Official Satellite Meeting
Presentation by
Eleni Papadopulos et al.

Department of Medical Physics, Royal Perth Hospital, Perth, Western Australia
Dia 1

UNE ANALYSE CRITIQUE DE L'ÉVIDENCE DE L'EXISTENCE DU VIH ET DES TESTS D'ANTICORPS DU VIH

Genève, 28 juin 1998


La seule manière de prouver l'existence d'un virus est d'isoler ses particules. C'est seulement en faisant ça qu'on obtient des particules pures ; particules qu'on peut ensuite inspecter, analyser, et enfin présenter dans des cultures fraîches de cellules pour prouver qu'elles se multiplient. Après tout, peu importe leur degré de ressemblance avec un virus, l'important c'est ce que les particules doivent nous montrer avant d'obtenir le titre de virus.

Les experts es VIH ont-ils résolu ce problème ? Non. La seule raison pour laquelle nous avons le VIH sont les anticorps. Quelques anticorps parmi la pléthore présente dans les patients sidéens réagissent avec quelques protéines dans les cultures de lymphocyte venant des patients sidéens. Tout bien considéré, le problème n'est pas seulement que des anticorps sont utilisés pour prouver que quelques individus sont atteints par le VIH. Pour les partisans de l'existence du VIH, les anticorps sont la preuve qu'ils ont isolé le VIH.

En bref, Eleni Papadopulos-Eleopulos vous servira de guide pour analyser de près cette proposition. Elle accordera une attention particulière à l'histoire de la découverte et de la mort du premier rétrovirus humain de la leucémie au monde : le HL23V. Comme dans le cas du VIH, Gallo et ses collègues ont revendiqué que les anticorps avaient élevé certaines protéines de culture au statut de virus. Leur raisonnement était et reste encore une impossibilité scientifique. Quand on a découvert que de tels anticorps avaient été induits par une grande variété de stimulus qui n'avaient rien à voir avec des virus, et qu'ils ont été produits chez des personnes bien trop saines pour avoir eu le virus causant la leucémie, le HL23V a disparu des annales de la science. C'est pourquoi la plupart d'entre vous, et la plupart des experts es VIH, n'en ont jamais entendu parler. Pourtant, durant l'ère du SIDA, la même méthode a été employée pour prouver l'existence du VIH, et nous avons un grand nombre d'exemples d'anticorps du VIH où il n'y a aucun VIH. Et pourtant, les scientifiques croient toujours au VIH.

Ce soir, le message pour nous est simple. Le VIH pourrait exister mais il n'y a aucune preuve qu'il existe. Comme vous voulez savoir quelle est la meilleure preuve de l'existence du VIH, imaginez que vous êtes en 1983, vous êtes un scientifique confirmé et désintéressé, habitant à Paris, travaillant à l'institut Pasteur et chargé de la tâche de la découverte. Que chacun d'entre vous essaye de décider ce que vous avez découvert. Était-ce le rétrovirus VIH ? Ou avez-vous baissé votre garde et avez-vous permis au système immunitaire de vous duper à nouveau avec des anticorps qui signifient quelque chose de complètement différent mais que, de manière erronée, vous avez à nouveau appelé un retrovirus sous le nom de VIH ?

 


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