Le VIH et le SIDA chez les hémophiles

 

Les orthodoxes font grand cas des hémophiles. Voyons de quoi il retourne. Voici un rapide tour d'horizon de la position dissidente.

Déjà, le grand argument orthodoxe est que les hémophiles ont vu leur taux de mortalité augmenter très fortement au début de l'ère SIDA, à cause des hémophiles séropositifs qui mourraient en masse. C'est vrai. Seulement, les hémophiles n'ont pas commencé à mourir dès le début, vers 1981, mais à partir de 1986, quand l'AZT a commencé à être utilisé. Au contraire même, avant 1986, leur espérance de vie n'avait pas arrêté d'augmenter, passant de 33 ans en 1960, à 57 ans, en 1980 (et redescendant à 40 ans, durant la période 87-89). Or, à l'inverse, chez les autres groupes à risque, la mortalité des séropositifs avait, selon la théorie officielle, commencé à augmenter avant l'utilisation de l'AZT, dès 1981. Enfin, le taux de mortalité à commencé à diminuer quand les doses d'AZT ont commencé à être réduites. Donc, loin de valider la théorie orthodoxe, le cas des hémophiles valide la théorie dissidente selon laquelle c'est l'AZT qui est le principal responsable des morts du SIDA.

Les orthodoxes pointent également du doigt le fait que les hémophiles séropositifs développent certaines des maladies caractéristiques du SIDA, comme des pneumonies. Seulement, ils en font déjà en temps normal. Il était déjà connu avant l'ère SIDA que les transfusions répétées de produits sanguins causent ces problèmes. Donc, ça ne veut rien dire. Au contraire, ils ne développent pas certaines autres maladies caractéristiques du SIDA, comme des sarcomes de Kaposi. Donc, les hémophiles développeraient un SIDA spécifique. Ce qui est absurde.

Un autre argument est qu'il y a eu une explosion de séropositivité chez les hémophiles à l'époque. Ca n'a rien d'étonnant. Ca vient tout simplement du fait qu'à cause de l'histoire du sang contaminé (et il faut voir que tout remonte à là. Donc, l'histoire de la contamination est très limitée dans le temps) on a testé des tas d'hémophiles à ce moment-là. Et comme la transfusion de produits sanguins cause des faux positifs en masse, il n'est pas étonnant que dès qu'on a testé les hémophiles, on ait trouvé une proportion énorme de séropositifs. Surtout qu'à ce moment-là, tous les cas suspects (c'est à dire considérés comme indéterminés), on du être considérés comme positifs, vu l'hystérie qui régnait. Bref, il y a eu une explosion de séropositivité chez les hémophiles parce qu'il y a eu une explosion de tests. Et s'il avait eu des tests VIH dans les années 70, ont aurait trouvé la même proportion de séropositifs chez les hémophiles qu'en 1985.

Pourquoi les hémophiles transfusés sont de moins en moins nombreux à être séropositifs et ne restent pas à 50 % de séropositifs, si les tests sont faussés par les transfusions ?

Il ne faut pas croire que les chiffres des hémophiles séropositifs, sont obtenus par des tests refaits chaque année, ou au moins relativement régulièrement. Les chiffres sont obtenus en retirant les séropositifs morts du nombre total des hémophiles séropositifs obtenu vers 1985, quand les tests sont arrivés. On a fait un test une fois, vers 1985, sur l'ensemble des hémophiles (à cause de l'histoire du sang contaminé), et depuis, on ne fait que retirer le nombre annuel des morts pour obtenir le chiffre des séropositifs restants. En effet, comme on pense que depuis, il n'y a plus de cause de contamination (puisqu'on chauffe les produits sanguins donnés aux hémophiles), on ne cherche pas à tester les nouveaux hémophiles. Donc, le chiffre actuel du nombre d'hémophiles séropositifs n'est qu'une estimation, pas un chiffre vérifié.

Heureusement pour l'orthodoxie. Parce que sinon, ils se trouveraient face à un fait très gênant. A savoir que les hémophiles recevant des produits sanguins seraient séropositifs toujours en grande proportion. Probablement que l'amélioration, depuis les années 80, du produit qui leur est donné, le facteur VIII, entraînerait une moins grande proportion de séropositifs qu'à l'époque, mais, en tout cas, le pourcentage serait beaucoup plus important que dans la moyenne de la population.

Enfin, comme le souligne Eleni Papadopulos, on voit mal comment les hémophiles pourraient avoir attrapé le VIH, vu que les orthodoxes du SIDA disent eux-mêmes que le sang séché, ne peut pas transmettre le SIDA. Or, justement le sang donné aux hémophiles est conservé sous forme de poudre avant de leur administrer. Et s'ils n'ont pas pu attraper l'hypothétique VIH, on ne voit pas comment ils auraient pu développer une maladie supposément provoquée par ce dernier. Argument assez définitif d'ailleurs.

 

 

Compilation de documents

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Réfutation de la déclaration de Durban

SIDA, catastrophe virale ou catastrophe scientifique ?

Le VIH est-il la cause du SIDA ?

 

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En anglais

HIV seropositivity and mortality in persons with haemophilia ; proof that HIV causes AIDS ?

Factor VIII, HIV and AIDS in haemophiliacs : an analysis of their relationship

Foreign-protein-mediated immunodeficiency in hemophiliacs with and without HIV

 

 

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