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forum sidasante

Guérir le Sida!


Invité kisskat

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J'ai effectivement lu que le Padma 28 était conseillé dans différents articles mis en ligne par SidaSanté. Il est même conseillé sur l'l'un des sites officiels suisses contre le sida.

Il est aussi remboursé à 90% par l'assurance-maladie complémentaire suisse, si prescrit par un thérapeute reconnu. Il n'y a, à mon avis, aucunes raisons "dangereuses" pour qu'il ne soit pas vendu en France.

Le danger du Padma 28 vient de l'auto-médication personnelle, sans avis professionnel.

Sans tenir compte du "terrain" de tout un chacun, il est impératif de savoir que l'usage des plantes, même les plus banales, à des fins thérapeutiques nécessite de maitriser leurs modes de consommation et de connaitre leurs interactions avec d'autres éléments.

Exemples :

- Le thé vert, puissant anti-oxydant, ne doit jamais se boire pendant les repas (et toujours environ 2 heures après la fin du repas) car il empêche l'absorption des éléments nutritifs. Dans son usage détourné, il est utilisé...pour maigrir !

- Le soja freine l'absorption du fer. Lors d'un repas à base de soja, consommer en même temps une source de vitamine C (fruits ou légumes) qui, elle, facilite l'assimilation du fer et annule l'effet du soja.

Dans les extraits que tu cites plus haut, Wallypat, il est dit que le Padma 28 est un puissant anti - ou -pro-oxydant.

A manier en connaissance de causes sous risques d'en arriver à l'effet inverse recherché.

...quand on utilise le Padma 28, il est vivement déconseillé de prendre en même temps de fortes doses de vitamines C, E, ou de bêta carotène car le Padma 28 serait alors contre-productif.

Je n'en sais rien, mais peut-être que :

- le Padma 28 contient peut-être du fer. La vitamine C en facilite l'absorption, et le but n'est pas d'avoir trop de fer dans le sang. Cela provoque une sorte d'oxydation des cellules.

- le Padma 28 a été mis sur le marché, à la base, pour améliorer la circulation du sang (selon Padma) Il se pourrait qu'il fluidifie le sang.

La vitamine E augmente l'effet des anti-coagulants. Les deux ensemble donneraient des problèmes de tension ou des blessures cicatrisant mal ?

- le Padma 28 (comme énormément de plantes, légumes etc...) contiendrait déjà de la beta-carotène, précurseur de la Vitamine A dont le taux sanguin est régulé par le foie. Quand on part du principe que la séropositivité est partiellement dûe à un déficit en gluthation, protecteur du foie, on pourrait en conclure qu'un foie en déficit ne synthétiserait pas correctement la Vitamine A, d'où risques d'hypervitaminose.

Voili, voilou. Tout ça pour dire que les plantes, c'est magique. Mais c'est de la nitroglycérine en barre si maniées par des mains inexperimentées.

Vu l'enjeu de la séropositivité, connaitre et populariser l'existence de certains éléments qui luttent contre le stress oxydatif est primordial.

Vu les hautes doses d'anti-oxydants et autres compléments consommés parfois par les séropos : dans le doute, il est vital de consulter un spécialiste. Quitte à le mettre au challenge par ses connaissances et former le duo gagnant "thérapeute-patient actif et conscient"

Même si on ne supporte plus l'ombre d'un "soigneur", mieux vaut ça que jouer aux apprentis-sorciers car le but n'est pas d'empirer sa situation de santé, au contraire.

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Je crois que je me suis plantée avec le fer et la vitamine C.

Chez Nutranews :

En 2000, des scientifiques ont montré le mécanisme antioxydant du PADMA 28 en prouvant quil est un donneur délectron et se lie aux ions du fer, réduisant le fer +++ en fer ++ et prévenant les lésions sur lADN.

Si quelqu'un sait...

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Wally as-tu des infos sur les motifs de cette non-distribution en France ? ...

Je ne connais pas la ou les raisons officielles mais en tout cas, le site web de la société en question confirme que ses produits ne sont pas distribués en France :

Les médicaments de PADMA SA sont distribués dans divers pays d'Europe (pas en France) ainsi qu'aux Etats-Unis et au Canada.
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J'en reviens brièvement aux polyphénols, dont le Padma 28 serait l'un des plus efficaces, si pas le plus efficace.

En effet, même l'orthodoxie du sida reconnaît dans des études scientifiques la réelle utilité, si pas nécessité, de l'utilisation des flavonoïdes pour lutter contre le "VIH".

Ainsi, par exemple, dans ce document-ci intitulé "Effets protecteurs de divers composés flavonoïdes sur linfection HIV" (allez à la page 78), on lit le résumé suivant :

Un large ensemble de preuves indique que les espèces d'oxygène réactives sont fortement impliquées dans la pathogénie de l'HIV. Dans les premiers stades de la maladie déjà, on observe de faibles niveaux plasmatiques d'antioxydants, qui continuent de diminuer au fur et à mesure de la progression de la maladie. De plus, plusieurs auteurs ont rapporté des niveaux sériques élevés de produits de peroxydation lipide dans le plasma de patients infectés par l'HIV.

Nous avons démontré récemment que divers antioxydants (dismutase superoxyde, tocophérol) bloquaient l'expression du sida in vitro et ex vivo. Nous avons aussi montré que les flavonoïdes et les composés polyphénols (éthyles férulique, gallique, caféique, férulate, gallate, curcumine et O-Tocophéryle succinyle O-éthyle de férulate) empêchaient jusqu'à 80% de la réplique du sida (infection sévère par le virus HIV-1 et transmission de l'HIV), bloquaient la lipoperoxydation des cellules et prévenaient la consommation de glutation cellulaire.

Sur la base de nos découvertes, on pourrait envisager une nouvelle

approche thérapeutique, fondée sur l'association de flavonoïdes ou d'autres destructeurs de radicaux libres avec des médicaments antiviraux. Cette polythérapie pourrait, si elle débutait assez tôt après l'infection, prolonger la période de latence et limiter l'émergence de souches virales résistantes aux médicaments. (Bulletin O.I.V., 2000, vol. 73, n° 837-838, pp. 811-818).

Et quand on examine cela, on se rend compte encore une fois que sous le prétexte du soi-disant "VIH", l'orthodoxie du sida ne fait qu'étudier ..... les mécanismes du stress oxydatif comme cause du sida !

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Je voulais juste signaler que dans le magazine Votre Santé N° 119 du mois de Mai 2006, un article de la plume d'un orthodoxe du sida vient de paraître. Il est particulièremebt édifiant puisqu'il ne précise rien d'autre que le glutathion permet de combattre le "VIH" en améliorant le "terrain" ! Ce que les dissidents du sida disaient déjà depuis plus de 10-15 ans !

On peut donc en conclure que la pérennisation du dogme du "VIH" fait perdre 10 à 15 ans à la recherche, et ce pour le plus grand profit des entreprises pharmaceutiques ..... et pour le grand malheur des séropositifs et des malades du sida !

Modifié par wallypat
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Comme je crains que l'article cité dans mon précédent post ne soit plus disponible d'ici quelques semaines, je reproduis ci-dessous les passages les plus intéressants, article, dont je le rappelle, a bien été écrit par un tenant de l'orthodoxie du sida.

Il va de soi que chaque fois qu'il est fait référence aux "mécanismes d'action du pseudo 'VIH'", il convient de traduire cela mutatis mutandis par les "mécanismes d'action du stress oxydatif".

Sagissant de lintérêt du glutathion, il faut noter son rôle dans le rétablissement de léquilibre entre les réponses immunitaires humorales (Th2) et immunitaires cellulaires (Th1) en faveur de ces dernières. La réponse immunitaire cellulaire détruit tant les virus que les cellules cancéreuses. Ainsi, la lutte contre le Sida va connaître une avancée avec les connaissances sur limplication de la déficience en glutathion qui va entraîner la sur-expression du NF-Kappa B et lactivation du lymphocyte qui va favoriser la réplication du virus.

Par ailleurs, une déficience en glutathion est associée à une baisse defficacité du Bactrim, utilisé dans la prévention de la pneumocystose. Les taux plasmatiques du glutathion chez les personnes séropositives, même asymptomatiques, sont nettement réduits même trois semaines après la primo-infection.

Notons l'avant-dernier paragraphe reproduit.

Ce qu'il dit en définitive, c'est que le glutathion est de nature à augmenter les lymphocytes T4 mesurables (dans le sang), en ce sens qu'une partie des T4 qui se sont "enfui" vers les tissus (soit les TH2) sous l'effet du stress oxydatif retourne dans la circulation sanguine (soit les TH1).

Il est précisé que la lutte contre le sida va connaître une grande avancée grâce aux connaissances du glutathion. Mais bon sang, ils ont 15 ans de retard ! Cela n'a rien de nouveau pour les dissidents du sida.

Mais le plus "drôle", c'est encore le dernier paragraphe reproduit, à savoir que le Bactrim serait plus efficace si on augmente le taux de glutathion. En réalité, on sait déjà que le Bactrim en "prévention" et en mono"thérapie", ce n'est rien d'autre que du sida sur ordonnance (un peu comme l'AZT en mono"thérapie", mais en moins vite généralement). Lisez par exemple cet article-ci (en anglais). En réalité, c'est la baisse du glutathion qui favorise l'émergence des maladies caractéristiques du sida, dont la pneumocystose. L'augmenter est déjà une grande partie de la solution. Le Bactrim n'y est strictement pour rien.

Modifié par wallypat
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Le stress oxydatif et Pasteur :

Désolée si ça a déjà été mentionné.

Il ne faut cependant pas oublier que les déficits liés au stress oxydatif observé chez les patients séropositifs concernent différents composants antioxydants (cystéine, glutathion, vitamine E, superoxyde dismutase, Zinc, Sélénium...).

Une combinaison de ces molécules pourrait être nécessaire pour supplémenter les patients et restaurer la régulation de l'oxydo-réduction cellulaire et plasmatique.

Lire l'article : http://www.pistes.fr/Transcriptases/27_386.htm

Juillet-août 1994 !!!!!

Eh ben, on dirait que l'info peine à passer au niveau des sidologues !

Si ça continue, ce sont les patients qui leur diront comment faire et leur organiseront des cours de formation continue.

" Sida : le médecin coaché par son patient " 4-ptdrasrpt.gif

Modifié par Liane
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Groupe d'étude pour les thérapies du SIDA

Test VIH positif / SIDA, causes et traitement

http://www.ummafrapp.de/skandal/le_sida_ca...tement_neu.html

Recommandations de traitement d'après le livre "Die stille Revolution der Krebs- und AIDS-Medizin" Ehlers Verlag, Wolfratshausen 2001, ISDN 3-934196-14-6, du Dr. Heinrich Kremer (Barcelone) et les travaux de A. Hässig (Berne), E. Papadopulos (Perth), St. Lanka (Stuttgart), E. de Harven (France), R. Giraldo (USA) et G. Mullis (USA) disponible par www.ummafrapp.de et www.virusmyth.com, ainsi que d'après les travaux de L.A. Herzenberg, J.D. Peterson et S.C. De Rosa, W. Droege, J.K. Shabert, G. Ohlenschläger, C. Richter, V. Hack, H. Rode, E.A. Newsholme, C. De Simone, S.J. Ferrando, C. de Back, M. Clerici, G.M. Shearer, M.C. Dalakas, G. Tomelleri, E. Benbrik, G.A. Cannon, B.D. Cheson, L. Chaitow disponible par www. ncbi.nlm.nih.gov.

Les différentes maladies qui définissent le SIDA: infections fongiques des poumons, des membranes muqueuses, du cerveau, des intestins, et la dégénérescence des cellules endothéliales des vaisseaux sanguins et lymphatiques (Sarcome de Kaposi-KS) sont le résultat d'un manque durable de glutathion (molécule à groupe -SH, intervenant dans les réactions d'oxydo-réduction du métabolisme). La carence en glutathion conduit à un déséquilibre entre les cellules immunitaires TH1 et TH2 entraînant des modifications dans la production de monoxyde d'azote(NO) gazeux et de radicaux oxygène réactifs (ROR) par les cellules immunitaires et les autres cellules de l'organisme. Dans ces conditions les cellules immunitaires T4 helper donnent naissance principalement à des cellules TH2, qui migrent dans la moelle osseuse pour y activer la production d'anticorps contre les bactéries et les toxines extracellulaires; tandis que les cellules TH1, activant la production de NO pour la destruction des fongi, virus et mycobactéries à l'intérieur des cellules, sont fortement diminuées. Si cet état de déséquilibre immunitaire persiste, la production réduite ou même arrêtée de NO conduit à la prolifération d'agents infectieux intracellulaires, qui occasionnent les maladies citées plus haut ainsi qu'une destruction cellulaire accrue. En présence des protéines cellulaires libérées par la suite dans la circulation sanguine et d'une multitude d'antigènes d'autre nature, un taux plus élevé d'anticorps est produit. Ce sont les anticorps décelés par le test anticorps VIH. Quand un certain taux seuil d'anticorps est atteint, le patient est déclaré VIH positif.

Les causes d'un déséquilibre permanent entre les cellules TH1 et TH2

********************************************************************

* sensibilité accrue aux substances allergènes pouvant être congénitale ou acquise; fréquente dans nos sociétés occidentales depuis l'usage courant de nombreuses vaccinations et d'antibiotiques à action intracellulaire (depuis 1945). Le contact avec les pollutions habituelles dans l'environnement, l'alimentation et dans certains médicaments conduit alors plus vite à une prédominance des cellules TH2 avec une diminution de la néosynthèse du glutathion et des enzymes soutenant son action antioxydante;

* contacts continus avec des antigènes provenant de blessures répétées, d'opérations, d'infections chroniques (hépatite B), avec des protéines étrangères au plasma, (venant p.ex. de relations sexuelles anales non protégées) et des protéines de coagulation dans les préparations sanguines; contacts avec des substances toxiques dans les aliments (additifs et fongicides), dans les textiles (colorants azo, apprêts); les métaux (mercure, aluminium) et le formaldéhyde dans les amalgames dentaires et dans le vecteur des vaccins. Une suractivation initiale des cellules TH1 avec production de gaz NO en excès est suivie d'un épuisement de glutathion avec accroissement de la production de cellules immunitaires TH2;

* inhalation de nitrites (poppers), la consommation d'eau polluée et d'aliments conservés avec des nitrites (surtout dans les pays pauvres), le traitement avec l'immunosuppresseur azathioprine, avec les antibiotiques, les sulfamides et les antimycotiques. L'état immunitaire TH2 devient prédominant. Les cellules endothéliales des vaisseaux sanguins et lymphatiques subissent des changements dégénératifs (ganglions lymphatiques enflés, puis Sarcome de Kaposi);

* manque persistant de glutathion dû à une production restreinte dans le foie, causée par les médicaments cités, les hépatites chroniques (fréquentes chez les homosexuels masculins, les hémophiles et les consommateurs de drogues intraveineuses), la consommation excessive d'alcool, les substances fortement oxydantes ou la carence nutritionnelle en cystéine (composant -SH du glutathion). Un manque persistant de glutathion favorise la prolifération des mycoses (p.ex. Candida albicans). Leurs produits de décomposition toxiques, tel l'aldéhyde acétique, exigent pour la détoxication le glutathion, dont la carence préexistante est encore aggravée et conduit à la prédominance durable des cellules immunitaires TH2;

* emploi de sulfamides (Triméthoprime, Bactrim, Septrim), d'insecticides (p.ex. Lindane dans les pommades contre les pucerons), les chimiothérapies et les substances synthétiques analogues aux nucléosides (p.ex. AZT, Névirapine). La production d'acide folique et de purines nécessaires à la structure de l'ADN génétique est bloquée; de plus il y a atteinte de certains enzymes assurant dans la mitochondrie de la cellule, la production de la molécule porteuse d'énergie ATP. En particulier il y a inhibition de la production de l'acide folique dans sa forme biologique active, qui participe à la synthèse de la cystéine dans le foie, à partir de la méthionine. Une carence en cystéine conduit à une carence en glutathion avec un état immunitaire TH2 activant la formation d'anticorps par la moelle osseuse, tandis que les réactions immunitaires induites par les cellules TH1 contre les infections intracellulaires sont continuellement freinées.

Les conséquences du traitement antirétroviral et antibiotique

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On n'a jamais pu montrer que le prétendu VIH, qui est considéré comme étant responsable de plus de 30 différentes maladies définies comme SIDA, était transmissible ou pouvait se reproduire; il n'a jamais été isolé, photographié ou correctement caractérisé suivant les règles établies en virologie. Sont transmissibles en cas de SIDA, des bactéries, des fongi, des virus connus et bien caractérisés, pouvant tous proliférer chez les personnes dont le système immunitaire est en déséquilibre permanent avec prédominance des cellules TH2. La technique expérimentale utilisée à l'origine par Gallo et Montagnier en 1984 (sur base de laquelle ont été élaborés les tests VIH), impliquait la culture de cellules de malades du SIDA sur des cellules leucémiques stimulées par l'addition d'hydrocortisone. L'effet artificiellement amplifié de transcription inversée obtenu par ce procédé a été interprété comme indiquant la présence d'un nouveau rétrovirus.

Les analogues nucléosidiques (Acyclovir, Névirapine etc) nuisent déjà après peu de temps à la maturation des cellules immunitaires dans la moelle osseuse, à savoir: les cellules B, les cellules T dont la formation est achevée dans le thymus, les cellules dendritiques présentant les antigènes et les macrophages. L'inhibition de la maturation de nouvelles cellules B conduit à une forte diminution de leur nombre et de leur activité, de sorte que la production d'anticorps contre les bactéries est amoindrie et que celles-ci peuvent proliférer aisément. Les cellules T4 helper de type TH2, ne trouvant que peu de cellules B à activer dans la moelle osseuse, restent dans la circulation, sans y avoir de fonction, faisant augmenter dans le plasma le nombre des cellules immunitaires.

Les inhibiteurs de protéase synthétiques, qui sont supposés inhiber la formation d'éléments essentiels viraux, causent secondairement le diabète, l'amaigrissement des extrémités, des calculs rénaux et l'insuffisance hépatique chez les patients à qui ils sont administrés. Au début de l'administration d'inhibiteurs de protéase et d'analogues nucléosidiques un déclin apparent et de courte durée dans les réactions inflammatoires et <<la production de virus>> est observée, mais le niveau remonte rapidement, ce qui est attribué au développement des résistances. Les analogues nucléosidiques (AZT,DDI,DDC, etc), qui par leurs effets cytostatiques détruisent temporairement fongi et virus, ne sont pas incorporés dans l'ADN du noyau cellulaire, là où ils sont censés attaquer le VIH. Mais il est démontré depuis 1990, par des expériences sur animaux, que ces substances causent des dégâts irréversibles à l'ADN des mitochondries avec des effets néfastes sur le cerveau, la moelle osseuse, les muscles et les organes internes. En plus ces médicaments contribuent à la formation de cellules cancéreuses et au syndrome du wasting (cachexie), les cellules se procurant leurs nutriments essentiels directement des protéines musculaires (myoprotéines). Les mitochondries ayant arrêté leur activité, les cellules s'adaptent en métabolisant sans oxygène, ce qui accélère le rythme de la division cellulaire.

Pour réparer les dégâts à l'ADN, causés par la thérapie combinée (HAART), le noyau cellulaire augmente son activité de transcriptase inverse restituant l'ADN à partir de l'ARN; la concentration de l'ARN, prétendue être de nature virale, diminue dans le plasma sanguin; <<la charge virale>> mesurée avec la technique PCR baisse, ce qui est attribué à l'efficacité des médicaments. Un épuisement progressif de l'activité de la transcriptase inverse fait de nouveau augmenter la quantité de l'ARN dans le plasma, ce qui est interprété comme <<résistance du VIH à la médication>>.

Les éléments du traitement biologique compensateur du système immunitaire

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* la curcumine (6x500mg/j) en capsules (disponible de holisticmed datacomm.ch). Il s'agit d'une substance extraite de la plante aromatique Curcuma longa. Par son action inhibitrice sur les inflammations chroniques, les infections opportunistes et les processus dégénératifs (cancer) elle contribue à l'accroissement des cellules immunitaires TH1 dont l'action contre les virus, les mycobactéries et les mycoses intracellulaires est renforcée. Cependant la curcumine, surtout s'il y a carence en glutathion, ne doit pas être administrée simultanément avec de hautes doses de vitamine C, de vitamine E, de bêta carotène (provitamine A), ou avec des préparations d'herbes médicinales telles Padma 28; car dans ce cas la curcumine serait transformée en facteur d'oxydation et perdrait ainsi ses propriétés curatives;

* le glutathion sous forme de S-acétyl-L-glutathion (400-600 mg/j), combiné avec le Gingko biloba ou des plantes riches en anthocyanes, la préparation devant résister au suc gastrique. (Marien Apotheke, tél. 0049 6838 86140). Au commencement d'un traitement compensateur et en cas de cachexie (wasting), il peut être nécessaire d'administrer jusqu'à 5g/j de glutathion par voie intraveineuse ou parentérale;

* la cystéine sous forme de N-acétyl-cystéine (3-8g/j) et l'acide folique (5-30mg/j). La cystéine et la méthionine se trouvent naturellement dans le lait caillé et le petit-lait. L'acide folique est nécessaire pour transformer la méthionine en cystéine. Avec cet apport la formation intracellulaire de glutathion peut être augmentée;

* l'acide glutamique (40g/j) et la L-arginine (20-30g/j) soutiennent la formation du glutathion et la production du NO gazeux dans le foie; important pour rétablir l'équilibre immunitaire des cellules TH1/ TH2 et pour faire régresser les tumeurs;

* le coenzyme Q10 (100-200mg/j) et l'antioxydant Microhydrine (Active-H) améliorent le fonctionnement de la chaîne respiratoire de la mitochondrie. L'acide folique (5-30mg/j), l'acide alpha lipoïque (300-600mg/j), les vitamines B1 (150-300mg/j), B6 et B12, de faibles doses de chrome (100-300microg/j), de sélénium (250microg/j) et de zinc (10mg/j) soutiennent l'activité de la mitochondrie et la réparation de son ADN;

* en cas d'infestation par des parasites (p.ex.vers intestinaux) la synthèse du NO est freinée; pour le traitement utiliser les feuilles de papayer en capsules ou la tisane. Les thiocyanates dans l'oignon, l'ail, le brocoli et d'autres espèces de chou (de préférence jus pressé à froid) activent les enzymes de détoxication. L'acide glycuronique se formant dans le Kombucha (boisson fermentée obtenue à partir d'un champignon, de thé vert ou d'autres plantes) soutient le foie dans son action de détoxication et d'élimination. En outre les fonctions du foie peuvent être stimulées par les préparations herbales de Harpagophytum procumbens et de Silybum marianum;

* les substances polyphénoliques dans le Curcuma, le Thé vert, le Gingko, l'Artemisia annua (www.uwemba.com) et dans la préparation Padma 28 soutiennent les processus d'oxydo-réduction en détoxiquant les substances à radicaux oxygène réactifs (ROR). L'administration simultanée de plusieurs polyphénols différents ainsi que de hautes doses de vitamines C, E, ou de bêta carotène peut avoir un effet contraproductif (voir plus haut);

* la L-carnitine est nécessaire au passage des acides gras à longue chaîne (triglycérides) dans les mitochondries; administrée à raison de (6g/j) pendant 2 semaines elle peut remédier à une carence fréquemment observée en cas de SIDA. La carence en carnitine renforce la production d'énergie par fermentation anaérobie du glucose, typique pour les cellules cancéreuses;

* les substances polyanioniques: sulfate de chondroitine, cartilage de requin, extrait de coquillage, algues (Agar, Ascophyllum) protègent et renforcent le tissu interstitiel, ce qui contribue à un bon fonctionnement du système immunitaire. En activant des antiprotéases naturelles, les substances citées peuvent freiner les réactions inflammatoires conduisant à la destruction cellulaire;

* les acides gras essentiels de l'huile de lin (oméga 3), de chanvre (oméga 6 et 3) à raison de (3 cuillères à soupe/j) et de certaines algues de mer, p.ex. Chlorella vulgaris (3-4g/j) stimulent l'immunité cellulaire en freinant la production des prostaglandines PGE2, qui favorisent l'état immunitaire TH2. Prendre avantageusement avec des produits laitiers contenant la cystéine et la méthionine. Dans les cas difficiles on peut administrer des inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase-2, des gammaglobulines et la difluoro-méthylornithine (inhibe la formation de polyamines) pour traiter les infections opportunistes et la cachexie;

* l'hormone DHEA (déhydroépiandrostérone) sécrétée comme la cortisone (hormone du stress) par les glandes surrénales. La DHEA active l'immunité cellulaire, la cortisone active par contre la production d'anticorps. En administrant DHEA-S (200mg/j) une prédominance des cellules immunitaires TH2, due à un état de stress permanent, peut être corrigée. L'utilisation d'hormones stéroides pour augmenter la masse musculaire conduit à la suppression de l'immunité;

* les sels minéraux, entrant dans la composition des coenzymes de la mitochondrie, contenus dans un produit à base de coraux (Sancoral, tél. 0049 2171 56071) pour assurer le bon fonctionnement de la mitochondrie, qui joue un rôle central dans le métabolisme cellulaire. La transformation d'une cellule normale en une cellule cancéreuse et la retransformation de cette dernière en une cellule normale sont initiées par la mitochondrie en dépendance de son état de fonctionnement;

* contre les mycoses (p.ex. Candida albicans) utiliser l'acide caprylique, extrait de la noix de coco, en capsules résistant au suc gastrique (Mycopril Biocare, UK / Runge Pharma, DE), la biotine (vit H), l'Aloe vera, l'Artemisia annua, les produits probiotiques (Kane Brottrunk, acide lactique dextrogyre, Vitabiosa, sel EM aux microorganismes, bactéries Bifidus et Acidophilus). Pour un traitement efficace suivre un régime sans sucre et boissons sucrées, miel, farine blanche, produits de lait acidulé, crème, jaune d'oeuf, fruits séchés, champignons, produits fermentés (vin, thé noir, sauces de soya, bouillon instantané), salaisons, conserves, produits maltés. Remplacer par une alimentation pauvre en graisses saturées, à prévalence basique, riche en fibres (pommes de terre, pain et pâtes à céréales complètes, riz complet, yoghourt, noix, jus de fruits, légumes et salades, huile d'olive, ail, poisson, peu de viande, thé vert et tisanes), utiliser des produits frais et si possible de qualité biologique. L'équilibre acido-basique est améliorable par l'administration de mélanges basiques, la digestion facilitée par une préparation d'enzymes (Wobenzym). La restauration de la muqueuse intestinale peut être soutenue par le N-acétyl-glucosamine, le son de riz, la L-glutamine et les fructooligosaccharides FOS;

* des extraits de pépins de pamplemousse (gouttes), utiles contre les infections fongiques et contre une multitude de virus et de bactéries. En usage externe employer des pommades avec venin de serpent, soufre, huile éthérée (Melaleuca alternifolia), bacille Acidophilus;

* des techniques ciblées sur la réduction du stress (entraînement autogène, stretching, massages). Eviter les efforts physiques excessifs et s'abstenir de sucre, de café, de boissons à caféine, de marihuana, d'alcool, de nicotine, d'amphétamines, d'ecstasy etc., de cocaïne, héroïne et poppers qui font accroître la sécrétion d'hormones du stress. En cas de besoin avoir recours à la mélatonine qui favorise un sommeil naturel;

* éviter les inflammations et les infections (hépatites chroniques, maladies

vénériennes) par un traitement adéquat des blessures et en utilisant le préservatif dans les relations sexuelles (anales); renoncer à l'inhalation de nitrites(poppers) qui provoquent la tuméfaction des ganglions lymphatiques, les mycoses et les dégénérations de tissus;

* réduire les injections de préparations sanguines pour hémophiles; recourir au besoin à des alternatives;

... par tous ces moyens, une bonne résistance peut être restaurée chez les personnes immunodéficientes. La thérapie doit être appropriée aux symptômes et aux maladies individuelles sous surveillance médicale expérimentée. Si l'administration limitée d'antibiotiques est nécessaire, le traitement biologique compensateur de base doit être poursuivi. Le contrôle des progrès réalisés par ces mesures est possible en mesurant les oligoéléments, les profils hormonaux du stress, le rapport des cellules T4/T8, l'activité des macrophages (test néoptérine), le niveau de ferritine dans le plasma, le niveau de glutathion dans le plasma et dans les cellules T4 helper ainsi que l'anergie cutanée (DTH multitest Mérieux). En ce qui concerne ce test, sa production a été arrêtée par Sanofi-Aventis pour ne pas concurrencer le test anticorps VIH.

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En fait, Vitosi, j'ai déjà entièrement reproduit cet article à la page 3 de ce même topic, dans un post du 6 mai dernier. Il y a même un renvoi vers celui-ci depuis la synthèse générale sur le sida.

Au moins, l'avantage dans cette deuxième publication, c'est que vraiment, le lecteur ne pourra plus dire qu'il ne sait pas comment traiter efficacement et de la façon la moins dangereuse possible la séropositivité et le sida. Il n'aura plus d'excuses ! icon_bravo.gif

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  • 3 semaines après...

COMMENT AUGMENTER LE NIVEAU DE GLUTATHION ?

A la demande de plusieurs lecteurs et afin d'éviter des doublons, ce post-ci a été déplacé afin de constituer un nouveau topic consacré tout spécialement au glutathion. Ce nouveau topic s'appelle donc "Le glutathion".

Le lecteur intéressé pourra donc retrouver le post en question dans le topic "Le glutathion", dont il est le premier post.

Deux des moyens (parmi d'autres) cités dans le post en question pour augmenter le niveau de glutathion est le recours à la sylimarine et à l'acide alpha-lipoïque, raison pour laquelle ont suivi dans ce topic-ci deux posts consacrés justement à la sylimarine et à l'acide alpha-lipoïque, respectivement de "Liane" et de "Cheminot".

Pour émettre tous éventuels commentaires complémentaires relatifs à ce post, le lecteur est donc invité à placer ses posts dans le topic "Le glutathion".

Modifié par wallypat
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COMMENT AUGMENTER LE NIVEAU DE GLUTATHION ?

Introduction

On a déjà pu constater à de multiples reprises sur ce forum et entre autres dans ce topic même que la baisse du niveau intracellulaire du glutathion (à savoir plus particulièrement le glutathion réduit ou GSH)  est synonyme de progression vers le stade de sida déclaré.

Etc...

Excellent post. Je m'étais demandé il y a quelque temps déjà comment augmenter le taux de glutathion. Je n'avais jamais eu de réponse complète et claire. Là, c'est vraiment nickel.

Je crois que ça vaudrait le coup de faire un topic dédié et de le commencer par ce post. Ca serait plus mis en valeur.

Modifié par aixur
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Un article intéressant sur l'acide lipoïque :

http://www.pdrhealth.com/drug_info/nmdrugp.../alp_0159.shtml

Alpha-lipoic acid has biological antioxidant activity, antioxidant recycling activity and activity in enhancing biological energy production.

MECHANISM OF ACTION

Alpha-lipoic acid and its reduced metabolite, dihydrolipoic acid (DHLA), form a redox couple and may scavenge a wide range of reactive oxygen species. Both alpha-lipoic acid and DHLA can scavenge hydroxyl radicals, the nitric oxide radical, peroxynitrite, hydrogen peroxide and hypochlorite. Alpha-lipoic acid, but not DHLA, may scavenge singlet oxygen, and DHLA, but not alpha-lipoic acid, may scavenge superoxide and peroxyl reactive oxygen species.

Alpha-lipoic acid has been found to decrease urinary isoprostanes, O-LDL and plasma protein carbonyls, markers of oxidative stress. Further, alpha-lipoic acid and its redox couple DHLA have been found to have antioxidant activity in aqueous, as well as in lipophilic regions, and in extracellular and intracellular environments. Finally, with regard to alpha-lipoic acid's antioxidant activity, alpha-lipoic acid appears to participate in the recycling of other important biologic antioxidants, such as vitamins E and C, ubiquinone and glutathione.

Exogenous alpha-lipoic acid has been shown to increase ATP production and aortic blood flow during reoxygenation after hypoxia in a working heart model. It is thought that this is due to its role in the oxidation of pyruvate and alpha-ketoglutarate in the mitochondria, ultimately enhancing energy production. This activity, and possibly its antioxidant activity, may account for its possible benefit in diabetic polyneuropathy.

exactement ton propos, Wallypat.

Un autre document très intéressant vient d'un professeur de Berkeley :

Acide lipoïque contre "hiv" (séropositivité)

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Je crois que ça vaudrait le coup de faire un topic dédié et de le commencer par ce post. Ca serait plus mis en valeur.

Dès que j'aurai un peu le temps, je compléterai déjà la synthèse sur le sida en ajoutant un lien vers le post en question (sous le titre consacré aux traitements proposés par la dissidence du sida, plus spécifiquement sous le sous-titre consacré à l'importance du glutathion).

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Un Article déjà ancien émanant de l'othodoxie du sida :

Acétylcystéine & infection à VIH

samedi 1er juillet 2000.

Antyoxydants

Un point sur lintérêt de la N-acetylcystéine dans la protection du système immunitaire. Le stress oxydatif semble particulièrement important chez les séropositifs. Ces oxydants accélèrent la dégradation du système immunitaire, notamment la diminution des lymphocytes, et peuvent même contribuer à stimuler la réplication virale. Ce phénomène est amplifié par le déficit en antioxydants. Le recours à des substances comme lacetylcysteine peut contribuer à rétablir léquilibre.

Le stress oxydatif

Au niveau de la cellule, toutes les réactions produisent ce quon appelle des radicaux libres, des molécules extrêmement réactives, capables de dégrader ce qui les entoure par oxydation [1]. Ces radicaux sont en particulier produits par la respiration de la cellule au niveau de petites structures appelées mitochondries qui ont la particularité davoir une membrane lipidique et un patrimoine génétique (ADN) propre : elles se multiplient à lintérieur de la cellule par des processus identiques à ceux de la multiplication cellulaire. Les radicaux agressent les membranes et lADN des mitochondries (cest la toxicité mitochondriale de certains antirétroviraux) mais aussi les membranes cellulaires. Ces dégradations mènent en général pour les globules blancs à la mort cellulaire par apoptose [2]. La production de radicaux libres est amplifiée par linfection à VIH : les lymphocytes sont dans un état dactivation extrêmement élevée qui conduit à la production de ces radicaux ; cette activation ne concerne pas que les cellules infectées mais aussi les cellules saines par le biais de signaux de mort envoyés par les premières (des cytokines [3] ou directement des protéines du VIH larguées dans le plasma par les cellules infectées). On assiste à une mort prématurée des cellules immunitaires que lutilisation dantioxydants peut limiter. Les antioxydants sont en fait des molécules qui vont se laisser oxyder par les radicaux libres avec deux conséquences : les radicaux désoxydés (on dit réduits) perdent de leur toxicité et les antioxydants une fois oxydés perdent leurs propriétés : il faut les réduire pour les recycler. Les radicaux libres sont dabord libérés sous forme dions peroxydes extrêmement réactifs. Un premier antioxydant (la SOD [4]) sert à transformer ces ions en peroxyde dhydrogène un peu moins agressif (cest leau oxygénée dont les propriétés antiseptiques sont connues). Sa réduction est alors prise en charge par une molécule appelée glutathion. Cet antioxydant permet aussi de régénérer la SOD oxydée ainsi que dautres antioxydants comme les vitamines C et E utilisées dans la chaîne de réactions mises en place par les cellules. Or les taux de glutathion diminuent dans le cas de linfection à VIH et limportance de cette diminution a une valeur pronostique très forte sur la progression vers le SIDA et la survie des personnes atteintes. On voit pourquoi : nétant plus protégées par le glutathion et les vitamines C et E, les lymphocytes entrent en apoptose massivement, dautant plus quun déficit en glutathion empêche le recyclage de la SOD et des vitamines C et E. De plus, dans un lymphocyte infecté, les radicaux libres activent la division cellulaire et donc la production de virus.

Les essais cliniques

Lintérêt de retrouver des taux de glutathion normaux paraît clair : une supplémentation en N-acetylcystéine (un précurseur du glutathion) permet datteindre ce but. Un essai 5 mené à la Pitié-Salpétrière a confirmé cette hypothèse : 15 patients recevant de la NAC (600 à 1200 mg/j en fonction de la tolérance) ont été suivis une année. On a prélevé périodiquement des lymphocytes qui ont été mis en culture et on a regardé leur viabilité en comptant à 3 jours, 6 jours et 10 jours les lymphocytes morts ou apoptotiques (agonisants) et les lymphocytes vivants. Les résultats sont sans équivoque : avant la supplémentation en NAC, au dixième jour, 60 à 100% des lymphocytes de personnes infectées sont apoptotiques ou morts contre 20% chez les séronégatifs. Ces résultats perdurent de 2 à 6 mois : après les choses changent. Les séropositifs recevant de la NAC font mieux au bout de 6 mois que les séronégatifs ! Par ailleurs la chute des CD4 a été enrayée chez les personnes recevant de la NAC malgré un traitement insuffisant (AZT en monothérapie : lessai date de 1993). Une autre étude6 (contre placebo) vient de mesurer les changements induits par la NAC associée ou non à un antirétroviral (avec ou sans inhibiteurs de protéase) : ils ont dabord évalué les besoins en mesurant la concentration plasmatique en glutamine (corrélée avec le métabolisme de la cystéine). Ils trouvent (en micromoles/litre) :

pour les patients HIV- : 560/670.

pour les patients HIV + non traités : 500/650.

pour les patients HIV + traités sans antiprotéases : 500/640.

pour les patients HIV + traités par antiprotéases : 500/580. On voit que les traitements aggraveraient plutôt le déficit en cystéine, surtout sils comprennent des antiprotéases. La mesure de ces taux a permis dajuster, pour les patients séropositifs, la supplémentation en NAC (de 600 mg à 3g/j) de façon à faire évoluer ces taux vers les taux de référence des séronégatifs. Des résultats comparables à ceux du premier essai sont retrouvés sur divers paramètres qui caractérisent lefficacité dun système immunitaire : réponses à des stimulations par des antigènes, production de certaines cytokines. La NAC est sans effet sur les CD4 des personnes traitées par antirétroviraux, mais, comme dans létude précédente, les personnes sans traitement mais recevant de la NAC ont stabilisé leurs CD4. Pour les autres paramètres, le bénéfice est équivalent quil y ait ou non traitement. Enfin il faut signaler que la NAC na pas eu dimpact sur la charge virale.

Perspectives

Comme tous les antioxydants, les effets de la NAC vont très au-delà de la lutte contre le VIH. 1/Même les personnes sous trithérapie et en succès virologique présentent un déficit en cystéine. En fait, lexcrétion par voie urinaire des sulfates7 est de lordre du double de celle des séronégatifs. On na pas dexplication à cela mais un tel déficit ne favorise pas le processus de reconstitution immunitaire et métabolique des personnes ayant atteint une charge virale indétectable. Les effets de la NAC dans ce contexte seraient à étudier.

2/Les pertes de graisses superficielles constatées chez de nombreuses personnes sous traitement pourraient être dues à la toxicité mitochondriale de certains antirétroviraux ; lutilisation dantioxydants pour prévenir ces effets est à létude. La NAC pourrait en faire partie.

3/La NAC est un puissant détoxifiant. Son intérêt dans le traitement des intoxications au paracétamol (Doliprane) est connu depuis longtemps. Il serait intéressant dévaluer limpact de la NAC sur la tolérance aux traitements antirétroviraux.

En conclusion

Le Dr Lopez nous a communiqué les commentaires suivants : les antioxydants agissant en synergie, une supplémentation ne doit pas se limiter à un produit. Sa nécessité devrait être établie sur la base dun bilan8 de stress oxydatif. Le bilan proposé à lhôpital de la Pitié comprend les mesures de la SOD, du glutathion, de la vitamine E, du sélénium et dun marqueur de lagression des radicaux libres au niveau des membranes, le malondialdéhyde (MDA), très intéressant car il permet un pronostic à court terme : son élévation accompagne et souvent précède la survenue dune infection opportuniste. Ainsi deux patients ont vu leur taux de MDA augmenter deux mois avant la survenue dune toxoplasmose cérébrale. Enfin, elle regrette que ces études convaincantes naient pas eu de suite : larrivée des antiprotéases et leur succès initial a sans doute détourné lattention des chercheurs de la lutte contre le stress oxydatif.

La NAC en pratique

La NAC est disponible en pharmacie sous différentes formes, toutes remboursées : comprimés (Tixair ), poudre à dissoudre (Fluimucil, Exomuc) dosées à 200 mg. Il existe sur le marché américain des comprimés dosés à 600mg (marque Jarrow) plus faciles à prendre mais non remboursés (et susceptibles de renvoi à lexpéditeur par les douanes si lacheminement est fait par voie postale). La NAC fluidifie les sécrétions bronchiques : cest dailleurs son indication officielle. Elle peut aussi entraîner un ramollissement des selles et des troubles gastriques aux doses utilisées dans les essais décris ci-dessus, cest-à-dire 1 à 3 g /jour.

[1] Oxydation : Un peu comme loxygène qui peut transformer le fer en rouille

[2] Apoptose : cest-à-dire que ces cellules se suicident quand elles souffent trop

[3] Cytokines Messages chimiques échangés par les cellules du système immunitaire et impliqués dans le développement et la régulation des réponses immunitaires et système neuroendocrinien : certaines sont bénéfiques comme linterleukine 2 qui stimule la prolifération des CD4, dautres sont inflammatoires et néfastes dans le contexte de linfection à VIH car elles induisent une apoptose excessive des CD4 et des CD8. Parmi elles, linterleukine 6 et le TNF ( tumor necrosis factor)

[4] SOD Superoxydedismutas

Modifié par sidarta
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Du coût des traitements alternatifs : Comment rendre accessible les traitements alternatifs ?

Je me suis amusé à faire une évaluation d'un traitement mensuel relativement simple chez Supersmart, un site honorable :

324 € / mois : Abordable.... Il faut voir pour qui. Je peux me le permettre mais et les autres. Alors que faire ? Cultiver son jardin ? Faut-il encore avoir un jardin.

Alors, les pistes sont ouvertes ; a mon avis cette réflexion mérite d'être approfondie :

Comment rendre accessible les traitements alternatifs ?

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0370 Siliphosâ„¢ 120 mg 24.00 € 24.00 € Recalculer

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0006 Coenzyme Q10 30 mg 33.00 € 33.00 € Recalculer

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0293 Jarrow-Dophilus EPS 36.00 € 36.00 € Recalculer

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0364 Magnesium Orotate 500 28.00 € 28.00 € Recalculer

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Montant de la commande 324.00 €

Prix du port 0.00 €

Prix à payer 324.00 €

Rajouter le coût du thérapeute ( par forcemment remboursé ) et le psychothérapie.

Minimum 300 € par mois

Soit plus de 600 € / mois au minimum !... Pour bien faire.

Il y a problème, non ?

Modifié par sidarta
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Bien entendu Diamant Bleue...

Le coût des traitements de l'orthodoxie du Sida est nettement plus élevé, sans comparaison possible....mais remboursé ! icon_eek.gif

Un ami pharmacien de mes amis tenait cette explication quant au non remboursement de médicaments dits de conforts tels que : Légalon, Oméga 3/6, N-acétylcystéïne etc....

C'est, selon lui, pour compenser le coût du traitement des médicaments contre le SIDA !

4-bravo.gif

Modifié par sidarta
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bonjour Sidarta,

pourrais-tu nous donner le lien de cette page "orthodoxe"?

Ce qui est inquiétant pour nos biologistes, c'est que leur niveau en chimie est si bas qu'ils sont incapables d'expliquer l'excrétion excessive de sulfates chez les séropositifs, alors qu'il est clair que si le glutathion disparaît, c'est parce qu'il est oxydé par les peroxynitrites surnuméraires - et par l'AZT - en sulfates.

A remarquer aussi le fait - pourtant connu par les toxicologues - que l'ingestion de sulfate de sodium fait apparaître une diarrhée qui ne cesse qu'avec l'arrêt de cette ingestion.

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