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Virus Zika, nouvelle hystérie collective?


Econoclaste
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Bonjour à tous,

comme vous l'avez tous entendu, depuis plusieurs semaines, c'est le branle-bas de combat contre le virus Zika et les moustiques qui en seraient le vecteur. Le virus est supposé causer des microcéphalie chez les nouveaux nés. Tout serait venu du constat de microcéphalies au Brésil, et d'ailleurs, Anthony Fauci, directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (l'un des pires scientifiques orthodoxes sur la question du SIDA, soit dit en passant) prétend :

“Over 4,000 babies in Brazil … have been born in the last year with microcephaly.”

Cependant, plusieurs scientifiques ainsi que Jon Rappoport, qui avait par le passé couvert le cas du SIDA d'un point de vue dissident, tout ceci mérite une grande circonspection.

Tout d'abord, prouver que le Zika provoque les dites microcéphalie est un challenge en soi.

Ensuite, le syndrome lui-même n'est pas toujours si simple que cela à diagnostiquer, car lorsqu'on regarde les diagnostics confirmés , sur les soi-disant 4000 et quelques cas, c'est seulement 270 cas confirmés, et déjà plus de 462 infirmés... Preuve d'un diagnostic de grande fiabilité. Il faut dire que la microcéphalie est définie comme une "anomalie de croissance de la boîte crânienne inférieure avec un diamètre de la tête significativement inférieur la normale". Sauf que "significativement inférieur à la moyenne", ça fait beaucoup de monde a priori...encore faut-il savoir ce qui est "normal". Comme quand l'alerte est donnée, on cherche toujours plus de cas, des bébés avec des boîtes crâniennes à peine plus petites que la moyenne risquent d'être diagnostiqués avec microcéphalie.

Ensuite, on s'est rendu compte que dans la région où l'alerte a été donnée, les pesticides ainsi que le pyriproxyfène, un insecticide utilisé contre les moustiques, sont répandus massivement. Or, pour ce qui est du pyriproxyfène (fourni par cette firme bienfaitrice de l'humanité qu'est Monsanto), il est censé engendrer une malformation des moustiques et il est utilisé depuis 18 mois seulement, alors que les infections de virus Zika n'avaient jusqu'à présent pas causé de malformations de bébés... De même, les herbicides à base de glycophosphates, utilisés par Monsanto peuvent engendrer des effets tératogènes sur les vertébrés, notamment sur les embryons.

Bref, tout cela fait étrangement penser encore une fois à ce qu'on a connu sur le SIDA. Et pour sûr, les autorités et chercheurs feront tout pour ne pas reconnaître leur erreur initiale, si erreur il y a eu, tant ils ont crié au loup avant. Et comme ça fait l'occasion d'obtenir des financements pour étudier un truc et faire des publications, nulle doute que les virologues vont tout faire pour prouver que le Zika cause des microcéphalies...

Pour aller plus loin, quelques liens, notamment ceux de Jon Rappoport (qui bien que très conspirationniste, n'en reste pas moins intéressant dans certains cas) :

http://www.philly.com/philly/health/SciCheck_Little_evidence_links_Zika_to_microcephaly.html#4x0Srifpp2wvs0pI.01

http://www.nature.com/news/proving-zika-link-to-birth-defects-poses-huge-challenge-1.19330

http://www.parismatch.com/Actu/International/Des-medecins-suspectent-un-produit-chimique-de-Monsanto-912875

https://jonrappoport.wordpress.com/2016/01/31/zika-monsantos-roundup-associated-with-smaller-heads/

https://jonrappoport.wordpress.com/2016/01/29/zika-freakout-the-hoax-and-the-covert-op-continue/

https://jonrappoport.wordpress.com/category/zika/

https://jonrappoport.wordpress.com/2016/01/31/zika-freaka-the-other-shoe-drops-lying-about-case-numbers/

https://jonrappoport.wordpress.com/2016/02/04/zika-update-from-brazil-towering-non-evidence/

Modifié par Econoclaste
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Merci Econoclaste pour toutes ces infos.

Je rajoute en lien le document original (en anglais) des médecins et universitaires argentins (réunis dans un réseau dénommés REDUAS) qui sont à l'origine des dépêches de presse que l'on peut voir depuis quelques heures. Sur leur site, il y a une image en bannière qui représente un avion volant à basse altitude et aspergeant des champs d'engrais ou d'insecticides... pratique de "fumigation" peu courante je crois en Europe mais qui semble largement répandue en Amérique Latine. Ces médecins avaient organisé en 2010, d'après leur site, une première conférence des médecins des villages "fumigés" et leurs conséquences sur la santé et l'environnement.

J'avais déjà tilté sur le fait que la plupart des cas de microcéphalie était concentré dans le Nordeste brésilien, région malheureusement bien connue pour sa grande pauvreté, ses inégalités vertigineuses, ses structures sociales qui n'ont jamais été vraiment décolonisées et ses indicateurs sanitaires catastrophiques. Le communiqué des médecins argentins précisent comment la pénurie d'eau potable oblige les populations les plus pauvres à stocker l'eau potable dans des conditions précaires et à être ainsi potentiellement plus vulnérables à l'aspersion et à la contamination de l'insecticide.

Affaire à suivre; si l'hypothèse des médecins argentins est juste, les cas de microcéphalie devraient logiquement rester confinés dans des régions déterminées, et par exemple au Brésil ne pas toucher les zones urbaines du sud (Rio / Sao Paulo) qui doivent être probablement exemptes de ces fumigations aériennes.

En tout cas les chiens de garde veillent; voir l'exemple de ce blog scientifique du journal canadien "Le Soleil" (article du 12 février gentiment dénommée "note de service à l'usage des paranos"); qui entend critiquer ses sources (enfin tout ce qui ne vient pas de Nature ou du New England Journal of Medicine) mais se garde bien d'approfondir le travail des médecins argentins, antérieurs à l'hystérie actuelle, sur les problèmes sanitaires posés par les pratiques de fumigation.

Modifié par Jibrail
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Merci Jibrail,

tout à fait. Comme dans le cas du SIDA, on fait "comme si" on savait déjà que c'était évident que le virus (Zika) est la cause "probable" des microcéphalie, alors qu'on ne l'a pas encore démontré et surtout que les autres causes n'ont pas été étudiées encore à fond. Pour revenir sur le blog du chien de garde que tu cites, on croit rêver : le mec reconnaît qu'on n'a pas encore de certitudes que c'est le virus (seulement quelques corrélations), mais il choisit de laisser de côté les autres hypothèses, au motif que l'on aurait prouvé l'innocuité du pyriproxyfène... Comme si on avait testé l'effet sur les femmes enceintes et leurs nouveaux nés de ce produit, ce dont je suis presque certain que non. Sans compter ensuite que les effets des composés chimiques dépendent des quantités ingérées... Et même s'il donne des arguments rationnels sur des éléments épidémiologiques, un peu de scepticisme quand on n'a encore rien prouvé est tout de même la moindre des choses. (NB : on rappellera en suivant Popper d'ailleurs qu'on ne prouve jamais qu'une théorie est vraie, la seule chose qu'on puisse dire est qu'elle n'est pas réfutée jusqu'à preuve du contraire).

Bref, s'il est possible que le virus Zika ait les effets évoqués, balayer d'un revers de main les autres causes toxicologiques possibles et considérer que ce sont forcément des thèses "conspirationnistes" est tout bonnement aberrant sur le plan scientifique (notons au passage que si découvrir l'effet d'un polluant sur la santé devient une thèse conspirationniste, alors on peut considérer que tous les écologistes sont conspirationnistes ou presque).

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Je précise un peu a posteriori car mon message initial n'était peut-être pas très clair, mais si le réseau de médecins argentins lutte contre certaines pratiques de la fumigation aérienne à des fins agricoles, l'emploi de pyriproxyfène par le gouvernement brésilien était lié à lutte contre une épidémie de dengue, transmise par le même moustique-tigre qui est également le vecteur du chikungunya et donc potentiellement du virus Zika (à noter d'ailleurs que lors de l'épidémie de Zika en Polynésie Française, il n'y a pas eu de cas de microcéphalie mais des cas de Guillain-Barré, une paralysie neurologique dont les causes sont diverses et peu connues, mais par contre des associations entre la dengue et le Guillain-Barré semblent exister - avec ou sans Zika ? - et qu'en Colombie où il y a une épidémie de Zika en cours il y aurait de nombreux cas de Guillain-Barré - donc de quoi parle-t-on exactement lorsque tous ces facteurs sont multiples et difficilement dissociables ?).

Cette lutte contre l'épidémie de dengue repose sur l'emploi donc du pyriproxyfène qui est censé être un analogue d'une hormone de croissance spécifique (un perturbateur endocrinien) de certains insectes, dont certains moustiques, et donc théoriquement sans dommage chez les autres catégories d'insectes ainsi que sur les mammifères (et l'homme) dont les hormones sont différentes. Il y a visiblement eu un certain nombre d'études sur la toxicité... mais une recherche PUBMED associant "pyriproxyfen", "toxicity" et "human" ou "mammals" renvoient à peine une dizaine de réponses, dont une poignée semblent traiter effectivement le sujet, et principalement la première, en date de 1989, qui a été réalisée... par les chercheurs japonais de Sumitomo Chemicals, la future productrice et commercialisatrice de la molécule (désolé pour le bloggeur canadien mais ça c'est pas moi qui l'invente). A noter en revanche une autre étude publiée par les chercheurs - toujours japonais - du département de santé publique de l'université d'Osaka, qui indiquait que parmi 32 pesticides testés, quelques-uns, dont le pyriproxyfène, aurait "une activité oestrogénique"... mais le contenu de l'étude n'est pas en accès libre, impossible d'avoir plus de détails. Cependant, un autre document très technique de l'Agence de Protection Environnementale américaine, l'EPA, qui avec une batterie de tests importants, laisse suggérer que si l'activité oestrogénique du composé n'est pas nulle, elle est très faible même à dose élevée.

Tout cela me laisse pour le moins dans une certaine perplexité (il est certain qu'il est à première vue moins directement toxique que beaucoup d'autres pesticides), mais dans laquelle mes réflexes critiques ont du mal à s'atténuer spontanément. Dans le cas du Brésil, les faits rapportés par les médecins argentins ne semble pas souffrir de contestation, et notamment l'utilisation du pyriproxyfène dans les réservoirs d'eau potable des populations les plus vulnérables du Nordeste qui ne bénéficient d'une eau courante continue et utilisent donc des réservoirs d'eau potable qui sont non seulement potentiellement malsains mais aussi et surtout de véritables nids à moustiques. Une instruction du gouvernement brésilien de mi-2014, citée par les médecins argentins, et toujours en ligne, précise l'utlisation du composé dans l'eau potable, sur les recommandations d'ailleurs de l'OMS - c'est très bien expliquée - et illustrée - directement par Sumitomo Chemicals !

Pyriproxyfène ou pas (l'avenir devrait nous le dire assez rapidement), le gouvernement de l'état brésilien du Rio Grande del Sul (région de Porto Alegre) a décidé de suspendre hier l'usage du pyriproxyfène dans l'eau potable. Des médecins brésiliens avaient d'ailleurs déjà fait part de leur questionnement il y a quelques jours (voir cette note en portugais), en fait encore plus complète que celle des médecins argentins.

Tous mettent en cause au final la pauvreté comme le facteur central (et notamment l'accès à l'eau potable et à l’assainissement). Ils ont bien raison si on suit les pistes par cette vieille publication de 1947 (en français) sur la disparition progressive et mal expliquée du paludisme... en France, notamment dans les régions où ils faisaient des ravages (en Alsace ou dans la Dombes), avant les campagnes d'éradication de l'anophèle (le moustique transmettant le paludisme) et pour lesquels une des explications pourraient être la disparition d'un prolétariat agricole jeune et misérable,dormant dans les étables, et qui servait de vecteur à l'épidémie.

Toute ressemblance avec le sida et à ce qu'a pu indiquer Montagnier dans House of Numbers... serait bien sûr purement fortuite.

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Pour Jane Burgermeister, autre "conspirationniste" plus ou moins intéressante, Zyka serait répandu par un moustique transgénique :

- https://birdflu666.wordpress.com/2015/12/12/is-the-zika-virus-in-brazil-being-spread-by-genetically-modified-mosquitoes-funded-by-bill-gates/

- https://birdflu666.wordpress.com/2015/12/23/red-alert-is-bill-gates-mosquito-mutant-spreading-disease-in-south-america/

A propos d'Ebola en Guninée et au Sierra Leone, la même avait relevé l'implantation locale par une université américaine d'un centre de recherches que les autorités avaient fait fermer en urgence peu après le début de l'épidémie.

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Je profite de cet article pour corriger une erreur de mon message précédent : il y aurait bien eu quelques cas de microcéphalie en Polynésie suite à l'épisode Zika en 2013-2014. Les autorités indiquent n'avoir pas utilisé de pyroproxyfène, mais les mêmes insecticides que ceux employés depuis des années.

Comme je le disais affaire à suivre... la pire chose serait de s'enferrer aujourd'hui dans une hypothèse unique et définitive, sans retour possible, alors qu'il y a tout au plus des liens de corrélation plus ou moins établis entre des phénomènes relativement difficiles à caractériser (le virus Zika dont peu connu et dont les tests actuels de diagnostic sont limités et les cas de microcéphalie qui comme Econoclaste l'a précisé, ne sont pas forcément simples à diagnostiquer) et juste quelques intuitions sur le mécanisme biologique qui causerait la microcéphalie. Cela n'empêche pas de prendre des précautions contre les moustiques, cette plaie de l'humanité (et de bien d'autres mammifères), ni contre les pesticides même si on voit bien que les deux peuvent paraître contradictoire...

Dans tous les cas, comme pour de nombreuses maladies, c'est vraisemblablement d'abord la pauvreté qui tue - quelle que soit la cause, virus, pesticide, ou tout autre facteur masqué derrière ces deux-là, ceux qui sont touchés sont bien ceux qui n'ont pas accès à l'eau potable courante ni aux moyens de se protéger efficacement des moustiques.

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  • 2 years later...

Dans les news du jour, une brève (en anglais) relate les résultats d'une nouvelle étude : un traitement antioxydant permettrait de prévenir la transmission par voie sexuelle d'un modèle animal du supposé virus ZIKA chez la souris, notamment en réduisant les dommages liées à l'inflammation au niveau des testicules et sur les spermatozoïdes. Le traitement permettrait de neutraliser les radicaux libres produits par l'inflammation dans les testicules (même si pas forcément dans les autres organes), et notamment de réduire l'augmentation de production NO (oxyde nitrique) dans le sperme

Bon, c'est juste une étude qui demande à être confirmée et approfondie, mais à ce stade et pour les familiers "hardcore" du forum, ce n'est pas inintéressant qu'un traitement antioxydant puisse être susceptible de diminuer la production de NO (ce qui résulte de la pure logique biochimique), mais aussi de prévenir la transmission sexuelle d'un supposé virus infectieux, et ce en dépit de toute action anti-infectieuse directe (l'action antioxydante n'est censée que réduire l'inflammation, qui est indiquée comme conséquence de l'infection, et et pas cibler l'agent infectieux comme cause en tant que telle).

Là où c'est encore plus intéressant, c'est quand on  regarde d'un peu plus près la molécule en question. Il s'agit de l'EBSELEN, qui aurait été sauvée de l'oubli par des chercheurs de la célèbre université d'Oxford. Ceux-ci auraient fait "les poubelles" en recherchant les molécules qui avaient échoué mais qui avaient déjà franchi des étapes, notamment celle d'une relative innocuité chez les humains. Et sa structure est aussi particulière. Un bloggeur commente ainsi la "bizzarerie" de l'EBSELEN : "Je pense que la plupart des chimistes médicaux regarde la molécule et disent : ce n'est pas un médicament". En cause notamment un atome de sélénium, "qui, on s'imagine, n'est pas du domaine des médicaments", et qui donne son nom à la molécule. Bref, un médicament hors du champ de la recherche pharmaceutique habituelle.

Ce sera sans doute pourtant assez peu "bizarre" pour  les habitués du forum, qui savent bien que le sélénium est indispensable dans le maintien de la concentration de glutathion intracellulaire et donc dans le maintien de l'équilibre redox des cellules. La structure de la molécule ne surprendra pas davantage  ceux qui avaient lu avec attention les messages de Cheminot et qui sauront aussi reconnaître au premier coup d'oeil les deux groupes phényls qui caractérisent la molécules, c'est-à-dire pour reprendre ses termes, deux "cycles aromatiques super sensibles à la nitration", et qui constituent "un des meilleurs pièges à peroxynitrites" qui puissent exister.

Sans surprise, de nombreux travaux depuis la fin des années 90 ont montré que l'EBSELEN est un efficace "piège à peroxynitrites", par exemple dans la protection de l'ADN contre les peroxynitrites. Il semblerait néanmoins que l'EBSELEN agisse moins directement que par mimétisme de l'action du glutathion peroxidase, par des mécanismes biochimiques complexes et discutés qui ont donné lieu à des dizaines de publications, et qui permettrait en tout cas de maintenir dans de nombreux contextes in vivo et in vitro l'équilibre redox intracellulaire. Une lecture rapide des articles scientifiques et de leurs résumés laissent penser que l'action antioxydante de ce composé est potentiellement beaucoup plus puissante et efficace que le seul apport de composés antioxydants plus classiques (N-Acétylcsytéines, vitamine C+E, etc...), car il agirait en boostant le mécanisme enzymatique d'oxydo-réduction du glutathion et donc plus directement à la source. Des chercheurs portugais et brésiliens estiment même qu'une molécule encore plus simple, composée de deux atomes de sélénium et deux groupes phényles auraient une efficacité antioxydante encore supérieure à l'EBSELEN, du moins in vitro et contre les peroxynitrites.

Cette molécule étudiée depuis... 1984 fait l'objet aujourd'hui d'une étude clinique contre les troubles bipolaires (en remplacement du lithium), pourrait être efficace contre le clostridium difficile, contre les dommages auditifs liés au bruit excessif, et donc peut-être aussi contre le virus Zika. Mais aujourd'hui, elle n'est produite qu'à des fins de recherche et n'est mise sur le marché nulle part.

L'avenir dira si cette molécule, ou une de ses analogues, réussite à concrétiser dans la vraie vie ses succès in vitro et sur des modèles animaux. Grâce à l'étroitesse de vue des chercheurs du sida bloqués sur le supposé VIH, aucune recherche ne semble prévue pour les malades du sida dont le déficit en glutathion est pourtant connu depuis au moins 1989, dès que des chercheurs ont cherché à confirmer le premier article d'Eleopulos (du Perth Group) paru l'année précédente sur le rôle de l'oxydation dans le sida.

Il n'y a qu'à espérer que par une suite de hasard, et pour en avoir le coeur net, les recherches contre le supposé Zika inspirent celles contre le supposé VIH.

 

 

 

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Merci Jibrail pour cette information intéressante. Effectivement, cette molécule pourrait, si la théorie du stress oxydatif est valide, être un traitement intéressant contre le SIDA. Mais avant qu'il passe de la case Zika à la case SIDA, il y a pas mal d'années à attendre. Comme en plus, si je comprends bien, cette molécule ne doit plus être brevetée, il y a presque aucune chance que l'industrie pharmaceutique s'y intéresse. En fait, comme pour le cas du Zika ou des troubles bipolaires que tu évoques, la seule possibilité serait qu'un centre de recherche universitaire s'y intéresse et qu'il puisse être financé par une fondation, un Etat ou quelque autre forme de financement participatif. En fait, les financements internationaux de type caritatif sont assez importants (fonds mondial ; UNITAID ; Bill & Melinda Gates etc.), si des chercheurs parvenaient à être convaincus et par la suite défendaient un projet d'essai clinique auprès de ces organismes ou d'une agence nationale du médicament, cela pourrait avoir un grand intérêt et pour les patients, et pour les finances publiques vu que le prix du traitement serait bien moins cher que les actuels trithérapies...

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