faisons pas cette opération ? »

LS : Qui effectue cette opération ?

Mona : Les enfants sont envoyés au Columbia Presbyterian pour l’opération. Elle est faite par leurs chirurgiens.

[Mona décrit les enfants qui sont décédés à l’ICC. Deux enfants âgés de 6 et 12 ans, ont eu de sévères convulsions iatrogènes. L’un est devenu aveugle, et tous les deux sont décédés peu après. Amir, 9 ans, a eu plusieurs opérations pour enlever des tumeurs graisseuses apparues sur son dos et ses épaules. Ce type de tumeurs (lipodystrophie) est un des effets secondaires de certains médicaments contre le SIDA, les inhibiteurs des protéases. « Les enfants de l’ICC qui n’avaient pas de gastrostomie étaient nettement en meilleure santé et vivaient nettement plus longtemps que les enfants qui en avaient une », dit Mona].

LS : L’ICC participe à un programme national d’études sur le SIDA. Avez-vous jamais signé un formulaire autorisant l’entrée de l’enfant dans une étude pharmacologique ?

Mona : Non, jamais. Mais la personne de la protection de l’enfance a signé à ma place, quand je n’ai pas voulu donner les médicaments à Sean. Quand j’ai dit « Non », cette personne a pris le formulaire et a dit « Je vais le signer, ce n’est pas nécessaire que vous le fassiez. » Ils changent constamment le traitement, et ne me demandant jamais si je suis d’accord.

Actuellement, la plupart des enfants sont sous Kaletra. Ce produit a été approuvé en un temps record. Il a commencé à être utilisé avant même la fin des tests. Mais ils savaient une chose au sujet du Kaletra. Il provoque des cancers. C’est marqué sur la notice, ce produit induisait des cancers en expérimentation animale.

Je me suis battue pendant un an pour ramener Sean à la maison. L’ICC voulait le mettre dans un centre d’accueil où une personne serait payée pour lui donner les médicaments tous les jours. J’ai trouvé un avocat, et nous avons finalement réussi à sortir Sean de là. Mon avocat a réussi à mettre la main sur le dossier médical de Sean à l’ICC. Il m’a dit : « Sean a été torturé dans cet endroit. Il a été torturé. »


Médicaments utilisés dans les études conduites à l’ICC, au Columbia Prebyterian,
et dans des centaines de services de pédiatrie spécialisés dans le SIDA partout dans le pays :

Médicament

Laboratoire pharmaceutique

Toxicité connue (notice d’utilisation du laboratoire)

Effet thérapeutique reconnu (notice du laboratoire)

Rétrovir (AZT)

GlaxoSmithKline

Le Rétrovir a été associé à une toxicité hématologique : neutropénie *, anémie sévère.

La prise prolongée de Rétrovir peut induire une myopathie.

Ont été rapportés la survenue d’une acidose lactique et d’une hépatomégalie sévère (maladie du foie), des stéatoses, mortelles dans certains cas, suite à l’utilisation des analogues de nucléosides (Rétrovir, Epivir, Zerit) seuls ou en combinaison…

Le Rétrovir ne permet pas la guérison de l’infection par le VIH.

Les effets à long terme du Rétrovir sont inconnus à l’heure actuelle.

Les effets à long terme de l’exposition in utero de l’enfant au Rétrovir son inconnus ; il y a un risque de cancer.

Epivir (ETC, Lamivudine)

GlaxoSmithKline

(voir ci-dessus)

Les parents ou les personnes qui s’occupent de l’enfant doivent savoir que ce dernier doit être suivi pour recherche de l’apparition d’une pancréatite.

L’Epivir ne permet pas de guérir l’infection par le VIH.

Les patients doivent être avertis du fait que les effets secondaires à long terme de l’Epivir sont inconnus à l’heure actuelle.

Zerit (Stavudine)

Bristol-Meyers-Squibb

(voir ci-dessus)

Des cas d’acidose lactique mortelle ont été rapportés chez des femmes enceintes qui prenaient de la didanosine et de la stavudine en même temps que d’autres antirétroviraux

Le Zerit ne permet pas de guérir l’infection par le VIH.

Il existe peu de données sur l’utilisation au long cours du Zerit.

Viramine (Névirapine)

Boeringer-Ingelheim

Les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de troubles hépatiques ou cutanés sévères liés à la prise de Viramine, qui sont potentiellement mortels.

Des cas graves, potentiellement mortel, qui se sont avérés mortels dans certains cas, d’hépatotoxicité, avec nécrose hépatique et insuffisance hépatique, ont été rapportés chez des patients traités par Viramine.

Ont aussi été rapportés des troubles cutanés graves, potentiellement mortels, ayant induit des décès, tels qu’un syndrome de Stevens-Jonhson, ou un syndrome de Lyell.

Le Viramine ne permet pas de guérir l’infection par le VIH

Ritonavir (Norvir)

Laboratoires Abbott

Redistribution / accumulation de graisse, incluant une obésité centrale, une surcharge graisseuse dorsocervicale, un amaigrissement des membres, une augmentation de volume des seins, troubles lipidiques, augmentation importante du taux de cholestérol et des triglycérides totaux.

Norvir ne permet pas de guérir l’infection par le VIH

Kaletra

Laboratoires Abbott

Voir ci-dessus

Les études du pouvoir carcinogène chez les animaux n’ont pas été terminées.

Chez les souris mâles… il existe une augmentation dose-dépendante de l’incidence à la fois des adénomes et des carcinomes hépatiques.

Le Kaletra ne permet pas de guérir l’infection par le VIH.

Les effets secondaires à long terme du Kaletra sont inconnus à l’heure actuelle.

* (NB : la neutropénie est la baisse du taux des polynucléaires neutrophiles, pas une anémie)

    

Photo d’un enfant souffrant de syndrome de Stevens-Jonhson, une éruption cutanée papuleuse ou bulleuse potentiellement mortelle. C’est l’un des effets secondaires connus de la névirapine, un antirétroviral. La névirapine est l’un des principaux médicaments utilisé en Afrique.


Huit des 200 études actuellement conduites au sein de l’ICC
et du Columbia Presbyterian (des 800 études nationales) :
http://www.icc-pedsaids.org/page4.htm       www.clinicaltrials.gov


Les médecins de l’ICC

Pour confirmer les dires de Mona, j’ai parlé avec le Dr. Kathy Painter, directeur médical de l’ICC. Je lui ai posé des questions sur les médicaments contre le SIDA, les études cliniques, et les gastrostomies chez les enfants qui ne pouvaient pas ou ne voulaient pas prendre les médicaments. Le Dr Painter m’a dit que la plus grande difficulté qu’ils rencontraient chez les enfants admis à l’ICC n’était pas la maladie, mais le respect du traitement médical. Elle m’a aussi confirmé qu’il y avait « des tas et des tas d’études effectuées sur les enfants ».

LS : Que fait l’ICC ?

ICC’s Medical Director : L’ICC s’occupe d’enfants dont le cas est médicalement complexe mais qui ne présentent pas de maladie aiguë, et dont le suivi médical pose davantage de problème que la moyenne. Nous avons de plus en plus d’enfants qui nous sont adressés ces dernières années à cause de difficultés à respecter leur traitement médical. Nous avons une bonne quantité d’enfants dont l’infection par le VIH pourrait être bien contrôlée, mais dont les familles ont des difficultés à respecter le traitement médical de l’enfant.

Ce que nous demandons aux familles et aux patients en terme de respect du traitement, c’est quelque chose comme 100% : tous les médicaments, tout le temps, qu’ils aient ou non les médicaments sous la main, que les médicaments les rendent malades ou pas, et même s’ils présentent une autre maladie en même temps.

L’ICC est affiliée au Columbia Presbyterian. Nous collaborons avec environ 6 hôpitaux new-yorkais (le Columbia Presbyterian, l’hôpital Harlem, l’hôpital de New-York, le St Luke/Roosevelt, le King’s Coutry Brooklyn et le SUNY). Des enfants nous sont adressés par des consultations externes de la ville, des cinq comtés, et de Westchester le long de l’île. La plupart de ces consultations sont situées dans des centres médicaux.

LS : Est-ce que l’ICC participe a des études cliniques sur des médicaments ?

ICC MD : La plupart des consultations qui nous adressent leurs patients participent à des études cliniques sur des médicaments. Les enfants qui participent à une étude sur des médicaments bénéficient d’un suivi, de tests, et reçoivent gratuitement le médicament expérimental pendant la durée de leur suivi par la consultation, et nous poursuivons ce traitement ici.

LS : Quand j’ai fait une recherche dans la base de données gouvernementale sur les études cliniques, j’ai trouvé des tas et des tas d’études effectuées sur des enfants.

ICC MD : Il y a des tas et des tas d’études effectuées sur des enfants.

LS : Je sais que les médicaments sont difficiles à prendre et ont des effets secondaires. Comment arrivez-vous à les faire prendre à un enfant ?

ICC MD : Un des problèmes rencontrés avec les enfants est qu’ils ne peuvent pas avaler de gros comprimés. De nombreux produits se présentent sous la formes de comprimés assez gros pour un cheval, et il faut prendre beaucoup de comprimés. Les présentations liquides ou en poudres n’ont pas un goût très agréable. Elles laissent pendant longtemps dans la bouche un goût amer. Nous les mélangeons avec un sirop au chocolat. Certains enfants arrivent à les prendre de cette façon, d’autres pas. Dans certains cas, c’est mieux d’administrer les médicaments par gastrostomie.

LS : C’est un tuyau qui passe par le nez ou qu’on met directement dans l’estomac ?

ICC MG : On le met directement dans l’estomac. Ce qu’on passe par le nez, c’est une sonde de gavage naso-gastrique. C’est correct pour des traitements de courte durée. Il faut la changer de narine toutes les semaines pour abaisser le risque d’infection des sinus. Chaque fois qu’on donne un médicament ou des suppléments par cette sonde, il faut faire attention que cela va bien dans l’estomac et pas dans les poumons, parce que la sonde peut s’être déplacée.

LS : Qu’est-ce qu’une gastrostromie ?

ICC MD : C’est un tuyau qu’on rentre dans l’estomac par une petite ouverture à travers la paroi abdominale et celle de l’estomac.

LS : Et comment placez-vous ce tuyau ?

ICC MD : C’est un chirurgien qui le place. C’est fait en salle d’opération, sous anesthésie. Le chirurgien place un endoscope (une caméra de fibres optiques qu’on descend dans l’estomac par l’œsophage), qui lui permettra de bien voir l’intérieur de l’estomac. Ensuite, il pose le tuyau.

LS : Il fait une ouverture dans l’abdomen ?

ICC MD : Oui, c’est tout à fait ça. Il découpe la peau, ouvre la paroi abdominale, puis celle de l’estomac. Il fait un petit trou, de 6 à 7 millimètres. Il faudra plusieurs semaines pour que cela cicatrise correctement, alors ça fera un peu mal. Un petit tuyau est placé par cette ouverture. De l’extérieur, vous pouvez placer sur ce tube une seringue ou un tuyau d’alimentation. L’ouverture extérieure du tuyau peut être fermée quand elle n’est pas utilisée (avec un bouchon en plastique), cela dépasse de moins de 10 cm hors de l’estomac.  Dans certains cas, on les appelle des boutons.

A l’intérieur de l’estomac, il y a un appareil appelé ballon, qui permet au tuyau de rester en place ; il est rempli avec de l’eau de façon à avoir une taille qui empêche l’extrémité interne du tuyau de sortir par l’ouverture abdominale.

LS : Quand estime-t-on que cette pratique chirurgicale est nécessaire ou utile ?

ICC MD : Lorsque les autres interventions pour obtenir que l’enfant prenne les médicaments par la bouche ont échoué.

    

Image : Tuyau de gastrostomie ou PEG (gastrostomie percutanée sous endoscopie). Chirurgie de gastrostomie.
Dans sa brochure de présentation, l’ICC se qualifie de « sanctuaire de l’amour, une résidence où on est soigné comme à la maison… »


Dana

En 2002, juste quand Mona a réussi à sortir Sean de l'ICC, les médecins ont décidé que Dana (la soeur de Sean) devait être mise sous traitement contre le SIDA, même si elle n'était pas malade.

Mona : Dana n'était pas malade. Elle n'avait jamais eu de maladie grave. Les médecins disaient que le taux de ses cellules T était bas, alors ils l'ont mise sous Viracept, Epivir, Zerit et Bactrim.

Scheff : Comment a-t-elle réagi aux médicaments ?

Mona : Elle vomissait constamment. Pendant les deux mois suivants, elle a commencé à se plaindre d'avoir mal au dos et à la tête, et cela a empiré à tel point que je l'ai emmené aux urgences. L'hôpital Beth Israel a diagnostiqué un syndrome de Langerhans, qui est une pathologie infantile similaire au cancer. Ce syndrome touche les os. Il a abîmé une de ses vertèbres. Il peut être soigné par chimiothérapie, mais à doses faibles, beaucoup plus faibles que lors des chimiothérapies anticancéreuses courantes. A Beth Israel, ils étaient au courant du statut de Dana pour le VIH. Ils m' ont dit : « Nous allons la diriger sur le Presbyterian pour un nouveau diagnostic. Etant donné qu'elle est séropositive pour le VIH, il est possible que ce soit le SIDA. » Ils l'ont donc transférée au Presbyterian, et le médecin a mis dans son dossier : « Syndrome de Langerhans », mais a ajouté « Pourrait être corrélé au VIH. » Le syndrome de Langerhans n'est pas une maladie liée au SIDA. Il n 'y avait strictement rien dans le dossier qui permettait de penser qu'il y avait un rapport entre le syndrome de Langerhans et le VIH. Mais au Presbyterian, ils ont appelé ça SIDA, et ils lui ont donné une chimiothérapie beaucoup plus forte, similaire à celle utilisée pour traiter un cancer chez les adultes. Ensuite, ils l'ont mise sous Kaletra.

Kaletra, est-ce que ce n'est pas ce produit approuvé en un temps record, et qui provoque des cancers ? Mona : Oui. C'est dit clairement dans la notice éditée par le fabricant que le ritonavir (un des composants du Kaletra) provoque des cancers en expérimentation animale, et que son étude n'est pas terminée chez les humains. Comment pouvez-vous donner à un enfant qui a un cancer un médicament qui cause le cancer ?

Le Kaletra lui a donné des nausées et l'a fait vomir. Ils avaient peur qu' elle devienne handicapée si l'état de son dos continuait à empirer. Alors ils l'ont attachée pour qu'elle reste tranquille, et ont continué le traitement. Elle a reçu cette chimiothérapie pendant 3 mois, et le cancer était parti. Ils ne pouvaient plus en trouver la moindre trace. Mais ils ont continué la chimiothérapie pendant 3 mois supplémentaire.

Après le diagnostic en janvier 2003, le Presbyterian a appelé le service de protection de l'enfance, et lui a dit que je mettais la vie de Dana en danger en ne lui donnant pas les médicaments. Le service de protection de l' enfance est venu prendre Dana à la maison et l'a mise à l'ICC.

Nous avons été au tribunal pour la faire sortir. Le médecin de Dana au Presbyterian a dû venir témoigner. Lorsqu'on lui a posé des questions auxquelles elle devait répondre sous serment, elle a énuméré tous les effets secondaires potentiellement mortels des médicaments - tous les effets secondaires. Elle savait très exactement quels étaient les effets de tous ces produits. Le juge lui a demandé comment elle arrivait à faire prendre ces produits aux enfants. Et elle a répondu : « Quand il s'agit de faire respecter le traitement, nous nous comportons comme des Nazis. » C'est exactement ce qu'elle a dit.

Le département de la santé a fait une inspection il y a trois semaines à l' ICC. Ils ont dit qu'on ne pouvait pas obliger plus longtemps les enfants à prendre les médicaments quand ils ne le voulaient pas. Ils ont dit que les enfants n'avaient pas à prendre les médicaments quand ils ne le voulaient pas ; ils avaient légalement le droit de refuser les médicaments. Mais les médecins et les travailleurs sociaux disent aux enfants : « Bien sûr vous pouvez refuser, mais si vous le faites, il y aura des conséquences ».

Quelles sont ces conséquences ?

Mona : La chirurgie.

Actuellement Dana est toujours à l'ICC. Elle a 16 ans. Le service de protection de l'enfance essaye de la placer dans un foyer d'accueil, où elle vivra avec des personnes payées pour lui donner les médicaments. Mona essaye toujours de la faire revenir chez elle. En août 2003, la fondation Make-a-Wish a offert à Dana une croisière Disney aux Bermudes. Mais le service de protection de l'enfance a dit à Dana qu'elle n'avait pas le droit de quitter le pays, et a fait annuler ce voyage.

Sean subit régulièrement des prises de sang pour vérifier qu'il prend bien les médicaments. Il a reçu des médicaments contre le SIDA pendant toute sa vie. Il a maintenant 13 ans. Il pèse un peu plus de 23 kg, et mesure 1m22.

Pendant cette enquête, le Dr Painter, de l'ICC, m'a dit qu'il y avait de très bonnes nouvelles au sujet du VIH. Elle m'a dit que « le VIH n'était plus une sentence de mort, c'était une pathologie chronique avec laquelle on pouvait se débrouiller », tant qu'on prenait les médicaments. Mais Jacklyn Herger (voir le témoignage « Histoire d'une infirmière » de cet article) et Mona Newberg ont toutes les deux soigné avec succès le SIDA pédiatrique sans utiliser de médicaments contre le SIDA. En fait, les enfants étaient plus malades lorsque des médicaments étaient donnés. Leur expérience est-elle fiable ? Est-elle reproductible ? D'après l'ICC, la réponse est « Oui ».

Dans une publication retraçant l'histoire de l'ICC, on peut lire : « Dans les débuts de l'épidémie de SIDA, le VIH chez les enfants était considéré comme une rapide descente vers la mort. Mais vers la fin des années 1980, avant que l'AZT devienne disponible, de nombreux enfants malades admis à l' ICC ont vu leur état s'améliorer considérablement avec une bonne alimentation et des soins médicaux et infirmiers de qualité. » L'ICC a donc traité avec succès des enfants souffrant de SIDA sans utiliser les médicaments toxiques contre le SIDA. Cette sidérante révélation amène à se poser diverses questions : Les médicaments sont-ils nécessaires ? Pourquoi les utiliser s'il existe de meilleures alternatives ? Et...

Que savons-nous exactement sur le VIH ?

En juillet 2003, le grand journal scientifique « Nature Medicine » a publié un article dont le titre était : « Pathogenèse du VIH-1 », écrit par le spécialiste du SIDA Mario Stevenson, de l'Université de Médecine du Massachusetts. Cet article était l'un de ceux publiés dans un numéro spécial, « 20 ans de science du SIDA ».

Cet article disait avec une candeur surprenante ce que de nombreux chercheurs disent depuis bien longtemps : Nous ne savons pas comment le VIH peut provoquer une quelconque maladie, et nous ne pouvons pas prouver qu'il le fait. L'article commence en disant : « En dépit d'avancées considérables dans notre connaissance du VIH pendant les deux dernières décennies, la raison pour laquelle le VIH-1 est pathogène reste débattue. des efforts considérables ont été faits pour identifier les mécanismes par lesquels le VIH-1 provoque la maladie, et deux principales hypothèses ont été avancées. »

Stevenson utilise le langage prudent et quelque peu fallacieux d'un théoricien. Mais ce qu'il dit est indiscutable : après 20 ans et 118 milliards de dollars dépensés dans la recherche sur le SIDA (les « efforts considérables »), personne n'a trouvé comment (« par quels mécanismes ») le VIH pouvait induire une quelconque maladie (« est pathogène »), et personne ne peut prouver qu'il l'est (cela « reste débattu »). Ce que Stevenson propose au lieu de preuves, c'est deux « hypothèses principales ».

Dans le domaine scientifique, une « hypothèse » est une idée ou une proposition sur quelque chose qui pourrait être correct. Une hypothèse n'est pas un fait, c'est une supposition dont un chercheur tente de démonter la validité et l'adéquation. Si une hypothèse s'avère inadéquate, on l'élimine afin de pouvoir étudier de nouvelles idées de meilleure qualité.

Stevenson explique par ailleurs que nous ne savons pas comment le VIH peut endommager les cellules, sans parler de les tuer. « On ne sais pas si les dégâts au niveau des lymphocytes (des globules blancs) sont dus au fait que l'infection tue les cellules », et « nous n'avons aucune idée de la façon dont le VIH affecte l'immunité ». « Le processus qui contribue au stade d' activation immunitaire de l'infection par le VIH-1 n'est pas bien compris ». L'hypothèse du VIH dit que celui-ci tue les cellules T, mais Stevenson nous dit carrément que cela n'a jamais été prouvé.

Comme la capacité du VIH à causer une quelconque maladie est une hypothèse non prouvée et « reste débattue », il serait plus adéquat et plus honnête de reformuler la phrase initiale de Stevenson de la façon suivante : « En dépit de progrès considérables dans notre connaissance du VIH pendant les deux dernières décennies, la raison pour laquelle le VIH-1 est supposé être pathogène reste débattue. des efforts considérables ont été faits pour identifier les mécanismes par lesquels le VIH-1 est supposé induire des maladies, mais personne n'a actuellement identifié le moindre mécanisme prouvant que cette hypothèse est valide. »

Stevenson conclut son article en revenant au thème principal : il n'existe pas de preuves à l'appui de l'hypothèse du VIH. « La supposition erronée selon laquelle on en sait plus sur le VIH-1 que sur n'importe quel autre virus, et que toutes les questions qui se posent sur sa biologie et sa pathogenèse sont résolues, est largement répandue. Au contraire, ce que nous savons ne représente d'une mince couche à la surface de tout ce qu'il nous reste à apprendre.»

Stevenson est clair : nous ne savons presque rien ; seulement « une mince couche » au sujet de la biologie du VIH et de sa pathogenèse, à savoir à quoi ressemble le VIH, comment il fonctionne, et s'il provoque vraiment une quelconque maladie. C'est très différent de ce que nous disent les médias et l'establishment médical sur le VIH et le SIDA. Mais d'après cet article, vérifié par d'autres spécialistes et publié dans « Nature Medicine », l' hypothèse du VIH demeure une hypothèse non démontrée.

Si nous ne savons pas comment agit le VIH, ou s'il rend malade qui que ce soit, alors il n'est pas éthique de traiter une quelconque personne séropositive pour le VIH avec des médicaments potentiellement mortels, et qui ne peuvent pas guérir le SIDA, un fait admis par le fabricant lui-même.

Pourquoi le VIH reste-t-il une hypothèse non démontrée.

Le principal problème rencontré par les chercheurs spécialisés dans le SIDA est que le VIH en lui-même n'a jamais été isolé. Son existence est « présumée » sur la base de la présence de protéines non spécifiques qui sont retrouvées dans des cultures cellulaires ayant subi un traitement spécial en laboratoire. Ces cultures cellulaires spécialement traitées nous ont été léguées par la décennie précédente de recherche sur le cancer.

En 1970, les chercheurs spécialisés dans le cancer ont développé un protocole de laboratoire qui permettait la production d'une activité enzymatique dans un milieu de culture. Ces chercheurs étaient à la recherche d'un virus qui pouvait provoquer le cancer. Ils ont supposé qu'une enzyme, la transcriptase inverse (TI), qui copiait le matériel génétique de façon « inverse », était spécifique à un type particulier de virus. Ils ont en outre supposé que ce virus pouvait causer un cancer.

Les virologistes spécialisés dans ces travaux n'ont pas trouvé un seul virus ; ils ont seulement trouvé une enzyme dont ils ont supposé qu'elle provenait d'un virus. Aujourd'hui, nous savons que cette enzyme n'est pas spécifique aux virus, c'est l'une des nombreuses enzymes qui copient le matériel génétique de nos cellules dans un sens ou dans l'autre, à l'occasion du fonctionnement cellulaire normal. Ces chercheurs ont simplement posé une hypothèse qui était conforme à leurs souhaits de départ : trouver un virus qui pouvait causer le cancer.

Ces virologistes, tels que Robert Gallo et Anthony Fauci, au NIH, ont développé un protocole de laboratoire qui provoquait la fabrication de TI dans un milieu de culture. Des globules blancs cancéreux (leucémiques) ont été mis dans des boites de Pétri et stimulés artificiellement avec diverses molécules (HTGF, IL-2, PHA et d'autres), qui ont induit des modifications soudaines et importantes dans les cellules. Sous ces conditions artificielles, les cellules avaient une activité TI.

Ce n'était pas une preuve éthique ni fiable, car cela n'arrive jamais in vivo (chez les gens), cela a été obtenu artificiellement in vitro (dans une boite de Pétri). Mais cela n'a pas eu d'importance, car les chasseurs de virus du cancer n'édictaient pas les politiques en matière de santé. On les a laissés tranquillement dans leur tour d'ivoire, où ils ne devaient rendre des comptes qu'à eux-mêmes et à leurs pairs.

Au début des années 1980, l'expérimentation sur les virus du cancer s'est avérée être un échec. Le virologiste Peter Duesberg a dit par la suite : « Bien sûr que les virus ne causent pas le cancer. S'ils le faisaient, le cancer serait contagieux. Mais les scientifiques aiment les choses qui ont l 'air sensationnelles, quel que soit ce qu'ils savent être vrai dans le monde réel. »

Juste au moment où ces virologistes spécialisés dans les virus du cancer voyaient disparaître leurs financements, on a vu arriver de jeunes homosexuels masculins dans les hôpitaux à New-York, San Francisco et Los Angeles avec diverses maladies. Ces hommes appartenaient à la mouvance « vivre à fond » de la communauté homosexuelle. Ce style de vie se caractérise par un usage intensif de drogues - des douzaines de drogues puissantes dans une seule soirée - et par de nombreux partenaires sexuels, avec pour résultat un système immunitaire sérieusement malmené et de fréquentes infections sexuellement transmissibles. Ces dégâts étaient encore aggravés par l'utilisation constante d'antibiotiques qui détruisaient leur tube digestif et favorisaient la survenue d'infections fongiques systémiques.

En 1983, le CDC a identifié correctement cette maladie comme étant lié à un style de vie caractérisé par les toxicomanies et la prolifération des MST. Mais les virologistes du cancer y ont vu la possibilité de justifier leurs travaux, et ont appliqué leurs protocoles de laboratoire pour clamer que cela pouvait bien être un virus cancéreux qui rendait ces hommes malades. Robert Gallo a recyclé une vieille culture cellulaire de HTLV-1, et a clamé qu'il y avait trouvé un nouveau virus, le VIH. Gallo n'a pas trouvé de virus, actuellement personne n'a trouvé de virus. Gallo a simplement constaté une activité enzymatique, et a supposé qu'elle appartenait à un virus. Gallo a vendu sa culture cellulaire de VIH aux laboratoires Abbott (le brevet lui a pour le moment rapporté 32 millions de dollars). Abbott et d'autres laboratoires ont fabriqué les tests de dépistage du VIH à partir des protéines cellulaires trouvées dans ces cultures de laboratoire.

Que mesurent les tests de dépistage du VIH ?

Ces tests mesurent la réaction des anticorps vis-à-vis de ces protéines. Nous produisons des anticorps contre diverses molécules étrangères que nous rencontrons : microbes, champignons, virus, polluants, et même aliments. Les protéines présentes dans les tests pour le VIH réagissent avec des anticorps produits à l'occasion de près de 70 maladies et conditions non pathologiques, incluant les infections fongiques ou parasitaires, la toxicomanie, la tuberculose, l'hépatite, l'herpès, les vaccinations, les rhumes, ou des antécédents de grossesse. Les tests réagissent aussi plus souvent en présence des anticorps de personnes d'origine africaine que chez les personnes d'origine européenne ou asiatique. Si vous avez présenté n' importe laquelle de ces conditions, votre corps produira des anticorps dont on sait qu'ils pourront réagir avec les protéines des tests pour le VIH. Cette réaction non spécifique des anticorps est ce que l'on appelle être « séropositif pour le VIH ».

Le terme « séropositif pour le VIH » ne signifie qu'une seule chose sur le plan éthique : « Présence d'anticorps non spécifiques contre des protéines courantes ». Un test positif pour le VIH peut aider à identifier les patients qui ont de nombreux anticorps dans leur sang. Cela peut être le signe d'une exposition à de nombreuses maladies, et pourra signaler la nécessité d'améliorer les fonctions immunitaires de la personne en améliorant sa santé générale. Mais ce n'est en aucun cas le signe d'une pathologie virale potentiellement mortelle.

Ce que vous venez de lire est très différent de tout ce que vous avez entendu dire sur les tests de dépistage du SIDA dans les médias ou par l' establishment médical. Mais la FDA et les fabricants de tests savent que ces tests ne dépistent pas le VIH, et ils l'admettent dans leur notices :

En dépit des mises en garde du fabricant demandées par la FDA, ce sont exactement ces tests qui sont utilisés pour dire aux gens qu'ils sont contaminés par un virus mortel.

Les fabricants de tests expliquent que le test peut être faussement positif en cas « d'antécédent de grossesse, de transfusion sanguine . et d'autres réactions non spécifiques (test ELISA pour le VIH Vironostika). Ils appellent ces résultats « réactions non spécifiques » dans les groupes à faible risque, et « réactions spécifiques » chez les détenus, les patients de consultations de MST, les patients des services d'urgences des hôpitaux des villes. les homosexuels masculins et les utilisateurs de drogues intraveineuses ». En d'autres termes, on estime que chez les personnes qui produisent davantage d'anticorps en raison de leur exposition à un niveau plus élevé de stress et de maladie, la réaction non spécifique est « un test positif pour le VIH ». Pour les personnes n'appartenant pas à ces groupes, des résultats similaires seront interprétés comme « non spécifiques », à savoir négatifs pour le VIH. Si vous êtes noir, pauvre, homosexuel ou enceinte, votre test « non spécifique » sera une sentence de mort. On vous donnera des médicaments toxiques. Votre enfant pourra recevoir ces médicaments, et on pourra vous le retirer.

Les tests utilisés pour Sean, Dana, Elaine et Liz (voir « Histoire d'une infirmière »), ainsi que pour des milliers de personnes partout dans le monde, ne nous disent rien de plus sur ces personnes que ce que nous pouvons apprendre en écoutant leur histoire : elles sont pauvres, noires ou hispaniques, elles ont été toxicomanes, enceintes, et elles ont été exposées au stress et à la maladie. Mais même si vous croyez que les découvertes de Gallo portent réellement sur un virus, vous avez un problème. Personne ne sait comment le VIH est supposé rendre malade. Comme Stevenson le souligne dans « Nature », personne ne sait comment le VIH peut infecter une cellule, sans parler de provoquer une maladie. En dépit « d'efforts considérables », nous avons seulement « deux hypothèses principales ».

Stevenson concluait son article dans « Nature » en reconnaissant à quel point nous en savons peu sur le VIH. « Ce que nous savons ne représente qu' une mince couche à la surface . ». Mais comme la plupart des chercheurs spécialisés dans le SIDA, il reste incapable de concevoir que l'hypothèse est fausse. Stevenson écrit que pour mieux comprendre le VIH, « un petit modèle animal permissif pourrait être un outil expérimental majeur ».

Les chercheurs spécialistes du SIDA, n'ayant pas réussi à prouver que leur hypothèse concernant le VIH était exacte et fiable, s'y sont cependant cramponnés obstinément depuis 20 ans, en prescrivant des médicaments contre le SIDA en dépit du désastreux manque de fiabilité des tests. D'après Stevenson, ils n'ont même pas effectué des études correctes sur les animaux avant d'infliger aux humains des médicaments toxiques.

Mais cela ne semble pas préoccuper le NIAID, le NIH, Genetech, Glaxo, Pfizer, l'hôpital Harlem, l'hôpital Beth Israel, le Columbia Presbyterian, ou n'importe lequel des hôpitaux new-yorkais qui expédient des enfants à l' ICC. Ils n'ont pas besoin d'un modèle animal. Ils font leurs expériences sur des enfants.

Conclusion

Le traitement des patients admis à l’ICC actuellement viole tous les standards pour les expérimentations médicales édictés par la législation internationale après la Seconde Guerre Mondiale.

Les enfants admis à l’ICC sont utilisés pour des expérimentations sur des médicaments sans que cela soit porté à leur connaissance.

Est-ce que ce comportement est acceptable ? Ou avons-nous besoin d’un autre Nuremberg pour nous remettre en mémoire les règles de la civilisation ?

L’expérience de Mona et de ses enfants n’est pas isolée. De nombreux patients dans tous les USA et dans le monde entier vivent une situation similaire, et sont rendus malades par l’utilisation irrationnelle de médicaments dangereux dans le seul objectif de faire des profits financiers. Les mères informées qui essayent de protéger leurs enfants vis-à-vis de thérapies potentiellement mortelles sont décrétées renégates, et courent le risque de voir leurs enfants leur être enlevés par des agences d’état qui collaborent avec (et souvent sont financées par) les laboratoires qui fabriquent et vendent les médicaments.

Si nous voulons que cela cesse, c’est à nous tous, citoyens, scientifiques, acteurs de santé, activistes, mères, pères et membres des familles, de porter ces faits à l’attention du grand public, afin de protéger les droits de ces enfants, et de rappeler à l’establishment médical le principe sacré : « Primum non nocere », "d’abord, ne pas nuire".

Voici des organisations qui se consacrent à la protection des droits humains et de l’éthique médicale et sociale. Si les faits décrits ci-dessus vous choquent, faites-le leur savoir.

Organisation

Tél / Fax

Addresse

Web Address/Email

Amnesty International

T (212) 807-8400/

F (212) 463-9193

322 8th Avenue, New York, NY 10001

www.amnestyusa.org         

admin-us@aiusa.org

 

Physicians Committee for Responsible Medicine

T (202) 686-2210

F (202) 686-2216

5100 Wisconsin Ave., Suite 400 Washington, DC 20016

 

www.pcrm.org

pcrm@pcrm.org

Alliance for Human Research Protection

548 Broadway, 3rd floor, New York, NY 10012

 

http://www.ahrp.org/about/about.html

veracare@rcn.com

A.C.L.U. New York

 

T (212) 344-3005 

F (212) 344-3318

125 Broad Street, 17th Floor,New York, NY 10004

http://www.nyclu.org/

nyclucrc@capital.net

N.A.A.C.P.

 

T (877)NAACP-98

24 Hour Hotline:

T (410) 521-4939

4805 Mt. Hope Drive, Baltimore Maryland 21215

 

http://www.naacp.org

washingtonbureau@naacpnet.org     

Public Citizen

T (202) 588-1000

1600 20th Street, NW, Washington, DC 20009

http://www.citizen.org/

hrg1@citizen.org

Prevent Child Abuse New York

T (518) 445-1273

T 1-800-CHILDREN

F (518) 436-5889

134 S. Swan St.

Albany, NY 12210

 

www.preventchildabuseny.org

cdeyss@preventchildabuseny.org

Références:

1) Giraldo Dr. RA. Everybody Reacts Positive on the ELISA Test for HIV. Continuum (London) 1999; 5(5): 8-10
Français : http://www.sidasante.com/science/giraldo.htm
2) Giraldo, Dr. RA. Tests for HIV are Highly Inaccurate. Posted during the South African Presidential AIDS Advisory Panel, 2000b. http://www.robertogiraldo.com
3) Johnson C. Is anyone really positive? Continuum (London) April/May 1995.
Français : http://www.sidasante.com/science/scitests.htm
4) Johnson C. Whose Antibodies are They Anyway? Continuum (London), September/October 1996; 4(3):4-5
Français : http://www.sidasante.com/science/scifalse.htm
5) Johnson C. Factors known to cause false-positive HIV antibody test results. Zenger’s Magazine, San Diego, California; September 1996; 8-9. www.virusmyth.net
6) Stevenson, Mario. HIV-1 Pathogenesis. Nature Medicine, HIV Special. July 2003. Vol.9, No. 7. 853-861.
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8) Papadopulos-Eleopulos E, Turner VF, Papadimitriou JM, Causer D. A critical analysis of the evidence for the isolation of HIV. At Website http://www.virusmyth.com/aids/data/epappraisal.htm 1997.
9) Papadopulos-Eleopulos E, Turner VF, Papadimitriou JM, et al. Between the Lines. A Critical Analysis of Luc Montagnier’s Interview Answers to Djamel Tahi. Continuum (London) 1997/8; 5(2):35-45.
10) Scheff, Liam – The AIDS Debate – The Most Controversial Story You’ve Never Heard. Boston’s Weekly Dig. May 7, 2003. http://www.altheal.org/texts/liamscheff.htm
11) Lauritsen, John – The AIDS War.
12) Duesberg, P., Koehnlein, C., and Rasnick, D. The chemical bases of the various AIDS epidemics: recreational drugs, anti-viral chemotherapy and malnutrition. J. Biosci., 28: 383-412, 2003.
13) Durack, D. T. Opportunistic infections and Kaposi's sarcoma in homosexual men. The New England Journal of Medicine, 305: 1465-1467, 1981.
14) Oppenheimer, G. M. Causes, cases, and cohorts: The role of epidemiology in the historical construction of AIDS. In: D. M. Fox
(ed.), AIDS: The Making of a Chronic Disease, pp. 49-83. Berkeley: University of California Press, 1992.
15) Jaffe, H. W., Choi, K., Thomas, P. A., Haverkos, H. W., Auerbach, D. M., Guinan, M. E., Rogers, M. F., Spira, T. J., Darrow, W. W., Kramer, M. A., Friedman, S. M., Monroe, J. M., Friedman-Kien, A. E., Laubenstein, L. J., Marmor, M., Safai, B., Dritz, S. K., Crispi, S. J., Fannin, S. L., Orkwis, J. P., Kelter, A., Rushing, W. R., Thacker, S. B., and Curran, J. W. National case-control study of Kaposi's sarcoma and Pneumocystis carinii pneumonia in homosexual men: Part 1, Epidemiologic results. Ann. Intern. Med., 99: 145-151, 1983
16) Papadopulos-Eleopulos E, Turner VF, Papdimitriou JM. Is a Positive Western Blot Proof of HIV Infection? Bio/Technology 1993;11:696-707.
*) Christine Maggiore: “What If Everything You Thought You Knew About AIDS Was Wrong,” http://www.aliveandwell.org
**) Some Continuum magazines : http://perso.wanadoo.fr/esprit-libre/continuum/continuum.htm

Histoire d'une infirmière

Jacklyn Herger est une infirmière pédiatrique spécialisée dans le SIDA, qui a travaillé à l'ICC au début des années 1990. En 1996, elle a mis en route un processus d'adoption de deux enfants séropositifs pour le VIH hospitalisés à l'ICC par le biais du Catholic Home Bureau. En 1998, les deux petites filles, Elaine, 6 ans, et Liz, 4 ans, sont venues vivre avec Jacklyn Herger, son mari, et leur fille de 5 ans. En tant qu'infirmière chevronnée, Jacklyn Herger a donné scrupuleusement leurs médicaments aux enfants. A sa grande surprise, c'est seulement lorsqu'elle a cessé de les leur donner qu' elles ont commencé à mieux se porter.

Liam Scheff, 2003
liamscheff@yahoo.com

Traduction F.R. 2004
Il y a un trilogie d'articles en anglais par Liam Scheff si vous aimeriez traduire les derniers 2:
http://www.altheal.org/texts/liamscheff.htm
(France : information@sidasante.com)


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