LA GUERISON : UN PROCESSUS INTERIEURE


D'importantes études américaines ont montré que, toutes maladies confondues, le facteur le plus important concernant la durée de survie d'un malade n'était pas le type de traitement utilisé mais de savoir QUI avait pris les décisions thérapeutiques! Le Dr Tal Schaller bouscule quelques idées reçues...

Médecin ou patient: qui décide?

Si les médecins avaient tout décidé pour le patient et que celui-ci s'était contenté d'un rôle d'obéissance au corps médical, les resultats de guérison et de survie s'avéraient bien moins bons que lorsque le malade avait pris en main son processus thérapeutique et choisi lui-même ce qu'il voulait faire. Ces études ont montré que les patients rebelles, ceux qui refusent tout traitement, s'enfuient de l'hôpital en passant par la fenêtre, quittent le cabinet en claquant la porte. Ces patients indisciplinés, contestaires, réfractaires aux protocoles thérapeutiques qu'on veut leur imposer, ont des survies beaucoup plus longues que les malades obéissants, qui suivent à la lettre le traitement qu'on leur a prescrit.

Ceci nous amène en plein coeur d'un drame important. Au vingtième siècle on a pris l'habitude d'évaluer l'efficacité des traitements en fonction d'études standardisées où l'on soumet un lot de malades qui ont reçu le même diagnostic aux mêmes traitements, en comparant ce lot à un autre lot comprenant des malades recevant un placebo, c'est-à-dire une substance inactive sur le plan médicamenteux. On appelle cela une étude en "double aveugle" puisque ni les médecins ni les patients ne savent si les pilules utilisées sont actives ou non. Cette méthode considérée comme scientifique, denuée de tout facteur d'erreur puisqu'elle élimine le facteur humain.

Un cobaye consentant

En fait, elle est un monument étonnant qui montrera avec éclat aux générations futures à quelles aberrations la médecine rationaliste de notre temps a pu conduire, à quelle déshumanisation effroyable elle a pu mener. Dans ce système, le malade n'est plus un individu composé d'un corps, d'un coeur, d'une tête et d'une âme, un individu unique avec ses particularités spécifiques, non, il n'est plus qu'un numéro pris dans une étude totalement privée de chaleur humaine et de ce qui devrait être, en thérapeutique, le facteur le plus important: l'enthousiasme du malade et de son médecin pour une aventure commune vers la guérison. Dans les programmes rationalisés de ces études scientifiques, le malade n'est qu'un cobaye pour la science, et l'on ne tient aucun compte de sa vie personnelle, de ses émotions, de ses croyances et de ses espoirs. Dans ces études, seul le résultat sur la maladie compte.

On observe, par example, si la tumeur régresse, mais sans s'intéresser à la qualité de vie du patient. Et l'on voit ainsi un nombre hallucinant de malades se trainer pendant des mois, épuisés et souffrant de mille maux, mais persuadés par le corps médical que le seul traitement valable pour eux est cette chimiothérapie qui les ronge de l'intérieur et les fait souffrir beaucopup plus que la tumeur qui a justifié le traitement. Les malades ignore qu'il existe des thérapies efficaces et non-toxique car celles-ci sont écartées de tous les centres officiels sous prétexte qu'elles ne sont pas scientifiques. Elles sont ridiculisées aux yeux du public par des journalistes payés par l'industrie pharmaceutique pour ne parler que des produits testés par les études en double aveugle. Des millions de malades sont ainsi sacrifiés sur l'autel d'une médecine purement matérialiste qui ne croit qu'à des traitements chimiques soi-disant scientifiques, puisque issus d'études effectuées sur de larges groupes sans tenir compte du facteur individuel.

Ni les malades soumis à une vie infernale en raison des effets secondaires de la chimiothérapie qu'ils reçoivent, ni les médecins qui les ont mis dans des véritables "camps de concentration" médicaux et sont persuadés par la toute puissante industrie pharmaceutique que seul la chimie peut guérir, ne tiennent compte des études dont nous avons parlé, ces études qui redonnent le pouvoir de guérison au malade, en montrant que c'est lui, et lui seul, qui est l'artisan de sa guérison et que la question importante n'est pas "quel est le traitement le plus efficace?" mais "qui décide?"

Respecter la globalité

Les informations obtenues par les études en double aveugle, même si elles portent sur plusieurs centaines de cas, et ont été faites avec un rigueur scientifique irréprochable, ne mésurent absolument pas les facteurs les plus importants concernant la guérison: qui a pris la décision thérapeutique? Quelle est la volonté de vivre du malade? Quels sont ses croyances et ses voeux? Veut-il guérir avec enthousiasme ou a-t-il déjà abandonné tout espoir pour se laisser aller dans un défaitisme qui va le mener inévitablement vers la mort?

Quand on comprend qu'un être humain est constitué d'un corps physique et aussi d'un aspect émotionnel, d'un aspect mental et d'un aspect spirituel, alors toute mésure thérapeutique qui prétend ne soigner en ne s'occupant que du corps physique et en négligeant les trois autres aspects apparaît comme vraiment limitée, pour ne pas dire insensée! Bien sûr, dans quelques cas, elle pourra mener à la guérison parce que l'individu qui la reçoit ne la subit pas mais la choisit en mobilisant ses forces émotionnelles, mentales et spirituelles pour la dynamiser et la rendre efficace. Mais la même mésure thérapeutique appliquée à l'individu déprimé, moralement bloqué par des croyances étriquées et persuadé qu'il n'a pas d'âme, n'aboutira à aucun résultat positif, même si elle a été considérée comme très efficace par des études scientifiques standardisées.

Il suffit que le médecin qui dirige un essai thérapeutique soit dynamique et sache insuffler sa foi dans la vie à ses patients, pour que ces derniers, quels que soient les médicaments utilisés, aillent mieux et mobilisent leurs forces de guérison. Inversement, le même médicament donné par un médecin faible de coeur et dans un hôpital déshumanisé, ne donnera aucun résultat positif.

Dogmes à gober

Comment avons-nous pu oublier ces vérités que le bon sens impose mais que le temple médico-pharmaceutique a reussi à évincer pour nous faire croire que la guérison était le fruit de notre docilité à ses prêtres et à leur dogmes. Pourtant, l'histoire aurait pu nous instruire: au début de notre ère, les prêtres du christianisme enseignèrent que l'enfer menaçait les méchants mais que les bons iraient au paradis. Qui étaient les bons? Ceux qui obéissaient aux prêtres bien sûr! L'église créa un hallucinant commerce: "donnez de l'argent aux oeuvres ecclésiastiques, et vous recevrez des indulgences, qui consistent en certificats vous exemptant de dix, cinquante ou même cent années de purgatoire ou même vous assurant une place réservée à votre nom dans le paradis!" Fantastique opération commerciale puisque l'Eglise vendait un produit qu'elle n'avait ni à cultiver ni à fabriquer. Elle donnait simplement, contre écus sonnants et trébuchants, des billets écrits, des indulgences, qui ne lui coûtaient que le prix du papier et de l'encre.

Ce marché de dupe représente une extraordinaire éscroquerie, la plus gigantesque de notre histoire jusqu'à l'avènement de l'église médico-scientifique du vingtième siècle. Le marché de la chimiothérapie, qu'il s'agisse du Cancer, du sida, des maladies dégéneratives modernes ou des affections cardio-vasculaires, repose sur un dogme, une croyance, celle que la maladie ne peut se guérir que par un traitement médical. Or ce dogme, comme celui de l'enfer qui attendait les méchants au moyen-âge, (ceux qui ne soutenaient pas l'Eglise), ne repose que sur une illusion partagée, celle de refuser la responsabilité de ce qui survient dans notre vie.

Si je pense être victime, par "pure malchance", de la maladie, je crois que seuls une intervention extérieure, un médicamant ou une opération médicale pourront me guérir. Si je comprends que c'est mon mode de vie déséquilibré qui a abouti à l'intoxication de mon corps et que celui-ci utilise la maladie pour se dépolluer, je perçois alors que la guérison est le fruit de ce travail d'auto-guérison effectué par mon organisme avec sagesse et efficacité.

Une nouvelle religion

L'industrie médico-pharmaceutique a réussi, en moins d'un siècle, à reprendre le flambeau que brandissait l'Eglise. Utilisant la même peur de la mort qui avait donné naissance au marché des indulgences, elle a offert, pour calmer les craintes des Occidentaux matérialistes, sa panoplie de pilules et de traitements scientifiques en blouses blanches. La science rationaliste est devenue la nouvelle Eglise pourvoyeuse d'espoir, échangeant contre les écus du peuple les promesses des miracles que ses traitements allaient pouvoir faire. Le Dieu des catholiques fut détrôné par la Déesse "santé par la science" et l'on donna sans compter aux églises-laboratoires et aux églises-hôpitaux, afin que, par leurs messes chimiques et chirurgicales, elles puissent écarter de nos vies la souffrance et la mort.

Aujourd'hui l'église médico-pharmaceutique est toute puissante. Elle règne sur le monde économique et politique. D'une main elle terrorise les foules avec les maladies qu'elle montre du doigt (regardez le fantastique ballet qu'elle a organisé avec le sida, qui n'est qu'une nouvelle appellation de maladies qui existaient auparavant sous d'autres noms), d'autre part elle promet la victoire pour bientôt, grâce à la recherche, d'où accouchera le médicament ou le vaccin miracle qui régleront le problème sans qu'aucun malade n'ait besoin de changer ses habitudes de vie.

On dit par example aux malades du sida: "peu importe si vos habitudes de vie sont immunodéstructeurs, avec les supermédicaments que nous avons testés, vous allez pouvoir rester en bonne santé ou guérir tout en continuant à vous droguer, à fumer comme des pompiers, à boire comme des trous, à manger n'importe quoi, à reprimer vos émotions et à négliger totalement votre vie spirituelle! Pas de problème, obéissez-nous, nous sommes les experts, les savants tout-puissants, les autorités qui parlent avec aplomb au journal télévisé. Nous sommes ceux qui savent, ceux qui pensent pour vous. Votre santé, c'est notre affaire. Suivez nos directives, acheter les médicaments que nous avons bénis, suivez nos programmes thérapeutiques et vous serez sauvés!

N'écoutez pas les charlatans qui affirment que vous êtes les créateurs de vos maux, les artisans de votre mal-être. Fuyez ces farfelus qui vont jusqu'à prétendre que des études scientifiques sérieuses auraient montré que des malades rebelles, contestaires, qui choisissent leur chemin eux-mêmes plutôt que d'obéir à leur médecin, auraient une survie ou même une maîtise de leur santé bien meilleure que les malades obéissants qui suivent nos programmes thérapeutiques.

Comprenez-le bien, sainte industrie médico-pharmaceutique veille sur vous. C'est elle qui vous soigne et vous guérit. Elle seule. Pas ces prophètes illumines qui clament que la guérison vient de l'intérieur, des forces de régénération de votre propre système immunitaire. Ne vous laissez pas séduire par ces sirènes tentatrices qui vous parlent d'indépendance, de responsabilité et de gestion de votre santé par des moyens naturels. Allumer votre téléviseur, lisez vos journaux préférés, écoutez votre médecin allopathe et suivez ses directives inspirées. Ayez confiance en nous, les experts. Nous vous promettons le vrai bonheur, le bonheur par obéissance".

Le Dr. Christian Tal Schaller est médecin généraliste. Il possède en plus une formation en acupuncture, diététique qualitative, homéopathie, auriculothérapie et psychothérapie. Directeur des Editions Vivez Soleil, ses connaissances et sa pratique investissent l'ensemble des champs de la science, des médecines douces et de la psychologie humaniste et transpersonnelle. Le Dr Schaller est conférencier international et animateur de séminaires sur la santé depuis plus de vingt ans. Il participe à l'élaboration de centres de programmes d'éducation de santé en Europe et aux USA.

Institut de Santé Globale, Domaine de Faujas, 26770 Taulignan, France.
Tél : +33 04 75 53 60 05; Fax : +33 04 75 53 52 73
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