Les clones infectieux du VIH

(réponse de Wallypat sur le forum onnouscachetout.com)

 

(note d'Aixur : le problème des clones infectieux du VIH revient assez souvent sur le tapis, avec des biologistes qui répondent "mais alors, comment se fait-il que j'arrive à retrouver l'ADN, l'ARN et les protéines du VIH après avoir infecté une bactérie ou des cellules avec un simple ARN de VIH ?". Voici la réponse).

 

Ma réponse est inspirée de ce que j'ai lu tout particulièrement dans cet article intitulé "THE ISOLATION OF HIV -- HAS IT REALLY BEEN ACHIEVED ?

Je n'ai pas la prétention de croire que j'ai compris tout ce qui est écrit dans cet article, loin de là d'ailleurs, mais j'ai à tout le moins compris que les clones infectieux du "VIH" (censés pourtant constituer la meilleure preuve de l'existence du "VIH" selon l'orthodoxie du sida) ne sont rien d'autre qu'un mythe, ainsi que les grandes lignes du raisonnement permettant d'aboutir à cette conclusion.

En effet, comme tu précises que l'origine de ces lentivecteurs est en définitive des clones du "VIH", il s'agit en définitive de savoir si les clones infectieux du "VIH" existent.

En l'occurrence, la réponse est indubitablement négative, entre autres parce que l'orthodoxie du sida confond allègrement transfection et cloner un (rétro)virus.

Transfection : il s'agit d'introduire un ADN exogène dans des cellules et d'examiner son aptitude à répliquer et à s'exprimer dans ces cellules, étant entendu que pour réaliser une transfection, il n'est pas nécessaire que l'ADN ait une origine virale, celui-ci pouvant avoir une origine purement cellulaire (ce qu'est justement l'ADN du "VIH"), et cette transfection pouvant être réalisée de plusieurs façons, sans trop de difficultés excessives.

Plus précisément :
a) Quelle que soit leur origine (rétrovirale, cellulaire ou autre), et pour autant que le nécessaire soit fait (en particulier, la présence d'inducteurs d'activation cellulaire, qui sont d'ailleurs TOUJOURS présents car OBLIGATOIRES lorsque l'on veut obtenir du "VIH", comme la PMA/PHA que tu as toi-même cité), des fragments d'ARN cellulaire ou rétrovirale sont introduits dans les cellules.
b) Quelle que soit leur origine, et pour autant que le nécessaire soit fait (PMA, PHA, ...), une fois dans les cellules, les fragments ARN sont rétrotranscrits en cADN.
c) Toujours grâce à ces inducteurs d'activation cellulaire, le cADN est incorporé dans l'ADN cellulaire.
d) Toujours grâce à ces inducteurs d'activation cellulaire, le cADN incorporé dans l'ADN cellulaire sera rétrotranscrit en ARN et cet ARN sera similaire à celui qui à celui qui a été introduit au départ dans la cellule.
e) Enfin, et toujours en présence de ces inducteurs d'activation cellulaire, cet ARN se traduira en des protéines qui pourront, parfois (c'est bien loin d'être systématique, comme j'ai pu le lire dans l'article du Perth Group cité ci-dessus) se traduire par des particules rétrovirales, qui pourront ensuite servir de base pour concevoir ces fameux lentivecteurs.

Ce procédé de transfection (qui peut parfaitement être réalisé avec de l'ADN cellulaire, ce qu'est justement l'ADN du "VIH", comme tu le verras plus loin) est appelé à tort "clonage du VIH" par l'orthodoxie du sida. Car quand on examine la littérature scientifique relative aux clones infectieux du "VIH", tout ce qu'on constate, c'est qu'on ne peut parler au mieux que de transfection avec des acides nucléiques provenant (a) ou bien de matériel ne contenant essentiellement que des fragments cellulaires (et donc de l'ARN et de l'ADN cellulaires), et quelques particules qui ont quelques (mais pas tous) attributs morphologiques attribués soit au "VIH" soit à d'autres particules rétrovirales en général, (b) ou bien de matériel ne contenant même pas du tout ne fût-ce qu'une seule particule ressemblant vaguement à des rétrovirus. En d'autres termes, tous ces clones infectieux dits du "VIH" ne résultent en réalité que de la transfection d'acides nucléiques dont il n'y a pas de preuve qu'ils proviennent bien du "VIH" ou même d'un autre rétrovirus. On verra cependant cela avec un peu plus de détail ci-dessous.

Cloner un rétrovirus (comme le supposé "VIH") est en revanche bien plus "raffiné" que ça !

Cloner un rétrovirus (ici le supposé "VIH") veut en réalité dire introduire dans des cellules de l'ARN dont il a été antérieurement prouvé qu'il est le génome d'un rétrovirus (chose qui n'a justement JAMAIS été prouvée jusqu'à ce jour, du moins, pour ce qui concerne le "VIH"), laquelle introduction doit être suivie par l'apparition dans ces mêmes cellules de rétrovirus identiques dans tous ces aspects (protéines, ARN [quoiqu'on puisse admettre quelques erreurs de transcription de bases à chaque réplication], etc...) au rétrovirus dont provient le matériel génétique. En d'autres termes, pour prétendre avoir cloné le "VIH", il faut avoir isolé (c'est-à-dire, avoir purifié le "VIH" de tous les autres contaminants de la culture) déjà une première fois le "VIH", pour pouvoir ensuite comparer le "VIH" originel isolé avec les nouveaux rétrovirus produits suite à l'introduction dans les cellules du génome du "VIH" originel, lesquels nouveaux rétrovirus devront eux-mêmes avoir été isolés, c'est-à-dire purifiés de tous les contaminants pouvant se trouver dans la seconde culture.

En d'autres termes :
- pas d'isolation, pas de clonage possible, car il n'est pas possible de savoir si les nouveaux rétrovirus obtenus sont bien identiques en tout point au "VIH" isolé originel,
- il faut donc avoir prouvé que l'ADN infectant les cellules a bien une origine rétrovirale.
Il va de soi que déjà ces deux points n'ont jamais été effectués ou prouvés.

Pour mieux comprendre, prenons Dolly, la brebis. Quand on a cloné Dolly, la brebis, il a été absolument nécessaire de passer par les trois étapes suivantes, à savoir obtenir le génome de Dolly (en d'autres termes, "isoler" et "purifier" Dolly, pour être sûr de n'avoir que son seul génome, et rien d'autre; appliqué au "VIH", il est nécessaire de n'avoir sous la main que du "VIH", et comme il est bien trop minuscule, de n'avoir qu'une culture purifiée ne contenant qu'une majorité écrasante du supposé "VIH" afin d'être certain que l'ARN retrouvé dans la culture est bien celui du "VIH" et non des millions d'autres contaminants de la culture), l'introduire dans un ovule (pour le "VIH", dans des cellules) et prouver la naissance d'une brebis en tout point identique à Dolly (pour le "VIH", isoler, soit purifier les nouvelles particules d'apparence rétrovirale pour obtenir une culture ne contenant que les nouvelles particules d'apparence rétrovirale et pouvoir ainsi s'assurer que cette culture contient les mêmes protéines et le même matériel génétique que dans la première culture purifiée).
En d'autres termes, pour prétendre cloner le "VIH", il est absolument nécessaire, mais non suffisant, de déjà purifier deux fois : une première fois pour obtenir le génome rétroviral du supposé "VIH", et une seconde fois pour prouver que si des particules d'apparence rétrovirale sont libérées après introduction du supposé génome rétroviral dans la seconde culture, celles-ci sont bien identiques à celles de la première culture depuis laquelle fut obtenu le génome originel.

Il ressort de ce qui précède que pour prétendre avoir cloné le "VIH", il faut NECESSAIREMENT suivre la procédure suivante (en résumé, ce n'est pas amplement détaillé ci-dessous) :
a) Obtenir des particules d'apparence rétrovirale séparées de tout le reste (c'est-à-dire purifiées ou isolées) et montrer que ces particules contiennent des protéines et de l'ARN (et pas d'ADN), et montrer ensuite que ces particules sont des particules infectieuses;
b) Montrer qu'il existe une relation directe entre les acides nucléiques et les protéines du rétrovirus, c'est-à-dire que les protéines sont codées par les acides nucléiques (le génome rétroviral);
c) Introduire le génome rétroviral dans des cellules et montrer que l'ADN proviral est intégré dans l'ADN de la cellule et est ensuite rétrotranscrit en ARN et que cet ARN est ensuite traduit en protéines;
d) Montrer que les cellules produisent des particules et que les protéines de ces particules sont codées par les acides nucléiques;
e) Montrer que les acides nucléiques et les protéines de ces nouvelles particules sont identiques à ceux des particules originelles et qu'ils sont aussi rétroviraux (--->nécessité de purifier une seconde fois);
f) Last but non least, et car c'est tout particulier aux rétrovirus (ce que semble systématiquement oublier l'orthodoxie du sida lorsqu'il s'agit du "VIH"), il ne faut pas oublier que toutes les cellules contiennent des génomes rétroviraux, lesquelles dans les circonstances appropriées (comme justement les inducteurs d'activation cellulaire, TOUJOURS présents "bizarrement" lorsqu'il s'agit d'obtenir du "VIH", qui permettent d'accélérer des millions de fois le processus) peuvent finir par s'exprimer dans la culture suite à différents événements réveillant ces données rétrovirales des cellules. Parmi ces événements, figurent non seulement ces inducteurs d'activation cellulaire mais également la transfection elle-même. Par conséquent, des cultures de contrôle sont absolument nécessaires (cela relève de l'essence même de l'isolation du présumé "VIH" et de l'administration de son caractère infectieux), aussi bien pour la culture d'où proviennent les particules originelles que pour celle des cellules transfectés avec l'ADN du supposé "VIH", lorsque l'on tente de cloner un rétrovirus. Concernant la culture des cellules transfectées, la seule différence avec la culture de contrôle est que dans celle-ci, on doit utiliser d'autres gènes que dans la culture transfectée avec le supposé ADN proviral du "VIH". Ceci donc, parce que dans les conditions précitées (entre autres, présence d'inducteurs d'activation cellulaire), le simple fait de transfecter peut aboutir à l'apparition de rétrovirus (endogènes, donc).

Autant dire que ces étapes n'ont jamais été suivies pour ce qui concerne le clonage du "VIH". A commencer déjà par le fait qu'il n'a dès le départ jamais été prouvé que les acides nucléiques servant à la transfection proviennent bien d'une particule "VIH".

Il convient donc de rappeler comment furent obtenus les premiers clones du "VIH", étant d'ailleurs toujours les plus connus de tous (pLAV13; pLAV75; pLAV82; lHXB-2; lHXB-3; lBH5; lBH8 and lBH10). Et ils furent obtenus d'une façon similaire, c'est-à-dire à partir des isolations de Montagnier et Gallo (on en revient donc au péché originel) :

(i) Montagnier et Gallo ont déclaré avoir obtenu le génome du "VIH" en "purifiant" le "VIH" grâce à la technique des gradients de densité.

(ii) Le "poly(A)-ARN" qui sédimentait à la densité de 1,16 mg/ml (soit le virus "purifié") a été considéré par Montagnier et Gallo comme étant le génome du "VIH". TOUS les clones du "VIH" dérivent de ce "poly(A)-ARN" ayant sédimenté à ce gradient de densité. Et il est vrai que si Montagnier et Gallo avaient réellement purifié le "VIH" et si le "poly(A)-ARN" était vraiment spécifique des rétrovirus, on est effectivement en droit de considérer plus que raisonnablement, et même presque certainement, que le génome en question avait effectivement une origine rétrovirale. En d'autres termes, l'existence du supposé génome du "VIH" est basée uniquement sur ces deux "si".

Mais tel n'est pas le cas justement !

En effet :

(i) Ni Montagnier, ni Gallo n'ont "bizarrement" publié les photographies au microscope électronique du gradient de densité censé contenir une majorité écrasante de particules d'apparence rétrovirale. Or sans cette publication, il est impossible de ne fût-ce que supposer qu'il pourrait bien y avoir des rétrovirus dans la culture. En outre, en 1997, Montagnier a finalement avoué au cours d'une interview que malgré un "effort de Romain", il n'a pas trouvé la moindre particule d'apparence rétrovirale dans le gradient de densité 1,16 mg/ml, et que Gallo n'avait également pas réussi à purifier. En d'autres termes, cet aveu devait tout simplement signifier la fin de toute l'hypothèse rétrovirale du sida. Car s'il n'y a pas de telles photographies au départ avec des particules d'apparence rétrovirale, les photographies au MET du "VIH" dans les cultures (soit toutes les photographies que l'on a vues jusqu'à ce jour, à l'exception de celles de 1997 [voir immédiatement ci-dessous]) peuvent représenter n'importe quoi, à commencer par des particules cellulaires contenant de l'ARN et mimant l'apparence d'un rétrovirus.

La seule fois jusqu'à ce jour où on l'a pu voir de telles photographies, ce fut en 1997 également, à savoir les publications de Bess et autres, et de Gluschankof et autres. Bien que ceux-ci n'ont également pas ménagé leurs efforts, leur "VIH" "purifié" comprenait une majorité écrasante, non de particules d'apparence rétrovirale, mais bien de débris cellulaires, et quelques particules qu'ils ont appelées "VIH" mais dont aucun n'avait les caractéristiques morphologiques prétendument attribuées au "VIH".
En d'autres termes, ces photographies de 1997 devaient également signifier la fin de l'hypothèse rétrovirale du sida !

(ii) En 1972, Gallo et ses collègues avaient montré que les génomes des rétrovirus contenaient du "poly(A)-ARN". Dès lors, il aurait pu raisonnablement penser en 1984 que le fait de trouver du "poly(A)-ARN" dans le gradient de densité 1,16 mg/ml pouvait représenter de l'ARN du "VIH".
- Sauf qu'il n'avait pas purifié ni retrouvé de particules d'apparence rétrovirale dans ce même gradient, en sorte que ce "poly(A)-ARN" ne pouvait pas avoir une origine rétrovirale,
- Et sauf que pourtant et déjà en 1972 (et Gallo le savait) et encore plus en 1983 et 1984, la communauté scientifique savait très bien que le "poly(A)-ARN" n'est nullement spécifique aux rétrovirus (tout comme la transcriptase inverse, d'ailleurs) mais est au contraire présent dans toutes les cellules de même que dans des virus (et dans d'autres contaminants se trouvant dans du matériel non purifié).

(iii) Et comme si cela ne suffisait pas, ni Montagnier, ni Gallo n'avaient des cultures de contrôle appropriées, c'est-à-dire du matériel purifié provenant de cultures préparées exactement de la même façon que celles censées contenir du "VIH", mais sans le "VIH" donc. En revanche, Bess avait fait de telles cultures de contrôle en 1997...... et a pu constater que celles-ci contenaient également du "poly(A)-ARN" tout comme celle censée contenir du "VIH" !

Compte tenu de ce qui précède, n'importe quel scientifique doit arriver à la conclusion qu'à l'heure actuelle, il n'y a aucune preuve de l'existence d'un génome du "VIH" et, partant, de clones du "VIH".

En résumé et pour faire plus court, nulle part dans la littérature scientifique il y a une preuve de l'existence d'un génome d'un "VIH" dont il a été prouvé qu'il provenait de particules rétrovirales exogènes (on rappellera à toutes fins utiles que le "VIH" est censé être un rétrovirus exogène). Tout indique donc que le génome en question est un pur délire de l'orthodoxie du sida.

Dès lors, à partir du moment où le matériel transfecté aux cellules n'a pas une origine rétrovirale (exogène donc), les rétrovirus qui peuvent - parfois - malgré tout être produits ensuite ne peuvent avoir qu'une origine endogène. Il n'y a là rien d'étonnant étant donné que chaque cellule contient des informations rétrovirales et que les inducteurs d'activation cellulaire, toujours utilisés pour obtenir du "VIH", et les transfections elles-mêmes, permettent de réveiller ces informations et de provoquer ainsi la naissance spontanée de rétrovirus endogènes. Etant donné que les rétrovirus endogènes et exogènes ont la même morphologie et les mêmes propriétés biochimiques, les rétrovirus endogènes ainsi surgis se feront ensuite passer pour des rétrovirus exogènes "VIH", pour peu que l'orthodoxie du sida veuille désespérément continuer à croire en l'existence d'un rétrovirus exogène "VIH".

En conclusion, quel que soit l'origine de ces lentivecteurs, ceux-ci ne proviennent pas de clones infectieux du "VIH", et donc du "VIH" (étant entendu que l'on entend par là un rétrovirus exogène). Pour le surplus, il ne m'appartient de dire quel est la véritable origine de ces lentivecteurs : je laisse ce problème à l'orthodoxie du sida. Tout ce que je dois prouver, c'est démontrer que cette origine n'est en tout état de cause pas le "VIH".

Si tu veux me prouver que l'origine de ces lentivecteurs est un rétrovirus "VIH" exogène, il sera préalablement nécessaire, mais non suffisant, de me prouver que le matériel transfecté aux cellules (dans ton exemple, des leucocytes) est bien originaire d'une particule d'apparence rétrovirale "VIH" correctement isolée et dont l'existence a été prouvée, et non supposée pour cause d'hypothèse à respecter. En d'autres termes, et comme tout provient de là, il sera préalablement nécessaire de me prouver que Montagnier et Gallo ont bien fait la preuve de l'isolation d'un nouveau rétrovirus "VIH". A défaut de me rapporter cette preuve, une seule conclusion s'impose : le "VIH" n'existe pas en tant que rétrovirus exogène et, partant, ces clones infectieux n'existent pas non plus ! Et étant donné que l'existence des clones infectieux du "VIH" est considérée par l'orthodoxie du sida comme étant la meilleure preuve de l'existence du "VIH" mais que je pense avoir clairement démontré que de tels clones n'existent tout simplement pas, il faudra bien en tirer comme conclusion ... que le "VIH" n'existe pas !

 

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