steph1960 Posté(e) le 2 novembre 2013 Partager Posté(e) le 2 novembre 2013 Salut à tous. Traitements hiv (isentress, prezista, norvir) et vasculaire (lescol et plavix) terminés depuis environ 10 jours après un sevrage progressif de 10 mois pour le hiv et de 2 mois pour le coeur. Je consomme encore Aspro protect 300 mg, un verre de vin rouge, pour aider à la circulation sanguine et Q10 et gelée royale pour me redynamiser. Daktarin gel pour un champignon bucal (plus ou moins virulent selon mon état de forme) . Reste à me défaire de 2 mg de subutex/jour (qui m'incient à fumer), à parfaire mon alimentation et à me contraindre à des soins dentaires pour optimiser mon regain de forme. A partir de maintenant, je vais pouvoir évaluer mon état sans protection des traitements car ce n'est qu'après des semaines d'interruption d'épivir rétrovir fin 99, que je me suis vraiment retrouvé mal. Physiquement, ce que je constate déjà est une sommeil plus réparateur; mes muscles sont moins tendus moins crispés; la libido augmente; les articulations sont plus souples; l'appétit revient; le transit intestinal s'adapte avec quelques ballonnements inhabituels; ma peau est moins marquée par diverses rougeurs et urticaires; la commissure de mes lèvres est moins sujette au champignon. Moralement, je suis plus enjoué et plus enclin à participer à la vie sociale mais, malgré ses avantages, la fatigue est encore pesante et, je suis en pleine expectative quant au procédé que j'emploie pour me sevrer. Le fait d'avoir compris tard la nocivité des statines consommées depuis 10 ans, a troublé mon progamme de désintoxication et l'a relancé alors que je croyais en terminer. En fait, les troubles cognitifs comme le mémoire immédiate amoindrie ou l'inhibition, sont plus importants avec l'arrêt des statines que celui de la tri hiv. Comme pour les articulations, l'arrêt des ARV a été moins influent que celui des statines qui a carrément supprimé des douleurs qui persistaient en baissant les doses d'ARV. Néanmoins, rien de sepctaculaire pour l'instant et si je voulais souligner un élément à ce stade de mon expérience, ce serait le fait qu'aucune infection ne m'a submergée malgré des sources qui auraient pu les faire surgir. Par exemple, j'ai deux épines ou échardes dans l'annulaire depuis 2 mois (suite à du jardinage sans gants) que je ne parviens pas à extraire (à cause de leur profondeur et de leur petitesse), qui ne provoquent rien de plus qu'une petite infection trés localisée qui ne s'étend pas... Deux chicots dévitalisés que je n'ai pas fait extraire par négligence depuis 7 ans eux aussi me laissent jusque-là tranquille. Là, 4 guêpes m'ont piqué dans le cou et aux mains (quand j'ai dérangé par mégarde leur essaim), et leurs piqûres bien que virulentes, se soignent sans complications particulières. Aussi, bien que je me considère comme au début de mon chemin de croix, je suis content de résister à ce genre d'agressions qui se compliquent facilement quand je suis faible. En fait, tirer des conclusions sur la pertinence de ma démarche, réclame davantage de recul. Ma capacité à analyser mes troubles et mes améliorations sont encore trop limitées et n'ont que peu de pertinence. Il faut du temps et malheureusement, si une maladie survient durant cette période, même si le sida n'en est pas la cause, elle passera pour un dommage consécutif à mon statut avant d'être étudiée en tant que maladie ordinaire, et engendrera le conseil d'une thérapie innoportune et nocive au lieu d'un traitement classique. Séro + depuis 85, traité au ARV depuis 14 ans, il est probable que je meure en entrant dans les statistiques des victimes d'un virus fantôme car, même si rien ne le prouve, tout l'a prévu. Pour l'instant, je suis avec vous et en profite pour tenter de comprendre ce qui arrive aujourd'hui à l'humanité. La dynamique glauque qui anime nos sociétés est-elle le seul moyen de nous faire atteindre la stade d'humains ? Je ne le pense pas et à l'inverse, et crois qu'elle est un obstacle majeur qui confine à la médiocrité et muselle la raison. Nous sommes résidents et constitués d'univers infinis imposés. Equipés afin de nous y adapter sans avoir besoin d'en connaître les finalités, nous obéissons à nos instincts et les miens m'imposent le labeur qui consiste à transformer l'énergie que je puise de la vie, pour élever mon âme dans un élan que je voudrais global. Nous nous accomplissons à pas de géant et sommes les premiers vivants connus à rechercher la sublimation. Un point de départ exaltant qui transcende et d'où découlera l'alliance dont germera l'humain. A+ et bontoujours à tous. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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