Trousse de premiers soins pour le sida.

Le but de ce texte est de vous présenter une plus grande plage d'informations rigoureuses concernant le sida que ce que vous recevez habituellement par les mass-médias, dans le but de vous donner ensuite la LIBERTÉ de choisir par vous-même.

1. "Quittez l'ignorance et vous vivrez". Le sida n'est pas ce que vous croyez.

On vous a dit que vous êtes séropositif. Vous en faites la confession, rongé par une angoisse qui, dans de nombreux cas, est empreinte d'un sentiment de culpabilité. Vous pensez être contaminé par un virus fatal qui mène inévitablement à cette mort horrible qui, à longeur de journée, vous est présentée à la télévision, à la radio, dans les journaux et partout autour de vous.

AUSSI INCROYABLE QUE CELA PUISSE VOUS PARAÎTRE, CE DIAGNOSTIC N'IMPLIQUE NULLEMENT QUE VOUS SOYEZ CONTAMINÉ PAR UN VIRUS MORTEL, COMME ON ESSAYE DE VOUS LE FAIRE CROIRE.
LE FAIT DE VOUS INFORMER, CE QUI EST APPAREMMENT SI SIMPLE, EST DÉJÀ UN TRAITEMENT EFFICACE !

Ce n'est pas une affirmation que j'avance à la légère. Dans le monde entier, lors de réunions de groupes de soutien, constitués spontanément et formés par des séropositifs, des malades du sida, de leur entourage et des professionnels indépendants de la santé, j'ai pu constater que l'état général de ces derniers présentent une nette amélioration après une seule séance d'échange de points de vue, sans aucun traitement médical.

Je peux affirmer que la connaissance est la base de la guérison de cette terreur.

Cesser de vous considérer comme un condamné à mort peut vous sauver la vie !

Parfois (si vous ne présentez aucun symptôme réel), le simple fait de recueillir des informations sur diverses opinions représente déjà un traitement efficace et bon marché, comparé à certaines des options présentées par quelques médecines "naturelles" ou "officielles". L'espoir est immuno-stimulant !

2. Trop de précipitation au début de l'histoire du sida a conduit à des erreurs fondamentales dans la direction de la recherche.

La demande des malades atteints du sida ainsi que la consternation mondiale au sujet de cette maladie font que la recherche a été menée avec une précipitation et une unilateralité exceptionnelle. Après 15 années de recherche concentrée dans le domaine de la virologie, l'on se voit aujourd'hui dans l'obligation de vérifier même l'hypothèse fondamentale de la cause virale du sida.

Depuis 1984, la science n'a toujours pas demontré que le soi-disant VIH (virus d'immunodéficience humaine) soit directement ou indirectement la cause du sida. Des centaines de chercheurs s'interrogent sur la théorie officielle, y compris sur le diagnostic. Parmi eux se trouvent des Prix Nobels, des membres de l'Académie américaine des Sciences, des professeurs d'immunologie et de santé publique, des microbiologistes, anatomopathologistes, biologistes, professeurs agrégés en philosophie, en droit, spécialistes en biostatique, en épidémiologie ainsi que de nombreux médecins généralistes possédant de l'expérience dans le traitement du sida.

3. Voici quelques-unes des raisons qui empêchent des gens de voir autrement le sida et qui les retiennent d'accepter leur capacité et leur responsabilité à gérer leur santé:

L'inconnu et la peur de la responsabilité individuelle pour la santé. Il est couramment beaucoup plus facile de concevoir le médecin comme un garagiste. Quand vous tombez en panne, vous vous mettez entre ses mains, il effectue la réparation et vous réglez la facture pour partir aussitôt sans rien apprendre sur votre véhicule.

Les véritables causes du sida occidental (le syndrome - non pas la séropositivité) se trouvent dans les conditions précaires de notre societé occidentale - les ghettos de nos propres cités ainsi que le ghetto émotionnel vécu par un nombre grandissant d'individus dans notre société de consommation. Il est beaucoup plus facile de rendre responsable un virus que de retrousser nos manches pour commencer à régler les problèmes graves qui sont devant notre propre porte et détruisent notre santé.

Le manque de motivation pour créer des solutions positives au sida est issu de notre jugement collectif des autres (souvent inconscient). La plupart des cas du sida surviennent dans les groupes marginaux et dans les populations les plus pauvres de notre planète. Il est difficile de pardonner aux toxicomanes, aux homosexuels, aux prostituées, aux assistés et aux propriétaires légaux de terres contenant des richesses minérales en sous-sol.

Pour l'instant la peur est rentable en termes de pouvoir (les gouvernements, les instituts de santé internationaux, les systèmes de santé...), de prestige (certains chercheurs, médecins, meneurs d'associations de "lutte contre le sida"...) et d'argent (les bourses de recherche et d'aide se chiffrent en milliards de dollars, les profits astronomiques des tests, qui, contrairement à la croyance populaire, ne sont pas fiables - ni le Western Blot ni l'Elisa - des médicaments toxiques comme l'AZT, Retrovir-Zidovudine, DDI, ddC, les capotes, les gants en plastique, les seringues, les publications morbides, etc.). Beaucoup plus de gens vivent et profitent du sida que de gens n'en meurent...

Politiquement, la thèse officielle du sida est une solution de facilité qui arrange mais qui ne résoudra pas nos problèmes de santé à long terme.

4. Le test du sida est immuno-dépresseur en soi (même pour les personnes séronégatives) et notre système de santé mondial est contaminé par la négativité psychique envers le sida.

Si on vous a diagnostiqué séropositif et que vous croyez être contaminé par un virus mortel, tôt ou tard vous allez vous déprimer. Cette dépression aura des répercussions au niveau psychologique et entraînera aussi une baisse de vos cellules de défense. Un diagnostic qui produit stress, panique, peur et vous fait vous sentir comme un condamné à mort, entraîne biologiquement une immunodépression.

Quand le diagnostic est émis par le médecin en qui vous avez placé toute votre confiance, cette condamnation prendra forme en vous comme le sort jeté par un sorcier vaudou.

Votre médecin est sûrement dévoué, il s'est sacrifié pour parfaire sa formation et fait de son mieux pour aider ses patients. Mais tant qu'il reste prisonnier des informations officielles, ses meilleures intentions ne serviront qu'à renforcer votre enfer. Il continuera à repéter les attitudes et les traitements officiels et continuera à administrer, en toute bonne foi, la terreur et le désespoir. Malheureusement ceci est le comportement de tout notre système de santé actuel.

5. Il n'y a pas d'épidémie du sida, mais la campagne de terreur officielle continue à se propager.

La terreur officielle n'est pas justifiée. Il existe de nombreuses indications, depuis plusieurs années, venant de sources officielles, qui contredisent l'ampleur de la terreur qui, néanmoins, continue à être propagée.

Les rapports du CDC (centre de recensement des maladies), l'organisme le plus important des USA en matière de santé, montrent que plus de 80% des personnes diagnostiquées séropositives n'ont pas développé de maladie du sida, même après 13 années. De plus, seulement 3% des séropositifs développent des maladies dues au sida par année, 97% restent indemnes (USA).

En Suisse en 1992, l'année où le taux de décès dûs au sida a été le plus élevé depuis 1984, ce taux n'était que de 0,87% (soit 540 personnes) de la mortalité annuelle, comparé à 43,24% pour les seules maladies cardiaques, 27,18% pour les cancers, 6,9% pour les maladies pulmonaires, 5,99% pour les accidents, 2,3% pour les suicides et 0,89% pour les scirrhoses du foie alcooliques. Le total de mortalité en 1992 (62,302) est de 0,9% de la population totale (6.943.095). (Annuaire statistique pour la Suisse 1994). Mais les mass-médias continuent de répandre la confusion entre "séropositivité" et "maladie du sida", ce qui donne l'idée fausse qu'être séropositif veut dire être malade du sida. Le public continue ainsi d'être informé que le diagnostic de séropositivité est une sentence de mort, et que le sida est une épidémie. A cette lumière, la véritable épidémie est l'épidémie des tests et non du sida!

Il y a des centaines de personnes (probablement des milliers de par le monde) que l'on appelle les "survivants à long-terme" et qui ont vaincu le sida. En 1989, le CDC a enregistré 129 cas de personnes aux USA qui avaient guéri du sida et qui menaient une vie normale depuis au moins deux ans.

L'information officielle "oublie" ce fait et continue de présenter l'image que la séropositivité, une fois en route, mène inévitablement à la mort. Les nombreuses victoires sur le sida se sont construites avec des thérapeutiques diverses. Le seul traitement qui n'a produit aucun résultat positif est le traitement officiel, car ce traitement est extrêmement toxique. Il y a beaucoup de vainqueurs du sida, mais dans les mass-médias nous ne voyons que les perdants. Ceci ne fait que renforcer l'impression générale que le sida est toujours fatal. Ces résultats positifs sont cachés systématiquement, mais par contre nous sommes bombardés de chiffres astronomiques et de prédictions catastrophiques (qui, heureusement et logiquement, ne se réalisent pas).

6. Personne ne meurt du "virus du sida". Alors de quoi meurent les victimes ?

De la peur. La terreur suffit pour les tuer.

Des sentiments de culpabilité, de la perte de la dignité, du rejet de soi et d'une attitude auto-destructrice qui envahissent presque inévitablement une personne diagnostiquée séropositive ou ayant le sida.

Des traitements officiels basés sur des agents anti-viraux qui sont en vérité des agents anti-cancer. Ce sont des poisons incompatibles avec la vie à moyen ou long terme.

Des maladies qui tuaient déjà leur victimes avant d'être nommées sida (le sida n'est pas une maladie mais un syndrome qui inclut 35 maladies sans relation les unes aux autres, maladies qui existaient déjà, provoquant parfois des décès, avant le baptême politique du sida en 1984).

D'un manque de structures indépendantes, adéquates et encouragées par les autorités. Pour l'instant les autorités poursuivent une "chasse aux sorcières" envers les "hérétiques du sida". (Une politique qui est en train de tuer la "poule aux ufs d'or", car toute application réussie de la recherche des causes de l'immuno-déficience peut servir au traitement de presque toutes nos maladies de civilisation. Pour l'amour de nos enfants et de leurs enfants, choisissons bientôt une politique de santé humanitaire).
D'un mode de vie immuno-déficient. Les causes de l'immuno-déficience données par les dictionnaires médicaux depuis plus de quarante ans sont :

LA MALNUTRITION, LA POLLUTION, LES RADIATIONS, LA CHIMIOTHÉRAPIE, LES TRANSFUSIONS (SOUVENT MULTIPLES) CONTENANT DES IMMUNO-SUPPRESSEURS, L'EXCES DE STRESS ÉMOTIONNEL ET PHYSIQUE, LES DROGUES AINSI QU'UNE GRANDE VARIÉTÉ ET UNE GRANDE QUANTITÉ DE MÉDICAMENTS!

Il n'y a plus de raison humanitaire de continuer l'utilisation du piège mortel appelé "sida". Contrairement au message continuel de désespoir des mass-médias, il y a des solutions au sida, quelle qu'en soit la cause, et quelle qu'en soit son stade d'évolution.

7. Le sens de la maladie.
Être séropositif ne veut pas dire être malade.

Un test positif veut dire que vous avez des anticorps contre le virus VIH (ou au moins contre certains antigènes), ce qui démontre que le système immunitaire a fait correctement son travail et que vous vous êtes immunisé naturellement contre le virus VIH ou contre ces antigènes.

La maladie est le mécanisme du corps pour s'adapter à la vie. La cause de toute maladie est une déficience acquise du système immunitaire, que ce soit par la contamination de notre environnement ou par la voie génétique, ce qui est rare. Nous n'"attrapons" aucune maladie, nous succombons simplement à notre inadaptation à notre environnement. Si tel n'était pas le cas, la première "épidémie" sur Terre aurait été la dernière. Les épidémies et les fléaux de l'Histoire ont tué des millions de gens, mais il y a eu plus de survivants que de morts - pourquoi ? Les survivants ont toujours été ceux dont le système immunitaire était intact. Un individu en bonne santé est celui qui s'est adapté à toutes les conditions et à tous les habitants de notre planète, à savoir non seulement aux bactéries et aux virus, mais aussi à l'air, à l'eau, aux plantes et à tous les habitants de la Terre. Si nous altérons ou détruisons l'écosystème sans avoir le temps ou la capacité de nous adapter, la maladie et la mort s'ensuivront à coup sûr. Un mouvement mondial grandissant et pacifique nous fait prendre conscience que notre mode de vie occidental, qui perd de plus en plus ses liens avec la Nature, est la principale cause de PRESQUE TOUTES nos maladies de civilisation et de la dégradation de notre planète.

Les vaccinations obligatoires nous privent du droit de nous adapter à la vie et nous préparent ainsi, par manque d'adaptation naturelle à la vie, à la manifestation, de plus en plus fréquente, des maladies graves de notre époque. Certains vaccins sont le fruit de manipulations génétiques et d'expérimentations illégales sur certaines populations humaines qui montrent aujourd'hui un taux plus élevé de sida que le reste du monde. Ces substances étrangères à la vie humaine risquent d'entraîner des dégâts génétiques catastrophiques à long terme avec des effets plus dévastateurs sur l'humanité que la guerre nucléaire. C'est ainsi que notre peur collective de la mort nous inculque la peur de vivre et de choisir librement notre politique de santé.

8. Il y a des solutions plus humanitaires au sida, quelle qu'en soit la cause, et quel qu'en soit son stade d'évolution.

Si vous voulez vivre voici quelques conseils :

INFORMEZ-VOUS.
Apprenez à ne plus dire "ma maladie". Remplacez ce piège psychologique qui vous relie à la négativité ambiante par : "je m'occupe de ma santé".
Utilisez votre bon sens. Vous êtes le gardien de votre corps.
Trouvez un médecin qui vous soutient. Demandez au médecin ou au professeur qui vous a dit que vous allez mourir du sida de mettre cette condamnation par écrit, et QUITTEZ-LE pour trouver un médecin qui vous écoute et qui n'enlève pas votre droit à l'espoir et à la vie. Un médecin honnête vous dira "à ma connaissance, la science médicale n'a pas de solution pour vous, mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'autres solutions". Cherchez ensemble votre solution.
Si vous êtes séropositif, trouvez un moyen de résister à la peur et aux sentiments négatifs et découvrez un mode de vie sain qui réduit les habitudes nocives et accroît celles qui sont bonnes pour la santé. Diminuez votre toxicité globale, surtout la consommation du catastrophisme des médias ! Coluche disait que "le sida est médiatiquement transmissible" ! Ce travail n'est pas facile et un groupe de soutien indépendant, une personne de confiance et beaucoup de contacts avec la nature sont indispensables. Vous pouvez aussi créer votre propre groupe de soutien avec votre famille, des amis et des professionnels indépendants de la santé. Plusieurs groupes sont nés ainsi. Donnez-vous le TEMPS d'apprendre à vous aimer et à gérer votre propre vie.
Si vous avez une maladie "opportuniste", vous devez ajouter aux suggestions ci-dessus un traitement, spécifique à la maladie qui s'est manifestée et le moins agressif possible. La gravité de votre situation sera en proportion directe avec la quantité de substances toxiques que vous consommez (y compris votre peur). Est-ce que bombarder un organisme déjà affaibli avec des produits toxiques et immuno-dépresseurs vous semble logique? Lisez les "précautions d'emploi" et surtout la partie "effets secondaires" avant d'avaler des médicaments. Vous avez le choix. Est-ce que l'hôpital ou votre médecin vous a donné une garantie que vous alliez retrouver la santé?
Les résultats de l'étude Concorde pour évaluer l'utilité de l'AZT n'ont pas reçu la couverture médiatique habituelle pour le sida. Voici des extraits de sa conclusion : "Les résultats de Concorde n'encouragent pas l'utilisation précoce du zidovudine comme monothérapie pour des adultes asymptomatiques. Ces résultats ont provoqué des changements dans les recommandations pour son utilisation aux USA" et "Le moment optimal pour débuter l'utilisation de zidovudine n'est toujours pas défini scientifiquement. Tout ralentissement de la progression de la maladie doit être pesé contre sa toxicité et l'impact de son utilisation à long terme sur la qualité de vie. Tout effet, positif ou négatif que peut avoir l'utilisation prolongée de zidovudine peut avoir sur la mortalité, doit être recherché par la poursuite futur à plus long terme de l'étude Concorde et d'autres études en cours et par les études futures telle l'étude Compact" (The Lancet, Vol. 343, 9 avril 1994). Est-ce bien logique de mettre l'équivalent chimique d'une bombe atomique dans un corps fragile pour attaquer un retrovirus sur lequel, après 12 années de recherches, il n'y a toujours pas de publication scientifique qui démontre sa responsabilité dans le sida? !
Il est important que les victimes, leurs familles et leurs amis, et chaque personne honnêtement concernée par le problème du sida ne cherchent pas de l'aide ou des subventions officielles comme compensation pour leur supposé futur négatif (comme c'est le cas avec la majorité des comités de "lutte contre le sida"). Organisez-vous plutôt pour assumer et demander de la responsabilité pour créer des changements positifs dans la situation.
Certaines associations de Soins Palliatifs font un travail remarquable d'accompagnement des mourants et de leurs familles. Renseignez-vous, car leur soutien peut vous être précieux lors de ce passage qui est aussi sacré que la naissance.

Voici le présentation d'un progamme de pédagogie de la santé pour les personnes séropositives aux USA, pour vous donner une idée de ce qui est réalisable dans un esprit de collaboration et de créativité.

Le programme "Réponse au sida" a commencé en 1988 au sein des Services Sociaux de San Diego, Californie. Depuis 1991, le programme LIFE (AVIE - Apprendre à Vivre Immunitairement Éveillé) est devenu un des programmes d'enseignement de santé les plus évolués du monde pour les personnes diagnostiquées séropositives.
Une des clefs de voûte de cette formation est de revoir la croyance VIH = SIDA = MORT car les statistiques ne soutiennent plus cette formule (seulement 2-3% des séropositifs meurent chaque année aux USA).
Les résultats de la recherche accumulés au cours des dernières années dans les domaines de la santé, de la médecine et de la psychologie démontrent la capacité des facteurs psychologiques d'influencer le système immunitaire. Beaucoup de ces preuves viennent du domaine de la Psycho-Neuro-Immunologie qui a recensé les mécanismes par lesquels l'esprit (le mental) peut influencer le système immunitaire.
Certains comportements, traits de personnalité et schémas émotionnels peuvent réduire ou augmenter le bon fonctionnement immunitaire. Ils ont un effet direct sur la santé des personnes séropositives.

Quelques exemples :

1) Les deuils non-résolus peuvent, eux aussi, réduire l'immunité autant des personnes séropositives que des personnes séronégatives.
2) Le "stress soutenu de survie", un facteur psychologique commun à la plupart des individus séropositifs, réduit le fonctionnement du système immunitaire (surtout les cellules T4) par des perturbations dans les systèmes nerveux et endocriniens.
3) Le rehaussement immunitaire, même pour ceux qui ont un niveau bas de cellules T, peut se faire avec une quantité modérée d'exercice physique ; celui-ci augmente la quantité et la force des cellules tueuses naturelles (lymphocytes cytoxiques T8) qui sont capables de détruire des cellules infectées par le VIH.
Depuis 1991, le Dr. Liephart et son équipe de professionnels de la santé ont développé le programme LIFE, une approche unique pour traiter l'infection du VIH, sous le nom de "Conseils de Co-facteurs". Le programme dure douze mois. Les personnes séropositives y sont évaluées sur dix-neuf critères de vie qui ont prouvé leur action soit d'accélérateur, soit d'inhibiteur de la progression du VIH positif vers le sida déclaré. LIFE est le fruit de quatorze années de recherches sur les "survivants à long terme" par l'Université de Californie à Los Angeles.
Les participants acquièrent l'information de base dans un groupe psycho-éducatif. Ensuite chacun est parrainé individuellement par un conseiller pendant une période de trois mois. Les "co-facteurs" négatifs, comme la mauvaise respiration, le stress excessif, la mauvaise alimentation ou les deuils et les traumatismes non résolus, sont identifiés et classés dans l'ordre d'impact croissant sur la santé.
Le conseiller et le participant développent ensemble des stratégies pour améliorer la santé. Ces stratégies incluent l'utilisation de traitements complémentaires : alimentation saine, exercices, respiration, thérapies physiques, gestion du stress, attitude mentale et expression créative.
Les premiers resultats cliniques sont prometteurs. Le Dr. Liephart prépare actuellement un programme de base qui pourra être adapté aux besoins des différents pays et cultures du monde.
Il y a de nombreuses publications et associations qui soutiennent le point de vue de ces lignes. "Le guide pratique pour une approche positive du sida" (disponible sur demande) est une riche source d'informations.

9. "Plutôt que de lutter contre la maladie, investissez dans l'apprentissage de la santé".

Cet apprentissage, qui demande du temps et de l'engagement de votre part, peut vous amener à prendre conscience qu'au cours des âges il y a toujours eu deux philosophies de guérison :

L'Atomisme, se réfèrant à Démocrite, Pasteur et à la médecine allopathique, pense que les particules qui forment notre corps sont inertes, Il part du principe que nous sommes victimes de circonstances extérieures, que la maladie est un "hasard" ayant pour causes les microbes extérieurs, les bactéries, les virus etc. qui attaquent le corps sans raison et doivent être supprimés par les médicaments et la chirurgie. Vous n'avez donc aucune responsabilité envers votre santé, vous avez abdiqué votre pouvoir que vous avez donné au médecin ou au spécialiste.
Le Vitalisme, se réfèrant à Hippocrate, Béchamp et à la médecine préventive, pense que les particules qui forment notre corps sont vivantes. Il reconnaît la responsabilité de l'individu dans sa condition et démontre que, dans le corps, l'affaiblissement du terrain par l'éloignement des lois naturelles produit ces mêmes microbes, bactéries et virus comme un moyen de nettoyer l'organisme d'un excès de toxicité. La maladie devient alors un signal d'alarme pour l'individu, témoignant que son mode de vie a dévié de l'équilibre naturel et lui donnant ainsi le choix d'identifier et de cesser les activités qui ont amené ce déséquilibre. Vous prenez ainsi la responsabilité de votre santé et vous collaborez avec le médecin qui tient alors le rôle d'enseignant.
La médecine allopathique et la médecine préventive doivent être complémentaires. L'école "atomiste" et l'école "vitaliste" sont les deux extrêmes de la recherche fondamentale de l'homme - l'état d'être et l'etat de faire. Comme l'inhalation et l'expiration, le jour et la nuit, l'automne et le printemps et les rythmes des cycles naturels, c'est l'équilibre entre les deux opposés qui crée l'harmonie.
Combinant à la fois les techniques holistiques traditionnelles et modernes, on peut apprendre à désintoxiquer, régénérer et rééquilibrer l'organisme humain. Une clé importante de la santé est la découverte que la plupart des maladies de civilisation sont le résultat d'un état d'intoxication et de déficience, la conséquence d'une élimination insuffisante de l'excès de substances et d'émotions nocives que le corps et l'esprit ont accumulé au fil d'une vie ignorant les rythmes naturels et les moyens de s'alimenter globalement d'une manière régénératrice. Cette détérioration met largement en cause l'absence quasi-totale d'une véritable éducation du public en matière d'hygiène de vie, tant physique qu'émotionnelle, mentale et spirituelle et quant aux ressources régénératrices des aliments issus de cultures non-toxiques qui respectent l'énergie du soleil et de la terre, énergie qui est vitale au processus de régénération de la vie.
Le corps contient tous les éléments nécessaires pour le recyclage de la mort que nous créons à l'intérieur de nous-même par notre mode de vie et, plus nous nous intoxiquons, plus le corps cherchera lui-même, avec ses propres ressources, des moyens puissants de recyclage - jusqu'à nous recycler complètement si nous ne changeons pas de mode de vie ! Quelque part nous avons oublié que la nature est une amie qui nous soutient.
Elle nous a fourni un magnifique organisme auto-guérissant avec lequel nous traversons l'expérience humaine tout en apprenant. C'est notre destin et notre droit de naissance de nous éveiller à la beauté de notre potentiel authentique en apprenant à gérer notre santé et à découvrir notre vraie place d'être humain.

1995 Mark Griffiths.

* Un grand merci à Lluis Botinas et Alfredo Embid en Espagne, Dr. Robert Willner aux USA, Dr. Christian Tal Schaller et Dr. Hansueli Albonico en Suisse et à tous les êtres qui se dévouent pour amener de l'amour et de la sagesse dans la vie. Votre inspiration a bien nourri ce texte !

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