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Rififi à Act Up


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Un fondateur d'Act Up rompt officiellement avec l'association

LE MONDE | 11.06.04

Le divorce est consommé. Dans un communiqué daté du mercredi 9 juin, Didier Lestrade, l'un des fondateurs de l'association de lutte contre le sida Act Up-Paris, annonce qu'il s'en "sépare pour toujours" et la "répudie publiquement", au moment où l'association se prépare à fêter ses quinze années d'existence.

Investi dans The Warning, "un nouveau groupe de pédés qui n'aiment pas le sida", Didier Lestrade explique qu'il se sent obligé "d'arrêter de cautionner le déclin, la mauvaise gestion, l'imbécillité et le manque de courage de cette association. Cela fait désormais huit ans que je tente de faire comprendre qu'Act Up doit s'investir davantage dans la prévention. J'ai échoué."

A ses yeux l'association "ne fait plus son travail. Pire, elle est désormais partie prenante de la mauvaise "gestion" de l'épidémie de sida en France." Et Didier Lestrade de réciter l'inventaire de ses griefs. Ils sont au nombre de vingt-six. Cela va de n'avoir "pas pris la mesure de la reprise de l'épidémie chez les homosexuels" au fait de s'adresser "aux médias à travers des communiqués de presse risibles, parodie de l'esprit militant, franc et intègre des débuts".

Mêlant toutes sortes d'arguments, l'énumération accuse Act Up d'avoir fait croire que l'association traversait une crise financière, d'accepter l'argent d'un sex-club pour sa publication militante, de n'être pas parvenue "à s'accorder avec l'association Aides pour décider d'un discours commun sur la prévention" ou de n'avoir "pas le courage d'outer les hommes politiques qui devraient l'être". De plus, "pour la troisième fois à la suite, le président de l'association est séronégatif, et cela se voit". Vient l'estocade : "Act Up n'est plus une association homosexuelle."

Face à ce réquisitoire, l'actuel président d'Act Up, Jérôme Martin n'est pas véritablement étonné. "C'est l'officialisation d'une rupture. Depuis deux ans, Didier Lestrade avait pris ses distances. C'est d'extrêmement loin qu'il porte un jugement sur ce que fait Act Up. Didier Lestrade a été l'un des fondateurs de l'association, mais il n'a pas été le seul à faire Act Up."

Refusant la surenchère, Jérôme Martin "déplore la théâtralisation de cette rupture, d'autant que ses reproches sur les orientations ou la gestion de l'association ne sont pas fondés." Pour lui, l'évolution qu'a connue Act Up tient à la manière dont s'est modifiée l'histoire de l'épidémie en France. A partir de 1996, les nouvelles combinaisons de traitements contre le virus du sida ont enrayé l'hécatombe parmi les séropositifs. "L'arrivée des trithérapies a fait chuter le nombre militants, reconnaît Jérôme Martin. Des militants séropositifs ont adopté une logique de vivre plutôt que de se battre."

"PREUVE DE MATURITÉ"

Pour la première fois de son histoire, le 26 septembre 1999, Act Up avait élu à sa présidence Emmanuelle Cosse, une jeune femme hétérosexuelle et séronégative. "Une preuve de maturité", avait commenté le président sortant Philippe Mangeot. Interrogé sur le fait que trois présidents séronégatifs, lui compris, se soient succédé, Jérôme Martin répond qu'"ils étaient les seuls candidats. De plus en plus de séronégatifs prennent des responsabilités dans l'organisation, mais nous ne tenons pas un fichier interne des séropositivités."

Au reproche de ne pas être assez actif dans la prévention face à la reprise de l'épidémie chez les homosexuels, le président d'Act Up oppose la semaine "Celebration safe week" actuellement menée, "au rythme d'au moins une action par jour", au sein de la communauté homosexuelle ou sur des objectifs la concernant. Les militants d'Act Up sont ainsi intervenus dans les locaux de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) et de l'Institut de veille sanitaire, qu'ils accusent de ne pas faire leur travail.

Paul Benkimoun

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  • 3 weeks later...

4-guerrier.gif

Moi entre autres depuis + de 15 ans

Si l'on comptabilise les sommes investies dans les deux "fleaux" depuis le début de "la guerre contre le Cancer" du président Nixon en 1970, recherche en panne déjà à la fin des années 70 et remplacée avec un grand "ouf" de soulagement par le concept d'un rétrovirus cause du $IDA, il y aura assez d'argent pour guérir la faim et la plupart des grandes malades de ce monde. Mais "la recherche" a servi à entretenir la maladie de par le monde pour le profit, quand des chefs de file santé tel Matthias Rath et Linus Pauling (et d'autres) ont proposé des moyens pas chers et déjà disponible depuis une éternité...

Neville Hodgkinson cite la somme de 100 milliards de $$$ investi depuis le début du "$IDA"

- voir une nouvelle traduction récente : http://www.sidasante.com/journal/catastrophe.htm

Happy Summer

love.gif

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Invité SimonT

Je rigole quand je vois qu'on poursuit un ancien médecin, devenu guérisseur, qui n'aurait pas sauvé les gens comme il le prétendait.

Pourtant en allant voir ce guérisseur, les gens savaient qu'ils prenaient un risque ... calculé.

Comme le faisait remarquer quelqu'un sur ce forum, quand va-t-on porter plainte contre tous les cancérologues qui n'ont pas réussi à sauver leurs malades ?

Par contre, je ne connais aucun malade qui ait porté plainte contre Mr et Mme Beljanski. Des gens qui se disent avoir été sauvés par leurs produits, il y en a. Plein. Et j'en connais.

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