LE DERNIER DEBAT

Réévaluation du SIDA Déc. 1999

Eleni Papadopulos-Eleopulos (1) Valendar F.Turner (2) John M Papadimitriou (3) Helman Alphonso (4) David Causer (1)

Il y a un temps dans les affaires des hommes, qui, pris sur la crête de la vague, conduit à la fortune ; manqué, tout le voyage de leur vie fini dans la superficialité et dans la misère. Nous flottons à présent sur ce genre de mer pleine ; et nous devons prendre le courant quand il arrivera, ou nous devrons échouer dans nos entreprises.

-- Scène III De l'acte V De Jules César

 

Durant les derniers mois, un débat a eu lieu dans les groupes de dissidents du VIH/SIDA concernant la sagesse d'aborder la question de l'isolement du VIH en tant qu'argument dans notre combat contre la science officielle du SIDA. Selon quelques dissidents, cette question ne devrait pas être soulevée parce que :

  1. elle fournira à nos adversaires du VIH/SIDA des armes supplémentaires pour nous discréditer
  2. cela fait peu de différence que les gens soient tués au nom d'un virus inexistant ou d'un virus seulement inoffensif
  3. c'est une discussion "existentialiste" (ndt : je suppose que c'est l'équivalent de notre conversation "sur le sexe des anges").

D'un autre coté, d'autres dissidents pensent que nous n'avons aucun argument fort. Pour citer Vladimir Koliadin, "Il y a beaucoup d'observations... qui semblent fournir un appui fort pour la théorie officielle et réfuter les vues dissidentes. Les dissidents ne doivent "pas refuser de voir les faits gênants".

Dès le début, le groupe de Perth a remis en cause l'évidence de l'isolement du VIH. Et ceci pourrait bien se révéler être le fait "gênant" le plus significatif envoyé à la figure de nos adversaires du VIH/SIDA. Si les données ne prouvent pas l'existence du VIH au delà du doute raisonnable, alors, en ce qui concerne l'éventuel retrovirus exogène VIH, il ne peut y avoir aucune "observation... fournissant un appui fort à la théorie officielle". C'est un élément auquel les plus fermes de chaque côté ne peuvent échapper. Cependant, bien que notre groupe ait publié pendant longtemps de nombreux arguments scientifiques et épidémiologiques pour remettre en cause l'existence du VIH, nous avons en grande partie choisi de laisser les faits parler d'eux-mêmes plutôt que de faire des déclarations telles que "le VIH n'existe pas". Il y avait deux raisons à ceci :

  1. Faciliter la publication
  2. Eviter une cassure dans le groupe que Charles Thomas a fondé. En outre, nous ne pouvions pas exclure la possibilité que la théorie du SIDA basée sur le VIH pourrait être déconstruite sans remettre en cause l'existence du VIH

En 1996, quand Peter Duesberg a écrit un papier réclamant le prix de Continuum, il a directement défié le groupe de Perth. Nous n'avons alors eu aucun autre choix que de défendre ouvertement notre position, et nous en avons répété les raisons dans notre présentation donnée à la conférence internationale du SIDA à Genève en 1998. Actuellement, il y a quatre raisons pour lesquelles il est nécessaire de remettre en cause l'isolement et ainsi l'existence du VIH :

  1. Depuis 1996, il est apparu clairement que, en ce qui concerne l'existence du VIH, le groupe pour réévaluer le SIDA est divisé. Certains des meilleurs experts connus en matière de VIH se rendent compte de ce fait et il est maintenant trop tard pour prétendre qu'il en est autrement.
  2. Il n'y a aucune preuve qu'une telle entité existe. Dire le contraire, c'est nier l'évidence scientifique. Ca conduit à une discussion anti-HIV évitant ce problème comme on peut le voir chez beaucoup de personnes de notre milieu. Cependant, en argumentant contre l'hypothèse du SIDA basée sur le VIH de cette manière, on doit se satisfaire de demi vérités.
  3. Le "VIH" est l'obstacle principal. Et même, le seul obstacle, dans la déconstruction de la théorie du SIDA basée sur le VIH.
  4. Démontrer que le VIH n'a pas été isolé n'est pas une discussion "existentialiste". En fait, nous considérons ça comme étant l'argument le plus fort que nous pouvons présenter.

Si nous acceptons qu'il n'y a aucune preuve de l'existence du VIH alors assurément "la construction du SIDA, également appelée la maladie du VIH, s'effondre immédiatement et tous les prétendus "tests du VIH " sont automatiquement démasqués comme étant inutiles". Par contre, si nous acceptons l'existence du VIH, la discussion pourrait être sans fin, peu importe qu'on combatte courageusement et peu importe les sacrifices que quelqu'un fait. A cet égard, la contribution sans précédent de Peter Duesberg est un rappel sage et opportun pour nous tous.

 

Pourquoi l'isolement du VIH est nécessaire

Le mot "isolement" apparaît fréquemment dans les journaux scientifiques, au cours de la discussion sur le VIH et encore plus dans la virologie en général. Par exemple, un article de Montagnier en 1983 et deux articles de Gallo en 1984 publiés dans Science contiennent ce mot aussi bien dans les titres que dans le texte. L'utilisation de ce mot signale au lecteur que l'expérimentateur revendique que les données présentées prouvent qu'un virus existe. Si c'est le premier article du genre, les auteurs peuvent revendiquer la découverte d'un virus particulier. Ce que tous les scientifiques doivent considérer c'est si les données présentées comme preuves de l'"isolement" justifient en effet ces revendications.

Un virus est obligatoirement une particule intracellulaire réplicante, et ayant des propriétés physiques et chimiques particulières. Ainsi, la première étape, absolument nécessaire mais non suffisante, pour prouver l'existence d'un retrovirus est d'isoler des particules retrovirus-like. C'est à dire qu'il faut obtenir des particules séparées de tout autre matériel biologique. En d'autres termes, il faut les purifier. Il y a beaucoup de raisons à ceci. Les voici :

1. Pour montrer que les particules retrovirus-like sont infectieuses, c'est à dire, que les particules sont un virus.

Trouver un retrovirus que ce soit in vitro ou in vivo, n'est pas une preuve qu'il est venu du dehors, c'est à dire, que le virus est infectieux, exogène. En outre, Gallo se rendait bien compte de ce problème dès 1976, où il a écrit : "on a fréquemment observé venant de tissus leucémiques des dégagements de particules virus-like morphologiquement et biochimiquement ressemblant au virus de type-C mais manquant apparemment de la capacité de se répliquer". En d'autres termes, il n'est pas suffisant de déclarer qu'une particule est un retrovirus simplement sur des apparences. Pour montrer que des particules retrovirus-like observées dans une culture sont des particules de virus on doit les isoler (purifier), caractériser leurs protéines et leur ARN et les présenter dans une seconde culture, contenant de préférence des cellules d'un type différent que la première culture. Si des particules sont libérées dans la culture secondaire, il faut les isoler et montrer que leurs protéines et ARN sont exactement identiques à celles des particules isolées dans la culture primaire. Dans ce genre d'expérience, on ne doit pas ignorer l'importance capitale des controles appropriés.

2. Pour déterminer leurs effets biologiques

Pour çà, on doit employer des particules pures. Autrement, il est impossible de déterminer si les effets sont dus à la particule de virus ou à des contaminants. Comme Peter Duesberg l'a précisé "le second postulat de Koch : le microbe doit être isolé de l'hote et développé dans une culture pure", "a été conçu pour montrer qu'une maladie donnée a été provoquée par un germe particulier, plutôt que par un mélange indéterminé de substances non-infectieuses". Ironiquement Peyton Rous, le découvreur des retrovirus, a publié le même avertissement pour "les agents filtrables", "les retrovirus" en 1911.

3. Pour caractériser les protéines virales

La seule manière de montrer qu'une protéine est une protéine virale est de l'obtenir de cet objet (la particule virale), ou quand l'objet est très petit, comme c'est le cas des virus, du matériel qui ne contient rien d'autre que des particules de virus. Si le matériel contient des impuretés qui ont également des protéines, il n'est pas possible de déterminer ce qui est viral et ce qui ne l'est pas. C'est seulement après que les protéines virales ont été déterminées qu'elles peuvent être employées comme antigènes dans les tests à anticorps.

4. Pour caractériser le génome viral

Quant aux protéines virales la seule manière de montrer qu'un bout d'ARN est viral, est d'obtenir du matériel qui ne contient rien d'autre que des particules de virus. Si le matériel contient des impuretés, celles-ci ne doivent pas contenir l'ARN. Alors, et seulement alors, l'ARN et son ADN peuvent être employés comme sondes et amorces pour l'hybridation génomique et les études PCR.

5. Pour l'employer comme étalon or

C'est n'est pas parce qu'un virus ou une protéine virale réagit avec un anticorps présent dans le sérum d'un patient que ça montre que l'anticorps est dirigé contre le virus ou ses protéines ; bref, que la réaction est spécifique. Pour déterminer la spécificité d'une réaction avec anticorps, on doit employer le virus comme étalon or. Nos adversaires experts en VIH tels que Dr. Donald Francis sont d'accord sur ce point. Spéculant sur une cause virale du SIDA en 1983, Francis a écrit, "on doit compter sur des méthodes de détection plus raffinées via lesquelles, avec des outils spécifiques, on peut "voir" un virus. Certaines substances spécifiques, telles que les anticorps ou les acides nucléiques, identifieront des virus même si les cellules demeurent vivantes. Le problème ici est que de telles méthodes peuvent être développées seulement si nous savons ce que nous recherchons. C'est-à-dire que si nous recherchons un virus connu, nous pouvons vacciner un cobaye par exemple, avec le virus pur ... Par contre, évidemment, si nous ne savons pas quel virus nous recherchons et que nous ne pouvons donc pas créer des anticorps chez les cobayes, il est difficile d'employer ces méthodes... nous rechercherions quelque chose qui pourrait être ou ne pas être là en employant des techniques qui pourraient ou ne pourraient pas fonctionner " (les italiques sont de nous). La seule manière de réaliser une hybridation et des études de PCR est d'employer l'ARN viral ou son ADN ou des petits fragments de l'ARN, en tant que sondes et amorces. Cependant, de la même manière qu'avec les anticorps qui réagissent avec les protéines virales, un résultat positif, particulièrement un résultat positif de PCR, ne garantit pas que ce qui est détecté est l'ARN viral. Pour déterminer la spécificité du PCR le virus doit être employé comme étalon or.

 

"Isolement" du VIH

Tous les rétrovirologues conviennent qu'une des principales caractéristiques physiques des retrovirus est leur densité. Dans des gradients de densité de sucrose, ils se concentrent à la densité de 1.16g/ml (on dit aussi qu'ils sédimentent). En utilisant la méthode de la sédimentation de densité de sucrose en 1983, Françoise Barre-Sinoussi, Luc Montagnier et leurs collègues ont prétendus avoir isolé un retrovirus, c'est à dire, avoir obtenu du matériel qui ne contenait rien d'autre que "du virus pirufié et marqué" qui désormais est connu comme le VIH. Des revendications semblables ont été rapportées par le groupe de Robert Gallo en 1984. Il va de soi que si le matériel était du VIH pur, alors toutes les protéines présentes dans un tel matériel doivent être des protéines du VIH. Au lieu de cela, seules les protéines qui ont été trouvées comme réagissant plus souvent avec des sérums de patients du SIDA et de patients à risque ont été déclarées comme étant des protéines du VIH, et les anticorps qui ont réagi avec elles ont été déclarés comme étant les anticorps spécifiques du VIH. Depuis lors, la réaction de ces protéines avec des anticorps est considérée comme une preuve de l'infection par le VIH. Egalement, si leur matériel était du VIH pur, alors tous les acides nucléiques présents dans leur matériel devraient être le génome du VIH. Au lieu de cela, seuls quelques fragments d'ARN riche en adénine ont été choisi arbitrairerement et on été déclarés comme constituant le génome du VIH. Depuis lors, ces fragments ont été employés comme sondes et amorces pour l'hybridation et les études de PCR, y compris la détermination "de la charge virale".

Le plus grand problème pour accepter les revendications de Montagnier et du groupe de Gallo est le fait que ni l'un ni l'autre n'ont publié ne serait-ce qu'une image de VIH "pur" prise au microscope électronique pour montrer que le matériel ne contenait rien d'autre que des particules retrovirus-like isolées, "le virus purifié et marqué". En 1997, le journaliste français Djamel Tahi a demandé à Montagnier pourquoi de telles images n'ont pas été publiées. Incroyablement, Montagnier a répondu que c'était parce que, dans ce que son groupe a appelé le VIH "purifié", il n'y avait aucune particule ayant la "morphologie typique des retrovirus". Quand on lui a demandé si le groupe de Gallo purifiait le VIH, Montagnier a répondu : "je ne sais pas s'il purifiait vraiment. Je ne pense pas". Si c'est le cas, alors, les résultats de Montagnier en 1983 et ceux de Gallo en 1984, prouvent au delà de tout doute raisonnable qu'ils n'ont eu aucun retrovirus et encore moins un retrovirus unique, et que les protéines et les ARN qui étaient présents dans leur matériel "purifié" ne pouvaient pas être d'origine retroviral.

Durant la même année, en 1997, certains des meilleurs spécialistes du VIH ont accepté l'idée qu'aucune évidence n'existait de la preuve de l'isolement du VIH, et donc, d'un "virus pouvant être utilisé pour des analyses biochimiques et sérologiques ou comme immunogène". Cette année, deux articles ont été publiés dans le journal Virologie avec les premieres micrographies électroniques "du VIH purifié" obtenues en concentrant le surnageant des cultures "infectées" dans des gradients de densité de sucrose. Les auteurs des deux études ont revendiqué que leur matériel "purifié" contenait quelques particules qui ressemblaient aux retrovirus et qui furent déclarées être des particules de VIH. Mais ils ont admis que leur matériel contenait principalement des particules qui n'étaient pas des virus mais de "faux virus", c'est à dire, "des particules de membrane en bourgeonnement, fréquemment appelées des microvesicules". En outre, les vésicules cellulaires semblent être une population hétérogène de vésicules de membranes. Elle sont aussi bien transparentes qu'opaques aux électrons, leur taille s'étend sur une plage comprise entre environ 50 et 500 nm. Plusieurs, mais pas tous, de ces faux virus "apparaissent "vides" au microscope électronique". Selon les auteurs de ces études, une des raisons pour lesquelles certaines des particules de "faux virus" semblent n'avoir aucun noyau "pourrait être que les vésicules contiennent de grandes quantités de protéine et d'acide nucléique qui sont non structurées". Ils ont prouvé que les microvésicules sont un contaminant important du VIH "purifié". En effet, la légende d'une des micrographies électroniques dit, "les vésicules purifiées provenant des cellules H9 infectées (a) et les surnageants activés de PBMC (b)". La légende ne parle pas de VIH purifié.

Dans une autre expérience, le surnageant provenant de cultures non infectées a également été sédimenté dans des gradients de sucrose. Ils ont révendiqué le fait que le matériel sédimenté de ces cultures contenait seulement des microvésicules, des particules de "faux virus", mais aucune particule avec la morphologie du VIH. Les particules de faux virus contiennent aussi bien l'ADN que l'ARN, y compris l'ARNm qui est connu pour être riche en poly-A.

Aucune raison n'est donnée, autre que morphologique, pour expliquer pourquoi certaines des particules dans les fractions des cellules "infectées" sont des particules de virus et les autres "de faux virus". En ce qui concerne la morphologie, aucune des particules n'a toutes les caractéristiques morphologiques attribuées au VIH, ou même aux retrovirus.

La condition minimum, absolument nécessaire mais non suffisante, pour revendiquer que ce qui est appellé "des particules de VIH-1" sont des retrovirus et pas des microvésicules cellulaires est de prouver que les fractions de densité de sucrose obtenues à partir des cellules "infectées" contiennent des protéines qui ne sont pas présentes dans les mêmes fractions obtenues à partir des cellules non infectées. Cependant, Bess et autres ont montré que ce n'est pas le cas. La seule différence qu'on peut voir dans leurs strips d'électrophorèses (sur gel en polyacrylamide-SDS) de "virus purifié" et de "faux virus" est quantitative, non qualitative. Cette différence quantitative peut être due à beaucoup de raisons, dont le fait qu'il y avait des différences significatives dans l'histoire et le mode de préparation des cultures de cellules H9 non infectées et "infectées".

Que les protéines "virales" ne soient rien d'autre que des protéines cellulaires a été démontré plus amplement par Arthur, Bess et leurs associés. Dans leurs efforts pour réaliser un vaccin contre le VIH, ils ont immunisé des macaques avec, entre autres antigènes, du "faux virus", qui est du matériel sédimenté avec densité de sucrose à partir de surnageants de cultures non infectées de cellules H9. Après l'immunisation initiale, on a donné aux singes des piqures de rappel à 4, 8 et 12 semaines. Les animaux ont été alors comparés avec le "SIV" cultivé aussi bien dans des cellules H9 que des cellules de macaque. Quand les Western Blots obtenus après l'immunisation (mais avant le défi du "SIV") ont été comparé au Western Blots obtenus après comparaison, il a été constaté que la comparaison avec le "SIV" cultivé dans des cellules de macaque avait quelques bandes additionnelles. Cependant, les Western Blots obtenus après la comparaison avec le SIV cultivé en cellules H9 étaient identiques aux Western Blots obtenus après immunisation, mais avant la comparaison. En d'autres termes, les immunogènes de protéine dans le "virus" étaient identiques aux immunogènes dans le "faux virus".

Puisque, aussi bien le "faux virus" que le virus "purifié" contiennent les mêmes protéines, alors, toutes les particules vues dans les matériels sédimentés, incluant ce que les auteurs de l'articles de 1997 dans Virologie ont nommé "VIH", doivent être des vésicules cellulaires. Puisqu'il n'y a aucune preuve que le matériel sédimenté considéré comme le "virus purifié ", contient des particules de retrovirus, alors il ne peut y avoir aucune preuve qu'une partie quelconque de l'ARN sédimenté est de l'ARN retroviral. Quand un tel ARN (ou son ADNc) est employé comme sondes et amorces pour des études d'hybridation et de PCR, peu importe les résultats obtenus. Ces derniers ne peuvent pas être considérés comme preuve de l'infection avec un retrovirus, aucun retrovirus.

Pour citer le dissident Paul Philpott "je pense qu'un argumentaire très convaincant peut être réalisé contre le modèle du VIH. C'est juste que les éléments qui réfutent vraiment le modèle du VIH n'ont pas été utilisés comme armes principales de la part de nos porte-paroles les plus en vue." N'importe quel scientifique mis au courant de ces données, quelque soit sa conviction de départ, doit remettre en cause l'évidence de l'existence du VIH.

(1) Département de Physique Médicale, Hôpital Royal de Perth, rue de Wellington, Perth 6001; (2) Département de Médecine d'Urgence, Hôpital Royal de Perth; (3) Université d'Australie Occidentale; (4) Département de Recherche, Unversidad Metropolitana Barranquilla, Colombie

Traduction : Aixur (août 2005)

 

Références :

1. Papadopulos-Eleopulos E. Reappraisal of AIDS: Is the oxidation caused by the risk factors the primary cause? Med Hypotheses 1988;25:151-162.

2. Papadopulos-Eleopulos E, Turner VF, Papadimitriou JM. Is a positive Western blot proof of HIV infection? Bio/Technology 1993;11:696-707.

3. Duesberg PH. Peter Duesberg responds. Continuum 1996;4:8-9.

4. Papadopulos-Eleopulos E, Turner VF, Papadimitriou JM, et al. The Isolation of HIV: Has it really been achieved? Continuum 1996;4:1s-24s.

5. Gallo RC, Wong-Staal F, Reitz M, et al. Some evidence for infectious type-C virus in humans. In: Balimore D, Huang AS, Fox CF, eds. Animal Virology. New York: Academic Press Inc., 1976:385-405.

6. Rous P. A Sarcoma of the Fowl transmissible by an agent separable from the Tumor Cells. J Exp Med 1911;13:397-411.

7. Francis DP. The search for the cause. In: Cahill KM, ed. The AIDS epidemic. 1st ed. Melbourne: Hutchinson Publishing Group, 1983:137-150.

8. Tahi D. Did Luc Montagnier discover HIV? Text of video interview with Professor Luc Montagnier at the Pasteur Institute July 18th 1997. Continuum 1998;5:30-34.

9. Bess JW, Gorelick RJ, Bosche WJ, et al. Microvesicles are a source of contaminating cellular proteins found in purified HIV-1 preparations. Virol 1997;230:134-144.

10. Gluschankof P, Mondor I, Gelderblom HR, et al. Cell membrane vesicles are a major contaminant of gradient-enriched human immunodeficiency virus type-1 preparations. Virol 1997;230:125-133.

11. Arthur LO, Bess JW, Jr., Urban RG, et al. Macaques immunized with HLA-DR are protected from challenge with simian immunodeficiency virus. J Virol 1995;69:3117-24.