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Condamner pour avoir transmis le vih


Centurion
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Bonjour a tous , j'espère que vous allez bien, depuis peut je suis tombé sur un article qui disait qu'un gars avait refilé le vih a sa compagne et a d'autres filles et du coup ils l'avaient mis en taule . Alors ma question c'est de savoir comment sont ils capable de prouver scientifiquement que le gars est bien le coupable .. Même si je reste persuader que le vih n'existe pas ect mais j'aimerais avoir votre avis car leur excuse était qu'ils avaient trouver la même souche du " virus " chez le gars et les filles avec lesquels il avait coucher . Voila merci a tous pour vos réponses . Et bonne vacances ( pour l'article il suffit de taper sur un moteur de recherche " condamner pour avoir transmit le vih " ) et desole si vous avez deja traiter le sujet , dans ce cas indiquez moi simplement le fil . Merci a vous

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Bonjour,

si l'avocat n'est pas au courant de la dissidence, notamment du fait que les tests d'anticorps ont de très nombreux faux positifs, celui-ci aura du mal à défendre son client, car comme 99% des experts sont certains de la thèse mainstream, l'avis de ceux-ci sera synonyme de condamnation. Si on se fie aux tests d'anticorps et qu'on les considère comme des marqueurs de l'infection au VIH, alors la défense n'a que peu de chances de s'en sortir. D'autant que s'il a caché être séropositif et ne s'est pas protégé, cela risque d'être qualifié de mise en danger de la vie d'autrui.

Je ne sais pas si des précédents ont déjà été jugés en France, mais i y a eu dans l'histoire récente de la dissidence plusieurs tentatives de défendre des séropositifs accusés d'avoir transmis le VIH aux Etats-Unis et en Australie. Ce fut le cas de l'affaire Andre Parenzee, qui s'est hélas traduit par la condamnation du client du fait que l'avocat a changé de ligne de défense, puisqu'au départ, il se faisait conseiller par le Perth Group qui arguait contre l'existence du VIH, puis par David Crowe qui conseilla de changer de ligne. Cet épisode malheureux a été la goutte d'eau qui a fait se séparer le Perth Group de Rethinking AIDS http://www.theperthgroup.com/Parenzee.html

Sinon, Clark Baker, un ex-policier a fondé Office of Medical and Scientific Justice aux Etats-Unis http://www.omsj.org/ qui offre des conseils pour la défense des patients accusés d'avoir infecté des patients. Pour l'instant, ils ont gagné une cinquantaine de procès sur 53 je crois, leur ligne de défense étant basée sur la non-spécificité des tests et le fait que ces derniers indiquent dans leur mode d'emploi qu'ils ne sont pas des tests qui prouvent l'infection au VIH et qu'ils ont été acceptés par la FDA essentiellement pour tester des échantillons sanguins. Sur le même sujet : http://truthbarrier.com/2012/12/22/the-crucible-dangerous-and-primitive-hiv-criminalization-laws-are-claiming-more-and-more-victims-one-group-doing-is-something-about-it/

Il est indiqué dans le précédent article de Celia Farber que : "The United States leads the world in prosecutions as well as convictions of HIV antibody positive people, accused of non-disclosure. Some 913 have been prosecuted to date. The second most enthusiastic country is Canada, where there have been 146 prosecutions and 79 convictions. Next is Austria, 55 prosecuted, 55 convicted, followed by Sweden: 50 prosecuted, 50 convicted. Germany, Australia, Norway, Denmark are all close behind.

Here is a random sampling of countries that have a “zero” attached to this—no prosecutions, no convictions: Russia, Philippines, Romania, Latvia, Chad, Mali, Armenia (along with dozens more.)"

Donc les pays où il y a le plus grand nombre de procès contre des séropositifs n'ayant pas précisé leur statut sont : USA, Canada, Autriche, Suède, Allemagne, Australi Norvège, Danemark. Ceux où il y n'en a pas, : Russie, Philippies, Roumanie, Lettonie, Tchad, Mali, Arménie (parmi bien d'autres).

Autre cas célèbre : celui du bébé Rico Nagel-Martinez. Sa mère, Lindsey Nagel, avait été testée positive il y a plus de 20 ans quand elle était encore bébé, lorsque ses parents l'avaient adoptées de Roumanie. Après traitement à l'AZT pendant trois mois et voyant les effets néfastes du médicament, ses parents arrêtèrent le traitement sous les conseils de Duesberg. Depuis Lindsey a grandi et a eu un bébé, qui aujourd'hui a eu un bébé, Rico, qui a deux ans maintenant. Malheureusement pour elle et son mari (séronégatif faut-il le préciser), la justice menace de leur retirer la garde de l'enfant car ils refusaient au début de donner de l'AZT à ce dernier. Aux dernières nouvelles, il me semble que l'enfant va bien, et qu'ils en ont toujours la garde, mais ont été obligé de lui donner des ARVs. Je ne sais pas quels sont les derniers développements. http://saverico.com/latest/aids-cure-baby-story-fades-real-miracle-is-lindsey-nagel-22/

On notera aussi que l'une des jeunes femmes dans "I won't go quietly" avait été également condamné parce qu'elle était séropositive http://www.iwontgoquietly.com/fr/der-film-2/

Plus généralement, cela questionne l'opportunité, voire l'impérieuse nécessité, de créer une organisation comme OMSJ en France, pour défendre les séropositifs accusés de ne pas avoir révélé leur statut, ou au minimum, d'informer les avocats des personnes accusés...

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Bonjour et merci pour ta reponse , j'en ai appris des choses grace a toi. Mais au final , ils ne sont jamais sure que intel a infecter intel , parcequ'ils ne peuvent pas prouver que tel souche ou variante est la meme chez le donneur que le receveur ( si virus il y a ) et ils ne sont pas capable non plus de faire la difference entre vih et mononucleose car il y a de nombreux exemple ici et ailleur ou le patient x avait la mono qui la refiler au patient y qui a fait positiver un test vih , pour que quelques semaines plus tard le patient x redevienne negatif sans auqun traitement . J'en avait deja toucher deux mots a Aixur qui partagait le meme avis que moi sur le fait qu'ils se basent sur les testes , mais comme les tests sont bidons.... Voila merci encore et bonne journee

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oui, ce serait bien qu'il y aie une association comme celle de Clark Baker dans les pays francophones (France, Belgique, Suisse).

Parce que trouver un avocat pour traiter ce genre de cas (pour moi, un peu similaire à celui de Rico) c'est vraiment difficile!

A Londres, Il y a cette association

http://www.heallondon.org/

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Plus généralement, cela questionne l'opportunité, voire l'impérieuse nécessité, de créer une organisation comme OMSJ en France, pour défendre les séropositifs accusés de ne pas avoir révélé leur statut, ou au minimum, d'informer les avocats des personnes accusés...

Oui tout-à-fait... mais pas de défense de séropositifs possible sans une théorie susceptibles de les défendre, et pour cela il faut un consensus scientifique chez les dissidents sur ce que signifie l'existence du virus, les tests, la séropositivité, les maladies définissant le sida, les vrais et les faux positifs, bref... si le Perth Group a échoué au procès Parenzee, c'est d'abord parce que d'autres dissidents défendaient une ligne scientifique contradictoire avec la leur.

Par rapport au post de Centurion, il faut par exemple être capable de démontrer en quoi les outils qu'ils utilisent pour confirmer que le supposé VIH aurait été transmis de l'un vers l'autre ne tiennent pas la route. Par exemple être en mesure de démonter ce document canadien. Pas facile quand on est pas dans un labo...

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Oui tout-à-fait... mais pas de défense de séropositifs possible sans une théorie susceptibles de les défendre, et pour cela il faut un consensus scientifique chez les dissidents sur ce que signifie l'existence du virus, les tests, la séropositivité, les maladies définissant le sida, les vrais et les faux positifs, bref... si le Perth Group a échoué au procès Parenzee, c'est d'abord parce que d'autres dissidents défendaient une ligne scientifique contradictoire avec la leur.

Oui Jibrail, il conviendrait d'avoir un consensus sur ce sujet et c'est en fait cela qui a conduit à la condamnation de Parenzee.

Cela dit, même sans consensus, OMSJ a réussi à faire acquitter un certain nombre de patients. Le tout est de montrer qu'il y a un doute raisonnable sur la validité des tests, ce qui n'est pas le plus difficile à prouver. Dans l'un des liens que j'ai cité dans mon précédent message, Celia Farber indique que Baker prétend avoir trouvé une interprétation qui permet de réconcilier les points de vue de Duesberg et du PG. Par contre, il est vrai que si on adopte une ligne "purement" à la Duesberg, on est obligé de dire que les tests prouvent une infection au VIH (aux problèmes près des réactions croisées anticorps-antigène). La défense se devrait alors de prouver le caractère non-pathogène du virus, ce qui est éventuellement possible mais moins facile à faire, le PG ayant longuement montré en quoi la position de Duesberg est attaquable par le mainstream. Dans l'un des liens que j'ai cité dans mon précédent message, Celia Farber indique que Baker prétend avoir trouvé une interprétation qui permet de réconcilier les points de vue de Duesberg et du PG, mais qu'il ne le révèlera pas ouvertement, car cela serait crucial dans la stratégie lors de procès. A voir si c'est un effet d'annonce ou quelque chose de sérieux...

L'autre problème est d'arriver à trouver un expert, ou mieux une équipe d'experts, de langue française suffisamment reconnu(s) susceptible d'être appelé(s) à la barre. De Harven n'est pas tout jeune, et là encore, il y a un conflit d'interprétation entre lui et le PG (peut-être moins problématique qu'avec Duesberg cependant).

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Toujours à propos de cette "impérieuse nécessité" dont parle Econoclaste, pour ma part je pense qu'il faut bien distinguer les contextes. Aux Etats Unis, le sida semble donner lieu, ce qui est assez logique en plus d'un sens, à une judiciarisation plus ou moins paranoïaque des règles de santé publique en vigueur, et à une prolifération nauséabonde des moeurs procédurières des individus et des personnes, sur fond de lutte des sexes, de conflits d'intérêts privés, de fantasmes de pénalisation et de recours aux instances les plus caractéristiques et extrêmes de l'appareil répressif de la société, etc. Ailleurs, les contextes sont sensiblement différents. D'après les échos que l'on peut en avoir, en Europe du moins, au-delà de l'arnaque manifeste du dépistage et de l'incitation au dépistage, ce serait surtout sur le plan de la transmission mère-enfant et des contraintes qu'elle entraîne qu'une urgence d'action légale et citoyenne, avec le concours d'acteurs médico-scientifiques indépendants et honnêtes, contre des dérapages de l'Etat de Droit, se ferait le plus cruellement sentir. Il n'en reste pas moins vrai que, chemin faisant, le travail de l'OMSJ s'inscrit pleinement dans une logique d'information du public sur les grandes faiblesses médico-scientifiques de la théorie du VIH, ainsi que sur ce que le déploiement du dispositif du sida dans son ensemble peut révéler de tout à fait effrayant en termes politiques, de Droits humains et d'éthique.

Pour ma part, je pense donc qu'idéalement nous ne devons jamais perdre de vue l'horizon de véritables procès politiques, aux plus hauts niveaux internationaux possibles, des méfaits de l'idéologie et de la pratique biomédicales, ainsi que des dévoiements aussi criminels qu'insidieux des grands principes démocratiques lorsqu'ils sont mis de fait au service de pouvoirs et de groupes de pression complaisants, ou résolument favorables et décisionnaires de fait, en matière de méthodes de régulation socio-politique reposant sur des concepts et des moyens d'inspiration essentiellement biotechnocratiques.

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Post-scriptum : Le journaliste sud-africain André Brinks s'est sans doute quelque peu trompé de cible et de rhétorique, ainsi que de mesure du poids des protagotanistes dans le rapport de force, lorsque dans la première moitié des années 2000 il a pressenti le TPI de La Haye, mais je persiste à penser que dans l'intention de fond il était entièrement sur la bonne voie.

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quand je pensais pouvoir présenter des témoins lors de mon recours contre la décision du tribunal des mineurs ( par la suite, il s'est avéré que la décision de la cour de surveillance se fait sur dossier, il n'y a pas d'audience), j'avais contacté Mr De Harven. Sa santé ne lui permet pas de venir ainsi à la barre (mauvaise audition) ( il m'a apporté son soutien par écrit). Par contre le Dr Christian Fiala, de Vienne; qui parle français, lui était prêt à venir témoigner...

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Daddou,

Ton message nous montre bien qu'il y a des personnes à peu près bilingues, ou multilingues, parmi les dissidents, scientifiques en titre en particulier, et que la barrière des langues n'est pas un obstacle absolu. Reste bien sûr celui, d'ailleurs à double-tranchant, des barrières juridiques et judiciaires comme pendant des politiques et des conditions socio-politiques nationales. Cependant, ton message nous rappelle aussi que très tôt historiquement l'affaire du sida s'est trouvée internationalisée, et que presque tout de suite, même si cela a été largement et systématiquement occulté auprès du grand public et des populations les plus concernées, on a eu en regard un important mouvement de scientifiques protestataires lui aussi international, c'est-à-dire à la mesure dans ses grandes lignes, même si ses capacités d'action étaient limitées, de la réalité et des proportions de ce qui était en train d'arriver.

Pour l'UE, la cour de justice européenne des Droits de l'Home me semblerait une voie de recours possible - et une importante chambre d'écho - face à ce qui peut se passer en interne dans chacun des Etats membres (comme en Grèce ces dernières années, où là en plus ce peut être objectivement et directement du ressort d'Amnesty International), voire au-delà parmi les Etats associés de près ou de loin.

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  • 1 month later...

Un homme risque 30 ans de prison en France pour être accusé d'avoir "transmis le VIH" à une de ses partneraires (et d'avoir eu également des rapports avec cinq autres) et il est donc en plus récidiviste. Donc "l'impérieuse nécessité" dont on parlait est encore plus nécessaire (aide juridique)...

http://www.6play.fr/m6/#/m6/le-1945/11396292-19-45-du-dimanche-28-septembre

http://www.liberation.fr/societe/2014/09/29/un-recidiviste-juge-pour-avoir-contamine-avec-le-vih-une-de-ses-partenaires_1110818

http://www.laprovence.com/article/actualites/3060786/aix-juge-pour-avoir-transmis-en-conscience-le-virus-du-sida.html

http://www.action-po.org/affaires-en-cours/christophe-morat-de-nouveau-accus%C3%A9-et-incarc%C3%A9r%C3%A9/

http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Stephanie-victime-du-Serial-Lover-Je-le-vois-comme-un-tueur-en-serie-690020

On notera sur cette histoire, si on se fie au reportage que : une de ses partenaires a eu des rapports non protégés avec lui pendant des mois sans qu'elle ne devienne elle même séropositive ; une de ses partenaires a néanmoins subi soi disant une séroconversion (vraisemblablement, celle qui porte plainte). Il faudrait donc pouvoir aider à la fois l'accusé et les victimes, afin que ces dernières ne soient pas traitées pas pour rien et cessent de s'inquiéter inutilement.

Il faudrait quand même qu'on arrive à faire quelque chose pour aider tous ces gens, par exemple trouver un avocat "à la Anthony Brinks" et un dissident "officiel" prêt à s'engager et institutionnaliser cette démarche.

Modifié par Econoclaste
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Heu... "avocat à la Anthony Brinks" ? Je comprends pas trop. Tu es sûr que tu ne voulais pas parler plutôt de Clark Baker ?

Le problème en France est entre autres qu'il n'y a comme figures dissidentes possibles que Etienne de Harven, qui est âgé et dont on ne sait pas sur quoi et jusqu'à quel point il pourrait s'engager, et Jacques Vitenberg, à la fois avocat et prof de médecine, mais qui apparemment aux dernières nouvelles aurait pris sa retraite.

Concrètement et sérieusement, il faudrait, avec le concours de David Crowe, essayer de contacter les quelques 50 dissidents français signataires de l'Alberta's Reappraising Aids Society, et voir si certains seraient prêts à s'engager sur ce plan médico-juridique. On pourrait demander aussi à Jacques Vitemberg si il ne serait pas en mesure de nous mettre en relation avec certains de ses collègues avocats ayant les mêmes positions que lui sur le sida.

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il y a quand même une réflexion qui me vient...

si cet homme pense être malade et a des rapports non protégés, y'a quand même un problème...n'est ce pas la façon dont lui même voit les choses qui est importante?

par exemple, je ne crois pas du tout à la transmission, mais j'ai toujours averti mes partenaires avant d'avoir un rapport...par respect pour leur croyance...et parce que la peur est créatrice..

juste une parenthèse...

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@Jardinier

J'ai évoqué Anthony Brinks parce qu'il est avocat. Clark Baker est aussi pertinent mais ce n'est pas un avocat

@Daddou

Oui, je suis d'accord que du point de vue éthique, son comportement pose question s'il pense savoir "être dangereux" et qu'il ne l'est pas. Donc, on pourrait probablement arguer d'une intention de nuire. Après, il est accusé "d'administration volontaire de substance nuisible". Si le caractère volontaire est bien là, il reste qu'il n'y a aucune substance dangereuse. Et même si on peut ne pas avoir de sympathie pour ce monsieur, rappelons que tout le monde a droit à une défense digne de ce nom. Mon empathie va aussi aux "victimes" qui s'inquiètent pour rien et pour la dame qui a été séroconvertie et qui probablement prend des ARVs pour rien. A ce propos, il serait intéressant de savoir si l'accusé prend des ARVs lui-même.

Au niveau stratégique pour la dissidence, on pourrait arguer aussi que défendre quelqu'un avec une image de quasi-serial killer risque encore de se retourner contre elle. Mais pour ma part, c'est une question d'éthique et de principe. Après, j'avoue être loin d'être disponible pour m'investir là dedans actuellement. Je me demande si envoyer un mail à l'avocat de l'accusé ne serait pas utile pour les informer et leur donner des idées pour reconsidérer leur défense. Mais il faudrait aussi informer aussi la "victime infectée" sur la dissidence...

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Pour qu'il y ait défense dissidente, il faudrait un médecin ou un chercheur dissident suffisamment expérimenté dans le champ du VIH/SIDA pour intervenir en tant qu'expert judiciaire à la Cour. S'il (elle) existe dans nos contrées, alors il doit être plutôt discret de nature.

Quelqu'un comme Etienne de Harven, qui à ma connaissance n'a jamais publié sur ce thème dans un journal scientifique ni conduit de recherches expérimentales (sauf pour prouver l'existence d'un rétrovirus animal en 1966), et n'a pas pratiqué cliniquement, ne pourrait en aucun cas y prétendre.

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c'est toujours ça le problème...trouver quelqu'un qui soit crédible aux yeux des orthodoxes, c'est difficile. Dans notre cas, quand au tribunal je parlais de demander un avis plus poussé au prof Montagnier, le médecin pédiatre spécialiste hiv mettait toujours en avant que s'agissant d'un enfant il fallait un médecin qui soit pédiatre, et infectiologue. et que les chercheurs comme Montagnier ne voient pas assez de cas cliniques pour avoir un avis qui compte.

Toutes les personnes que j'ai cité comme témoins ont été critiqué sur les mêmes bases

Après, trouver quelqu'un qui veut se mettre en avant devants un tribunal, c'est pas facile...j'ai contacté bcp de personnes signataires sur le site rethinking aids, médecins et autres, mais dès qu'il s'agit de prendre position publiquement, ils ne veulent pas.

ça peut se comprendre car ils peuvent vite avoir des ennuis. Ici un gynécologue a fait une conférence contre le vaccin du col de l'utérus et maintenant il a de petits soucis...bref

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Bonjour a tous, voici un article de ce matin.

Jeudi 02 octobre 2014, 19:31

L'homme accusé d'avoir transmis le VIH condamné à douze années de réclusion criminelle

JEAN-PIERRE CLATOT AFP

Photo prise le 8 novembre 2006 de l'entrée de la cour d'assises dans le Palais de Justice de Grenoble

JUSTICE - L'homme de 40 ans a été reconnu coupable d'avoir contaminé une femme...

La cour d'assises des Bouches-du-Rhône a prononcé jeudi une peine de douze années de réclusion criminelle contre Christophe Morat, jugé depuis lundi pour avoir transmis le VIH, sciemment et en récidive.

L'homme de 40 ans a été reconnu coupable d'avoir contaminé une femme et d'en avoir exposé cinq autres à ce risque. Il avait déjà été définitivement condamné en 2005 pour des faits similaires à six ans d'emprisonnement.

L'homme aux deux personnalités

L'avocate générale avait requis 15 ans de réclusion criminelle contre cet homme de 40 ans, qui avait déjà été définitivement condamné en 2005 à six ans d'emprisonnement pour des faits similaires.

L'avocate générale Martine Assonion l'a dépeint jeudi comme un homme «théâtral, comédien», «charmeur, séducteur», mais qui possède «deux personnalités», le «tendre» et le personnage «abject, qui parle de manière dure».

«La trahison, l'infidélité, sont le lot de la nature humaine, mais ne constitue pas une infraction pénale», rappellera pour la défense Me Barbara Camoin.

La contamination au VIH, une «infirmité permanente»?

L'avocate générale a aussi affirmé que Morat «connaissait tous les modes de transmission» du VIH, alors que certaines partenaires ont raconté comment il prétendait qu'il n'y avait «pas de risques» puisque il n'éjaculait pas en elles.

La contamination au VIH, une «infirmité permanente»? «Vous devez la caractériser», a demandé Me Christophe Bass, autre avocat de l'accusé, aux jurés. «Est-ce que le traitement à vie est une infirmité?» a-t-il questionné, en faisant référence aux progrès de la thérapeutique contre le VIH.

Dans le cas de l'administration de substance nuisible, «la tentative n'est pas punissable», a argué un autre de ses avocats, Me François Mason, pour tenter de faire tomber les charges concernant les cinq femmes exposées, mais non contaminées. Me Mason s'est surtout attaché à démontrer l'absence de préméditation, qui a justifié son renvoi devant une cour d'assises, et non devant un tribunal correctionnel.

«Le sida, c'est le cumul de trois grands tabous : le sexe, le sang, la mort», a-t-il également lancé pour expliquer son incapacité à avouer sa séropositivité à ses partenaires.

Quant à l'atteinte à l'intégrité psychique des victimes non contaminées, c'est «un préjudice lié à la prise de risque des plaignantes», a avancé Me Camoin.

L'accusé nie avoir menti sur les risques

Bras croisés, d'une voix hésitante, parfois ému, a ainsi déploré l'accusé «ne pas avoir pris la décision par (lui)-même d'avoir mis un préservatif», tout en niant avoir menti sur les risques qu'encouraient ses partenaires, notamment à celle à qui il a transmis le virus: «A aucun moment, je lui ai fait croire que je n'étais pas contaminant.»

A la fin de l'audience, Christophe Morat a de nouveau demandé pardon aux femmes assises en face de lui sur le banc des parties civiles, avant que le jury se retire pour délibérer.

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Dans Libé de ce jour, un tableau finalement assez nuancé... un gamin de la DDASS dont l'adoption ne se passe pas bien, qui trouve son équilibre affectif dans son boulot et dans les bras des femmes, rien que de terriblement ordinaire..si ce n'est une séropositivité acquise à 24 ans (je n'ai pas réussi à trouver l'origine supposée de sa propre "contamination") qui vient tout chambouler.

J'ai toujours trouvé la criminalisation de la transmission de la séropositivité particulièrement inique, bien avant d'être dissident, parce que du point de vue orthodoxe il faut être deux pour qu'il y ait transmission, et il faut nécessairement un(e) partenaire supposément négatif(ve) qui consent une relation non protégée (s'il n'y a pas consentement c'est un viol, ou c'est de la manipulation mentale de type sectaire, mais là on n'est pas du tout dans ce cas de figure). Et en plus on sait que ces moments d'abandon intime ne sont pas propices à la formalisation d'un contrat susceptible d'être porté devant un tribunal (je soussigné...., accepte / n'accepte pas / une relation sans préservatif...), et donc même si on le souhaitait il serait bien difficile de juger ce qu'il y a de tacite ou non et la part de l'un et de l'autre dans le consentement de la relation non protégée. Cela n'excuse pas la faute morale de l'accusé, mais cette faute morale me semble également partagée par ses partenaires.

Ce qui est rendue compte dans ce procès, c'est que ces femmes ont visiblement aimé être séduites par Christophe Morat, aucune n'a refusé de relations sans préservatif; l'une d'elle en connaissance de cause... Ce procès est peu glorieux pour les femmes, réduites à l'état de femmes passives, séduites, jalouses, incapables d'être le sujet de leurs désirs et de leur sexualité; il est peu glorieux pour la science lorsqu'on lit qu'avec l'une des "victimes" les relations étaient protégées sauf pour des fellations, qu'avec plusieurs d'entre elles, il n'y avait eu que des rapports sans éjaculation, deux types de rapport dont on sait que le risque de transmission est quasi-nul, selon les données même de la CDC américaine qui a inventé le SIDA...

(...)

«Égoïste». Cette situation de «récidive» a pesé dans la balance, même si les faits jugés en 2005 étaient plus graves. La cour a également retenu «l’intention volontaire» et la «préméditation», considérant que Morat voulait infecter ses partenaires, qu’il l’avait même décidé à l’avance. Pourtant, si les quatre jours d’audience ont démontré quelque chose, ce serait plutôt le contraire. A part avec l’une de ses compagnes, Séverine (1), l’accusé pratiquait des rapports sans éjaculation. «Ce qui est quand même une façon de réduire les risques», ont souligné ses avocats. Avec une autre, pourtant considérée comme victime par la justice, il utilisait systématiquement un préservatif, sauf pour les fellations. Quant à Marianne, celle qu’il dit avoir aimée plus que toutes les autres et qu’il a contaminée, elle l’a été alors qu’elle connaissait sa séropositivité.

Ce que les débats ont surtout montré, malgré la douleur sincère des parties civiles, c’est qu’il est impossible d’enfermer Christophe Morat dans la case diabolique du «pervers» jouissant de la propagation de son virus. «Egoïste», incapable de protéger l’autre, sans nul doute : ses avocats l’ont reconnu, et lui aussi, à demi-mot. Mais le parcours de cet enfant de la Ddass, adopté à 4 ans et demi par une famille dans laquelle il s’est toujours senti «rejeté», est plus complexe. Lorsqu’elles ont rencontré Christophe Morat, Stéphanie, Marianne, Raphaëlle, Séverine, Virginie l’ont trouvé «attentionné, prévenant, à l’écoute». «C’était un excellent homme, dit aussi le patron de la compagnie de cars dans laquelle il était chauffeur. Tous les clients le réclamaient, notamment un groupe de personnes handicapées qui le trouvaient plein de gentillesse.» Ses collègues parlent tous d’un «type vraiment bien», quoiqu’«obsédé par les femmes». A l’aune de ses «mensonges», ses anciennes compagnes ont relu toute leur relation, et le disent aujourd’hui «manipulateur, froid, cassant».

Mais leur chagrin d’amour envahit leurs propos, s’enchevêtre de manière indémêlable aux questions de VIH. Eric Morain, l’avocat de quatre d’entre elles, l’a bien compris, et préfère du coup le souligner. «Que mettez-vous en premier dans votre doléance ? demande-t-il à Marianne. Le fait qu’il vous ait transmis la maladie, ou la trahison amoureuse ? - Les deux, répond-elle. Parce qu’il m’a menti sur tout, le sida et notre relation.»

Déception. La femme qui, finalement, aura donné le plus de clés sur Christophe Morat est sa mère. Cette grande et belle femme, qui ne l’a pas revu depuis de nombreuses années, qui ne revoit pas non plus ses deux autres enfants adoptés, est venue témoigner sans réussir à cacher sa déception. Cet enfant, elle et son mari kinésithérapeute en rêvaient, ils voulaient même «en adopter plusieurs à la fois», pour s’inscrire dans la lignée de leurs familles nombreuses (huit frères et sœurs pour elle, sept pour lui). Mais, alors qu’il arrive dans leur foyer un an après un grand frère, et accompagné de sa demi-sœur, les parents se retrouvent «confrontés à sa personnalité». Echecs scolaires, conflits, tensions : déroulé d’une voix douce, le récit maternel n’a pas évoqué le moindre point positif concernant son enfant. A 16 ans, après deux années d’internat, les parents finissent par renvoyer Christophe dans un foyer de l’Aide sociale à l’enfance.

Alignant les petits boulots, il s’épanouira en chauffeur de car, ravi du contact avec les passagers. Mais son véritable domaine d’excellence, ce sont les conquêtes féminines, qu’il enchaîne, non sans faire des envieux. «Il ne voulait pas se voir comme une personne malade», dit son avocat, Christophe Bass. Pas entacher le seul pan de sa vie qui lui semblait marqué par la chance.
(1) Les prénoms de toutes les victimes ont été modifiés.
Ondine MILLOT


Christophe Morat, hier soir, a été condamné à 12 ans de prisons par le jury de la Cour d'Assises, pour avoir couché avec des femmes qui avait (visiblement) accepté des relations sexuelles sans préservatif.

Mercredi après-midi, un jeune homme guinéen, clandestin, est encerclé par la police en pleine rue à Grenoble alors qu'il n'avait rien bu ni mangé depuis 3 jours, de peur qu'il puisse être contaminé par Ebola.

Je ne peux encore que donner raison sur ce point à l'analyse de Jardinier.

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  • 3 months later...

Je découvre à l'instant un point de vue sur le sida de Celia Ingrid Farber, publié sur son blog le 30 juillet dernier. Sans avoir encore tout lu autrement qu'en diagonale, je me rends compte que c'est tout sauf n'importe quoi : très développé, sensible, aussi pensé que cultivé et engagé. Je m'en sens vraiment très proche, intellectuellement et humainement. En espérant une possible traduction en français un de ces jours, voici en attendant le titre et le lien d'accès :

Exiting The Trauma Cult: Reflections On The Emergence of Totalitarian Science

http://truthbarrier.com/2014/07/30/exiting-the-trauma-cult-reflections-on-the-emergence-of-totalitarian-science/

Et aussi, sur l'actualité qui nous a tous bouleversés à partir du 7 janvier, Celia a interviewé Robert Crumb pour un canard culturel américain:

http://observer.com/2015/01/legendary-cartoonist-robert-crumb-on-the-massacre-in-paris/#.VLGyfNyspwE.facebook

Et enfin, en contrepoint, je voulais encore vous signaler la parution en traduction d'un livre d'épistémologie critique certainement très important : La tyrannie de la science, de Paul K. Feyerabend, paru aux Editions du Seuil en septembre dernier (je n'en ai lu pour l'instant qu'un compte rendu dans la Quinzaine littéraire du 1er au 15 janvier 2015). Il s'agit d'un recueil de 5 cours donnés à Berkeley, où Feyerabend enseignait entre 1985 et 1990. Il est par ailleurs l'auteur d'un essai magistral sur Galilée, Pour une théorie anarchiste de la connaissance, paru aussi au Seuil autrefois - un livre, sinon le livre, qui pour ma part m'a sauvé la vie par rapport à l'affaire du sida.

Amitiés à tous

Modifié par Jardinier
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