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Un débat dans "Nature"


Cheminot
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Une publication des travaux de Peter Duesberg et Henry Bauer concernant la réfutation de Chigdwedere et Essex s'est ouvert dan sles colonnes du journal officiel "Nature" :

http://www.nature.com/news/paper-denying-h...lication-1.9737

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Non, ce que tu dis est inexact. Ton lien renvoie à une mise au point on ne peut plus orthodoxe dans Nature ("Potentialy damaging", "Dangerous distraction", "“Duesberg's views no longer have significant political support, like they did in South Africa in the 2000s,” Geffen says. ”No one of consequence in government is likely to take any notice.”"...).

Cette mise au point visant à discréditer Duesberg avec des arguments au-dessous de la ceinture d'apparence imparable mais qui ne démontrent ni ne prouvent rien, comme chaque fois qu'il réussit à s'exprimer dans des revues scientifiques, cette "mise au point" donc intervient du fait que Peter Duesberg a repris ailleurs l'essentiel de ce qu'il avait publié dans Medical Hypothese, ce qui avait fait un scandale : article retiré, changement de rédac chef à la revue, tentatives de poursuites contre Duesberg à l'Université de Berkeley, etc...

Récemment en effet, Duesberg aurait apparemment repris l'essentiel de son article précédent dans un article collectif qui a été publié par l'Italian Journal of Anatomy and embryology: 1.Duesberg, P. H. et al. Ital. J. Anat. Embryol. 116, 73–92 (2011). (Le rédacteur de Nature ne prend même pas la peine de citer le titre de l'article de la revue italienne en question.)

Par ailleurs, Marco Ruggiero, Stefania Pacini, Tiziana Punzi, Gabriele Morucci, Massimo Gulisano, Claus Koehnlein et Henry H. Bauer, ont publié dans la même revue récemment un autre article, Clinical significance of immune-system laboratory , qui a été traduit en français et mis en ligne ici.

Donc, au mieux, tu aurais dû écrire plutôt : "Une communication pseudo-polémique et excommunicatoire sur le mode traditionnel a paru dans les colonnes du journal Nature, l'un de ceux qui font le plus autorité dans la communauté scientifique, à propos d'une publication des travaux de Peter Duesberg et Henry Bauer concernant la réfutation de Chigdwedere et Essex."

Alors, selon l'adage, les intérêts de quelqu'un sont mieux servis si on dit du mal de lui que si on n'en parle pas du tout. Dans cette logique, la mise au point que tu nous signales serait presque une sorte d'aveu de faiblesse de l'orthodoxie. Mais enfin, ces gardiens du temple ont dû bien calculer leur coup en connaissance de causes réthoriques et sophistiques pour que leur intervention produise les effets escomptés en priorité sur quoi que ce soit d'autre.

Modifié par Jardinier
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Je suis allé un peu vite en besogne...

Par contre, le débat qui s'était ouvert a malheureusement été vite censuré, Nature ne pouvant se permettre de laisser les dissidents s'exprimer. Et surtout Clark Baker qui les a titillés sur leur incapacité à témoigner correctement aux divers procès que OMSJ a défendu.

Voici le lien :

http://hivskeptic.files.wordpress.com/2011...-since-1984.pdf

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POUR LES PARISIENS ET LES AUTRES, UNE INVITATION ET UN PROGRAMME DE RENCONTRES LE 4 FEVRIER PROCHAIN, puis le 31 mars et le 12 mai :

Des stratégies scientifiques contextualisées

Samedi 4 février 2012, de 9h à 12h30,

AgroParisTech, 16 rue Claude Bernard 75005 Paris

Séance organisée par le groupe science et démocratie d'Espaces Marx

Contact : Janine Guespin : janine.guespin1@orange.fr

entrée libre mais inscription obligatoire (à la demande de l'agro qui nous prête aimablement la salle).

Les stratégies scientifiques contextualisées incorporent tout le contexte d’actions, de valeurs, de représentations, d’expériences qui immergent le phénomène étudié dans son environnement, naturel ou social, dans la construction même de la recherche, par opposition aux stratégies décontextualisées qui en font explicitement abstraction.

Y a-t il, à l'heure actuelle des stratégies scientifiques contextualisée s'opposant à des stratégies purement décontextualisées, ou des stratégies contextualisées dont les logiques s'affrontent ? (Prise en compte du contexte restreint économique libéral ou plus largement du contexte social global ?)

Les stratégies de recherche contextualisées (larges) sont-elles moins scientifiques et rigoureuses que les démarches scientifiques classiques ? Qu'est-ce que la scientificité quand il s'agit d'approches interdisciplinaires, contextualisées, engagées ? Est-ce que des valeurs "non-épistémiques" peuvent légitimement jouer un rôle en recherche ?

Nicolas Lechopier, maitre de conférence en philosophie des sciences à l'université Lyon1, introduira la discussion en développant des lignes générales sur la contextualisation et les rapports entre sciences et valeurs.

Des expériences de stratégies contextualisées parmi lesquelles de multiples expériences de recherches participatives ont été menées qui font participer des acteurs divers, et notamment des membres de la « société civile » et des citoyens "ordinaires". Elles permettent d’expérimenter de nouveaux positionnements de recherche, et de nouveaux rapports entre disciplines. Ces changements de posture sont-ils utiles, voire indispensables à une démocratisation de la science ?

Didier Gascuel professeur de biologie (halieutique) à l'Agro. de Rennes, présentera un exemple autour des pêcheries et de l'exploitation (si possible durable) des ressources marines vivantes, Philippe Brunet, maitre de conférence en sociologie à l'université d'Evry illustrera le concept de recherche-action, et

Nicolas Lechopier parlera de recherches contextualisées dans le champ de la santé.

Trois exemples de recherche contextualisée et participative seront ainsi présentés pour introduire la discussion, au cours de laquelle il est souhaité que d'autres exemples soient également présentés.

********************************************************************************

Bulletin à renvoyer rapidement à janine.guespin1@orange.fr pour permettre une organisation optimale de la séance :

Nom, prénom :

Participera à la séance du 4 février du séminaire "Faire de la science autrement"

Souhaite présenter un exemple de recherche contextualisée. En : 5, 10, 15 minutes

--------------------------------------------------------------------------------

Faire de la science autrement pour changer la science : quelle latitude ?

Séminaire de recherche coopérative Espaces Marx, CERSA, FD

Samedi 4 février 2012, de 9h à 12h30, (Espaces Marx), “Des stratégies scientifiques contextualisées“

Samedi 31 mars 2012, de 9h à 12h30, (CERSA) "La sérendipité contribue-telle à valoriser une autre image de la science ?

Samedi 12 mai 2012, de 9h à 12h30, (FDC) Table ronde en collaboration entre les trois organisations) “Institutionnalisation de la science et démocratie“

L’expression « science et démocratie » tend à se répandre. Sa signification devient dès lors très polysémique. Y a-t il d’un côté « la science » éternelle, qu’elle soit présente ou passée, (et plus ou moins fantasmée), et d’un autre côté « la démocratie » qu’il faudrait « administrer » à cette science en vue de l’« améliorer » ? Ou, plus fondamentalement, comment penser la co-évolution entre la science et la société ? De quel ordre est-elle ?

Ainsi, sans nul doute, la situation actuelle de la science ne peut être comprise en dehors du stade ultralibéral, mondialisé et financiarisé de la société capitaliste à l’intérieur duquel elle se développe. Il est frappant de voir la similitude entre la situation actuelle (centrée sur la logique libérale et ses injonctions linéaires et unidimensionnelles de compétitivité et de profit) et la situation qui prévalait en 1942 et que décrit John Baker dans son livre “La science et l’Etat planifié“.

Inversement, tout projet de démocratisation de la société ne doit il pas entrainer en retour, ou être précédé par, une modification de la science à laquelle il paraît nécessaire de réfléchir, voire de commencer à donner corps ?

A partir de la question cruciale : “Un autre manière de faire de la science est-elle possible ? », peut-on faire un lien entre les démarches sérendipitaires (et pour tous ceux qui ne savent pas ce qu’est la sérendipité, voila une bonne occasion de la connaître) et les stratégies scientifiques dites contextualisées ? Entre les démarches personnelles, et les processus scientifiques collectifs et institutionnalisés ? Entre la production sociale sous le capitalisme et la production de la science ? Entre de nouvelles formes de production sociale à venir, qui pointent sous la crise du capitalisme, et la production de la science à venir ?

Sans vouloir faire le tour de cette question très vaste et de ses multiples questions sous-jacentes, le séminaire de recherche pluraliste entend explorer collectivement quelques pistes, en vue d’un travail futur plus élaboré. Il sera constitué de trois séances d’une demi journée, organisée par trois associations ayant déjà eu des collaborations par le passé et qui, par-delà leur diversité, souhaitent œuvrer à cette réflexion commune pour trouver des orientations nouvelles et pertinentes à l’articulation des la science et de la démocratie.

Modifié par Jardinier
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ET AUSSI :

"Médias / Santé publique" appel à communication

*Colloque Médias / Santé Publique *

*Bordeaux -- 18 et 19 octobre 2012*

*APPEL À COMMUNICATIONS*

A côté d'un traitement plus ordinaire des questions médicales,

scientifiques ou techniques, les épisodes du SRAS en 2003, de la grippe

A (H1N1) en 2009 ou très récemment de la bactérie ECEH ont montré

comment des questions de santé publique pouvaient devenir des problèmes

politiques dont les médias s'emparaient dans leur immédiateté, comme des

scoops, contribuant ainsi à les ériger en événements.

En traitant alors ces « événements » sous différents angles

(scientifique, médical, technique, politique, économique, industriel,

social, environnemental), les médias mettent en scène des acteurs

relevant de sphères discursives distinctes : scientifiques, responsables

politiques, citoyens malades avérés ou potentiels, professionnels de la

santé. Une polyphonie de discours publics se laisse alors saisir,

pouvant parfois donner l'impression d'une cacophonie, parfois d'une

orchestration vite vue comme manipulatrice. Au delà d'une information

classiquement relayée et commentée par la presse (généraliste ou plus

spécialisée), la télévision, la radio ou internet, des campagnes de

communication sont alors mises en place pour faire connaître des moyens

de prévention, ou pour inciter à la vaccination par exemple. On peut

aussi voir émerger des reprises ironiques, sous forme de clips sur

internet, faux journaux, créations théâtrales...

Le colloque qui sera organisé à Bordeaux les 18 et 19 octobre 2012 vise

à réunir des chercheurs d'horizons différents (en Sciences de

l'Information et de la Communication, Philosophie, Linguistique,

Sciences du Langage, Sociologie) ainsi que des professionnels de la

santé, de la politique et des médias, afin de croiser leurs réflexions

sur le mode de traitement par les médias des questions de santé publique.

Les problématiques suivantes pourront être abordées, sans exclusive :

·En matière de santé publique, comment le discours de la science est-il

diffusé ? Comment les paroles des experts scientifiques sont-elles

rapportées ? Quelle texture énonciative se dessine ?

·Lorsque le journaliste endosse le rôle de médiateur, quel dialogisme

interactionnel se met en place ? Quelles en sont les marques

linguistiques et sémiotiques (reformulations, vulgarisation,

désignations qualifiantes, infographies, encadrés et illustrations à

vocation didactique, etc.) ?

·En contexte de santé publique, quelles sont les stratégies rhétoriques

que les médias mettent en acte ?

·Comment les médias ventilent-ils les raisons (scientifique, politique,

économique) dans les différents discours à propos de la santé publique ?

·Plus largement, quelle importance les médias accordent-ils aux

questions de santé publique ? Comment mettent-ils en scène les questions

ou les problèmes de santé publique ? A partir de quand peut-on parler

d'« événement médiatique » ? Et à quel moment passe-t-on de « question »

à « problème politique » de santé publique ?

·Comment les médias interviennent-ils dans la mise en place d'une alerte

sanitaire ? Observateurs, acteurs, révélateurs, amplificateurs ?

·Comment les différents publics réagissent-ils au traitement médiatique

des problèmes de santé publique ?

·Quelles sont les stratégies rhétoriques que les médias mettent en

oeuvre en contexte de santé publique?

·Comment, dans un contexte d'abondance de l'information et de

possibilité de bruitage, les médias permettent-ils de distinguer le vrai

du faux ? Quelle désinformation peut se mettre en place ?

·Comment se redéfinit l'expertise en matière de santé publique et qui

peut être considéré comme expert ?

Les propositions de communication en fichier Word ou rtf (un titre et un

résumé de 450 mots maximum, en français ou en anglais) seront à déposer

avant le 17 mars 2012 à l'adresse suivante :

www.conference-universite.org/MedSante2012

<http://www.conference-universite.org/MedSante2012>

Calendrier:

-Date limite de dépôt des propositions, via le site du colloque : 17

mars 2012

-Notification d'acceptation : fin mai 2012

-Pré-inscriptions : avant le 15 juin 2012

-Date du colloque : 18 et 19 octobre 2012

*Contact *: medsante2012@conference-universite.org

<mailto:medsante2012@conference-universite.org>

*Composition du comité scientifique* :

*Benkimoun**Paul*Journaliste en charge des questions de santé - /Le Monde/

*Boutet**Josiane*, Professeur des Universités en Sciences du Langage,

Université Paris IV-La Sorbonne et Université Paris VII-Denis Diderot

*Brun**Cédric*, Maître de conférences en Philosophie, Université

Bordeaux, SPH (EA4574)

*Doury**Marianne*, Chargée de recherche, Laboratoire Communication et

politique.

*Duteil**-Mougel Carine*, Maître de conférences en Sciences de

l'Information et de la Communication, ENSIL-Université de Limoges, CeReS

(EA 3648)

*Gonon**François, *Directeur de recherche, Institute of

Neurodegenerative Diseases, CNRS, UMR 5227

*Krieg**-Planque Alice,*Maître de conférences en Sciences de

l'Information et de la Communication, Université Paris-Est Créteil

(UPEC), Céditec.

*Laügt**Olivier*, Maître de conférences en Sciences de l'Information et

de la Communication, Université Bordeaux, SPH (EA4574)

*Ledegen**Gudrun,*Maître de conférences en Sciences du Langage,

Université de Rennes 2, Préfics

*Londei**Danielle*, Professore Ordinario di Lingua francese auprès de la

Scuola Superiore di Lingue Moderne per Interpreti e Traduttori (Forli)-

Università di Bologna

*Moirand**Sophie*, Professeur des universités en Sciences du Langage,

Université Sorbonne nouvelle et Paris 3, Cediscor-Syled

*Rastier**François, *Directeur de recherche CNRS, ERTIM

*Reboul**-Touré Sandrine*, Maître de conférences en Sciences du Langage,

Université Sorbonne nouvelle et Paris 3, Cediscor-Syled

*SANTONE Laura, *Université Roma Tre, Faculté de Lettres et Philosophie

- Département de Langues et cultures étrangères, Rome

*Venturini**Tommaso*, Maître de conférences à Sciences Po Paris

/*Vergely*//*Pascale *Maître de conférences en Sciences de l'Information

et de la Communication, Université Bordeaux, SPH (EA4574)/

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