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Je viens de me rendre compte que j'ai récemment lu ton témoignage sur le site sidasanté et qu'en plus, je l'avais imprimé afin de le faire lire à mon père et à mon conjoint.

Scotchant!

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A titre d'information, je porte à votre connaissance que, d'après le toubib de mon père, praticien hospitalier en poste au CH d'Auxerre:

- le Rétrovir (AZT) est l'un des antirétroviraux les moins toxiques, anodin pour l'organisme,

- l'Epivir (3TC) n'aggrave en rien une neuropathie,

- le Viramune n'est aucunement responsable d'un quelconque problème hépatique,

- le Rétrovir et l'Epivir sont de formidables immuno-stimulants.

Que demande le peuple? et de quoi se plaint-on?

Or, depuis que mon père utilise cette association de médocs, il souffre d'une neuropathie démyélinisante importante (ses orteils sont déja paralysés), et son foie le fait horriblement souffrir (son taux de gamma-GT est passé de 20 à 102).

Hier, mon père a demandé à son toubib d'arrêter temporairement son traitement, eu égard à ses bons résultats sanguins (CV indétectable depuis 7 ans et CD4 à 480) et surtout aux effets secondaires invalidants; or, ce dernier s'y est formellement opposé, invoquant la CV qui allait immanquablement remonter et les CD4 qui allaient immanquablement chuter.

Par conséquent, mon père lui a demandé de lui changer son traitement; or, il a catégoriquement refusé en vantant les mérites du Rétrovir, de l'Epivir et de la Viramune (voir plus haut), qu'on ne changeait pas un traitement qui marche, etc.

Aussi, mon père lui a demandé s'il pouvait pratiquer un dosage sanguin afin de mesurer la concentration des médocs dans son sang, car une trop grande concentration peut être la raison d'effets secondaires gênants), or, il a rejeté sa demande en invoquant la futilité de cet examen.

Pour terminer, le toubib a precrit à mon père un anti-épileptique (Norentin) afin de calmer sa neuropathie, en lemettant en garde contre les effets secondaires de ce médoc.

N'est-ce pas vicieux?

C'est ce qui me fait dire que le toubib n'a qu'une envie: achever mon père.

De toute façon, pourquoi "soigner" un homme de 66 ans? car comme le toubib lui a si bien dit au terme de la consultation: "de toute manière, l'âge compte, et au votre, il ne faut pas s'attendre à des miracles".

Prends ça dans les dents!!!

Résultat: mon père quitte son toubib et arrête son traitement.

Je hais ce toubib, mais quelque part, je le remercie, car son incompétence, sa méchanceté, et son instinct criminel ont rempli de bon sens l'esprit d mon père.

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Pour ce qui est de mon conjoint, je vais vous raconter quelques petites choses qui se sont passées quand il se faisait suivre au CH de Troyes.

Tout d'abord, lors de sa première consultation, déjà déclaré séropostif au VIH, son toubib lui a demandé quelle était son orientation sexuelle. Mon conjoint lui a alors répondu qu'il était hétérosexuel.

Son toubib lui a alors demandé s'il était sûr de ne pas être homosexuel. Mon conjoint lui a affirmé ne pas être homosexuel. Alors, pour s'en assurer, le toubib s'est approché de mon conjoint et lui a "malencontreusement" pressé sa jambe contre ses testicules. Véridique! Mon conjoint s'est reculé, et son toubib s'est excusé pour sa maladresse.

Ensuite, son toubib lui a demandé s'il avait une idée quant à sa contamination. Mon conjoint a répondu qu'il n'en avait aucune idée, et que pour lui, tout ça ne pouvait être qu'une erreur étant donné qu'il n'avait rien fait pour être séropo.

En conséquence, sur le compte-rendu de la consultation, le toubib a écrit que le mode de contamination n'était pas clair, qu'il avait certainement du être contaminé lors d'un rapport hétérosexuel, et que sa partenaire avait sans doute été contaminée lors d'un rapport hétérosexuel. Vous imaginez les déductions!

Nous avons eu connaissance de tout cela lorsque nous avons demandé le dossier médical. Mon conjoint a été aussi surpris qu'en colère. Et je ne vous parle pas des annotations manuscrites du toubib, incorrectes et irrespectueuses.

Le patient est tout de même peu de chose dans les mains d'un médecin! Une tête de bétail!

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Invité rock-en-rock

Babo,

Ce qui serait encore mieux avant de quitter cet individu, c'est qu'il couche par écrits ses magnifiques certitudes ... et qu'il signe ses prégnantes analyses ... qui ne vont pas tout-à-fait dans le sens des notices (pour ne parler que de cela) : les a-t-il compulsées au moins ?

... Ca pourra servir ... Tu observeras sa tronche lorsque tu vas lui demander ... Il faut préférer une "bonne analyse" à une simple prescription ... Pourquoi ne pas lui tendre la plume et lui posant - par écrit - les bonnes questions ... wait and see ... par lettre recommandée ... valant, sans réponse de sa part, fin de non recevoir ... Pas de blabla ... des écrits !

Le mien a eu l'imprudence de se livrer à l'exercice ... il le regrette ... j'attends mon heure ...

Petit détail : ton époux (à qui je dis good luck !) a des difficultés pour conduire son 40 tonnes ... On en aurait à moins avec les saloperies qu'il ingurgite ...

T'es-tu (vous êtes-vous) posé la question de savoir comment ça se passe pour un africain qui vit à 50°C à l'ombre (sans ombre), en étant contraint de labourer son champ à la main, en ayant des parasitoses diverses depuis sa naissance ? ... et pour qui on caresse l'ambition de le gaver comme une oie au nom du principe "d'accès aux soins universels" ...

Encore que de conduire un camion de 40 tonnes ... On se moque de qui ?

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Tu as tout a fait raison Rock-en-Rock. Mon père a déjà l'idée de la lettre recommandée dans la tête. Ca va se faire.

Quant à mon conjoint, le (gros) souci qu'il rencontre lorsqu'il est au volant de son 44 tonnes, c'est les diahrées que lui occasionne le Kalétra (il l'a arrêté depuis dimanche et ça va beaucoup mieux, il mange même deux fois plus). Dans ces cas là, il doit tout mettre en oeuvre pour trouver une station. Il s'arrête quatre à cinq fois par trajet.

Ca peut paraître bête mais c'est invivable pour lui, et ça se comprend.

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Invité rock-en-rock

Babo,

Oui je comprends la difficulté liée aux problèmes intestinaux ...

Pour le reste (l'attitude du médecin),

1. tu exiges (en te faisant assister d'un autre médecin au besoin) le dossier médical (avec les annotations) ;

2. tu saisis le juge pénal et le conseil de l'ordre ... selon ce que tu dis, il y a infraction pénale caractérisée ;

3. si j'ai bien compris, il s'agit d'un établissement public ... tu attaques consécutivement par la voie du "plein contentieux" (recours en indemnité) la personne morale de droit public.

Point barre : pas de cadeau, pas de quartier, pas d'indulgence ...

Ce n'est pas du juridisme, c'est faire oeuvre de salubrité publique.

Il faut que tout cela cesse.

Courage.

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Mon conjoint vient de revenir de son rendez-vous avec sa toubib, et tel que je l'avais prévu, ça s'est mal passé.

Pour commencer, il a demandé à ce que le Kalétra, antiprotéase responsable de diahrées persistantes lui soit ôtée (il n'en prend plus depuis une semaine et se sent beaucoup mieux). Sa toubib a accédé à sa demande mais en échange, lui a prescrit du Réyataz, une autre antiprotéase aux mêmes effets secondaires, la jaunisse en plus.

Premier coup d'épée dans l'eau.

Ensuite, la toubib a décidé de respecter les consignes de Bichat, et lui a prescrit une double dose de Telzir, une autre antiprotéase. Mon conjoint a 500 CD4 et une charge virale indétectable depuis 1 an 1/2 et malgré ça, les doses ne suffisent pas. Il parait qu'on ne peut pas faire mieux qu'indétectable, alors...

Deuxième coup d'épée dans l'eau.

Dans la discussion, mon conjoint a alors parlé du célèbre AZT et bien entendu, de ses méfaits, la toubib ayant voulu lui en administrer en échange du Kalétra, et là, tout a changé, surtout le ton, qui a quelque peu monté. La toubib a admis qu'en effet, l'AZT avait été responsable de plusieurs morts, dans le passé, à l'époque où il était prescrit en monothérapie, mais que désormais, son association avec d'autres antirétroviraux, amoindrissait ses "mauvais" effets. Mon conjoint a pouffé, et la toubib a pesté.

Alors mon conjoint lui a dit qu'il avait récemment passé un test de dépistage VIH et que ce dernier s'était révélé étrangement négatif. La toubib s'est alors fâchée en criant que c'était impossible, que tout dans son dossier et ses analyses sanguines prouvait qu'il était infecté par le virus.

Par conséquent, mon conjoint, lui a posé la question fatidique: est-ce que le VIH existe?

Il attend encore la réponse.

De retour à la maison, il a appelé la toubib et lui a très calmement dit que son traitement ne tenait pas debout, un antirétroviral diminuant les effets d'un autre, et un autre venant en booster un autre, etc, etc (enfin tout et n'importe quoi) et qu'il ne prendrait ni le Réyataz, ni la double dose de Telzir. La toubib n'a pas bronché, elle lui a dit: vous faites ce que vous voulez.

On n'y compte bien.

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Au fait Rock-en-Rock, moi qui aie lu ton témoignage, je ne t'ai pas posé LA question: comment vas-tu aujourd'hui?

As-tu vraiment tout laissé tomber: analyses, traitements divers, etc?

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Babo,

Pour ton père, c'est le même principe que pour ton conjoint : une surcharge du système lymphatique (la différence avec le cas de ton conjoint, c'est que ton père ne restait probablement pas assis 10 heures d'affilées). S'il a perdu 17 kg, c'est qu'il devait être en surpoids. Donc, les trucs gras et protéinés qu'il ingérait et qui le faisaient grossir ont du finir par lui boucher des vaisseaux lymphatiques près de la gorge (donc : lymphome). D'où la douleur vive à cet endroit.

Le fait qu'il ait perdu 17 kg n'était pas mauvais, bien au contraire. C'est le cerveau qui, en diminuant l'envie de manger, permettait au corps de se purger. Exactement comme quand on a un gros rhume (qui est aussi une maladie de surcharge avec un processus d'élimination), on ne mange quasiment rien. Le cerveau décide d'alimenter beaucoup moins le corps, le temps que celui-ci se purge de tous les déchets qu'il a en surplus (d'où le nez qui coule et la transpiration). En continuant à maigrir, le problème du lymphome serait très probablement réglé tout seul. Et, le jour ou le problème aurait été réglé, il se serait remis à avoir faim.

Et comme pour ton conjoint, le fait que le corps soit surchargé en déchets augmentait fortement la probabilité qu'il réagisse positif au test VIH, puisque, comme je l'ai dit dans le message précédent, le test mesure en réalité la quantité de particules servant au nettoyage de l'organisme.

Résultat ton père est "soigné" depuis 8 ans pour un virus et une maladie qu'il n'a pas.

Modifié par aixur
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Invité rock-en-rock

Babo,

Oui je vais bien. Pas même un petit palu ... pourtant ...

Oui, j'ai tout arrêté ... et les médocs et les prises de sang ... et tutti quanti ...

Ils me font ch...

Question d'état d'esprit en général et plus particulièrement en ce domaine ...

Je suis mon propre rat de laboratoire ... icon_biggrin.gif

Amitiés.

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Aixur,

En ce qui concerne mon père, je vais te contredire.

Mon père n'a jamais été en surpoids; même encore aujourd'hui, à 66 ans. Il a toujours été très sportif, n'a jamais bu, n'a jamais fumé, et a toujours contrôlé sa nourriture, au grand dam de ma mère.

Le fait qu'il ait perdu 17 kilos en 5 mois fut loin d'être un bon signe. Son lymphôme à la gorge a commencé à se développer durant l'été 1998 et le faisait tant souffrir qu'il ne réussissait plus à s'alimenter.

Au mois de novembre 1998, lorsqu'il fut hospitalisé, il ne pesait plus que 54 kg. Pour 1m72, c'est un peu juste non?!

C'est à cette occasion qu'il fut (bizarrement) décelé séropositif au VIH.

Tout comme toi, je pense aussi, et depuis le départ de cette histoire, que mon père est bien inutilement traité pour un soi-disant VIH, mais je ne suis pas d'accord avec ton "diagnostic".

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J'ai omis une chose Aixur.

Tu me dis que si mon père avait continué à maigrir, son lymphôme se serait sûrement soigné de lui-même; or, mon père avait une tumeur importante qui s'était développée à l'amygdale et qui a nécessité une opération.

La tumeur était bel et bien là.

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Petite indiscrétion. Tu n'est pas obligée de répondre, babo.

Quel était le travail de ton père. A-t-il eu des angines étant gosse?

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Bonsoir Cheminot, je vais te répondre sans problème.

Mon père est né dans le milieu de l'agriculture et il y a travaillé jusqu'à ses 16 ans.

Ensuite, il est parti vivre à Paris, jusqu'en 1978 où nous sommes revenus vivre à la campagne.

Durant notre vie parisienne, mon père fut employé à la préfecture de police, fut représentant en luminaires et finit aux nouvelles messageries de la presse parisienne.

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Je me souviens d'une chose. Alors que nous habitions à Paris, lors d'une consultation, mon père s'est disputé avec un toubib qui lui avait sommé d'arrêter de fumer. Mon père, étonné, lui avait alors dit qu'il n'avait jamais fumé mais le toubib persista à le croire car d'après lui, mon père avait une gorge de fumeur.

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Le poids de forme que quelqu'un de 1m72, c'est plutot 57 kg. Donc, il était en dessous de son poids de forme de 3 kg. Ce qui veut dire à contrario qu'avant, (il faisait 17 kg de plus, donc 71 kg) il était au dessus de son poids de forme de 14 kg. Il était loin d'être obèse, mais quand même, il était en surpoids. Mais bon, c'est vrai que la raison faisant qu'il ne s'alimentait plus n'était pas forcément une réaction du cerveau, mais la difficulté à avaler. Donc, là dessus, effectivement, la cause n'était pas celle que je pensais. Et c'est vrai que le développement d'une tumeur à cet endroit, vu son mode de vie, est étrange (à moins qu'il ait pris des médicaments à ce moment-là). Cela dit, à mon avis, ce jeûne forcé a été positif puisque ça a du éviter que la tumeur ne s'étende plus rapidement.

Ensuite, je ne dis pas que la tumeur n'était pas là. Je dis qu'elle aurait pu disparaitre d'elle-même. Cela dit, effectivement, ça dépend du développement de la tumeur. Si c'est trop développé, c'est foutu, l'organisme n'est alors plus capable de réparer les chairs endomagées et le truc se propage de proche en proche, vers les ganglions lymphatiques à proximité, puis aux autres. Eventuellement, ça peut aussi stagner, avec une tumeur qui n'augmente pas, mais ne disparait pas non plus. Donc, là, effectivement, il vaut mieux opérer.

Ce que je pense, c'est que lorsque le système lymphatique se bouche, au centre de la tumeur, il y a les cellules revenues à une forme primitive de développement (c'est la théorie de Heinrich Kremer). Elles se développent comme des bactéries, indéfiniment (c'est la tumeur en elle-même). Ceci parce qu'elles ne sont plus alimentées en oxygène et nutriments. A mon avis, elles peuvent revenir à une forme de développement normal lorsque l'oxygène et les nutriments leur sont à nouveau fourni. Il faut donc que le flux sanguin puisse accéder à ces cellules. Ce qui va être fait via la création de canaux sanguins et lymphatiques dans la chaire tumorale (c'est un processus classique dans les cancers). Une fois alimentées à nouveau en oxygène et nutriments, les cellules vont, à mon avis, arrêter de se multiplier. Ensuite, l'organisme va sculpter l'ensemble pour que la configuration redevienne à peu près comme avant. Tout le problème, c'est que la zone tumorale ne soit pas trop étendue. Et également, si elle ne l'est pas trop, que la personne ne continue pas, par son mode de vie, à boucher les canaux lymphatiques.

Or, vu que tu n'avais pas l'air de parler d'une tumeur énorme, et vu que ton père avait perdu pas mal de poids, je pense que la tumeur était suffisamment petite et le corps suffisamment nettoyé pour que l'organisme arrive à se débarasser seul de la tumeur.

Et ça n'est pas une simple vue de l'esprit, puisqu'il y a de nombreux cas de personnes qui développent des tumeurs ou des cancers qui disparaissent seuls.

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Quel type d'agriculture pratiquait-il? Bio ou classique. Faisait-il des épandages?

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Invité rock-en-rock

Babo,

"Le toubib donne l'ordre de ... " ... " Il somme pour ceci ... " ... " Il exige pour cela ... "

... et quoi encore ? ... c'est un commerçant ... il tient le fond de commerce ... mais tu n'es pas obligé d'aller au magasin ...

... et tu n'es surtout pas contrainte de croire à ses galimatias ...

... il faut tourner la page ... point barre ...

Personnellement, j'ai une autre approche de la question (j'ai eu un moment d'hésitation, c'est vrai ... nul n'est parfait) : le jour où j'estimerai que ça n'ira plus, j'en tirerai les conclusions définitives ... c'est prévu ... il ne faut pas se pourrir la vie avec la mort ... elle est inéluctable ... avec ou sans ...

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