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Hépatite C


Jibrail
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Note d'Aixur : pour ne pas faire dévier le topic sur les poppers, j'ouvre celui-ci sur l'hépatite C :

Dans la lignée de l'article d'Arthur Evans - mais 33 ans plus tard - une étude réalisée dans le cadre du MACS (le suivi sur la durée d'une large cohorte d'homosexuels et de bisexuels masculins aux Etats-Unis) vient de montrer une association entre d'une part l'usage fort de poppers (défini par un usage au moins hebdomadaire), et la survenue de cancers et de maladies cardio-vasculaires de l'autre - tous autres facteurs égaux par ailleurs. Cela vaut tant chez les séronégatifs que chez les séropositifs.

C'est une des très rares études que j'ai vu passé qui tente d'examiner les effets secondaires des poppers dans la durée, et selon la fréquence d'exposition, ce que confirme les auteurs, bien que l'utilisation des drogues dures récréatives ait souvent été mise en évidence dans la progression des maladies définissant le sida.

HIV-positive people in the United States and elsewhere often use recreational drugs linked to faster HIV disease progression and non-AIDS conditions. Because long-term effects of these drugs on comorbidities remain poorly characterized, Dana Gabuzda and colleagues at Boston's Dana-Farber Cancer Institute conducted this analysis of HIV-positive and negative men enrolled in MACS.

Ces résultats, "inattendus" selon les termes de leurs auteurs, ont été présentés sous forme de poster à la Conférence sur les rétrovirus de Boston (2014). Ils ne présentent donc pas tous les détails chiffrés.

Néanmoins, on retrouve, notamment chez les séronégatifs, une survenue des maladies cardio-vasculaires deux fois plus importante chez les gros utilisateurs de poppers, notamment chez les non-fumeurs. Chez les séropositifs, la progression est moins importante mais le taux est déjà très élevé. Les gros utilisateurs de poppers, non fumeurs, présentent un risque supérieur aux fumeurs comme aux séropositifs n'utilisant pas ou utilisant peu les poppers.

Même chose pour les cancers, et il semble que ce soit les carcinomes (cancers de certaines cellules de la peau et des muqueuses...) qui augmentent le plus. L'effet est visible sur la fréquence des sarcomes de Kaposi, même si là la fréquence de survenue reste bien inférieure chez les séronégatifs gros utilisateurs par rapport aux séropositifs non utilisateurs.

Enfin, comme cela concernait également les autres drogues, l'étude a également confirmé que l'usage d'héroïne comme de cocaïne était associé avec une incidence plus élevée d'hépatite C. On se demande comment on peut acquérir un virus transmissible par le sang (comme le supposé virus de l'hépatite C) en inhalant de la cocaïne, mais bon, à croire que l'hypothèse virale est toujours plus sexy que de dire que l'héroïne ou la cocaïne détruisent purement et simplement le foie.

Ces résultats - malgré tout très parcellaires - donnent un peu d'oxygène aux thèses dissidentes.

Un peu de courage, dans 33 ans, en 2047, on devrait commencer à se poser les bonnes questions...

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Oui, l'hépatite C, c'est vraiment la maladie complètement ridicule. Quand on s'intéresse un peu à la chose, on s'aperçoit que pour être malade, il faut principalement être alcoolique ou prendre des drogues. Donc, avoir déjà une raison d'avoir le foie malade. Dans le genre bidon, ça se pose là.

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A priori plus grand chose à voir avec les effets des poppers, mais enfin, bon, sur ce sujet de l'hépatite, une info toute fraîche :

Source : "Inégalités face à l'hépatite C" - Paul Benkimoun, Le Monde, Science et médecine, supplément Sciences, 19-3-2014.

"Le coût de production du sofosbuvir [fabriqué par l'Américain Gilead Science sous le nom de Sovaldi, autorisé en France et aux Etats Unis fin 2013] est estimé entre 68 et 136 dollars (49 à 98 euros) pour un traitement individuel sur 12 semaines. Aux Etats Unis, ce médicament coûte 1000 dollars (718 euros) le comprimé, soit un coût total sur 12 semaines de 80 à 90 000 dollars. En France, le coût d'un traitement complet avoisine les 55 000 euros. Même les prix différenciés, proposant un tarif plus bas dans les pays à revenus intermédiaires, ne les rendent pas plus abordables."


Et aussi, dans le même article :

"Actuellement, le traitement de référence associe l'injection d'interféron "pégylé" (agent renforçant la défense immunitaire, modifié pour persister plus longtemps dans l'organisme) et la prise orale d'un antiviral, la ribavirine. Pris pendant 24 semaines, il donne de bons résultats dans 50 à 70 % des cas, mais induit des effets secondaires divers : fatigue, troubles de l'humeur, anémies et baisse du nombre de globules blancs, dérèglements thyroïdiens...
" Les nouvelles molécules, qu'on appelle "antiviraux d'action directe" (AAD), permettent d'obtenir une efficacité supplémentaire, allant de 90 à 100 % [...] De plus, elles ne nécessitent qu'une durée de traitement de 12 semaines et sont mieux tolérées..."

90 000 dollars - 136 dollars = 89864 dollars de bénéfice ! Peut-être d'ailleurs heureusement en un sens qu'il en est ainsi, compte tenu de l'éventuelle toxicité des produits que l'on ne pourra connaître qu'après plusieurs années de commercialisation. Avec encore un peu plus de mauvais esprit, on pourrait se risquer à subodorer que les cibles de choix d'une telle toxicité sont les élites des "pays à revenus intermédiaires"... et les élites et personnes appartenant aux classes moyennes plus ou moins aisées dans les pays plus riches, ou encore les pauvres et les cobayes que l'on subventionne vaguement pour les faire passer à la casserole au motif de leur appartenance à des "groupes à risque"...

Modifié par Jardinier
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"Le coût de production du sofosbuvir [fabriqué par l'Américain Gilead Science sous le nom de Sovaldi, autorisé en France et aux Etats Unis fin 2013] est estimé entre 68 et 136 dollars (49 à 98 euros) pour un traitement individuel sur 12 semaines. Aux Etats Unis, ce médicament coûte 1000 dollars (718 euros) le comprimé, soit un coût total sur 12 semaines de 80 à 90 000 dollars. En France, le coût d'un traitement complet avoisine les 55 000 euros. Même les prix différenciés, proposant un tarif plus bas dans les pays à revenus intermédiaires, ne les rendent pas plus abordables."

Effectivement, c'est hallucinant le profit qu'ils se font.

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Dans le même article, le journaliste informe que le laboratoire Jansen a obtenu parallèlement l'autorisation de mise sur le marché américain du Simeprevir, aussi AAD pour l'hépatite C. En outre, il écrit :

Une vingtaine de molécules sont en cours de développement. "Je n'ai jamais vu ça, même avec le VIH : certaines molécules qui étaient utilisées sont devenues obsolètes à peine 18 mois après leur mise sur le marché", s'étonne le professeur Jean-François Delfraissy, directeur de l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites.
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Dans le même article, le journaliste informe que le laboratoire Jansen a obtenu parallèlement l'autorisation de mise sur le marché américain du Simeprevir, aussi AAD pour l'hépatite C. En outre, il écrit :

Une vingtaine de molécules sont en cours de développement. "Je n'ai jamais vu ça, même avec le VIH : certaines molécules qui étaient utilisées sont devenues obsolètes à peine 18 mois après leur mise sur le marché", s'étonne le professeur Jean-François Delfraissy, directeur de l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites.

que comprendre de Delfraissy ? lesmolécules utilisées avec succès thérapeutiques en attendant l'AMM, perdent d'efficacité quelques mois mois après AMM ?

donc les lots ne sont pas identiques ? quelqu'un peut m'aider à comprendre cette citation ?

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Il s'agit du degré d'efficacité des traitements.

Le traitement de base des hépatites C a longtemps été la ribavirine, un vieil antibiotique antiviral jusqu'ici peu utilisé, en combinaison avec l'interféron, une protéine produite naturellement par les cellules immunitaires de l'organisme, qui est généralement considérée comme une des principales réponses antivirales de l'organisme.

On était donc sur sur des médicaments anciens, vaguement améliorés, qui n'avaient pas été conçus spécialement pour l'Hépatite C, et ces traitements provoquent de nombreux effets secondaires.

Les premiers médicaments à avoir été spécialement conçus pour l'hépatite C sont assez récents, ils ont été mis sur le marché en 2011 : deux inhibiteurs de protéase, le Boceprevir et le Telaprevir; avec des résultats meilleurs mais restant limités.

Le traitement évoqué, le Sofosbuvir de Gilead (le premier autorisé l'an dernier, mais qui serait suivi par plusieurs autres de même type) a également été conçu spécialement pour l'hépatite C. En simplifiant, on peut considérer que c'est l'équivalent des INTI (inhibiteurs nucléosidiques de transcriptase inverse) du sida (lamivudine, abacavir, etc...), car il est censé inhiber la supposé polymérase du virus de l'hépatite C. Les résultats seraient spectaculaires, et sans développements de résistance comme pour les deux précédents.

Dans les propos de Delfraissy, je pense qu'il faut comprendre que le Sofosbuvir et ses futurs équivalents déclasseraient le Boceprevir et le Telaprevir qui ne sont que de 2011.

Tel que le considère la théorie dominante, à la différence du supposé VIH, le virus de l'hépatite C n'est pas capable d'intégrer son génome dans celui de l'organisme. Aussi l'hépatite C est considérée comme "curable" lorsque la "charge virale" est indétectable pendant 6 mois (même si cela n'empêche pas de futures "recontaminations"). Le traitement est certes plus court que pour le sida (quelques mois), mais la cible est encore bien plus large (on parle de 200 millions de personnes dans le monde), ce qui permet d'expliquer les appétits financiers évoqués par Jardinier...

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Surtout que pour la Ribavirine, comme tous les antibiotiques, ça esquinte le foie. Donc, comme très souvent avec la médecine, le médicament provoque en fait la maladie contre laquelle il est censé protéger. Et ensuite, on accuse le microbe.

Peut-être que le Boceprevir et le Telaprevir sont un peu moins agressifs. Dans ce cas, l'orthodoxie médicale pourra faire comme avec les trithérapies et dire que le traitement est un progrès énorme dans la lutte contre la maladie, alors qu'en réalité, il est seulement moins dangereux que le précédent.

S'ils sont aussi agressifs, on dira aussi que c'est plus efficace que le traitement précédent, mais là, ça ne sera que la poudre aux yeux.

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Ce qui est sûr, c'est que comme pour le sida, la cause supposée de la maladie interroge, quand on regarde les populations touchées par "l'épidémie" et les moyens de transmissions supposés.

Dans les pays du nord, quand on voit que l'hépatite C touche les consommateurs de drogues injectables (héroine) comme les consommateurs de drogues non injectables (cocaine, crack, crystal meth), l'orthodoxie en est réduite à essayer de montrer que le virus peut se transmettre par le partage des "pailles" servant à sniffer... ce qui entre nous soit dit est bien pratique, puisque comme pour les relations sexuelles ou pour l'injection d'héroine, la grande majorité des gens ont eu à un moment une relation non protégée, les toxicomanes ont toujours à un moment partagé une seringue, une paille ou une pipe, donc ça permet de maintenir la théorie sans avoir à trop approfondir les contradictions.

Au Canada les autorités publiques de santé viennent de mettre en place des distributeurs de pipe à crack, explicitement pour réduire le risque de transmissions de maladies infectieuses et en premier lieu de l'hépatite C, on peut se demander si on prend bien les choses par le bon bout, et quel message de prévention on veut faire passer, quand on commence à laisser supposer que l'emploi de matériel stérile est moins dangereux que la consommation de ce type de drogues en lui-même...

Dans le reste du monde, le pays où la maladie est censé être la plus fréquente est l'Egypte, ce que les "experts" associent à une ancienne campagne d'éradication de la bilharziose, une maladie parasitaire, avec des seringues mal stérilisées. Il ne faudrait certainement pas incriminer la bilharziose en elle-même, une maladie grave très courante, identifiée pour la première fois... en Egypte, causée par des vers proliférant dans les eaux du Nil, et dont l'atteinte hépatique est une des principales complications, notamment du fait de la présence d'oeufs du parasite dans le tissu du foie et des réactions que cela provoque...

Après, est-ce que les nouveaux traitements améliorent ou non la situation du foie, et de quelle façon : action "antivirale", action permettant d'améliorer la situation du foie sans lien avec une propriété antivirale, amélioration par rapport aux traitements précédents plus agressifs? A voir de plus près...

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En réponse à ce que signale Jibrail à propos des pailles à sniffer le crack et tutti quanti en relation avec l'hépatite C, je viens de retrouver une citation en anglais que j'avais insérée sur la page précédente de ce fil de discussion. Il s'agit d'un extrait d'un article sans doute très intéressant à lire dans son intégralité, "Remodeler le monde : la science contemporaine comme amortisseur de conflit social", que l'on peut trouver ici : http://www.dmi.unipg.it/~mamone/sci-dem/scidem.htm

Je me décide à traduire en français pour les non anglophones consultant ce forum l'extrait que j'avais cité :

Disciplining the mind - Exploitation in a society where the right of the powerful over the weak has no official recognition requires dissimulation. In a capitalist society this is made, on one hand, by suggesting that there is no way to intervene at the root of the disturbances the social system creates, and on the other hand by offering commercial palliative remedies to the victims. Scientific research is funded to develop those remedies, generally in the form of psycho-active drugs.

Discipliner les esprits - L'exploitation dans une société où le droit du puissant sur le faible n'est pas officiellement reconnu nécessite la dissimulation. Dans une société capitaliste, cela se fait, d'un côté, en suggérant qu'il n'y a pas de moyen d'intervenir à la racine des troubles que crée le système social, et d'un autre côté en offrant aux victimes des remèdes commerciaux palliatifs. La recherche scientifique est fondée à développer ces remèdes, généralement sous la forme de drogues psycho-actives.

L'auteur fait sans doute allusion dans la dernière phrase aux produits pharmaceutiques psychotropes dans le contexte de la "santé mentale". Mais dans celui de l'usage des drogues plus ou moins "dures" (comme le poppers), on peut entendre un peu différemment son propos, à savoir qu'au niveau de l'association entre immunologie et virologie face à la toxicomanie (généralement "induite"), les palliatifs (seconds) mis à disposition répondent, de façon manifestement au minimum passablement biaisée et perverse, à des troubles qui ont leur source dans un secteur illégal et criminel des productions de la biochimie. Ainsi prospèrent, sur la gestion des "troubles", les empires de la biochimie et de la pharmacie, et ceux de la finance, etc., au plus grand détriment des faibles et pour les plus grands bénéfices des forts. En d'autres termes, ce que Mammone di Capria pointe dans ma citation en se focalisant sur les responsabilités et le rôle de la recherche scientifique a un nom très précis : le darwinisme social, système sociétal où les intérêts des plus faibles doivent avoir par principe un maximum de chances d'être à peu près universellement détournés au profit des plus forts.

Modifié par Jardinier
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  • 4 months later...

Je reprends ce fil lancé il y a quelques mois, avec cette série d'articles dont on peut dire qu'ils permettent de questionner l'existence même du virus de l'hépatite C, même si ce n'est pas forcément le but :

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2566113/

http://vir.sgmjournals.org/content/81/7/1631.full

ou ces passages de bouquins qui révèlent la très grande variabilité du génome (35%) :

http://books.google.fr/books?id=Zm2qQupLarwC&pg=PA45&lpg=PA45&dq=hepatitis+c+virus+does+not+exist&source=bl&ots=UZjQhvgiRi&sig=mI5qgfKNT1Acm85Y8af95BvInXo&hl=fr&sa=X&ei=lpXgU8TbC6KR0AW_t4C4BA&ved=0CGEQ6AEwCTgK#v=onepage&q=hepatitis%20c%20virus%20does%20not%20exist&f=false

http://books.google.fr/books?id=yjzazAgMWEUC&pg=PA131&lpg=PA131&dq=hepatitis+c+virus+does+not+exist&source=bl&ots=bUkFq9RtHF&sig=ByAkAaE0P-jyj7cZwgcKxJXdG3Y&hl=fr&sa=X&ei=lpXgU8TbC6KR0AW_t4C4BA&ved=0CFwQ6AEwCDgK#v=onepage&q=hepatitis%20c%20virus%20does%20not%20exist&f=false

Comme le VIH, son extrême variabilité génétique en ferait "une quasi-espèce". Une citation parmi d'autres : "Even within a patient HCV does not exist as a single entity but rather as a swarm of microvariants of a predominant ‘master sequence’, a phenomenon that has been referred to as quasispecies".

Il semblerait que le virus ait été identifié la première fois dans les laboratoires de Chiron en 1987, une société de biotechnologies spécialiste des vaccins, devenue depuis filiale de Novartis, et cela n'a été possible qu'avec des technologies d'ADN recombinants et un "travail de romain" comme dirait Montagnier. Donc pas d'isolation et de purification dans ce cas. Même les cultures cellulaires semblent poser problème, comme semble l'indiquer cet article, qui ouf!, en 2005, semble parvenir à une première isolation ou plus exactement, une première culture in vitro (18 ans après la prétendue "découverte" du virus) : http://www.virologyj.com/content/2/1/37

"A reliable in vitro culture system for the isolation and analysis of this virus is not currently available, and, as a consequence, HCV pathogenesis is poorly understood. We report here the first robust in vitro system for the isolation and propagation of HCV from infected donor blood."

Un article plus récent, semble indiquer dans son abstract, que l'isolation et la réplication du virus ont été possible, mais je n'ai pas accès au contenu : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21116501

Dans le genre fabrication de maladie pour vendre du vaccin, là pour le coup, on peut sérieusement se poser la question. Il semble d'ailleurs que Duesberg, dont on sait qu'il considère que le VIH existe, pense en revanche que le VHC n'existe pas. Deux médicaments sofosbuvir et simeprevir, produits respectivement par Gilead (leader sur le marché des ARVs) et Janssen, seraient sur le marché : http://www.thestar.com/life/health_wellness/2014/08/04/hepatitis_c_cure_available_but_only_if_you_can_afford_it.html

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En effet, en tout cas, Gilead n'est pas en reste dans l'affaire :

Hépatite C : le nouveau hold-up des labos

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO |

08.07.2014 à 14h59 • Mis à jour le 09.07.2014 à 15h20 |Par Pascale Santi

L’arrivée de nouvelles molécules, appelées antirétroviraux d’action directe (AAD), change la donne pour traiter voire éradiquer l’hépatite C. Seul inconvénient : leur coût est jugé exorbitant.

Ces nouveaux traitements – dont fait partie le Sovaldi (sofosbuvir), du laboratoire américain Gilead –, autorisés en Europe fin 2013, sont nettement plus efficaces et ont beaucoup moins d’effets secondaires que le traitement de référence actuel, qui associe l’injection d’interféron pégylé (agent renforçant la réponse immunitaire, modifié pour persister plus longtemps dans l’organisme) à la prise orale d’un antiviral, la ribavirine, pendant 24 semaines. L’efficacité sur la réponse virologique est en effet de 90 %. « Il n’est donc pas abusif de parler de révolution thérapeutique », soulignait dans nos colonnes Jean-François Delfraissy, directeur de l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (« Science & médecine » du 4 juin).

La Haute Autorité de santé (HAS) recommande d’utiliser ces traitements pour les patients ayant atteint les stades sévères de la maladie, ayant développé une cirrhose (stade F4) ou atteint le stade de fibrose hépatique sévère (stade F3), a-t-elle indiqué mardi 1er juillet. La HAS préconise aussi de traiter ainsi les malades infectés concomitamment par le virus du sida. Elle a en outre estimé que le Sovaldi apportait une amélioration importantedu service médical rendu.

En France, environ 230 000 patients seraient contaminés par l’hépatite C, dont 59 % diagnostiqués, soit 130 000, et environ 5 000 nouveaux cas chaque année. Parmi les personnes diagnostiquées, 43 % seraient au stade de fibrose F0 ou F1, et 49 % aux stades plus avancés F2 à F4. Un quart de ces derniers seraient aux stades F3 et F4, pour lesquels la HAS recommande un traitement.

NÉGOCIATIONS AVEC GILEAD

Mais leur coût faramineux – plus de 19 000 euros la boîte, soit environ 50 000 euros pour l’intégralité du traitement, qui dure en général trois mois – inquiète les autorités sanitaires françaises. C’est, pour l’heure, le prix qu’a fixé le laboratoire Gilead dans le cadre de l’autorisation temporaire d’utilisation, cadre dans lequel le prix est libre.

Au total, « sur une moyenne de quatre mois de traitement pour 25 000 patients par an, cela fait 1,9 milliard d’euros par an, soit 7 % du budget annuel du médicament de la France. A ce prix-là, c’est un véritable hold-up », s’insurge Frédéric Van Roekeghem, directeur général de la Caisse nationale de l’assurance-maladie des travailleurs salariés. En effet, un tel prix aurait des conséquences délétères sur la recherche et sur le traitement des autres pathologies. Même avis au ministère de la santé, pour qui c’est un risque sans précédent pour la solidarité nationale. La France a lancé, le 20 juin, une offensive au sein de l’Union européenne pour tenter d’obtenir de l’industrie pharmaceutique une baisse du prix de ces nouveaux médicaments, jugé excessif. Cette « initiative commune » a reçu le soutien de 14 partenaires européens de la France, dont l’Allemagne, et de la Commission européenne. Ce prix est jugé « extrêmement élevé et insoutenable pour les budgets de santé », relèvent les 15 coalisés dans une déclaration commune. lls soulignent en outre les risques d’exclusion de « milliers de patients et de nouvelles contaminations pourtant évitables ». C’est la première fois qu’une telle coalition se forme.

En France, la balle est entre les mains du Comité économique des produits de santé, qui négocie avec le laboratoire Gilead. Une réponse doit êtredonnée dans un délai de 90 jours. Pour beaucoup d’experts, le coût serait 4 à 5 fois trop élevé. Certains mettent en avant le fait que ce prix servirait à éponger l’important montant payé, fin 2011, pour racheter Pharmasset(11 milliards de dollars), ancien propriétaire de la molécule. Pour Frédéric Van Roekeghem, « certes, il faut hiérarchiser et traiter ceux qui ont le plus besoin de l’être, notamment ceux qui ont une co-infection, maissélectionner les patients et attendre l’aggravation de leur pathologie pour les soigner, c’est discutable ».

Comment, dans ces conditions, garantir un accès équitable à tous ? C’est le questionnement d’une vingtaine d’associations dont SOS Hépatites, qui craint une discrimination sur des critères non médicaux. « Nous appelons l’Etat à exiger un juste prix et donc à jouer son rôle de régulateur auprès des industriels afin de faire baisser les prix et de garantir l’accès à ces nouvelles molécules pour au moins 80 000 personnes atteintes d’hépatite C chronique chez qui le traitement doit être commencé », avertissent ces associations.

D’autres molécules devraient rapidement arriver dont le Daklinza (daclatasvir), du laboratoire américain Bristol-Myers Squibb, qui vient de recevoir un premier feu vert de l’Agence européenne du médicament pour sa commercialisation en Europe.

http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/07/08/nouveaux-traitements-de-l-hepatite-c-le-hold-up-des-labos_4452689_1650684.html

Voir aussi ici : https://www.google.fr/webhp?sourceid=chrome-instant&ion=1&espv=2&ie=UTF-8#q=h%C3%A9patite%20C%20Gilead%20Science

A propos de Duesberg et de l'existence du VIH, voici ce qu'il a pu écrire dans le magazine Continuum (c'est moi qui souligne) :

IN CONCLUSION - HIV has been isolated by the most rigorous method science has to offer. An infectious DNA of 9.15 kilo bases (kb) has been cloned from the cells of HIV-antibody-positive persons, that – upon transfection – induces the synthesis of an unique retrovirus. This DNA “isolates” HIV from all cellular molecules, even from viral proteins and RNA. Having cloned infectious DNA of HIV is as much isolation of HIV as one can possibly get. The retrovirus encoded by this infectious DNA reacts with the same antibodies that crossreact with Montagnier’s global HIV standard, produced by immortal cell lines in many labs and companies around the world for the HIV-test. This confirms the existence of the retrovirus HIV.

The uniqueness of HIV is confirmed by the detection of HIVspecific DNA sequences in the DNA of most antibody-positive people. The same DNA is not found in uninfected humans, and the probability to find such a sequence in any DNA sample is 1 in 49500 – which is much less likely than to encounter the same water molecule twice by swimming in the Pacific ocean every day of your life.

The existence of an unique retrovirus HIV provides a plausible explanation for the good (not perfect) correlation between the existence of HIV DNA and antibodies against it in thousands of people that have been subjected to both tests. The Papadopulos-Lanka challenge fails to explain this correlation.

http://www.altheal.org/continuum/Vol4no2.pdf

En français, passage traduit de l'extrait que j'ai souligné : "La probabilité de trouver une séquence [du VIH] dans quelque échantillon d'ADN que ce soit est de 1 sur 4 9500 (4 puissance 9500) - c'est-à-dire que c'est beaucoup plus improbable que de rencontrer deux fois la même molécule d'eau en nageant dans le Pacifique chaque jour de sa vie."

Modifié par Jardinier
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Oui Jardinier, cela confirme ce que j'indiquais. Cela dit, l'important ici n'est pas la position de Duesberg sur le VIH, mais bien sur le VHC. Il faut dire qu'un virus donnant des cirrhoses chez les alcooliques, fallail sacrément être bourré pour avoir cette idée... Allez, santé!

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  • 1 year later...

Nouveau résultat désarmant pour les experts de l'hépatite C.

Alors que la transmission sexuelle de l'hépatite C était censée être inexistante, puis confirmée mais seulement chez les hommes homosexuels séropositifs (ou presque), une nouvelle étude vient publier des résultats très clairs.

Il s'agit d'une compilation d'étude (une méta-analyse) qui a essayé d'explorer les facteurs de risque d'acquisition du supposé virus de l'hépatite C chez les hommes homosexuels séropositifs. Cela concerne au total 13.000 personnes suivies sur 7 à 8 ans en moyenne (91.000 personnes-années au total).

Or il s'avère que si le risque d'acquisition est faible (0,5% à 1,3% chaque année), lorsque la personne a été infectée puis guérie (spontanément ou après traitement), le risque de réinfection était 20 fois supérieur ! Dans deux études, le risque était de 25% à 33% de probabilités de réinfection sur deux ans. Et les auteurs ajoutent cette précision fondamentale : "Parmi les personnes ayant séroconverti, une grande proportion d'infections étaient attribuables à des comportements à haut risque incluant des pratiques sexuelles soit traumatisant les muqueuses, soit sous l'emprise de méthamphétamine".

Among the seroconverters, a large proportion of infections were attributable to high-risk behaviours including mucosally traumatic sex and sex while high on methamphetamine.

Alors deux interprétations sont possibles :

- Soit un petit cercle de mecs avec des "pratiques à haut risque" passent leur temps à se refiler mutuellement le supposé virus de l'hépatite C, mais ils n'arrivent jamais ou presque à le refiler à d'autres n'ayant pas les mêmes pratiques;

- Soit c'est la méthamphétamine et autres pratiques physiquement éprouvantes qui provoquent directement l'hépatite C. Mais comme la méthamphétamine n'est pas toujours sous forme injectable, ça veut dire tout simplement qu'il n'y a pas de virus susceptibles de se balader de seringues en seringues... et juste des dégâts directs au foie.

Étant donné que l'hépatite C est sinon particulièrement fréquente chez les usagers des autres drogues, qu'il s'agisse d'alcool ou d'opiacées, qui sont reconnus depuis longtemps comme causant des dégâts directs au foie, ma religion est vite faite...

Modifié par Jibrail
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Ce que je ne comprend pas, c'est qui si on fait une guérison spontanée à l'Hépatite C, c'est qu'on a développé un anticorps? On serait donc immunisé, sinon résistant à une nouvelle infection.

La légende des infections avec des aiguilles de toxicos infectés, ça me fait légèrement rire, les seringues ça coûte dans les 2 euros, ce qui est risible comparé à ce qu'on met dedans, donc utiliser la même à chaque fois pour la même personne, ça se fait pas, encore moins pour partager avec d'autres....et même si c'était partagé, je me demande par quelle magie un globule rouge aurait pu resté dedans, la seringue injecte, elle prélève rien, et quand bien même un virus serait resté dedans (le supposé VIH c'est 30 minutes de survie hors du corps, le virus de l'Héppatite, beaucoup plus) je doute de ses chances de survie dans un bain d'héroïne ou de métanphétamine fondue.

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Je connais nettement moins bien l'hépatite C, mais le diagnostic d'une infection active se fait apparemment par un test type PCR, comparable à la charge virale : c'est la présence et la quantité de l'ARN du supposé virus qui est recherché pour caractériser l'infection. L'étude n'est pas en accès libre, alors je ne sais pas exactement quels tests ils ont utilisé pour caractériser la "réinfection".

Un test d'anticorps au Virus de l'Hépatite C (VHC) ne caractérise que l'exposition passée au virus, qu'il soit actif ou non. Comme pour le VIH, les anticorps ne sont en rien synonyme d'immunité.

Par contre ils ont mis au point ce concept de "guérison spontanée" pour caractériser les cas où il y avait un résultat positif au test d'anticorps et négatif au test de PCR. Mais si on imagine que ces deux tests ne sont pas bien spécifiques, alors on peut imaginer qu'il n'y a jamais eu plus de "guérison spontanée" que "d'exposition passée au virus", mais qu'on a deux tests qui sont peu en phase l'un avec l'autre et qui caractérisent autre chose que le VHC...

...et que la "guérison spontanée" n'a été inventée que pour masquer l'inconsistance scientifique du VHC, ce que tend à montrer l'étude sur les "réinfections" citée plus haut...

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  • 7 months later...

Les résultats de l'étude américaine citée plus haut sont désormais confirmés par une nouvelle étude européenne : parmi 600 homosexuels masculins séropositifs ayant été guéri (spontanément ou suite à traitement) de l'hépatite C, dans les trois années suivantes, un quart (150) a été "réinfecté" par le supposé virus de l'hépatite C. Plusieurs patients ont été "réinfectés", l'un a même réussi l'exploit d'être "réinfecté" quatre fois dans l'intervalle !

A noter que les indicateurs "virologiques" du VIH (CD 4 et charge virale) sont pourtant plutôt bons (beaucoup avait une charge virale indétectable et la moyenne des CD4 était supérieure à 500).

C'est une bonne nouvelle pour Gilead (voir plus haut sur le fil) qui va pouvoir vendre à de très nombreuses reprises son traitement en or massif (environ 1,15 kg au cours actuel pour être précis, multiplié par les dizaines de milliers de malade ça fait déjà un bel empilement de lingots). Cela l'est moins pour l'Assurance-Maladie, et encore moins pour les virologues qui vont devoir expliquer comment on peut rechuter plusieurs fois d'un virus qui est censé être "éliminé" du corps, dans un temps réduit, et ce uniquement lorsqu'on est un homo séropositif, et alors que selon les termes de l'INRS, la transmission sexuelle est "exceptionnelle" et "peu documentée à l'exception des populations homosexuelles".

Le site canadien CATIE, que je cite souvent, décrit l'ampleur de la tâche à accomplir par les virologues sur cette page en date de 2011.

Quelles sont les preuves que le VHC peut être transmis sexuellement?

Il n'y a pas de preuve définitive de transmission sexuelle du VHC, mais des données donnent à croire qu'elle a lieu, en particulier parmi les HRSH séropositifs au VIH. Cependant, nous ne savons pas son degré d'occurrence, ni pourquoi la proportion d'infections par le VHC semble plus élevée parmi les HRSH séropositifs au VIH que dans d'autres populations.

(...)

Comme on dit... bon courage :wink:

Modifié par Jibrail
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  • 5 months later...

Nouvelle découverte fracassante ce matin concernant le supposé virus de l'Hépatite C : des scientifiques de l'INSERM annoncent qu'ils viennent enfin... de l'observer ! Et d'ailleurs il n'est pas très beau.

Le résumé du communiqué de presse sera particulièrement évocateur pour les familiers des théories du Perth Group concernant l'absence de l'isolation du supposé VIH, et le rôle indispensable de la purification et de la photographie comme preuve de l'isolation du virus. 

Citation

Des scientifiques viennent enfin d’observer le virus de l’hépatite C (ou VHC) au microscope électronique ! Une première alors que le virus est connu depuis 1990. Ces scientifiques sont des chercheurs de l’Inserm à Tours (Unité Inserm966 « Morphogenèse et antigénicité du VIH et des virus des hépatites ») qui prennent de court d’autres équipes dont une américaine qui pensait avoir réussi cette prouesse en 2013. Elle s’était en fait méprise sur la nature des particules observées.

Cela peut paraître surprenant mais jusqu'ici personne n'avait observé le virus de l'hépatite C (VHC), assassin fantôme censé tuer 700.000 personnes par an dans le monde, jusque là sans être vu (une performance que seul le VIH peut se targuer d'avoir enfoncé).

Les plus insolents pourront se demander comment a pu être publié plus de 44.000 articles scientifiques sur le VHC sans que quiconque ne l'ait encore jamais observé, et comment il est possible de lui attribuer des propriétés et un génome spécifiques dans de telles conditions. Les chercheurs en général et l'INSERM en particulier ici en sont bien conscients, et l'explique par le caractère exceptionnel du virus que des âmes simples (comme la mienne) qualifieraient tout bonnement de maléfiques :

Citation

Les virus sont généralement découverts et décrits grâce à leur observation. Mais le VHC est une exception. Toutes les données disponibles sur ce virus depuis 1990 ont été obtenues par la biologie moléculaire car personne ne parvenait à le voir au microscope. En cause, l’aptitude du virus à détourner la machinerie du foie pour prendre l’apparence d’une simple particule lipidique. Cette stratégie qui lui permet de pénétrer plus facilement dans les cellules et de contourner le système immunitaire, le rend également visuellement indétectable.

« Il ressemble à une simple petite sphère blanche au milieu d’autres sphères blanches lipidiques dans le sang. » explique Jean-Christophe Meunier, chargé de recherche Inserm et responsable de ces travaux. « Le virus profite de la voie de synthèse des lipoprotéines, les particules de transport du gras dans l’organisme, pour se répliquer en s’associant étroitement avec leurs composants.

Concrètement, quand une nouvelle lipoprotéine est en formation, le virus se place à proximité et fusionne au passage avec l’ensemble de ses composants (phospholipides et leurs protéines).

Ainsi « déguisé », il devient un véritable hybride viro-lipidique. Ce phénomène est connu depuis longtemps et c’est ce qui a rendu impossible son observation directe dans le sang des patients.

A l’inverse, les lipoprotéines intègrent parfois elles-mêmes par mégarde des protéines virales au cours de leur formation de sorte qu’il est possible de penser avoir affaire à un virus alors qu’il s’agit d’une simple particule lipidique. C’est exactement ce qui s’est passé en 2013 quand une équipe américaine a cru avoir observé le VHC « , clarifie Jean-Christophe Meunier.

Comment les chercheurs (tourangeaux) sont-ils parvenus à un tel résultat ? L'article scientifique publié dans le revue "GUT" n'étant évidemment pas en accès libre, il faut se contenter du résumé, forcément succinct. Les auteurs indiquent y être parvenus en utilisant "plusieurs anticorps spécifiques de protéines virales". Et comment savoir s'ils sont spécifiques d'un virus avant que quiconque l'ait observé ? Euh... En tout cas il est toujours remarquable de faire la différence entre le communiqué de presse triomphant et les nombreux conditionnels utilisés dans le résumé :

Citation

The LVP consists of a broad nucleocapsid surrounding an electron-dense centre, presumably containing the HCV genome. The nucleocapsid is surrounded by an irregular, detergent-sensitive crescent probably composed of lipids. Lipid content may determine particle size. These particles carry HCV E1E2, ApoB and ApoE, as shown in our immuno-EM analysis. Our results also suggest that these putative LVPs circulate in the serum of patients as part of a mixed population, including lipoprotein-like particles and complete viral particles

Traduction maison

Les particules LPV (lipovirales) sont constituées par une large nucléocapside entourant un centre dense en électrons, qui contient vraisemblablement le génome du VHC. La nucléocapside est entourée par un croissant irrégulier, sensible au détergent, probablement composé de lipides. Le contenu de lipide pourrait déterminer la taille de la particule. Ces particules transportent [la protéine du VHC] E1E2, les apolipoprotéine B et E, comme montré dans notre analyse immunologique au microscope électronique. Nos résultats suggèrent que ces LPV présumées circulent dans le sérum du patient comme part d'une population mixte incluant des particules "lipoprotein-like" et des particules virales complètes.

Malgré cela, les chercheurs tourangeaux peuvent pourtant être fiers de leur découverte et ne manquent pas de remercier la communauté scientifique (des virologues) dans laquelle ils s'inscrivent et pour lesquels ils sont reconnaissants : « Cette structure concorde tout à fait avec des travaux antérieurs de biologie moléculaire qui prédisaient cette organisation.Ces observations valident donc vingt-cinq ans de travail de la communauté scientifique ! »

La communauté scientifique va-t-elle cependant le leur rendre ? Au minimum elle est lente à la réaction, car on n'aura bien du mal aujourd'hui à trouver le moindre article non-francophone consacré à cette "découverte majeure" dans la presse du monde entier, à part dans une édition hongroise de RTL ou l'édition lusophone de RFI.

En attendant les réactions à venir, on est au moins certain ce soir que le virus de l'Hépatite C n'avait jusqu'ici jamais été observé. Reste à savoir dans les jours à venir si ces nouveaux travaux valident "les travaux antérieurs de biologie moléculaire qui prédisaient cette organisation" du supposé virus, ou si on comme par hasard, en voulant démêler les vraies "particules virales complètes" des fausses "particule-like", on a trouvé un peu trop exactement ce que l'on cherchait.

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Merci Jibrail,

tout ceci me semble confirmer les posts précédents où nous avions mis en doute l'existence de ce virus. Cela confirme aussi que c'est la pratique de la détection par marqueurs moléculaires et génétiques qui fait dire aux chercheurs qu'un microbe est là et qu'il cause la maladie, les procédures d'isolation-purification-microscopie électronique apparaissant secondaires...

Plus généralement, c'est tout de même incroyable que ces types ne se posent pas la question de savoir s'il s'agit bel et bien d'un virus, existe-t-il encore un esprit critique dans la virologie ou le seul but est-il de faire carrière et de maintenir des financements? Raconter que le bidule se déguise en un hybride viro-lipidique, faut vraiment oser.

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