Dubitatif Posté(e) le 1 décembre 2015 Partager Posté(e) le 1 décembre 2015 (modifié) Bonjour diagnostiqué séropo depuis presque 3 semaines, c'est le choc contrôlé puis la réflexion mais stress variable quand même. A l'origine, j'ai un régime de vie en amélioration depuis des années, presque végétarien, peu de poisson et oeufs. J'ai une doctrine de vie qui s'oppose principalement à la médication chimique et je suis très tourné vers l'alimentation bien-être, l'acupuncture, l'homéopathie, la médecine ayurvédique et la médecine chinoise, médecine par les plantes etc... Pour moi l'évidence du SIDA était réelle depuis longtemps, j'avais comme tout le monde juste l'idée que les recherches n'avançaient pas car les compagnies pharmaceutiques voulaient garder le juteux marché des malades aussi protifable avec des malades à vie plutôt qu'un vaccin, mais après tout sans preuve non plus. J'ai aussi entendu plusieurs fois qu'en ce qui concerne le SIDA en Afrique il y avait eu une grosse surestimation et des confusions avec d'autres maladies. J'ai de par mes choix politiques et ma formation un regard géopolitique sur le monde partisan, je compatis sur les inégalités du monde, je sais que les pays riches vivent de l'exploitation des pays pauvres et que tout l'argent profite principalement aux multinationales, je sais que déjà tout ça pour moi représente un génocide, mais pour le SIDA , imaginez combien j'étais sidéré et surpris quand j'ai vu la vidéo house of numbers et le site rethinking aids. J'ai trouvé que tout ça correspond tellement à ce que je connais déjà du monde, l'exploitation des multinationales, commettre des génocides sanitaires pour se faire de l'argent, faire des guerres qui tuent femmes, hommes et enfants pour le pétrole. Par contre je trouve que dans tout ce discours, il reste une trop grande confusion. D'une part on comprend que ces chercheurs mis à l'écart pour leur contestation de la version officielle du sida n'obtiennent pas de subvention pour eux-même mener des recherches. Donc en gros ils émettent des avis mais pas de solution au problème du SIDA, car il faut comprendre que le VIH serait inoffensif ou juste co facteur pour certains à l'évolution du sida. Il n'y aurait que des règles d'hygiène de vie pour s'en débarasser comme solution? Aujourd'hui on me stresse avec les ARV, que dois je faire, je suis père d'un enfant dont je m'occupe, je dois risquer ma vie sur ces théories? Où est-ce qu'on peut trouver des preuves concrètes de ce qu'ils avancent? Je trouve qu'il manque des étapes dans la construction de cette théorie, l'existence d'un protocole de vérification et d'information de ces théories. Où sont les gens qui ont été diagnostiqué VIH depuis des années et n'ayant eu aucun évolution vers le sida; Où sont les autres qui auraient suivi cette théorie, ignoré le SIDA et auraient connu des évolutions désastreuses. J'ai besoin de construire des faits comme l'expliquent ces chercheurs et non pas de vivre dans un dogme pour pouvoir décider de ce que je dois faire et je pense que des millions de gens ont besoin comme moi de fait. Si ces chercheurs ont raison, c'est une excellente nouvelle pour la planète et des millions de diagnostiqués VIH à tort. S'ils ont tort c'est une horreur pour ceux que ça va inciter à ne pas se soigner ou prendre des risques. Si l'orthodoxie médicale n'a qu'en partie raison et si les dissendents n'ont qu'en partie raison où se trouve la vérité, n'est-il pas de notre rôle de construire un compromis compréhensible pour chacun. Parce qu'apporter une réponse hygiénique et alimentaire au SIDA me convient tout à fait, mais je sais que dans les autres médecines chinoises ou indiennes il y a des maladies qui dépassent le cadre hygiénique ou alimentaires et nécessitent des traitements ou un protocole adapté. Si l'orthodoxie médicale se trompe qui a les traitements ou le protocole adapté? Comment mettre en place un protocole adapté? Et le VIH qu'est-ce qu'on en fait? Je sais ça fait beaucoup de questions, mais il ne faut jouer à la légère avec nos vies et il faut se poser les bonnes questions pour trouver les bonnes réponses. Moi on m'a donné lundi mon taux de CD4 c'est 350 et j'ai choisi de l'ignorer pour l'instant, mais j'ai tant besoin de réponses solides, de trouver des professionnels compétents qui peuvent me dire ok on va faire de vraies analyses, le vih tu t'en fous, tes CD4 c'est du bidon..... Mais là avec tout ça c'est le flou complet. Modifié le 1 décembre 2015 par Dubitatif Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Econoclaste Posté(e) le 2 décembre 2015 Partager Posté(e) le 2 décembre 2015 (modifié) Bonjour Dubitatif, et tout d'abord bon courage pour l'épreuve que tu as à subir. Sache qu'il n'y a pas de voie simple sur cette question, car les dissidents sont eux-mêmes partagés sur la théorie et l'attitude à avoir. En effet, d'un côté, Duesberg et ses collègues pensent que le virus est inoffensif, que la séropositivité indique la présence de virus mais que le virus est contrôlé par les anticorps (donc rendu inoffensif) et qu'il ne faut jamais prendre d'ARVs (en exagérant à peine). Certains vont même jusqu'à remettre en cause la signification du taux de T4 du fait de l'mprécision de la technique de cytométrie de flux. De l'autre le groupe de Perth autour de Elepoulos-Papadopoulos pense (pour de bonnes raisons) que le VIH n'existe pas et qui furent les premiers à montrer que les tests ne prouvent pas l'existence du virus, mais qu'il ne faut pas prendre pour autant à la légère un diagnostic de séropositivité, qui serait un marqueur imprécis d'un stress oxydatif pouvant conduire au SIDA. Ces derniers ont critiqué l'usage de l'AZT et de la névirapine mais pas de tous les ARVs. En effet, sur ce forum, Cheminot (chimiste) a montré que certains ARVs, en particulier la lamivudine ou 3TC, sont, en plus d'être de puissants anti-inflammatoires et antibiotiques, oxdyo-réducteurs. Jibrail (et moi-même mais de façon je l'avoue insuffisamment compétente et toujours questionneuse) défendons plutôt ce point de vue, qui permet d'expliquer la plupart des cas de SIDA et "l'efficacité" relative de certains ARVs (moyennant de lourds effets secondaires...). Un dernier point de vue, défendu par Aixur sur ce forum, met en avant le rôle du taux de cortisol et considère comme Duesberg & Co qu'il ne faut surtout pas prendre d'ARV. La difficulté ici est que (A) si la théorie du stress oxydatif est correcte, prendre des antioxydants est nécessaires mais la maladie reste chronique (séroreversions rares) d'autant plus que si on prend des ARVs, le système immunitaire peut lui-même être affecté ; mais si (B) Aixur a raison, alors il ne faudrait jamais prendre d'ARVs même quand on subit une forte diminution de son immunité et des maladies opportunistes, alors que malheureusement, il est fort probable que le corps médical dans son entièreté pousse au maximum dans la prise d'ARVs et pas pour donner d'autres traitements. Tu as raison de dire que la dissidence n'a pas fait d'expérimentation contrôlée, et c'est bien le problème...Problème qui est lié au manque de financement : le groupe de Perth qui a voulu (re)faire l'isolation du VIH pour prouver qu'il n'existait pas n'a jamais pu obtenir l'argent pour le faire, tandis que Duesberg a perdu tous ses grants dès qu'il a pris position contre la thèse VIH=SIDA, alors qu'il voulait tester sa thèse du SIDA causé par les drogues. Ce n'est peut-être pas une excuse suffisante, cela dit, étant donné le coût des essais cliniques ou de certaines expérimentations, cela explique pas mal de choses... Raison de plus pour rester ouvert, critique et sceptique à mon avis : se méfier de certaines interprétations du côté orthodoxie tout en lisant les expérimentations qui sont effectuées par eux et qui parfois peuvent donner lieu à une interprétation dissidente si bien comprises; de même qu'on peut légitimemement critiquer l'usage des ARVs tout en sachant que la médecine est faite de pragmatisme, donc que même sans être réellement des antirétroviraux, ils peuvent parfois aider... Moi, n'étant qu'économiste et pas séropo ni médecin, je ne me permettrai pas de donner des conseils, car ce sont des choix difficiles que chacun doit peser, et si possible avec l'aide d'un médecin suffisamment ouvert, ce qui est une ressource rare. Encore bon courage et bienvenue, amitiés Bref, pas de réponses simples, ce qui est certain c'est qu'une vie saine ne peut pas faire de mal Modifié le 2 décembre 2015 par Econoclaste Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Daddou Posté(e) le 2 décembre 2015 Partager Posté(e) le 2 décembre 2015 Bonsoir il est vrai que c'est pas évident c'est vraiment une conviction qui doit venir du plus profond de soi tu peux lire mon histoire sur ce forum testée en 2004, jamais de traitements je ne fait que des traitements alternatifs...homéopathie unciste, médecine quantique, travail sur les émotions, médecine ayurvédique J'ai bcp lu au début de mon test et il y a des livres qui m'ont vraiment "parlé" et convaincue. Donc plus de contrôle, si j'ai un problème je le soigne lui et pas autre chose je vivrais tout ceci assez bien si ce n'est que cela touche aussi mon fils de bientôt 4 ans et que là j'ai pas mon mot à dire Par décision de justice, je dois lui donner la tri! bref que te dire...écoute ton ressenti, renseigne toi, ouvre ton esprit critique... bon courage à toi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dubitatif Posté(e) le 2 décembre 2015 Auteur Partager Posté(e) le 2 décembre 2015 (modifié) Merci de vos réponses, j'aurais tellement besoin de quelque chose d'organisé, genre un conseiller qui oriente met en place un suivi qui puisse me dire, bon en fait t'as rien du tout etc... J'ai toujours cru aux groupements et organisations pour changer les choses, pourquoi ne sortirait-on pas d'internet ou sur internet aussi, pour créer une voie dissidente, comprenant la médecine conventionnelle, mais dissidente, les médecines alternatives, les conseils de vie etc... mais quelque chose de structuré et si on nous met trop de batons dans les roues, on lance une class action pour réclamer de l'état une prise de responsabilité et des éclaircissements ainsi que des fonds pour la voie dissidente afin de trouver de vraies solutions, avec la menace de les juger pour crimes contre l'humanité au bout... Je sais pas des idées en tout cas, toute personne qui peut m'apporter son expérience de vih depuis plus de 10 ans comme Daddou est la bienvenue. J'ai besoin de savoir que des gens n'ont pas commencé de traitement du tout et s'en sont portés très bien ou on eu des maladies banales. C'est triste qu'on ait du obliger ton enfant à prendre les tri, c'est là où en lançant une class action on peut peut-être les faire reculer. Ca me fait justement penser que j'aurais besoin d'un médecin qui me dise si je risque d'infecter une partenaire et si je pourrais avoir d'autres enfants qui vont sortir seronégatifs sans qu'on les mette sous tri, il faut que j'aille vivre dans un pays reculé alors lol, sans la mafia médicale. Modifié le 2 décembre 2015 par Dubitatif Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jibrail Posté(e) le 4 décembre 2015 Partager Posté(e) le 4 décembre 2015 (modifié) Bonjour, Par rapport à tes interrogations, bien légitimes, je crois qu'il faut être clair dans nos réponses. La dissidence organisée s'est développée à la fin des années 80 et le début des années 90, autour de plusieurs pôles, peu après la "découverte" contestée du VIH : - Aux États-Unis, autour de Peter Duesberg, un chercheur alors très reconnu dans le domaine précis des "rétrovirus", et de collègues et homologues qu'il a pu agrégé autour de lui ; - En Australie, autour du Perth Group, c'est-à-dire essentiellement Eleni-Eleopulos et ses collègues, praticien et médecin clinique (non chercheur) "provinciaux", et quelques autres ; - Dans le monde germanophone, autour de Heinrich Kremer, un médecin allemand et de quelques collègues suisses; - En Grande-Bretagne, autour du journal britannique Continuum, fondé par des militants homosexuels dissidents, des journalistes Neville Hodgkinson ou Joan Shenton, - Il y a également quelques autres personnalités ou groupes isolés ici ou là, comme nous ici, mais jusqu'ici sans impact notable à l'échelle internationale. Aujourd'hui, tous ces groupes organisés qui ont "fondé" la dissidence ne sont plus actifs ou presque, touchés par certaines contradictions de leurs théories, par le vieillissement (notamment Duesberg et Eleopulos), par la répression (notamment de certains malades qui avaient publiquement mis en cause la théorie dominante) et par l'instauration des multithérapies à partir de 1995/1996, ont rendu la dissidence peu crédible auprès du plus grand nombre, même auprès de certain de ses supporters initiaux. Il n'y a donc aucune forme organisée sur laquelle s'appuyer, que des individualités présentes ici ou là. En conséquence, refuser d'entrer dans le "dispositif" des multithérapies, avec une prise des traitements sans question et un suivi à la lettre des analyses et recommandations médicales est une démarche qui aujourd'hui ne peut être que purement personnelle, un choix assis sur une conviction intime, dont la personne est la seule à assumer les conséquences. Elle demande des ressources psychologiques importantes pour résister au stress, aux pressions et aux interrogations qui ne manqueront pas de se produire et de se répéter. La situation dans laquelle on est aujourd'hui, c'est une montagne d'informations - 35 ans de connaissance accumulée - une montagne de doute aussi, et la quasi-impossibilité de se raccrocher à quelque chose de façon certaine et définitive. Parmi celles et ceux qui se sont détachés de doxa officielle - ce qui ne veut pas forcément dire ne jamais prendre de traitement - certains aujourd'hui se portent bien, et certains sont morts, mais il est bien difficile de dire ce qui se serait passé s'ils avaient suivi leurs traitements sans question : peut-être que les uns se porteraient bien et que les autres seraient morts quand même, et peut-être pas, peut-être certains seraient encore vivants. Aussi il faut se garder de toute vision manichéenne, comme tu l'as bien exposé. A titre personnel, ma principale conviction, après des centaines d'heures de lectures et de recherches, et les expériences des uns et des autres, c'est l'inexistence du VIH, du moins tel qu'il est décrit et censé rendre malade, mais que la séropositivité reste quelque chose, qui en règle générale, mais pas toujours, n'est pas un bon signe pour l'état de santé, et que dans certaines situations, la prise de certains traitements ARV a un rôle bénéfique sur l'état de santé - et la prise de certains autres est à absolument à éviter (mais il s'agit essentiellement de traitements anciens qui ne sont presque plus commercialisés - en premier lieu l'AZT à haute dose qui a effectivement tué, à l'époque, de façon presque certaine, des centaines de milliers de séropositifs). Au-delà, ce qui signifie la séropositivité au test VIH, les facteurs qui causent cette séropositivité, la question de sa transmission, la définition d'un traitement idéal à mettre en œuvre, le sens du taux de CD4 et de la charge virale, et beaucoup d'autres aspects, tout cela reste extrêmement flou et une lecture attentive des publications scientifiques laisse penser, qu'au-delà des discours, ils ne sont pas beaucoup plus à l'aise, à commencer par l'aspect clé qui est celui de la destruction supposée des CD4 par le supposé VIH. Mais dans le même temps, il faut avoir conscience qu'il n'y a pas plus d'unanimité scientifique sur le mécanisme précis par lequel commence un cancer, et que ça n'empêche pas de diagnostiquer et de traiter une grande majorité de cancer. Rien n'est simple. Pour finir, toutes ces réserves que j'émets - les choses vont mieux en le disant - n'annulent pas bien sûr l'intérêt d'échanger et de se poser des questions. Au contraire, chaque situation personnelle est très particulière, aussi il reste en effet vital d'échanger. Modifié le 4 décembre 2015 par Jibrail Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dubitatif Posté(e) le 4 décembre 2015 Auteur Partager Posté(e) le 4 décembre 2015 (modifié) C'est vraiment confus lol mais dans cette confusion tu m'as un peu éclairé tout comme éconoclaste. Donc en gros, être séropo est quand même dangereux, ils ont monopolisé les fonds pour des recherches qui ne servent à rien et certains traitements peuvent être efficaces. Mais en gros aucune possibilité de construire une alternative organisée. Moi j'aurai bien des questions, justement sur la non- transmissibilité du vih comment je pourrai le garantir et le proposer à ma partenaire? Autre chose aussi, sans étude faite sur le sujet on ne peut constater que certains vont bien et d'autres meurent, j'ai lu quelques articles à droite et à gauche ou des témoignages sur ce forums et d'autres, mon esprit retient que beaucoup meurent au bout de 10 ou 15 ans et ça arrive d'un coup lors d'une infection... Est-ce que c'est juste une idée, dommage qu'on ne s'organise pas pour développer ces capacités de recherche. Si certaines trithérapies nous offrent une espérance de vie égale aux autres pourquoi ne pas les prendre alors? Même si on aime pas le chimique. La lamivudine dont parle éconoclaste a des effets secondaires graves? Avec toutes ces théories comment savoir si mon test est valide et si j'ai vraiment besoin de m'inquiéter. Modifié le 4 décembre 2015 par Dubitatif Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jibrail Posté(e) le 5 décembre 2015 Partager Posté(e) le 5 décembre 2015 (modifié) Pour diverses raisons, dont des divergences internes, les dissidents n'ont pu mener pratiquement aucune expérience, ce qui constitue leur échec le plus important. Il demeure donc d'un côté une critique des expériences orthodoxes, souvent très argumentée, des formulations d'hypothèses alternatives, qui pour certaines se sont largement confirmées par la suite, mais sans vérification expérimentale à de très rares exceptions. De l'autre, des expériences individuelles isolées par des séropositifs, intéressantes mais "anecdotiques", dans le sens où en l'absence de diagnostic et de suivi rigoureux, il est impossible d'en tirer des généralités. La faiblesse de la critique dissidente actuelle est aussi liée au fait que la plupart des expériences intéressantes qui ont été publiées date des années 80, au moment où il y avait encore des recherches un peu dans tous les sens. Ainsi, il y avait encore beaucoup de publications sur la nature du test dit VIH, son étalonnage, son résultat selon l'âge, la santé, les pratiques des individus... mais plus du tout maintenant dans la mesure où le test est jugé fiable et parfait, fermez le ban, circulez, plus rien à voir. La recherche est concentrée plus que jamais sur l'étude et le suivi de vaccins ou de nouveaux traitements. Typiquement, la non-transmissibilité du supposé VIH au cours de rapports vaginaux ou oraux est quasiment attestée par l'épidémiologie. Une fameuse étude conduite par Nancy Padian, qu'on voit sur House of Numbers, (voir les détails sur ce fil), a échoué à le démontrer, et les autorités de santé assument officiellement que le taux de transmission lors d'un rapport vaginal est de 4 à 8 sur 10.000, c'est à dire que théoriquement, il faut en moyenne entre 600 et 1200 rapports vaginaux entre une personne séropositive et une personne séronégative pour qu'il y ait transmission,c'est dire qu'il faut pas chômer... Mais ce taux est selon eux une moyenne, qui varierait fortement en fonction du niveau de charge virale, de la présence ou non d'une maladie sexuellement transmissible concomitante... Alors à partir de là tu as deux choix : soit tu considères à partir de tous les éléments dont tu peux avoir connaissance qu'en fait ce taux de 4 à 8 sur 10.000 n'est pas crédible, que c'est trop faible, qu'en fait c'est d'autres facteurs qui jouent, que ça mesure autre chose mais sur des convictions purement personnelles, de ton interprétation de ces données; soit tu considères que ce n'est pas assez sûr, que tu n'es pas en capacité d'analyser et d'interpréter ces données, que ta partenaire ne les partage pas, et selon l'orthodoxie, le seul moyen est de ne pas transmettre est de prendre le traitement et d'arriver à atteindre une charge virale indétectable (et en l'absence de MST) - cela fait l'objet d'un relatif consensus (voir par exemple ici). Mais je me garderais de tout jugement moral sur l'une ou l'autre attitude, tant qu'un tiers ne subit pas de risque sans être en connaissance de cause. Et cela ne veut pas dire non plus, dans l'une ou l'autre situation, qu'il ne faut pas continuer à se poser de questions à défaut d'en connaître les réponses. Les effets secondaires aujourd'hui sont relativement réduits dans la plupart des traitements aujourd'hui prescrits dans les pays riches, ce qui n'était pas le cas il y a encore quelques années. Mais cela peut varier fortement selon les molécules et les individus, car ces molécules bien entendu, sont puissantes. De même il est difficile de donner la moindre indication sur la "validité" de ton test à distance, même si cela peut toujours être intéressant (et soulager) d'échanger sur ta situation, ton état de santé ou la façon dont tu penses avoir acquis ta "séropositivité", et échanger les expériences que les uns ou les autres peuvent en avoir. Modifié le 5 décembre 2015 par Jibrail Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pirate Posté(e) le 16 décembre 2015 Partager Posté(e) le 16 décembre 2015 Bonsoir Dubitatif Tout dabords, je te souhaite un grand courage, car en effet, ce n'est pas simple de s'y retrouver et de trancher. Me concernant, je ne suis pas touché par le "VIH/SIDA" mais un proche l'est, tu peux suivre son évolution ici si ce n'est pas déjà fait: http://www.sidasante.com/forum/index.php?/topic/17556-suivi-de-vie-sans-traitement-malgres-seroposivite/ Effectivement, il est très difficile de se faire une idée sur la marche à suivre car bon nombres d'exemples se contredises les uns les autres: Dans le documentaire Positive Hell tu as des anciens toxicomanes séropos qui, fautes de subventions, n'ont pas eu accés à des soins et qui vivent encore aujourd'hui, de l'autre, des séropos qui vont choper une infection et qui vont être balayés. Concernant le proche en question, ce qui l'a poussé à choisir, c'est tout comme toi, une connaissance de l'existence des groupes de pressions pharmaceutiques ainsi que la visualisation de House of Numbers (puis divers échanges que nous avons eu, lui et moi). Mais en toute honnêteté, le doute surviendra toujours à un moment ou a un autre, lors du résultat d'un prise de sang qui n'a rien à voir avec le SIDA, ou encore lors d'une infection... car étant donné qu'il n'y a que des hypothéses et peu de moyens de fournir des preuves tangibles concernant la dissidence, et de l'autre, des dogmes qui malgrés des incohérences seront soutenus mordicus par les orthodoxes, comme l'ont dit Jibrail, Daddou et Econoclast toi seul peux faire ce choix. Ensuite, vu que tu demandes des conseils je vais tacher de t'en donner mais sache que ce que je vais dire ne concerne que moi et ne constitue en rien une vérité absolue. J'ai clairement choisi la voix de la dissidence et pense que le vih n'est pas la cause du SIDA (http://www.sidasante.com/textes/prixhc.htm). Cependant le SIDA existe bel est bien et est un état dans lequel on se trouve. La question est de savoir si cela peut affecter notre santé ou pas. Le proche en question à décidé de ne pas prendre d'ARVs, de modifier son hygiène de vie et de faire appel à de l'homeopathie et de l'accupuncture lorsqu'il a des coups de fatigues ou se sent faible (10h de boulot /j oblige). Il avait également contacté le Dr De Harven via courriel qui l'avait invité a regarder sa vidéo "Voir le SIDA autrement" dans laquelle, lui avait il écrit, il ne changerai pas un mot de ce qu'il avait dit. Ensuite concernant l'effet inflammatoire que produit le SIDA et la prise d'ARVs pour éventuellement l'enrayer, je ne l'utiliserai qu'en dernier recour car les ARV sont produits afin de combattre un virus qui (à mon sens) n'existe pas donc bon, je vois l'effet anti inflammatoire de ces médicaments plus comme une chose colatéral des effets secondaires qu'ils produisent. Pour finir, il serait bon que tu trouves un médecin (dans le domaine qui te convient et dans lequel tu crois, allopathique, ayurvédique, homeopathique, acupuncture etc...) 1)Compétent 2) En qui tu es confiance Mon proche c'est tourné vers une homéopathe uniciste qui a parfaitement compris son désir de se passer de médication et d'utiliser une démarche naturelle et pour le moment tout vas bien alors tant que cet état durera il se maintiendra dans ce chemin, pour la suite nous verrons. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Olivier92 Posté(e) le 20 décembre 2015 Partager Posté(e) le 20 décembre 2015 (modifié) test Modifié le 20 décembre 2015 par Olivier92 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jardinier Posté(e) le 23 décembre 2015 Partager Posté(e) le 23 décembre 2015 (modifié) Cependant le SIDA existe bel est bien et est un état dans lequel on se trouve. La question est de savoir si cela peut affecter notre santé ou pas. Sans entrer en détail dans la polémique entre d'un côté tenants de la théorie médico-scientifique officielle et ce qu'elle implique, et d'un autre côté les analyses critiques des failles et inconvénients de cette théorie : Le sida à proprement parler est ce qui est sensé se passer lorsqu'un stade critique est atteint dans l'évolution de l'état de santé d'une personne. Dans les faits, comme c'est un syndrome regroupant simultanément plusieurs symptômes et pathologies graves une fois atteint le stade en question, on ne peut en aucun cas dire que la séropositivité en soi constitue "un état de sida" dans lequel on se trouve du simple fait que celle-ci a été constatée. Celle-ci peut être lue, contrôle des taux de CD 4 aidant, comme signalant ou non une possibilité/un risque plus ou moins importants d'arriver au stade sida dans un avenir relativement indéterminé, sans plus. Mais il faut bien comprendre aussi que dans cette théorie officielle, les traitements à base d'antirétroviraux pour toute séropositivité ont un rôle au moins double : prévenir l'entrée au stade sida, et aussi prévenir la contamination par les séropositifs porteurs de l'insaisissable virus, ces deux rôles et réponses au risque pouvant en fait avoir des conséquences passablement antinomiques et plus ou moins justifiées - iatrogénèse, effets nocebo d'ordre psycho-somatique, d'ordre psycho-social, etc. - dans l'existence des personnes traitées et suivies. Donc, ne pas confondre état de soumission à un contrôle bio-médico-social et état de "sida", et bien cerner la complexité et l'ambiguïté des enjeux éthiques, politiques, sociaux, économiques, épistémiques, etc., liés à ces deux états. Si le "sida" existe, c'est avant tout en tant que définition théorique - et de nature entre autres spéculative -, issue d'une interprétation collective de certains faits, et collant plus ou moins correctement et/ou arbitrairement, de manière évolutive sur un temps déjà assez sinon trop long, à des ensembles de réalités très diverses et diversement construites à différents niveaux. Modifié le 23 décembre 2015 par Jardinier Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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